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Critiques de Fabio Genovesi (28)
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Appâts vivants

Muglione, petite ville désolée en pleine campagne dans les plaines de Pise

Fiorenzo 19 ans qui a perdu sa main quelques années plus tôt en cherchant à exploser avec un gros paquet de pétards l'énorme bestiole qui hante le canal puant des environs, le roman raconte son passage bouleversé de l'adolescence à l'âge adulte. Tiziana la trentaine, de retour dans sa ville natale, elle s'occupe d'un centre d'orientation pour les jeunes occupé par les vieux du coin depuis que l'unique bar de la ville a fermé, alors qu'avec son diplôme elle pourrait trouver un travail dans une ville européenne. Enfin, le jeune Mirko, qui va être le pivot de cette histoire pleine de passion et d'ironie, doué pour les études mais faisant tout pour ne pas réussir afin de plus subir la vindicte de ses camarades, devenu par hasard un jeune prodige du cyclisme sous la houlette du père de Fiorenzo, ce dernier va d'abord le prendre en grippe, le malmener, et devenir un père de substitution en lui apprenant la défaite qui lui redonnera le gout de la victoire.

Ce roman est plein de fraicheur, se tenant volontairement du côté de la vie alors qu'il décrit des personnages emberlificotés

dans des racines de douleur, l'auteur explore avec un mélange d'émotion et d'humour, différentes facettes de la perte : celle d'une mère complice et celle d'une main, de l'innocence enfantine et de la réussite. Il articule habilement l' éducation sentimentale, le fiasco de la première expérience sexuelle et le crépuscule d'un amour naissant. La dialectique entre la victoire et la défaite, la faiblesse et la force, et l'atterrissage parfois rude dans cette zone frontalière incertaine où l'on apprend à absorber les impacts négatifs venant du monde extérieur. Les scènes se déroulant dans la réserve du magasin de pêche, là où sont entreposés les appâts vivants, en offrent une représentation symbolique, cette pièce est une sorte de cocon protecteur, un refuge pour Fiorenzo puis pour Mirko, et en même temps une manière d'expérimenter la mort en côtoyant et écoutant, au coeur de la nuit, le bruissement des différentes espèces de ver...
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Appâts vivants

Une chronique adolescente dans la paisible bourgade de Muglione, à un jet de pierre de Pise.

Le narrateur a 19 ans, ce qui fait tout le charme de ce récit où le gag et le rire ne sont jamais bien loin, même lorsque la vie est dure.

Distrayant et très agréable.

50 pages de trop peut-être... et le personnage du "mini-champion" que j'ai trouvé complètement raté (ce qui n'engage que moi).
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Appâts vivants

Recommandé par Jérôme, libraire de la librairie Charlemagne de Fréjus, Appats vivants de Fabio Genovesi, dont il m'a confié le soin de lire sa chronique le lundi 10 septembre à midi 17 sur RCF Méditerranée (105.1 ou internet) est selon lui: un roman libre, audacieux et implacable.

A lire et...à suivre!
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D'où viennent les vagues

Je n'ai pas vraiment adhéré à ce roman qui est pourtant un succès en Italie. Il m'a d'abord été difficile d'y entrer même si l'écriture est fluide. A chaque chapitre nous ne suivons pas les mêmes personnages qui vont peu à peu se croiser et se réunir; j'aime habituellement cette forme narrative mais dans ce roman je peinais à replonger à chaque fois dans l'univers de chacun. Les personnages sont atypiques mais je ne suis pas parvenue à réellement m'y attacher. J'ai cependant éprouvé davantage de plaisir dans la dernière partie du roman lorsque les personnages principaux entament leur voyage et la fin est belle. Pour conclure, je n'ai pas été embarquée par ce roman mais c'est un ressenti personnel et je comprends que les personnages puissent séduire d'autres lecteurs.
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D'où viennent les vagues

Le roman de l'été... L'Italie, la mer, les copains.

On est déjà dans une bonne ambiance.

On rajoute un ado surfeur, une fille de la lune.

Une maman un peu folle, un orphelin attachant.

Un papy cinglé et un prof qui n'est pas prof...

Du soleil, du mystère et on obtient des personnages qu'on ne veut plus laisser.

C'est un peu du Anna Gavalda à l'Italienne.
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D'où viennent les vagues

Vous ne pouvez qu’être frappé en plein cœur par cette aventure qui n’est autre que la vie dans toute sa splendeur et surtout, dans toute sa laideur mais après tout, n’est-ce pas vivre le plus important, tout simplement ? Bon ou mauvais jour, Luna, Serena, Luca, Sandro et sa vie ratée, Zot et Ferro aux cerveaux déjantés mais surtout rejetés, nous apprennent qu'il faut tout de même se lever le matin pour respirer l’air autour de nous à pleins poumons car il existe et demain sera toujours meilleur, plein de surprise. Une belle leçon de vie, de courage et une gifle en pleine figure pour se redonner du courage d’affronter les obstacles d’aujourd’hui, hier et demain. Ouvrage à découvrir !
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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D'où viennent les vagues

La couverture m'a charmée et la 4e de couverture m'a intriguée.



J'ai passé un beau moment, vraiment.



L'écriture est très belle, j'avais envie de noter de nombreuses phrases qui m'ont parlé...mais je ne l'ai pas fait...il y en avait trop.



Le seul bémol est pour moi les propos assez crus tenus par certains personnages de cette histoire.



Et des personnages, il y en a. Et quelle galerie !!! Serena et ses deux enfants, Luca et Luna (une jeune fille albinos), un trio de potes quadragénaires et complétement paumés !!! Zot, le petit garçon de Tchernobyl et son "grand-père"...



Luna et Zot sont très attachants, tandis que les 3 potes sont plutôt agaçants...



C'est un roman doux amère, comme le dit très bien la 4e de couverture (et je suis rarement en accord avec une 4e de couverture !)



En bref...une belle découverte qui aborde des thématiques variées (amitié, famille, différences etc...).





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D'où viennent les vagues

En 3 jours, j’en ai lu 120 pages. Comme quoi, ce roman se refuse à moi. Au début, je trouvais les pensées des jeunes intéressantes. Ce qui m’a fait décrocher est cette femme qui fait l’amour avec un inconnu qui lui dit en partant : « Appelle-le Luca. ». Cinq ans plus tard rebelotte : « Appelle-la Luna. » Et voilà, comment elle devenue mère d’une albinos et d’un dingue de surf ! La narration, pour elle, est à la 2ème personne du singulier. S’y ajoutent des potes quadragénaires désabusés, un enfant de Tchernobyl. La plupart ont un parler de charretier et je suis toujours déroutée quand une description est expliquée en long et en large. L’Italie et la mer, cette fois, pas pour moi. Faut dire que j’ai lu avant L’empreinte et qu’après un tel ovni, on est très exigeant.
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D'où viennent les vagues

Fabio Genovesi dit qu’il vient d’une région de fables où « même les choses moches ont un éclairage doré qui les rend magiques » et que l’on peut « naître vieux et devenir jeune en vieillissant ».



Réjouissante vision de la vie qu’il partage avec nous dans son beau roman choral D’où viennent les vagues, qu’il situe dans un village du bord de mer, fondé au début du vingtième siècle par les employés d’une usine d’armement sur des marais entre mer et montagne, devenu station balnéaire huppée et destination touristique internationale. (...) C’est une histoire de l’Italie d’aujourd’hui, raciste et intolérante, dévastée par le libéralisme, mais qui se réinvente malgré tout, solidaire jusqu’au bout, drôle et tendre quoi qu’il en soit. Une histoire comme on aimerait en lire plus souvent."

Kits Hilaire (Extrait) in DM


Lien : https://doublemarge.com/dou-..
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D'où viennent les vagues

Livre dont la couverture m’avait séduite il y a quelques mois. Il était alors question d’un séjour en Italie, mon pays de prédilection.



Quel désenchantement … Personnages sans relief et sans passion (sauf Luca peut-être mais celui-ci disparait vite du roman), langage cru, intrigues de téléfilm, récit choral où l’auteur ne s’est même pas donné la peine de changer de style en fonction de l’interlocuteur. Non vraiment une mauvaise expérience.



Deuxième déconvenue de suite chez Dix-Dix-huit … Il fut un temps (certes lointain) où acheter un de leurs romans était l’assurance de lire un ouvrage de qualité. Je pense entres autres aux écrits déjantés de Richard Brautigan, aux sagas de Jorn Riel et aux fantaisies de Boris Vian, tous publiés chez cet éditeur et découverts à une époque où je n’avais aucune référence et où Babelio n’existait pas encore.



Je me suis demandé pourquoi encore gaspiller du temps avec ce livre en écrivant un billet négatif. Mon intention ici est simple et modeste: éclairer les Babéliotes qui partagent peu ou prou mes goûts littéraires dans le choix de leur prochaine lecture. Rien d’autre …

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D'où viennent les vagues

J'ai passé du bon temps en lisant ce livre. Ce que j'aime c'est qu'on change de point de vue à chaque chapitre, et malgré la multitude de personnages on arrive bien à les visualiser. J'aurais aimé que certains points soient plus développés et la fin me laisse un peu perplexe...je ne me suis pas tant attachée aux personnages que ça...Dommage ça aurait pu être vraiment mieux!

Le petit plus: le côté poétique de certaines scènes, un peu à l'image de la vie parfois. Le côté aussi réaliste et où les choses ne se passent toujours bien...J'ai eu vraiment du mal avec les personnages de Sandro et ses amis...Je les ai trouvés un peu insipides...Mon personnage préféré reste celui du "grand-père"!
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D'où viennent les vagues

Départ imminent pour la Toscane où vous ferez la rencontre d’une famille : Serena, la mère fantasque, Luca, son fils surfeur et charmeur et Luna, sa fille albinos. Ces personnages sont entourés de Zot, orphelin de Tchernobyl et son drôle de grand-père sans oublier les trois copains quadragénaires complétement frappés ! Si ce roman laisser penser à une histoire simple et estivale, il n’en est rien. D’où viennent les vagues est un roman doux-amer sur la vie en général, avec ses moments de bonheur, ses moments simples mais aussi ses drames qu’il faut surmonter tant bien que mal. En quelques mots, j’ai trouvé ce roman touchant et captivant.
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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D'où viennent les vagues

La couverture est alléchante : la mer, la plage, des jouets.

La quatrième de couverture aussi. L'histoire, les personnages semblent sympas.

Le début, raconté par Luna m'a fait sourire. Cette petite a un grand sens de l'humour et un bon raisonnement.

Quant à Luca, c'est l'enfant parfait dont toute mère rêve.

Alors pourquoi, au fil des pages, je sens peser, rôder même des choses indicibles. Le trouble m'envahit peu à peu au point même que je ne peux continuer ce livre.

Il m'oppresse, m'angoisse...

Quel dommage, une si belle écriture !

Mais on n'est pas là pour se faire du mal, n'est-ce-pas ?
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La mer où l'on n'a pas pied

Fabio, le héros de ce roman autobiographique, est on ne peut plus attachant. Il vit en Italie dans un village de bord de mer et bénéficie d'un environnement familial peu habituel.

Tout au long du récit, la vie lui réserve des épisodes plus ou moins loufoques en une succession d'aventures à peine croyable. Le coma de son père se poursuit pendant de longs mois, mais cela ne l'empêche pas de faire preuve d'une confiance inébranlable en sa guérison.

Il y a dans le petit univers décrit ici, un peu des Dom Camillo de mon enfance : on y retrouve les oppositions entre ceux du parti et ceux de l'église, entre les notables et la pauvreté majoritaire. On y retrouve aussi la gouaille des acteurs, une tendance à la farce et à l'exagération, et, surtout peut-être, une joie de vivre en dépit de tout.

J'ai néanmoins pris mon temps pour la lecture, avec parfois l'impression d'une saturation de péripéties. Et je me suis alors demandé s'il n'aurait pas fallu couper le livre en deux... Ou ménager des respirations salutaires.
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La mer où l'on n'a pas pied

Le clan Mancini fait l’objet d’une étrange malédiction : si les hommes de cette famille ne se marient pas avant quarante ans, ils deviennent fous !

C’est la terrible nouvelle qu’apprend Fabio alors qu’il va à l’école pour la première fois, il apprend aussi que les autres enfants ont deux grands-pères. Lui en compte une dizaine : hors normes, farfelus, loups solitaires, indépendants et il faut bien le reconnaître un peu fous.

Fabio est le seul enfant du clan, élevé par sa mamie nostalgique, ses parents aimants et la foule de grands oncles qui lui apprennent tout de la vie l’aident à développer son imaginaire.



Fabio est un garçon plein de vie et touchant, qui aime faire plaisir aux siens, qui apprend des autres et des livres pour se nourrir et grandir à sa manière. Lorsque son père tombe dans un profond coma, il cherchera par tous les moyens de l’en sortir pour le ramener à la maison. Pendant ce temps, la vie continue du primaire au collège : les règles en dehors de la maison, les premiers émois, les copains d’école, les fêtes où il n’est pas invité, les cours d’informatique, les sorties scolaires…



C’est une histoire tendre que nous propose Fabio Genovesi où la famille, l’amitié et l’amour priment avec une dose d’humour et de situations rocambolesques. Par les yeux innocents de l’enfance, on (re)découvre les étapes si importantes de la préadolescence, ces moments formateurs qui conditionnent à la vie future.

J’ai adhéré immédiatement à l’univers touchant de Fabio, son Italie, sa famille ses joies et ses peines, et c’est à regret que j’ai terminé ma lecture.
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La mer où l'on n'a pas pied

La mer où l'on n'a pas pied Fabio Genovesi J.C Lattès #LaMerOùlonNaPasPied #NetGalleyFrance



Je vous présente Fabio, l'unique enfant de la tribu Mancini et quand je parle de tribu c'est le terme adapté.. Quel autre gamin peut se prévaloir d'une dizaine de grand-pères? Aldo, Aramis, Athos, Adelmo et Arno sans compter leurs amis sont comme des pères, des oncles pour notre Fabio !

Alors Fabio essaye de composer entre le village Mancini où il est chez lui et le monde inconnu de la ville, de l'école où personne ne l'apprécie et où il se sent si seul...

Comme je me suis sentie bien en compagnie de Fabio et de sa famille un brin déjantée! Tout m'a plu, l'écriture tout d'abord de Fabio Genovesi servie de belle façon par la traduction de Nathalie Bauer, l'histoire touchante, émouvante, drôle, loufoque bien souvent. le ton sonne juste, Fabio n'est qu'en enfant et l'auteur a su faire parler un enfant. Alors bien sur Italie oblige, le duel parti communiste face à l'Eglise catholique romaine ne se fait pas attendre et que voulez-vous Don Camillo n'est jamais bien loin dans ma mémoire ..

Un roman que je me réjouis d'avoir découvert loin de l'effervescence de la rentrée littéraire, un roman à découvrir et à savourer

.Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce périple italien.
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La mer où l'on n'a pas pied

Ce livre est extrêmement farfelu. L’histoire elle-même est farfelue, avec ces grands-oncles qui se prennent pour des grands-pères, qui sont totalement à l’opposé de ce que devrait être un adulte responsable. Mais rien n’est plus amusant que les farfelus, ni plus émouvant. Parce que c’est éminemment émouvant, cette façon qu’a Fabio de tenter de grandir en restant un rêveur. Il trébuche, se relève, et il avance toujours vers l’âge adulte. Oh parfois c’est un peu brouillon, c’est n’importe quoi, il faut prendre de la distance avec la réalité pure et dure, et s’autoriser à imaginer, à espérer, à transformer les choses. Alors on peut enfin rencontrer Fabio. Et sa tordue de famille, qu’on en vient à adorer.



Mais ça n’est pas l’histoire qui fait tout, c’est aussi la façon de la raconter. Je n’aime pas d’habitude les livres écrits par des adultes du point de vue des enfants. La plupart du temps, c’est totalement déconnecté de ce qu’est vraiment un enfant, comme si les auteurs avaient oublié ce qu’ils avaient été. Ils leur prête même des façons de s’exprimer qui ne ressemble à rien de ce qu’un enfant pourrait dire. A moins d’être un enfant adulte. Mais ici, l’auteur a l’air de se souvenir totalement de ce qu’est être un enfant. Quand on en est encore à se battre de toute ses forces pour distendre la réalité. Quand on tente d’écrire des histoires pour comprendre ce que l’on ne comprends pas encore. Quand l’esprit peut vagabonder pendant des heures, au lieu de trouver un truc utile à faire. Si l’on ajoute à ça cette façon enfiévrée d’écrire, j’ai eu l’impression d’avoir Fabio devant moi. Ce petit gamin qui parlerait à toute vitesse quand il serait convaincu de quelques choses, un italien que je ne comprendrais qu’à demi-mot mais tant pis, les gestes aideraient. Et puis ses oncles aussi, qui me feraient peur parce que trop emportés, mais malgré tout si tendres et si sensibles.



Ce livre m’a fait pensé tellement de fois aux films de Don Camillo, alors que ça n’est pas tout à fait la même époque. Mais leurs dignes héritiers, je crois…
Lien : https://stephalivres.wordpre..
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La mer où l'on n'a pas pied

Le petit Fabio est un enfant doté d'une drôle de famille. Il habite dans le village Mancini au sein de sa petite ville. C'est là qu'il vit avec ses nombreux grands-pères, ses parents, et sa grand-mère.

Sa vie est bien remplie mais l'école vient bouleverser sa joyeuse routine. Il doit s'adapter à un autre rythme tout en comprenant qu'une malédiction pèse sur lui. En effet, si ses grands-pères sont si bizarres, c'est parce qu'ils ont passé l'âge de 40 ans sans se marier. Fabio doit donc trouver la femme de sa vie et l'épouser avant 40 ans sous peine de devenir fou comme eux.

Entre petits drames et accidents de la vie, Fabio va devoir apprendre à grandir et à nager où l'on n'a pas pied.



Le résumé de ce livre m'avait autant intrigué qu'il m'avait plu. Faire la connaissance de Fabio et de sa famille a été pour moi une jolie bouffée d'oxygène. Ce roman raconte son enfance depuis son entrée à l'école primaire jusqu'au collège. En fil rouge, il y a la relation entre ce petit garçon et son papa. Ces moment touchants et très joliment racontés sont contrebalancés par les histoires avec ses nombreux grands-pères. Ceux-ci sont en fait les frères de son grand-père, qui lui est décédé.

J'ai vraiment adoré la fantaisie qui se détache de ses personnages. Au départ, on peut les trouver agaçants, grossiers et fous. Mais au fur et à mesure que le roman avance, on ne peut que les trouver attachants. Et surtout, même s'ils sont souvent maladroits envers Fabio, leur amour pour lui est indéniable.

Car l'amour est sans doute un des sujets principaux de ce livre. Celui que l'on se porte en famille, ou entre époux. Malgré les défauts, les différences, c'est toujours l'amour qui a le dernier mot. Et le plus beau qui est raconté dans ce roman est celui indéfectible de Fabio pour son père.

On trouve aussi de très belles réflexions sur l'enfance, les chemins que l'on choisit dans sa vie... A travers les portraits truculents de ses grands-pères, Fabio nous montre aussi que cette famille incroyable, dont il a parfois honte, lui apporte en fait la stabilité. Preuve que la "normalité" n'est pas toujours ce que l'on croit.

Il y a dans ce roman la fougue italienne, le soleil de Toscane et une douce nostalgie. Rien de déprimant, au contraire, j'ai beaucoup souri, j'ai été émue, et comme pour tous les livres que j'ai aimé, j'ai quitté Fabio et son incroyable famille à regret.



Pourquoi lire Là où l'on n'a pas pied ?



Regardez ce livre, rien que sa couverture est une invitation à rejoindre Fabio, à plonger avec lui.

Il y a l'Italie, et ce soleil d'été qui vient tout juste de nous quitter.

Il y a ces anecdotes, cette part d'enfance que l'on oublie trop vite.

Et il y a cette famille, improbable, bancale mais qui fonctionne pourtant si bien.

Il vous en faut plus ? Lisez...
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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La mer où l'on n'a pas pied

Tout d'abord, je remercie NetGalley France et JC Lattes de m'avoir permis de découvrir cette famille si particulière.



Une plongée en Italie des années 80. Un petit garçon qui grandit au sein d'une famille à part.



A chaque fois que je lis un roman mettant en scène des enfants, je suis inévitablement touchée par leur naïveté. Fabio s'applique à faire le bien autour de lui. Il découvre la vie à travers ses yeux d'enfants. Il cultive ses centres d'intérêt, différents que ceux de ces camarades de classe, qu'il ne comprend pas toujours.



Cependant, du haut de ces 11 ans, ce petit garçon fait preuve d'une grande maturité et a compris l'essentiel. Il nous donne une vraie leçon de vie. Notre histoire se construit jour après jour pour former un tout, notre vie.



Ce roman nous offre une ode à la vie, toujours garder espoir, cultiver sa singularité sans vouloir se fondre dans la masse, ne pas chercher à être ce que l'on n'est pas, ne jamais abandonner.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La mer où l'on n'a pas pied

Cette histoire est absolument charmante, pas dans le sens mignonne, mais plutôt le fait qu'on en tombe sous le charme. Le point de vue est celui d'un petit garçon italien, issu d'une famille étonnante, et on en suit les aventures, les oncles étranges, le papa qui sait tout réparer, zut je raconte ça comme une histoire pour gamins, mais ce n'est pas du tout le cas !
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