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Critiques de Franck Pavloff (407)
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L'espérance est ma patrie

Entre enquête généalogique minutieuse et tourments de l’histoire d’un petit pays l’Estonie , passé du joug nazi sous l’emprise des troupes du Reich durant quatre ans suivies de quarante - sept années sous le joug soviétique le lecteur découvre Stig Nyman, généalogiste de son état , dans le train qui le mène à Narval, au nord - Ouest de l’Estonie, dépêché depuis Stockholm où il espère retrouver la trace d’un certain Toomas Luutos .



Né en 1918 , au moment où le régime tsariste s’effondrait et l’Empire allemand sombrait ce collectionneur , faussaire de génie a laissé un héritage conséquent …..



L’Estonie balbutiante cherchait alors son indépendance entre ces deux géants terrassés , un pays à l’identité fluctuante ,aux frontières poreuses .



Une recherche successorale fouillée dira s’il a des descendants ….



Louna et Lukas , ses enfants , chacun avec sa sensibilité ,venus de France se demandent qu’en est il de leur faculté de résilience face à cet imposteur , ce père qui les a quittés brutalement ,un pacte de filiation lié à cet héritage , ce cadeau de tableaux ……Leur mère , disparue dans un accident de voiture qui, blessée par son absence ne s’en était jamais remise ….



Révélations intimes , au cœur de Tallinn l’Européenne, pour ce frère et cette sœur venus de si loin …

Un ruban paquet cadeau , un héritage rouge sang aux confins de la Baltique , fausses pistes, tableaux confisqués , escroqueries , expertises multiples , procédures interminables ….spoliations durant la guerre …

Je n’en dirai pas plus ….

C’est un texte très complexe , difficile à décrypter, à la très belle écriture : fascinant voyage historique ,fourmillant de détails jusqu’à notre époque …..à l’espérance des lendemains au cœur d’un pays à l’histoire dépecée , de l’horreur nazie aux travailleurs stakhanovistes et l’enfer des goulags ….

Un texte qui résonne intensément en ces temps de guerre à nos portes ….







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L'espérance est ma patrie

Dans le train qui le mène à Narva, au nord-ouest de l’Estonie, le généalogiste Stig Nyman, dépêché depuis Stockholm, espère retrouver la trace d’un certain Toomas Luutos. Né dans cette même ville en 1918, ce collectionneur et faussaire de génie a laissé un héritage conséquent, et seule une recherche successorale dira s’il a des descendants.

En plongeant dans sa généalogie, Nyman découvre l’histoire tourmentée d’un pays qui fut un des terrains de bataille du XXe siècle, passé du joug nazi à la domination soviétique, territoire à l’identité fluctuante et aux frontières poreuses, dont le legs pèse autant que celui d’un père à ses enfants, même par-delà la mort.



Le titre est pure poésie. Le roman incarne la beauté de l'espérance.

Le trésor découvert par le généalogiste sera, non pas un tableau hors de prix, mais l'importance d'être soi et de réaliser ses rêves ici et maintenant. Ce livre vous emmène au sommet des montagnes là où le vent souffle les mots d'amour des disparus. Il vous emporte au son des puissantes chorales estoniennes au plus profond des âmes humaines, là où la noirceur se confronte à une lumière éblouissante.
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L'espérance est ma patrie

Lassé·e des enquêtes policières ? Et si vous tentiez une enquête généalogique ? Avec L'Espérance est ma patrie, de Franck Pavloff, vous partirez en Estonie aux côtés de Stig, un jeune généalogiste suédois qui se lance à la recherche de Toomas Luutos – homme énigmatique dont on ne connaît que la date de naissance, en 1918 – et surtout de ses descendants. Plus précisément, direction Narva, une ville à la frontière entre la Russie et l'Estonie qui a connu bien des tempêtes historiques. Occupation nazie, annexion soviétique, elle reflète toute la complexité de cet Etat balte qui réserve bien des surprises.



C'est le point fort de ce roman : un voyage historique et géographique. Inspirez un bon coup et vous pourrez probablement sentir les odeurs de tourbe, de résine et de brise marine baltique qui se dégagent des pages de L'Espérance est ma patrie. Rendant hommage à la beauté et à la richesse de l'Estonie, ce livre dresse en parallèle un portrait doux-amer de la tristesse solitaire de celles et ceux qui ont perdu un être cher. Franck Pavloff se fait funambule de la lumière, jouant avec les frontières entre l'obscurité et la splendeur des êtres, des peuples et des pays. Avant ce roman, j'avoue n'avoir lu de cet auteur que Matin brun (autre recommandation du jour : la (re)lecture de cette nouvelle, nécessaire !) et donc ne pas être familière ni avec sa plume ni avec ses thèmes de prédilection. J'ai été conquise par son style à la fois poétique et réaliste, même si certains aspects m'ont échappé. Finalement, ma lecture fut à l'image de mon rapport au monde des beaux-arts, univers abordé dans ce livre : ce n'est pas parce que je ne comprends pas intégralement un tableau/un livre que je ne peux en apprécier la beauté !



Avec toujours en ligne de mire la poursuite d'une étincelle de vie, L'Espérance est ma patrie est une lecture qui s'accorde parfaitement avec la lumière voilée des débuts d'année. Prêt·e pour cette expédition en clair-obscur ?
Lien : https://www.chezlaurette.org..
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L'espérance est ma patrie

J'avais tant aimé Par les soirs bleus d'été que je suis un peu déçue par ce dernier livre au beau titre.

Une histoire d'un mystérieux héritage qui va rapprocher un frère et une soeur qui n'avaient plus de contacts, lui est cristallier en montagne, elle est artiste originale en Bretagne. Le père était parti, la mère, dépressive, meurt d'un accident de voiture, peut-être volontaire sauf que sa fille était avec elle et qu'elle est blessée. Lui est tourmenté par la mort de son fils en montagne: lui a-t-il lâché la main?

Ils sont appelés car au bout de longues recherches, ils semblent être les héritiers; le mystère a plané sur la vie de leur père aux identités multiples; il était peintre et faussaire talentueux. Il laisse deux tableaux à ses enfants.

J'ai aimé les retrouvailles mais j'ai plus aimé encore d'en savoir un peu plus sur ce petit pays martyre envahi par les nazis puis par les soviétiques. Purge en avait déjà parlé. L'Estonie semble être un pays combattant pour sa liberté et son identité; pour preuve l'énorme rassemblement de choristes de tout le pays pour chanter l'hymne national.

Un regard intéressant sur la peinture: les oeuvres spoliées, les "dégénérés"..

Un livre riche d'informations, de l'émotion aussi: Lukas et la perte de son fils; le manque du père surtout chez Louna et les retrouvailles de Lukas et Louna.
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L'espérance est ma patrie

Ce livre n'est pas qu'une recherche d'héritiers. Il met en avant l'histoire d'une fratrie séparée par la maladie puis les aléas de la vie, l'histoire d'un pays -l'Estonie - marqué par des invasions successives, le cheminement de celui qui est devenu généalogiste par raison. J'ai aimé ce livre pour son écriture fluide, ses descriptions poétiques des couleurs, des paysages, des sensations.

J'ai apprécié de découvrir l'histoire de ce pays déchiré par la guerre et marqué à la fois par l'occupation soviétique et l'occupation allemande.

J'aurais par contre aimé en savoir plus sur ce père décédé, comprendre pourquoi il avait abandonné sa famille, connaitre le détail de sa vie et également connaitre le mystère de sa mort.

L'espoir qui est au coeur de ce livre n'est pas d'hériter, mais bien de se retrouver, et de retrouver ses racines. Une belle découverte, avec ce livre qui parle tout en délicatesse de sujets difficiles.





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L'homme à la carrure d'ours

Ce roman ne m'a hélas pas transportée, je ne suis pas arrivée à rentrer dedans même si l'intrigue et les personnages étaient intéressants. J'ai trouvé que le livre traînait quelque peu en longueur.

Néanmoins, le roman est écrit dans un style poétique qui envoûte le lecteur.
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L'homme à la carrure d'ours

Dans une zone contaminée du Grand Nord survivent des êtres rongés par un mal étrange, des reclus contaminés par des radiations, Lapons, Ukrainiens, Russes, parqués sur un territoire hostile et stérile aux frontières surveillées par des gardiens armés.

Lyouba représente l'espoir, la seule jeunesse de ce camp, muette depuis le jour de ses dix-huit ans lorsque sa mère adoptive et le pope décidèrent de l'offrir aux hommes du territoire pour faire renaître la vie dans ces lieux maudits. Elle résiste et décide de garder sa liberté en franchissant chaque jour les limites interdites. Kolya, le colosse à la carrure d'ours qui a perdu son enfant dans l'explosion de la mine la protège. Ils sont les seuls êtres à défier les Autorités et à braver la peur qui emprisonne le coeur haineux des hommes. Un texte onirique qui rend hommage à ces contrées de givre, illuminées par les aurores boréales, ravagées par l'inconscience et la bêtise humaine.
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L'homme à la carrure d'ours

Tableau noir sur fond blanc !



Kolya à la carrure d’ours, d’origine lapone, se retrouve coincé dans cette partie désolée du Grand Nord. Le grand Trust minier a fermé ses portes il y a trente ans, bouchant les puits, détruisant tout le matériel et oubliant les hommes. Lyouba est la seule jeune femme à y être née et elle va tenter, comme Kolya de s’échapper de la « Zone » et d’affronter l’inconnu. « Les barbelés ne sont pas qu’aux frontières de la Zone, ils compartimentent le cœur des reclus et s’infiltrent entre les communautés qui se cloîtrent dans leur espace de vie » (p. 18) Dans ce décor arctique, glacial et irradié, où seul l’espoir fait vivre, Pavloff raconte la vie de ces exclus du monde dans une langue tantôt âpre et rude et tantôt poignante et poétique.

(Lire ou relire « Matin brun » chez Cheyne, 1999)


Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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L'homme à la carrure d'ours

Je ne sais pas trop quoi en penser. C'est effectivement poétique, mais je pense que tout ceci sera vite oublié. Grand Nord, Laponie, survie et agressivités incessantes d'une communauté. Rebellion des moins blasés mais qui ne résoudra rien dans le fond. On ne peut même pas parler de forfait par abandon, parce que ceux qui n'abandonnent pas se feront quand même assimiler et perdront d'une manière ou d'une autre.
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L'homme à la carrure d'ours

Trois jours pour lire ce petit roman métaphorique, trois jours assez inégaux, le début m'a interloquée, je ne m'attendais pas à ce style très poétique, presque un peu lourd, mais je me suis accrochée et j'ai bien fait. Déjà c'est beau et puis le texte prend de la hauteur et les personnages s'affirment. On entre par la petite porte et on sort par la grande. On en voudrait presque encore un peu !

Pour l'histoire : en abandonnant l'exploitation minière d'un filon du grand Nord, les Russes ont enterré leurs déchets nucléaires et, accessoirement, qqls humains au fond des excavations. Ensuite," la zone" fut interdite. Ceux qui y vivaient, les travailleurs, les peuples lapons, les femmes sont devenus des reclus, irradiés et stériles, effrayés par le monde extérieur, surveillés (du moins le pensent-ils) par des gardiens invisibles et, surtout, enfermés dans leurs systèmes de pensée, leurs dogmes, leurs frayeurs, leurs doutes ... A tel point qu'ils n'hésitent pas à sacrifier ceux qui tentent de fuir, les dissidents, les courageux et la jeune Lyouba (unique femme en âge de procréer) pour l'avenir de leur sinistre communauté. Heureusement, Lyouba a un ami, Kolya, ancien lapon portant le deuil de son fils enfoui dans les mines. Kolya franchit régulièrement les limites de "la zone" pour fouiller la banquise, chasser ou respirer plus librement. Alors Lyouba va le suivre et se libérer de ses propres chaines.

Pour la métaphore : Pavlof est un spécialiste des histoires courtes qui agissent sur les esprits. Dixit Matin Brun. Ici, outre le scandale des goulags nucléaires, on se demande où se situent les barrières et les gardiens invisibles des reclus, de chacun... Oui on a peur de l'inconnu. "Comme tout le monde", ainsi l'affirme Vieras, mais la véritable barrière, le véritable gardien n'est peut-être rien d'autre que cette trouille.

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L'homme à la carrure d'ours

Ils l'appellent la zone, elle est totalement irradiée et ils y vivent abandonnés après avoir servi fidèlement le régime soviétique. «Ils» ce sont des autochtones, des lapons, ainsi que des ouvriers russes et ukrainiens venus de nombreuses années auparavant. Dans cette région glaciale de Mourmansk ils sont regroupés en clans, répartis dans des hameaux, se disent surveillés par des snipers qui les empêchent de quitter ces lieux. Malades à des degrés divers, ils chassent, se saoulent et rêvent d'une improbable évasion pour survivre. Ce roman nous offre le portrait de deux personnages d'exception : Liouba jeune fille d'une vingtaine d'année, au destin tragique et l'homme à la carrure d'ours qui s'acharne à bêcher le permafrost chaque fin d'hiver pour accueillir le printemps et qui entend les cris des morts dans les galeries de mines.

Ce roman est à couper le souffle et d'une poésie sans pareille.
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L'homme à la carrure d'ours

Bienvenue dans la Zone, une région vitrifiée de pollutions et de fjords poubelles, un territoire fermé de friches industrielles qui pourrait être les bords de la Mer de Barentz post-soviétique. On y croise des bagnards d'un nouveau genre, reliquat de population salariée restée piégée quand ce bout de péninsule fut déclarée interdit car mortellement contaminé.



Dans ce grand goulag glacial à ciel ouvert, quelques reclus survivent, en communautés diverses ou en solitaire comme Kolya, le grand lapon sculpteur d'ivoire, ou Lyouba, l'orpheline, dernière-née de l'avant chaos.



Je découvre un auteur dont l'écriture m'a charmée par la capacité à peindre ces paysages de toundra. Une plume évocatrice et légère, sans artifice pour décrire les hommes dans la solitude, le silence, le froid, la peur. La nature est omniprésente entre beauté naturelle de la terre de Laponie et misères de civilisations anéanties.



Le monde de ruines industrielles imaginé par Franck Pavloff est d'un réalisme factuel, âpre, digne du cinéma soviétique aux ambiances laides et taiseuses. Cette fiction rejoint les univers littéraires de Makine ou Choplin, avec les mêmes mélancolie et poésie.



Dépaysement garanti et crédibilité effrayante pour qui connait la mentalité russe.

Belle découverte d'un auteur.

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L'homme à la carrure d'ours

Beau et fort comme la toundra, lorsque, lors du dégel, "tout explose en couleurs, les roues boréales aux baies oranges tapissent les revers des talus"".

Emouvant comme une étincelle de survie qui s'envole au delà de la débâcle de "l'utopie bolchévique", celle de l'industrie nordique fouillant les sous sols puis laissant derrière elle des déchets irradiés et des zones à haut risque.

C'est dans une prose poétique légère et imagée, sur fond de croyances lapones, de légendes et de superstitions, que Franck Pavlov (romancier dont Grands exils a reçu le prix littéraire des grands espaces 2010) fait bruisser sa plume, une plume aussi légère qu'un flocon de neige sur le silence de l'Arctique, aussi douce qu'une larme sur la solitude d'une femme mutique, mais une plume vive qui égratigne et assassine l'inconscience et l'abjection humaine.

Dans la "communauté de Vérodvinsk", ancienne zone de mine encerclée de barbelés les hommes vivent en reclus, tels des "déportés" enfermés dans un goulag. Une étrange épidémie sévit porteuse de mort, de stérilité et d'angoisse.

Lyouba, orpheline au regard vert, mais à la pelisse de loup, jeune parmi des faces ridées, sacrifiée sur l'autel des aberrations, des vénérations empreintes de turpitude et de la haine humaine, au départ soumise a des envies d'évasion.

Kolya, L'homme à la carrure d'ours au "visage buriné par le gel", sage Lapon initié à "la médecine des ancêtres", à "la force magique des mots", à la sculpture de l'ivoire offerte aux forces de la Terre, saura-t-il lui donner l'assurance pour franchir les cercles interdits, ceux de la fuite et du non retour, ceux de "l'étranger" rencontré, ceux qui mènent à la liberté?

Plus qu'un simple roman d'aventure,L'homme à la carrure d'ours, dénonce les désastres écologiques qui se propagent à bas bruit et leurs conséquences (comment ne pas penser à Tchernobyl ou Fukushima?) et propose un voyage de découverte. Ce livre m'a également touchée de par son allégorie.

Ne faut-il pas couper les chaines qui entravent et oser pour retrouver sa propre liberté intérieure? Que d'énergie et de courage à déployer !

Un grand bravo à Franck Pavlov auquel je souhaite un nouveau prix largement mérité !
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L'homme à la carrure d'ours

L'Homme à la carrure d'ours est une ode à l'instinct de vie, un cantique habité dont le souffle balaie un monde stérilisé par la peur d'hommes au coeur racorni.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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L'homme à la carrure d'ours

Une zone sinistrée du Grand Nord suite à la fermeture d’un grand trust minier, des hommes abandonnés voire même séquestrés dans une région irradiée, des paysages magnifiques pauvres et arides voilà le cadre de ce récit. Action assez lente. Ecriture poétique. Des communautés qui se replient sur elles-mêmes, des personnages très attachants. Les deux héros, Kolya sculpteur, et Lyouba jeune femme offerte aux hommes pour perpétuer l’espèce essaient d’échapper à leur destin. Récit poignant qui témoigne de la possibilité pour tout homme de retrouver une liberté physique ou du moins mentale même quand les difficultés semblent insurmontables. Une fois commencé on ne quitte plus ce livre tant on est pris par les émotions et l’atmosphère qui s’en dégage. G.B.
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L'homme à la carrure d'ours

Avec un style imagé, soutenu, prenant, Frank PAVLOFF plante le décor d'une zone du grand nord contaminée, ravagée et abandonnée à cause de l'inconscience et de la bêtise humaine...

Il nous joue alors un dramatique poème symphonique ou, seules les aurores boréales embrasent l' horizon, avec deux êtres restés volontairement au milieu de quelques autres oubliés.....

Le vieux KOLA , lapon solitaire et ingénieux qui sculpte des figurines dans des os de mammouths et les cache aux yeux d'hommes désespérés et brutaux....

Et la jeune LYOUBA qui vit dans son monde de silence mais conserve sa grâce malgré les blessures que lui imposent les hommes...

Ce poème symphonique sur le thème de la solitude,de la mort et de la désespérance se termine avec le souffle d'un embryon d'espoir car LYOUBA est porteuse d'une nouvelle vie....



Un livre poignant
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L'homme à la carrure d'ours

Un beau roman mais qui donne froid tout le long de la lecture
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L'homme à la carrure d'ours

Dans une zone à la limite de la Laponie et de la Russie des gens sont piégés. Depuis plus de vingt ans cette zone est interdite irradiée. Loubya et Kolya font partie de ces gens qui s'observent, vivent en communauté, survivent et sont prisonniers. Loubya vit avec Misha qui, le jour de ses dix-huit ans l'a offerte aux hommes de la communauté pour la féconder. Mais rien ne vient, hormis une haine farouche. Seul Kolya qui lui apprend les traditions lapones pourra l'aider à s'en sortir. Un roman magnifique, un conte aussi, une histoire sur la terre et l'appartenance de l'homme à cette terre.
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L'homme à la carrure d'ours

Même si j'ai compris l'histoire contée et son but, certains passages sont restés obscurs, par méconnaissance (je pense) des rites ancestraux des Lapons.

Les actions de Kolia n'étaient pas très claires pour moi.
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L'homme à la carrure d'ours

Grand Nord arctique, Kolya et Lyouba vivent parmi une communauté de reclus, une poignée de personnes piégées sur ce bout de territoire russe.



En quelques heures, il y a de nombreuses années déjà, les autorités ont vidé une ville de ses habitants, abattu les troupeaux contaminés, enfoui des déchets radioactifs dans une mine qu’ils ont fait murer, condamnant les mineurs qui travaillaient au fond.



Dans « la zone », Kolya le lapon pleure depuis lors son film mineur et essaie d’apaiser sa peine en gravant et offrant de l’ivoire à la terre. Lyouba, elle, est née là, élevée depuis la disparition de ses parents par une vieille bigotte. Celle-ci l’a livrée en pâture à l’auto-proclamé pope le jour de ses 18 ans, puis à d’autres hommes, pour essayer de conjurer le sort et l’infertilité.



Ces deux personnages vont peu à peu s’apprivoiser, apprivoiser leurs peurs également, et unir leurs forces pour contrer l’immobilisme et la peur.



L’écriture se fait l’écho de l’atmosphère lourde, comme d’enfermement, qui règne au sein de cette micro société. Le récit vous happe.



Une très belle lecture, que je recommande.
Lien : https://familytripandplay.wo..
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