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Citations de Francesco Fioretti (29)


D'un côté, songea-t-il, des gens qui, pour jouir pleinement de leurs richesses, auraient besoin de milliers de vies ; de l'autre, des milliers de vies auxquelles il manquait les ressources pour vivre jusqu'au lendemain.
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l’Arétin éprouva la sensation que l’on a lorsque, dans la vie d’un homme, un livre se referme après la dernière page et que s’en ouvre un autre dont on ne sait encore rien. Et pourtant, dans la nouvelle lecture où l’on s’engage, on porte tout le poids des précédentes. Au milieu, entre l’une et l’autre, un sentiment étrange et indéfinissable, entre nostalgie et désir d’inconnu. Toute fin est un début, toute mélancolie porte en elle les germes d’une nouvelle vie.
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Il faut la liberté de pensée : la pensée ne tue pas, la haine, si.
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Il fallait laisser à l’art sa liberté : la critique peut servir à celui qui est critiqué, pour prolonger sa vie, tandis que la répression fait des princes des ennemis du peuple et les contraint à se montrer de plus en plus cruels, au point de les rendre odieux, si bien que n’importe quel faux tribun pourrait en profiter pour pousser les masses à l’insurrection.
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Ainsi procède l’histoire humaine, par d’insensibles glissements sémantiques.
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Le peintre est un poète muet, et le poète un peintre qui parle
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Les quatre pôles du savoir humain : le Beau était l’art en général, la poésie en particulier ; le Vrai la philosophie, y compris les sciences physiques qui étaient une de ses branches ; le Juste représentait le droit canonique et le droit civil ; le Bien la théologie. À chaque mur son registre.
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Les mots, on le sait, sont immortels. La peinture s’abîme plus vite.
Et puis le jour de sa mort avait été le dernier de l’histoire de l’art.
Dans une chanson À la mort du divin Raphaël, destinée à Léon X, le poète Francesco Maria Molza pleura la disparition de l’artiste comme la fin d’une ère :

… Notre siècle vient de perdre
sa plus belle lumière, son plus précieux
ornement, et le noble et doux abri
grâce auquel – ô dure mort félonne –,
l’Italie espérait devenir plus belle que jamais.
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Ici on ne parle de rien d’autre
que de la mort de cet homme de bien,
qui à la fin de sa trente-troisième année a fini sa première vie,
la seconde, qui est celle de la renommée […] sera éternelle.

PANDOLFO PICO DELLA MIRANDOLA, Lettre à Isabelle d’Este
Au sujet de la mort de Raphaël
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Ils voulaient apprendre des anciens la sensualité de l’esprit, la spiritualité des sens.
Ils avaient l’impression que c’était ce secret qui avait fait leur grandeur : l’humilité avec laquelle ils avaient appris des Grecs vaincus l’art de la grâce, la formule magique de la beauté, qui est le divin lorsqu’il se manifeste dans la matière à travers la proportion des corps et la mesure harmonieuse des paysages ou des perspectives.
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Le plus grand talent d'un être humain, c'est de savoir écouter. Si tu respectes ce principe, tu possèdes, en plus du tien, l'esprit de celui qui parle. (p. 269)
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Pourquoi la lune ne tombe t elle pas?
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Car, de même qu'une journée bien utilisée te donne habituellement un joyeux dormir, on peut espérer qu'une vie bien utilisée te donnera un joyeux mourir.
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Si les hommes pouvaient voler, comme les oiseaux, ils seraient contraient à la même élégance, ils pourraient apprendre à voltiger et à planer sans fatigue, avec un détachement tranquille, au dessus de la misère de leur propre sort.
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Le plus grand talent d’un être humain, c’est de savoir écouter. Si tu respectes ce principe, tu possèdes, en plus du tien, l’esprit de celui qui parle. Et ton âme brille d’une énergie redoublée.
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Tout, ici-bas, semble courir vers sa propre dissipation, la Force se perd, les sons s’évanouissent, la vision du paysage s’estompe. Parce que tout aspire à retrouver et à revenir dans le chaos premier. Le papillon cherche tellement la lumière qu’il se détruit dans la flamme, et pareillement l’homme, qui attend toujours avec joie le nouveau printemps, puis l’été, et les mois nouveaux, et les années nouvelles, ne s’aperçoit pas que ce à quoi il aspire avec une telle intensité c’est sa propre mort.
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La cinquième essence qui imprègne la nature est ce que nous appelons Force, appelez-la enérgheia si vous préférez, ou vis, mais elle se répand dans les éléments comme les vagues dans l’eau, comme les sons et la lumière dans l’air, comme la puissance des tremblements de terre, la violence des tempêtes. Elle est contrainte par la matière, y compris dans nos corps, et plus elle est contrainte, plus elle gagne en puissance. C’est quelque chose comme les désirs chez les êtres pensants ou chez les animaux vivants. Elle aspire seulement à se dissoudre elle-même et à revenir au chaos primordial. Si on la laisse libre, elle se dissipe rapidement. Elle s’estompe comme les cercles que provoque un caillou jeté dans une flaque d’eau.
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Il était fait comme ça, le mot « impossible » l’énervait, le faisait souffrir, il le poussait à essayer de l’effacer définitivement du dictionnaire des humains.
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Les rêves peuvent être contagieux comme les épidémies, mais on ne les vole pas : dans la pire des hypothèses, on les oublie.
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Et il en allait pareillement à Sforzinda, la ville parfaite dessinée par Le Filarète : une étoile à huit tours, inscrite dans le cercle et dans l’octogone, avec ses bastions et ses murs puissants.

Qui était sérieusement menacée, maintenant, par les forces obscures et agressives du Premier Chaos, de l’Oubli – la Desmentegansa –, comme on dit ici. Mais il ne restait plus personne pour résister, pour vendre cher sa peau, comme nous le faisions nous-mêmes.

Rien que Salaï et moi, un frère, une duchesse sans duché, personne d’autre, barricadés à l’intérieur.

Par chance, tout était bien organisé.

L’ennemi arriverait de tous les côtés, il pointerait de toute part contre les murs ses terrifiantes gueules de feu…
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