AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.87/5 (sur 148 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ganges, Hérault , le 17/09/1925
Mort(e) à : Cornimont, Vosges , le 28/06/2018
Biographie :

François Bluche (né le 17 septembre 1925 à Montpellier), aussi appelé Paul Guérande, est un historien français spécialiste de l'Ancien Régime.

Il a été professeur d'histoire moderne à l'université de Besançon de 1957 à 1969, puis à l'université de Paris-Nanterre. Il est l'un des pionniers de l'histoire des mentalités. Il est le père de Frédéric Bluche, lui aussi historien, qui enseigne actuellement à l'université Paris II Panthéon-Assas.
Parmi un ensemble d’ouvrages tour à tour érudits et accessibles au grand public, l’œuvre de l’historien compte notamment la biographie Louis XIV (Fayard, 1986, en poche chez Pluriel, 2012, et disponible en version numérique depuis 2014) et le volume collectif Dictionnaire du Grand Siècle (Fayard, 1990), dictionnaire biographique et thématique qui réunit les travaux de 250 spécialistes.
+ Voir plus
Source : Wikipedia et Livres Hebdo
Ajouter des informations
Bibliographie de François Bluche   (33)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

Les monstres
La soirée littéraire tourne autour du thème du "Monstre ". Monstrueux, les personnages de la Comtesse de Ségur ? Non répond François BLUCHE auteur du "Petit monde de la Comtesse de Ségur", la comtesse est une femme de génie qui ne bêtifie pas pour les enfants ; elle châtie pour des raisons morales et il ne faut pas dramatiser ses gifles et fessées. - Monstrueuse, la "vieille qui...

Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Louis XV mourut en 1774. La nouvelle de sa mort ne fit pleurer personne dans le royaume. Lui qu'on avait commencé par tant aimer, on le méprisait. Il a été le plus mauvais roi de toute notre Histoire. Ce n'est pas assez de détester sa mémoire, il faut l'exécrer.

Ernest Lavisse (1901)
Commenter  J’apprécie          120
Il fut trop absolu sur l'esprit de son maître.
Mais son maître par lui fut le maître des rois.
Commenter  J’apprécie          70
Rien n'est plus connu, semble-t-il, que le despotisme éclairé. Cette expérience d'un demi-siècle (1740-1790) - elle a duré deux fois plus longtemps que le fascisme de nos jours - tient dans tous nos manuels scolaires une place de choix. On en devine les raisons : les auteurs des petits traités ont gardé l'habitude, contractée à l'âge des Lumières par les philosophes de Paris, de louer l'étranger pour mieux critiquer l'ancien régime français. Le résultat subsiste et confère au « despotisme éclairé » l'essence, l'existence, et mille vertus de raison, de mécénat, de logique et de philanthropie.
Commenter  J’apprécie          50
Louis XVI trouvera le moyen de conserver une popularité jusqu'en 1791. Mais les bons observateurs n'attendent pas la fin de l'année 1774 pour déplorer sa faiblesse.
Commenter  J’apprécie          40
Assez âgé pour avoir comparé par expérience vécue les règnes de Louis XIV, de Louis XV et de Louis XVI, le maréchal de Richelieu disait :
"Sous le premier, on n'osait pas parler ; dans le second, on parlait tout bas ; et maintenant on parle tout haut"
Commenter  J’apprécie          30
Avant de condamner il convient de juger. Les tribunaux ordinaires ont toujours attaché du prix aux aveux de l'accusé, tenu compte de l'éventuelle expression de ses remords. Il serait inique, autant qu'illogique, de jouer les procureurs sur le chapitre des amours du Grand Soleil, et cependant de refuser d'entendre sa défense. Or, celle-ci existe, authentique, simple et humaine.
Commenter  J’apprécie          20
Grâce au bon roi qui règne en France,
Nous allons voir la poule au pot !
Cette poule, c'est la finance,
Que plumera le bon Turgot.
Commenter  J’apprécie          30
En effet, en un temps où la séparation des pouvoirs n'existait pas, les parlementaires, grâce à la présence des princes du sang et des ducs et pairs, s'imaginaient qu'ils reconstituaient la curia regis médiévale. Par là même ils affirmaient que, en l'absence de réunion des états généraux, ils représentaient la nation. Défendant cette situation politique où la monarchie était tempérée par le pouvoir des juges, ils s'opposaient avec force à ce qu'elle le fût par des assemblées sachant qu'une telle évolution les marginaliserait.

États généraux - Jean-Marie CONSTANT
Commenter  J’apprécie          10
Le 2 septembre. - Chassant en la forêt de Fontainebleau, je suis tombé de cheval; les rois ne sont point des Centaures.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de François Bluche (269)Voir plus

Quiz Voir plus

Maréchal nous voilà pas !

Ils s’habituèrent à ce que Mme Loiseau parlât avec émotion du Maréchal, qu’elle devînt véhémente quand des attentats contre les Allemands provoquaient des représailles. Le crime était double : celui de commettre un assassinat et celui de faire punir des innocents ! C’était malhonnête aussi, on faisait mentir le Maréchal, puisqu’il avait accepté pour nous les conditions de l’armistice ! Indice : t'as d'beaux yeux tu sais !

Frédéric Dard
Auguste Le Breton
Elsa Triolet
Georges Simenon

10 questions
30 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}