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Citations de Floriane Soulas (92)


Tu sais ce qu'on dit chaton : Quand tombe la nuit, choisis bien ta souris.
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Elle louait sa tendresse et disait à nouveau l’éternité de son amour, avec des mots si simple qu'on eut dit du silence ...

"Ivarel "de Vincent Tassy
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Masse chaotique dont l'ombre, masquant les rayons du soleil, se détachait sur l'immensité torturée de Jupiter, assez vaste pour être visible depuis ses satellites. L'amas. La décharge du système solaire. Monstre flottant, coincé entre le vide et Jupiter. Construit par l'ajout successif d'épaves plus ou moins grosses, abandonnées là, et agglomérées au petit bonheur la chance. Toutes les planètes habitées s'y debarrassaient de leurs vaisseaux hors d'usage, bâtiments de transport ou aéronefs militaires pouvant parfois faire plusieurs kilomètres de long, et vaisseaux particuliers.
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Il faisait sombre et humide. Le boyau de pierre brute était seulement éclairé par la petite lampe à huile tendue au bout de son bras. Les ténèbres essayaient de happer cette lumière tremblotante, léchant ses contours de leurs langues avides, avançant leurs tentacules vers lui. Il se demanda s'il était possible de se fondre dans le noir, d'y disparaître entièrement. Mais la flamme restait droite dans l'air lourd et épais de poussière. Alors il continua son chemin. Il marcha droit devant lui, une main effleurant la paroi rugueuse comme un fil d'Ariane, moite sous ses doigts. De temps à autre, il relevait la tête et sa lampe pour lire les inscriptions gravées tout en haut des murs. Il dépassa plusieurs croisements et s'enfonça plus profondément dans les entrailles de la ville. La lampe jetait des ombres effrayantes autour de lui, mais il ne craignait pas ces mirages sombres. Il était la personne la plus à craindre dans ces tunnels, il en était conscient.
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Floriane Soulas
Doucement sur le sentier que suivait la noce et dans le sillage de la prêtresse, l’hiver recula pour laisser place à un printemps radieux. L’air était doux et la forêt déployait sa canopée émeraude. Hikari perçut l’arrivée des tengus aux murmures de leurs rémiges dans le vent. Une demi-douzaine de figures aux nez busqués et aux cheveux de plumes soyeuses s’inclinèrent devant les futurs époux. Elle reconnut parmi eux les hommes-rapaces venus présenter leurs hommages la veille lors de du banquet. Elle capta le musc des tanukis, le chahut de leurs rires et de leurs jeux. Au fur et à mesure que la noce traçait sa route dans les profondeurs de la forêt, les petits dieux sortaient de leurs abris pour danser en rythme avec la mélodie portée par Chitose. Des ogres cyclopéens à la peau rouge ou bleue, pourvus de cornes, saluèrent la meneuse et les participantes. Des démons, des sylvains, des esprits errants et toute une faune d’êtres étranges, animaux ou vaguement humains s’égaillèrent dans la nuit, dans la lumière de la lune et des lampions de papier. Hikari faisait tinter ses clochettes, un large sourire s’étirant sur ses canines.
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Violante observait son reflet, éclaté dans les dizaines de miroirs qui tapissaient les murs et le plafond de la chambre. Elle aimait cet instant après les passes où, tant que personne ne parlait, il était encore possible d'oublier qu'elle venait d'ouvrir les cuisses pour une heure de plaisir à prix d'or.
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Il faisait sombre et humide. Le boyau de pierre brute était seulement éclairé par la petite lampe à huile tendue au bout de son bras. Les ténèbres essayaient de happer cette lumière tremblotante, léchant ses contours de leurs langues avides, avançant leurs tentacules vers lui. Il se demanda s'il était possible de se fondre dans le noir, d'y disparaître entièrement. Mais la flamme restait droite dans l'air lourd et épais de poussière. Alors il continua son chemin. Il marcha droit devant lui, une main effleurant la paroi rugueuse comme un fil d'Ariane, moite sous ses doigts. De temps à autre, il relevait la tête et sa lampe pour lire les inscriptions gravées tout en haut des murs. Il dépassa plusieurs croisements et s'enfonça plus profondément dans les entrailles de la ville. La lampe jetait des ombres effrayantes autour de lui, mais il ne craignait pas ces mirages sombres. Il était la personne la plus à craindre dans ces tunnels, il en était conscient.
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"Le murmure des pierres " de Chris Vilhem

Je suis mort ce matin....,
Le temps s'écoulera, telle une hémorragie, avant que mon corps ne soit découvert. Je plains les enquêteurs qui ne trouveront aucune réponse concrète, et ne pourront réfuter ce qu'ils ne comprendront pas face à ma dépouille déjà bien abimée par les nouvelles vies se nourrissant de moi .
Ils seront là, à se questionner face à l'horreur étalant sa putrescence à leurs yeux, estimant avoir tout vu dans leur carrière .
Alors que moi je souffrirais encore de mille agonies silencieuses, mon regard mort, livide et dévoré, fixant le ricanement éternel de "ce" qui m'a entrainé dans ma déchéance. Mon pauvre esprit malade a toujours dansé dans les tourments infinis de la démence : personne ne voudrait valider mes assertions, pourtant laissez moi vous conter de quelle manière j'ai fracassé ma vie .
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Mokel K de Yann Isoardi

" J'aurai du venir la chercher ce soir là, j'aurais du ...j’étais censé l'attendre a la sortie du boulot pour lui faire la surprise. On aurait du aller boire un verre, baiser dans la grange du vieux et rentrer chacun chez soi jusqu’au lendemain , mais voilà, il fallait que j'aide mon père à tuer ce putain de cochon qui couinait à m'en ruinait les tympans ! Quand je suis arrivé à l’hôtel ou elle travaillait, sa remplaçante pour la nuit m'a dit qu'elle venait de partir pour une trentaine de minutes . Elle habitait à quatre kilomètres de son travail, et elle n'est jamais rentrée. Personne ne sait ou elle est ni ce qu'elle est devenue. Oui on a tous nos fantômes, vivants ou morts. ....

Je sais pas combien nous sommes sur cette planète à regretter quelqu'un au point que cela nous hante et nous pourrisse la vie a chaque seconde, que cela nous bouffe nos pensées comme du mercure grignotant chaque atome de ferraille, inlassablement, inexorablement.Un lent poison qui ronge chaque parcelle de nos pensées, de nos sens. Une obsession lourde de conséquence .
Vous savez docteur, tous les jours je mise sur la chance de la retrouver, et ce soir .......
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Les hommes fonctionnaient en société, mais d'une façon très différente du clan. Ils ne formaient pas une famille, elle l'avait découvert très vite, et leurs rivalités ne se réglaient pas en ayant recours à un combat sain ou à un tribunal impartial. Leurs émotions étaient puissantes, ils s'embourbaient dans leurs rancœurs et leurs colères. Ils se jugeaient, se condamnaient sans merci. Ils s'aimaient aussi, avec force et passion, malgré les interdits qu'ils se créaient.
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- On l'a laissé crever, il entendait tout sur le canal commun.
- Ce sera ni le premier ni le dernier, tu vas devoir t'y faire, lui lança Sori entre deux gorgées. D'où tu sors, sérieux ?
Kat écarquilla les yeux, surprise par l'agressivité dans la voix de la recycleuse. Pour se donner une contenance, elle vida son deuxième verre.
- C'est comme ça, reprit Sori. Ici, tu viens et tu meurs, c'est ça l'Amas. D'ailleurs Cyn ne s'appelait probablement pas Cyn, et pour ce qu'on sait, c'était un pirate, un bagnard ou un assassin. Alors, chouine pas sur les gens que tu ne connais pas. Tu ne connais personne ici, et personne n'est ton ami, n'oublie pas ça.
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Son cœur loupa un battement.
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Moi je n'ai jamais rien voulu, rien désiré avec autant de passion, j'ai toujours suivi ceux qui en avaient. Je voudrais faire partie de quelque chose de plus grand, retrouver Pavel, essayer au moins. Et puis sinon, on se rappellera de nous comme celles qui ont encore essayé de passer. C'est toujours mieux que la vie qui m'attend ici.
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Je te le dis en confidence : tu es déjà une catin, sois-le donc convenablement.
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- Il sentait des choses, il avait ce supplément d'âme qui lui permettait de voir ce qui n'était pas visible pour nous autres.
Mina se figea. Ces quelques mots hérissèrent le fin duvet de sa nuque.
- Un supplément d'âme ? répéta-t-elle.
- Oui, c'était un être pur, très généreux, il avait un don. C'est ce que vous vouliez savoir, n'est-ce pas ?
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- C'est si terrible que ça ? demanda-t-elle, les sourcils froncés.
- C'est pire. S'ils se rendent compte que tu les voix, alors ils s'accrochent à toi et ne te lâchent plus. Ils répandent tellement de tristesse et de colère, c'est insupportable. Alors je les ignore. Certains arrivent encore à sentir que je suis différente. Ici, dit-elle en balayant la salle du regard, c'est comme un endroit hors de la réalité. Crois-moi, quand tu dois annoncer à un revenant qu'il est mort, c'est triste et violent, ça n'a rien à voir avec cet endroit. Tu as de la chance de ne pas les voir, de juste les sentir, parfois. C'est une malédiction.
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Il détacha de son cou le talisman qui y pendait et le lui offrit.
- Je ne peux pas accepter, dit Hikari en observant l'objet avec curiosité.
- Vous avez dit que vous n'étiez pas une déesse, mais je sais que ce n'est pas la vérité.
- C'est dangereux de me traiter de menteuse dans ce cas, répondit la chasseresse d'une voix faussement outrée.
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En arrivant au Fushimi Inari Taisha, à Kyoto, Mina ouvrit de grands yeux émerveillés. Il y avait foule par ce beau temps et les visiteurs se pressaient sur l'esplanade qui bordait le lieu sacré, mais le regard de Mina était inexorablement rappelé par les torii et la montagne pointant sa verdure vers le ciel limpide.
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Celui qui sait profiter du moment, c’est là l’homme avisé
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Cette fenêtre est l'attraction de la Maison. Pourquoi ? Comment dire... Elle dégouline en permanence. Elle dégouline en permanence de l'intérieur d'un liquide jaunâtre-laiteux. Elle dégouline en permanence de l'intérieur d'un liquide jaunâtre-laiteux et comme projeté par un tuyau d'arrosage intarissable. Vu de l'extérieur, cela donne l'impression d'une vitre de douche. D'une vitre de douche ondoyante d'une eau sale et savonneuse; L'effet ne laisse personne indifférent. Le véritable dark tourist (pour employer une expression à la mode) fixera l'éternel rideau aqueux de cette fenêtre jusqu'à douze heures consécutives. La nuit, il y braquera une lampe torche : l'effet est encore plus gore, plus épouvantant : le liquide prend des reflets de pisse englairée d'infimes caillots de sang.

Raphaël Boudin, "Préservons l'éternelle fontaine"
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