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Critiques de Fanny Chesnel (113)
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Le berceau

Je vais faire court:

Voilà une roman où on se love, où l’on sent dès les premières lignes que l’on ne va pas se faire bousculer, l’écriture est fluide et

Joseph, le futur grand-père, très attachant.

Mais malheureusement ce n’est pas ce que je cherche dans un livre, trop de bons sentiments pour moi et j’ai tendance à oublier très rapidement ce genre d’histoire.

Vous trouverez sur Babelio des personnes qui ont apprécié et qui mettent en valeur les qualités de ce texte. Je vous invite à lire leurs chroniques.

Bref, je tape en touche parce que je n’ai pas grand chose à dire si ce n’est que ça ferait un scénario parfait pour un gentil film français. Next !
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Le berceau

Alors que Joseph est en train de construire le berceau de sa toute première petite fille, un coup de téléphone retentit, celui qui changera sa vie à tout jamais. L'avion que son fils avait pris avec son époux, n'envoie plus aucun signal. En pleine mer. La nouvelle est comme un coup de poing pour Joseph, qui sans vraiment comprendre, prend la route avec sa fille, direction l'aéroport. Poser des questions, avoir peur, espérer encore, ne pas vouloir y croire. Mais dans tout ça, il n'y a pas que lui. Il y a aussi une petite fille qui vient de perdre ses papas, une petite fille qui est encore bien au chaud dans le ventre de celle qui prend soin d'elle. Et pour la rencontrer, il va falloir traverser l'Atlantique.



Bien que commençant par un drame, ce roman est tout de même une jolie histoire pleine d'espoir. Ce futur papy prêt à quitter sa petite campagne, son train-train quotidien pour prendre l'avion et partir à la rencontre de cette jeune femme, il faut le faire ! Je dois avouer que je n'ai pas été aussi touchée que je l'aurais voulu, il y a des affinités qui se ne créent pas parfois, par contre je reconnais des moments où l'émotion m'a bouleversée. Des instants d'écriture d'une grande justesse qui m'ont mis le cœur au bord des yeux. Un roman plein d'espoir mais également d'humour, et surtout d'amour. L'amour qui traverse le temps, l'amour qui traverse les mers, l'amour qui peut construire et reconstruire.
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Une jeune fille aux cheveux blancs

Dans son premier roman publié en 2011, Fanny Chesnel imagine une jeune sexagénaire (donc née aux alentours de 1950) qui :



1) Parle comme une ado des années 2010

2) N’a d’autre ambition à la retraite que de faire le ménage dans sa grande maison

3) Semble n’avoir jamais approché du cannabis ni d’un ordinateur

4) est incapable de prendre une décision par elle-même que ce soit sur son logement, ses vacances ou la manière d’investir son argent

5) Ne trouve le « sens de sa retraite » que lorsque son jeune professeur d’initiation à l’informatique tombe amoureux d’elle. Attention, ce n’est pas une cougar, c’est lui qui est attiré par elle au premier regard !



Ce sont avec de vieilles idées éculées que les jeunes autrices font de bien mauvaises soupes que toute vieille de 60 et plus refuse d’avaler. Aucune femme qui a connu mai 68 auront bien du mal à se reconnaitre dans ce portrait de « vieille » dame de 60 ans.

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Le berceau

J'ai beaucoup aimé ce livre, qui contrairement à ce que le sujet aurait pu laisser entendre, n'aborde pas la GPA sous l'angle juridique ou moralisateur.

C'est un livre tendre, humain, poétique.

Les personnage sont naturels et attachants.

Lu d'une traite.
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Le berceau

Nous suivons Joseph, un vieil homme qui vient de perdre son fils et son gendre dans un tragique accident d'avion. Ces derniers avaient fait appel à Abigail, une mère porteuse résidant au Canada pour leur donner leur premier enfant. Toutes les éventualités avaient été prises en compte sauf celle de la mort des deux futurs parents. Loin de se laisser aller à la tristesse et à la résignation, Joseph se rend au Canada pour tenter de faire valoir ses droits auprès de sa future petite fille à naître. Mais cela ne sera pas si simple.

Tout au long de ce récit (dont un certain nombre de passages sont écrits en anglais et non traduits, il faut donc maîtriser un minimum cette langue), on s'attache à Joseph dont on salue et comprend l'acharnement pour récupérer sa petite fille, dernière trace de la vie de son fils tragiquement disparu. Son combat est émouvant et l'on se prend à l'encourager à ne pas abandonner. Mais en même temps, on se questionne quant à la légitimité et le côté égoïste de ce combat: cette petite fille va être élevée par un vieil homme, va-t-elle lui en vouloir par la suite de l'avoir enlevée à l'éventuelle stabilité d'une adoption ou va-t-elle comprendre son combat?

Joseph va-t-il arriver à ses fins ou va-t-il devoir renoncer à ce dernier espoir de garder auprès de lui une trace de son fils?

Fanny Chesnel soulève ces questions dans cet ouvrage à l'écriture fluide et aux personnages attachants. Un beau moment de lecture!

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Le berceau

J'ai aimé la douceur, la tendresse et l'émotion de ce livre. L'auteur a pris le parti de nous conter une histoire triste mais qui finit bien en optant pour une fin optimiste. Il est évident que la problématique des mères porteuses ne se résout pas en un livre mais dans celui-ci, on le parti pris d'un auteur, de talent. Je recommande.
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Le berceau

Chère Fanny,



La plus grande difficulté lorsque l’on veut s’adresser à quelqu’un c’est de trouver ces premiers mots, cette première phrase qui crée le lien avec l’interlocuteur choisi, comme une passerelle tendue vers l’autre et qui autorise cette amorce de dialogue. Alors quand comme moi, tu as été particulièrement touchée par un roman, tu te demandes comment ne pas être banale pour dire à l’auteur tout le bien que tu penses de son œuvre. Tu réfléchis encore et encore, à la recherche de l’expression qui pourra définir parfaitement ce que tu as ressenti. Parce que le texte de l'auteur est si délicatement écrit que tu veux lui rendre hommage.

Ton livre est impressionnant parce qu’il autorise tous les possibles. Certains diraient qu’il n’est pas réaliste, qu’il ne correspond pas à ce qui se vit autour de nous mais c’est pour moi ce qui fait sa force. Il ne s’accroche pas au modèle de la famille tel que défini dans une version parfois trop classique. Il nous dessine une image de la famille, juste, réelle, celle où l’on s’investit, où on ne subit pas mais où l’on fait des choix et par conséquent, où on accepte ses membres tels qu’ils sont, tels qu’ils viennent et non pas en fonction de ce que l’on voudrait qu’ils soient.

Joseph, ton personnage principal est à ce moment de sa vie, où sa famille est déjà construite, où le premier petit enfant va arriver pour faire perdurer ce qu’il est...Jusqu’à cet évènement qui va l’obliger à aller au-delà de ce qui semblait prévu, planifié…Et avec lui, on découvre cette nouvelle réécriture de la filiation.

Tu nous emmènes avec lui et le voyage est émouvant, tendre et bienfaisant. En te lisant, j’ai compris le pouvoir de la tolérance, celle qui permet d’oser et d’entreprendre à nouveau. A aucun instant, Joseph ne juge, il s’adapte et ces concessions faites, ne sont jamais une contrainte, un fardeau. Avec lui, les choses deviennent simples, et sa générosité, sa volonté l’accompagnent pour se construire la promesse d’un futur riche, une nouvelle construction de son avenir et du lien familial.


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Une jeune fille aux cheveux blancs

Belle écriture, sujet dans l'air du temps avec ce décalage entre un moment à la lisière de la vieillesse et des femmes aujourd'hui pleines de vie.

Le personnage est drôle et intelligent, on s'identifie facilement à elle, on partage ses questionnements, ses flottements et ses coups de folie.

Sa famille est sympathique et touchante, le mari notamment.

Un roman très agréable à lire.
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Le berceau

Joseph est éleveur de vaches laitières dans sa Normandie qu’il n’a jamais quittée. Quand nous le rencontrons, il est en train de fabriquer un berceau, pour sa première petite fille. Sa vie bascule en un instant, lorsqu’il est interrompu par un coup de téléphone. Un crash d’avion, son fils et son gendre sont à l’intérieur. Vous allez me dire et la petite alors ? Je vous rassure tout de suite, elle est bien vivante. Sur le point de naître, mais elle grandit encore dans le ventre d’une mère porteuse canadienne, choisie par le couple homosexuel. Joseph est bien décidé à se battre pour rencontrer ce bébé………..

Fanny Chesnel est un auteur que je ne connaissais pas. Elle est venue prendre place dans mon paysage littéraire depuis peu. Je peux vous assurer que je ne le regrette pas. Cette histoire s’empare très rapidement de nous. Nous sommes face à un texte émouvant; bouleversant, poignant.

L’auteur réussit à nous parler d’amour entre deux personnes de même sexe et nous montre que l'amour entre deux hommes, ça existe vraiment. Elle évoque le PACS, le mariage pour tous. Elle souligne aussi le fait que deux hommes sont dans la capacité d’offrir beaucoup d’amour à un enfant. Elle aborde l’homoparentalité et la gestation pour autrui avec beaucoup de bienveillance. (C’est encore rare en littérature pour le relever). Le désir de paternité pour les couples d’hommes se manifeste de plus en plus. Chacun pourra se faire un avis sur une réalité.

J’ai succombé au charme des personnages si attachants, (ils n’ont rien de superflus) si bien que je n’ai eu aucun mal à me lier à leur chagrin. J’ai tout de suite accroché avec Joseph. Il a réveillé en moi de très beaux souvenirs. En 1991, j'ai eu la chance de rencontrer une famille d'agriculteurs qui m'avait fait découvrir le monde rural, moi, petit citadin qui ne connaissait rien de la vie à la campagne, les vaches laitières, le veau sous la mère, les vaches de race limousine qui vêlent; autant de belles choses que je n'oublie pas. Je m'étais même essayé à la traite des vaches.

Ce roman aborde un autre thème difficile, celui de la perte d'un être cher, celui de l’absence et la douleur qui en découle. Si vous êtes comme moi, vous considérerez que c’est un roman riche à la plume délicate.

Quand viendra le moment de tourner la dernière page, vous vous rendrez compte que vous vous êtes liés d’amitié avec tous les personnages et vous éprouverez, comme moi, des regrets à les quitter C’est le danger de l’amitié fictive.








Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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Le berceau

GROS GROS MEGA COUP DE COEUR!!!!!!!!!

Joseph fabrique le berceau de sa première petite-fille, lorsqu'un coup de téléphone l'interrompt. Un crash d'avion : son fils dedans, son gendre aussi. Et la petite alors ? Sauve, bien vivante ! Prête à naître, car grandissant dans le ventre d'une mère porteuse canadienne choisie par le couple homosexuel. Joseph n'a jamais foutu les pieds hors de sa Normandie natale, il a passé sa vie dans une ferme, vendu ses vaches, enterré sa femme : il n'a plus que cette enfant en tête. Alors il se lance dans l'aventure vers la rencontre de la minuscule promesse qui prolonge l'existence de son fils. Et à celle de la jeune étrangère, farouche et indomptable, qui la couve. Rien n'est simple dans cette histoire, mais il se lance, à plein régime, dans une réinvention audacieuse et poignante de la famille contemporaine.

Cette lecture est un baume au coeur alliant à de justes proportions la tendresse, la gravité, la douceur, la légèreté.

J'ai adoré ce papy, vieux paysan bourru qui va chasser ses préjugés et ses peurs pour récupérer sa princesse envers et malgré tout. Je me suis attachée à lui de façon indéfectible dès le début et j'ai du mal encore à lui lâcher la main.. Il me faudrait la suite de ce roman, voir comment cette histoire d'amour intergénérationnelle va évoluer

Ce Mr au coeur énorme va se lancer dans cette quête- pansement à la perte de son fils et va en ressortir plus fort et auréolé d'une joie insoupçonnée...

Allez y les yeux fermés, vous ne serez pas déçus de cette lecture
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Le berceau

Envie d'un moment de douceur? D'une belle bouffée d'amour ?

Lisez ce roman !

Vous serez emportés dans l'univers de Joseph.

Ce veuf qui vient de subir à nouveau un grand malheur m'a complètement séduite.

Il est rempli d'amour, de courage, d'obstination, de résilience, de patience, il franchit tous les obstacles, il bouscule des codes même s'il connait des moments de découragement.

C'est un livre où se mêlent tendresse, amour, humour. Je suis souvent passée du rire aux larmes.

le rythme de lecture est très rapide et les mots de l'auteur, très intimistes, nous font partager les pensées de Joseph. Pas d'envolées lyriques, pas de grandes idées philosophiques, simplement un père qui fait son deuil, un grand-père qui veut croire à la vie, à la famille aux liens du sang.

Mas ces mots simples transmettent un message subtil et nous obligent à remettre en question certaines de nos attitudes et /ou convictions.

Le style est visuel, j'ai eu l'impression d'être présente à ses côtés, de le voir, de l'entendre.

Cette caractéristique sera bientôt concrétisée puisque le livre est adapté au cinéma. Il sort prochainement sous le titre "La petite" avec l'excellent Fabrice Luchini.

A lire !

A regarder ensuite !
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Le berceau

C'est l'histoire d'une rencontre. Une rencontre entre un homme un peu bourru qui n'a pas eu le temps de s'occuper de ses deux enfants, et d'une petite fille à l'avenir incertain dont les papas ont disparu dans un accident d'avion. Un grand-père qui décide, envers et contre tout de prendre en charge ce petit être en devenir.

Un livre plein de tendresse.
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Le berceau

Voici un récit émouvant, rafraîchissant, avec des personnages attachants. Un récit qui aborde des sujets graves avec une rare tendresse écrit d’une plume particulièrement riche et créative. J’ai adoré ! Ne tardez plus, ouvrez la première page et vous non plus ne lâcherez plus ce livre original
Lien : https://laparenthesedeceline..
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Le berceau

Un livre Flammarion, un coup de coeur. Après L'étincelle de Karine Reysset, Le berceau de Fanny Chesnel.

Joseph alias Bichon, sexagénaire, perd brutalement son fils et son gendre dans un crash aérien. On ne pourrait pas plus être mis dans le bain qu'avec cette entame. Quelques larmes plus tard pour des personnages que nous ne connaîtrons jamais, on sent que, sous ses allures de grand gaillard, jamais sorti de sa Normandie, agriculteur ayant tout donné à ses vaches et à sa terre, Joseph va nous bouleversé. Il réalise soudain, dans cette salle d'accueil, froide et neutre de l'aéroport Charles De Gaulle, entouré de gens effondrés, qu'il y a un survivant, ou plutôt une survivante. Sa petite fille ! Béranger et Emmanuel avait lancé une grossesse via mère porteuse au Canada. Tout est acté dans son esprit : retrouver la mère porteuse, et récupérer cette enfant.

Je ne m'attarde pas sur les péripéties qui pourraient spoilé les futurs lecteurs ;) .

C'est doux, c'est tendre, c'est drôle. Les phrases en québecois, une merveille ! J'étais en totale immersion dans ce petit village du Canada... pour dire j'ai même rêvé en Québecois ! Je m’étonne tous les jours des pouvoirs de la littérature !

Il y a des romans comme celui-ci où sans savoir pourquoi ni comment, on sent que quelque chose de beau et doux va se produire. On savoure sa lecture jusqu'au dénouement final. Et .... on verse une petite larme. Parce que oui c'est une belle histoire, et qu'elle est superbement bien écrite. Malgré sa « légèreté », les sujets abordés sont très actuels, parfois clivants dans notre société, et parfaitement abordés par l’auteur.
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Le berceau

Joseph est veuf. Il vit seul dans sa ferme qui n'est plus que l'ombre de ce qu'elle fut. Mais il va devenir grand-père, et construit le berceau de ce petit enfant dont les rires, il l'espère, égaieront bientôt sa maison le temps de quelques vacances.

Un appel terrasse cet homme : son fils et son compagnon ont disparu lors d'un crash aérien. L'auteure nous amène aux cotés de Joseph dans le brouillard anesthésiant du choc, puis dans la violence ignoble du deuil. Et vers une renaissance possible, la quête de Joseph : retrouver la mère porteuse de sa petite fille, lui faire savoir qu'elle n'est pas seule, qu'il voudrait être au moins un peu présent dans sa vie. Une parcelle de son fils vit encore dans le ventre de cette femme. Joseph ne voit plus que cette étincelle d'espoir et va, en dépit du bon sens, de l'état de ses finances et des conseils de ses amis, entreprendre un long voyage bien loin de chez lui.

Je m'étais lancée à l'aventure avec ce roman de Fanny Chesnel, qui sort un peu de mes lectures habituelles. Mais la quatrième de couverture avait éveillé ma curiosité, et je suis heureuse d'avoir cédé à la tentation : une fois commencé, je n'ai lâché le roman qu'à la dernière page.

J'avais crains un peu de caricatural, quelques ficelles : il n'en est rien. Les mots tapent juste, pour parler d'amour, de sexualité, du deuil, de filiation; il faut s'accrocher, parfois les larmes tombent un peu sur les pages, ou le rire nous secoue, les phrases, vivantes, percutent.

Je tiens à remercier les Editions Flammarion et Babelio pour cette opération Masse Critique grâce à laquelle j'ai passé un très agréable, et intense, moment de lecture.
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Une jeune fille aux cheveux blancs

Caroline a soixante ans tout ronds. Elle range sa blouse de dentiste et bonjour la retraite ! Du temps libre, faire ce qu’on veut de ses journées sans un agenda de premier ministre. Mais ses filles redoutent qu’elle déprime, qu’elle s’ennuie et lui offre un abonnement … pour des activités entre seniors au club Nouvel-âge.

Si à soixante ans j’ai la verve et le caractère de Caroline, je dis chouette ! Car son franc-parlé, son dynamisme sont délicieux ! Et je ne me suis pas ennuyée une seconde en sa compagnie ! Mariée depuis plus de tente ans, grand-mère comblée, Caroline ne se voit pas pour autant faire du théâtre ou de l’aquagym avec des personnes retraitées. La retraite, voilà un mot qui fait peur à ses filles. Peur que leur mère si active avant trouve le temps long. Et avec une écriture enjouée, Fanny Chesnel met le doigt sur cet aspect social. Car qui dit retraite dit souvent de multiples activités et des journées bien remplies (et quelquefois bien plus que quand l’on était actif !). Soixantenaire pimpante, Caroline va se surprendre et étonner sur bien des plans… La galerie des personnages est attachante, drôle sans tomber dans la caricature. Le veuvage, la solitude, l'amour et l'avenir sont traités sans fioriture. De façon juste et simple. Sans chercher à en faire de trop, bien au contraire. Et l'on est aussi touché, pari gagné.



Un premier roman fort réussi qui réserve des surprises ! J’ai souri, j’ai rigolé franchement, je me suis questionnée et j’ai poussé un soupir de soulagement à la fin (vieux feu, moi ? non !!!). Mais lisez-le…


Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Le berceau

Paru au mois de novembre 2020 aux éditions J’ai Lu, Le berceau est le second roman de Fanny Chesnel.

Je ne connaissais pas l’auteure avant d’être interpellée par le titre et intriguée par sa quatrième de couverture.

Ce roman promettait une jolie et touchante lecture. J’ai donc naturellement succombé à la tentation.



Joseph prépare l’arrivée de sa première petite-fille en lui fabriquant un joli berceau en bois massif. Il met le point final à sa réalisation quand la sonnerie du téléphone se fait insistante.

Au bout du fil, c’est Aude, sa fille. Elle lui annonce une terrible nouvelle : son fils, Emmanuel et son gendre Béranger, comptent parmi les victimes d’un crash d’avion.

Ce couple homosexuel allait accueillir son premier enfant sous peu et laisse donc derrière un bébé qui se trouve encore dans le ventre de sa mère-porteuse canadienne.

Une part de son fils vit encore à l’autre bout de la planète et est prête à naître.

Joseph, qui n’a jamais quitté sa terre natale, sa ferme et ses vaches et qui a enterré sa femme quelques années plus tôt, décide d’aller à la rencontre de cette petite-fille qui prolonge l’existence de son fils.

Mais les choses seront bien plus compliquées que prévues et il devra batailler contre une mère-porteuse têtue qui n’appréciera pas sa visite.

Joseph sera pourtant déterminé à obtenir la garde de ce petit être qui compte déjà énormément à ses yeux.



Je découvre la plume de Fanny Chesnel et je dois dire que c’est une très belle surprise.

Le berceau est un magnifique roman sur la résilience.

Joseph n’a pas été épargné par la vie : elle lui a pris sa femme et elle lui prend maintenant son fils. Il aurait pu baisser les bras et se laisser aller dans sa tristesse mais il aperçoit une petite lueur d’espoir, ce bébé qui l’attend bien au chaud dans le ventre de sa mère-porteuse, et il s’y accroche jusqu’au bout.

Joseph est un personnage simple et drôle, ce qui le rend attachant.

C’est un papy qu’on a envie de serrer dans ses bras. C’est un homme qui a une belle force de caractère, qui assume ses erreurs et qui avance coûte que coûte.

Abigail, la mère-porteuse canadienne, viendra apporter une dose de fraîcheur au récit. Elle est têtue mais sous sa carapace se trouve une jeune fille altruiste et bienveillance.



Le berceau de Fanny Chesnel est un roman qui fait énormément de bien.

Malgré le sujet qui peut paraître triste (nous sommes face au deuil d’un père), il est doux, émouvant et ... drôle.

Je suis passée par plusieurs émotions mais je termine cette lecture en me sentant apaisée.

Alors, j’ai juste envie de vous conseiller de vous procurer ce roman afin que vous puissiez ressentir ce que j’ai ressenti grâce à lui.

Quant à moi, je vais noter les autres romans de l’auteure dans ma « wishlist » (liste des romans que je souhaite acheter).

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Le berceau

Cette histoire aborde un sujet de société qui n’est pas souvent traité (voire pas du tout) et rien que pour ça, c’est intéressant.

Je ne ferai pas comme cette quatrième de couverture qui, encore une fois, en dit beaucoup trop, qui raconte presque tout d’ailleurs. Ça m’énerve à chaque fois. Heureusement, je ne l’ai lu qu’après avoir terminé le roman.

Le berceau n’est pas un coup de cœur, mais j’ai aimé cette histoire surtout grâce aux personnages très attachants, Joseph en tête. C’est drôle, le sujet est d’actualité et l’auteure ne nous assène pas de jugement pour ou contre. C’est plein d’amour, mais pas d’amour niaiseux comme dans certaines bluettes. C’est de l’amour qui va de soi, qu’on ne s’est pas dit et qui pousse Joseph à faire des choses qu’il ne se serait jamais cru capable de faire.

Deux petits bémols : quelques invraisemblances et le côté bobo du fils de Joseph qui pourrait nous donner une mauvaise image de son choix.
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Le berceau

Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de roman. Pourtant, je suis rentrée très facilement dans l'intrigue. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure, vive et sensible. La voix de son narrateur principal m'a également plu. Son personnage est original, en cela qu'il semble en décalage avec le monde fou qui l'entoure. Sa vision terre à terre, modeste, apporte même une forme d'humour au texte. Il vit sa vie, paisiblement, sans heurt, jusqu'à ce que le drame se produise.



Si j'ai aimé les premiers chapitres du roman, j'ai commencé à décrocher légèrement à partir du moment où le personnage principal, Joseph, part à la recherche de la génitrice de l'enfant de son fils. Il la rencontre, déambule, et finalement, peu de choses se passent. J'ai trouvé cela décevant.



Le dénouement m'a plu dans le sens où nous avons un aperçu de sa nouvelle vie en tant que père par procuration, mais je suis restée sur ma faim.
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Le berceau

La vie de Joseph, veuf à la retraite, prend un tournure inattendue le jour où son fils meurt avec sa moitié dans un crash d'avion. Alors que le couple établit en Amérique se rendait une dernière fois en Europe avant de devenir parent, Joseph percute soudain que sa petite-fille est toujours au chaud dans le ventre de sa mère porteuse... Ni une ni deux, cette fillette devient la mission pour le restant de sa vie, il faut qu'il la récupère et saute quelques jours plus tard dans un avion pour le Canada. De l'autre côté, les beaux-parents de son fils n'en veulent pas, préoccupé par les démarches administratives pour faire reconnaître les tords à la compagnie aérienne ils sont très clairs : leur enfant n'est plus de ce monde, leur petite-fille n'existe plus sans ce lien. JOSEPH va alors se heurter à la réalité en arrivant, avec déjà une langue différente, et de faibles indices pour retrouver la femme qui porte sa petite-fille...

Une histoire touchante avec ce grand-père maladroit, avec une vision simple du monde mais attachant. On ne demande qu'à découvrir la suite de cette nouvelle vie !
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