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Critiques de Fabio Genovesi (28)
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La mer où l'on n'a pas pied

Lorsque j'ai vu cette couverture, je dois dire que je n'ai pas été très emballée. Pourtant, j'ai tout de même eu la curiosité de lire le résumé du livre et là, j'ai eu très envie de découvrir cette histoire qui semblait bien singulière. Forcément, ça se passe en Italie alors je ne pouvais pas résister ! Un grand merci aux Editions JC Lattès pour avoir mis un exemplaire à ma disposition ... j'en profite pour m'excuser d'avoir mis aussi longtemps à rendre mon billet mais je suis très mal organisée depuis mon retour de Berlin et le temps me file entre les doigts ...



Fabio a six ans, deux parents et une dizaine de grands-pères, des hommes impétueux et dangereusement excentriques. Seul enfant de la famille, il grandit sans camarades de jeux. Jusqu’à son premier jour d’école…

Mais le plus inquiétant, c’est la terrible malédiction qui plane sur les Mancini : tous les hommes encore céliba­taires à quarante ans deviennent fous ; ce dont témoigne sa collection de grands-pères.

De l’école primaire au collège, Fabio s’efforce de trouver un équilibre entre son monde intérieur, aussi riche et vaste que son imagination, et le monde extérieur, bridé par d’innombrables règles, dominé par la loi du plus fort.



Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre, j'ai mis longtemps à rendre cette chronique parce que je ne sais pas exactement si j'ai aimé ou non ce livre. Ca partait super bien, j'ai dévoré les premiers chapitres. J'ai adoré découvrir cette famille italienne des années 80 qui sort de la banalité ambiante, ces oncles complétement déjantés et ce petit garçon qui tente de trouver sa place. Ce petit bout d'homme plutôt naïf qui aspire à une vie tranquille qui ressemble à celles de ses camarades de classe.



Je suis tombée sous le charme de la "non relation" du petit Fabio avec son père. C'est une partie du livre qui m'a beaucoup touchée et pas mal remuée. Après l'accident dont le père est victime, j'ai trouvé que le comportement du garçon était exemplaire et ça m'a beaucoup émue. C'est vraiment le point fort du livre. Fabio est un gamin très attachant. Ce côté ode à la vie, ne jamais arrêter de se battre et rester optimiste en toutes circonstances m'a vraiment beaucoup plu



Mais si j'ai eu du mal à apprécier ma lecture, c'est surtout parce qu'il contient un nombre incalculable de moments complétement étranges et bien trop tirés par les cheveux pour me convaincre. Ce qui m'a beaucoup ennuyé, c'est que je n'ai presque jamais cru à l'histoire que Fabio Genovesi m'a raconté. Bien trop souvent, j'ai levé les yeux au ciel en signe de "pfff mais n'importe quoi". Je suis vraiment désolée d'avoir eu ce ressenti alors que j'avais très envie d'aimer ce récit.



Une lecture en demie teinte ... à découvrir pour les plus curieux et les dingues de littérature italienne.
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La mer où l'on n'a pas pied

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions J.-C. Lattès pour l'envoi, de le cadre de la masse critique de septembre, du roman La mer où l'on n'a pas pied de Fabio Genovesi.

Fabio a six ans, deux parents et une dizaine de grands-pères. Il est le seul enfant de la famille Mancini, et les nombreux frères de son véritable grand-père, des hommes impétueux et dangereusement excentriques, se le disputent pour l’entraîner dans leurs diverses activités telles que la chasse et la pêche, et d’autres guère appropriées à un enfant.

Ce qui l'inquiète... c'est la terrible malédiction qui semble toucher sa famille : tous les hommes qui ne sont pas mariés à quarante ans deviennent fous ; ce dont témoigne sa collection de grands-pères...

Fabio grandit donc sans avoir de camarades de son âge, jusqu’à son premier jour d’école…

Jour après jour, de l’école primaire au collège, Fabio s’efforce de trouver un équilibre entre son monde intérieur, aussi riche et vaste que son imagination, et le monde extérieur, bridé par d’innombrables règles et dominé par la loi du plus fort...

Oh là là ! Que cette lecture fût laborieuse ! Pourtant La mer où l'on n'a pas pied me tentait énormément, j'ai même sauté de joie en découvrant que j'allais le recevoir.

Malheureusement j'ai un peu déchanté à la lecture car je trouve que cet ouvrage est vraiment très lent. Il manque de rythme et il ne se passe pas réellement grand chose.

On découvre le petit Fabio. Il a six ans quand il rentre à l'école et découvre qu'il est différent des enfants de son age au niveau du nombre de grands-pères. Lui, il en a une dizaine ! Alors ses nombreux grands-pères deviennent ses tontons (ce qu'ils sont, en vrai).

L'enfant découvre aussi qu'une terrible malédiction pèse sur sa famille, ce qui le perturbe, il aimerait en savoir plus..

L'enfant grandit doucement, sous nos yeux.. C'est sympathique, certains passages m'ont plus toutefois je trouve l'ensemble assez moyen.

Je ne sais pas si cela vient de la traduction mais je le répète : cela manque cruellement de rythme. C'est poussif, il y a des longueurs. Ce n'est pas désagréable à lire, loin de là, mais je n'ai pas réussi à accrocher réellement.

Petite déception donc, ce qui est rare avec des romans reçus grâce à Babelio.

Je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir, et je ne mets que la moyenne : 2.5 étoiles.
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La mer où l'on n'a pas pied

Fabio, le héros de ce roman autobiographique, est on ne peut plus attachant. Il vit en Italie dans un village de bord de mer et bénéficie d'un environnement familial peu habituel.

Tout au long du récit, la vie lui réserve des épisodes plus ou moins loufoques en une succession d'aventures à peine croyable. Le coma de son père se poursuit pendant de longs mois, mais cela ne l'empêche pas de faire preuve d'une confiance inébranlable en sa guérison.

Il y a dans le petit univers décrit ici, un peu des Dom Camillo de mon enfance : on y retrouve les oppositions entre ceux du parti et ceux de l'église, entre les notables et la pauvreté majoritaire. On y retrouve aussi la gouaille des acteurs, une tendance à la farce et à l'exagération, et, surtout peut-être, une joie de vivre en dépit de tout.

J'ai néanmoins pris mon temps pour la lecture, avec parfois l'impression d'une saturation de péripéties. Et je me suis alors demandé s'il n'aurait pas fallu couper le livre en deux... Ou ménager des respirations salutaires.
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La mer où l'on n'a pas pied

Fabio est un petit garçon de six ans qui vit au milieu d’une famille totalement fantasque au cœur de l’Italie. Fils unique, dépourvu de cousins, il est le seul enfant de la famille Mancini et une sorte de petit roi d’un univers très fermé qui compte dix grands-pères, un père taiseux qui répare tout sur son passage, une mère aimante qui veut absolument le protéger des réalités de la vie et une grand-mère qui vit dans le souvenir de son mari disparu.



Les grands-pères sont en fait des grands-oncles totalement excentriques et hors du monde et Fabio apprend grâce à eux plein de choses passionnantes que l’école ne lui inculquera jamais !



On suit Fabio de ses six ans à ses treize ans et l’histoire se déroule à hauteur d’enfant. Un enfant certes naïf mais qui porte un regard plein de pertinence sur le monde et l’absurdité de l’âge adulte.



C’est drôle, les situations rocambolesques voire invraisemblables, s’enchaînent, surtout dues à la présence de ces dix oncles tous plus barrés les uns que les autres et aux questionnements de Fabio sur la vie, la nature, les rapports humains.



A travers des événements douloureux ou plus légers Fabio traverse l’enfance accompagné de l’amour de se famille, légèrement en décalage par rapport aux autres enfants et en vivant des expériences qui vont faire naître chez lui une véritable vocation de conteur.

On aurait presque envie d’avoir la même enfance libre et heureuse que Fabio !



J’ai traversé ce récit avec tour un tour le rire aux lèvres et les larmes aux yeux. Grâce à la fantaisie et à l’humour de l’auteur, je me suis attachée à ce petit garçon et à sa famille. Même si je me suis demandée au cours des premières pages où le roman allait, je me suis finalement laissée transportée.



Ce récit démontre avec justesse que ce qui importe, plus que de vivre dans une norme étriquée, est de laisser leur place aux rêves et à la fantaisie.
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La mer où l'on n'a pas pied

Ce roman autobiographique est très touchant. C'est un roman car je soupçonne l'auteur d'être comme l'oncle Adelmo et d'être capable de donner une dizaine de versions véridiques et différentes du même événement. Je me suis laissée porter par sa verve, chaque chapitre est une pépite où il nous conte une anecdote qui fait terriblement sens.

Je remercie sincèrement l'amie qui m'a suggéré ce titre car ça a été une très belle découverte.
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La mer où l'on n'a pas pied

Sympathique au début et puis on se demande où l’auteur veut nous emmener ... nulle part finalement, juste un enfant attachant qui raconte son quotidien
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Le calamar géant

L'italien Fabio Genovesi nous convie sur les traces du Kraken, ce monstre marin apparu pour la première fois dans les chroniques scandinaves du moyen-âge et popularisé par le récit du capitaine de l'Alecton, un navire français qui croisa sa route en 1841. Mais les témoignages ne manquent pas pour décrire et surtout amplifier les capacités destructrices de ce calamar géant qui hante les profondeurs des océans. Alors, légende ou réalité, contes de marins, hallucinations ou hystérie collectives : les histoires traversent les siècles et les continents, affolent les braves gens et les savants. Au nom du rationalisme qui décrète que ce qui est incroyable est impossible et que ce qui est improbable ne peut être accepté, on a longtemps refusé de croire à cette légende. Et pourtant les calamars géants (enfin, un peu géants) existent bel et bien et servent même de nourriture privilégiée aux cachalots.

Mais le roman de Fabio Genovesi va bien au-delà de l'aventure scientifique pour mettre en exergue notre habituelle incrédulité face à l'inconnu : «Nous sommes sur une terre où les dinosaures ont existé, donc tout est possible ici-bas». Il truffe son récit d'anecdotes savoureuses sur sa famille et sa jeunesse, explique comment les histoires en général accompagnent notre vie, raconte l'incroyable aventure de Mary Anning, paléontologue autodidacte qui découvrit un squelette d'ichtyosaure, ou celle, plus tragique, du pauvre naturaliste Pierre Denys de Montfort. Il émaille également son récit de considérations amusantes sur la place des animaux dans notre vie, sur le peu de considérations faites aux femmes savantes et sur la difficulté de faire cohabiter la religion et l'évolution des espèces.

Un récit étonnant, optimiste, amusant, curieux : bref, une réussite !



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Le calamar géant

Le kraken existe-t-il ? Ces récits insensés de marins qui reviennent de longs périples de solitude au milieu d'une immensité vide où rien ne se passe auraient-ils à voir avec quelque chose d'autre que l'affabulation et la fantaisie imaginative ?... mais quel besoin avons-nous d'observer, de mesurer, de savoir ? Quelles seraient les conséquences si nous décrétions, tout simplement, même sans l'avoir vu que le kraken existe et, tiens, pourquoi pas, même, que personne ne peut le voir ? Oh, rien, au mieux, un changement de civilisation, c'est tout...



***



On se laisse embarquer, c'est le cas de le dire, dans un récit aux abords un peu disparates, mais qui comme une rêverie se recompose de soi-même en progressant et finit par éclater de nouveau comme le bouquet final d'un feu d'artifice... puis survient le réveil - mais on comprend qu'il ne vaudrait mieux pas... tant pis...
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