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Citations de François Cérésa (94)



La campagne, c’est du silence avec des yeux partout.
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Pendant le voyage, des pensées contradictoires l’assaillirent. Les émotions éprouvées les mois passés, le trouble où la plongeaient les incohérences du gouvernement révolutionnaire, les haines, les luttes intestines, le déchaînement des violences, se conjuguaient avec la tristesse d’avoir abandonné Olympe, la joie d’être utile à la patrie, et le sentiment indéfinissable de revoir sa famille. Pas un instant elle ne dédia une pensée indulgente ou compatissante à l’endroit de son fils. Quel fils, d’ailleurs ? Celui du péché, de l’abjection ? Elle ne se rendait même pas compte qu’elle affublait de culpabilité un innocent qui n’y était pour rien, qui n’avait rien demandé, surtout par la permission de venir au monde. Mais dans l’univers qu’elle façonnait à son image, et dont elle entendait organiser seule la dramaturgie, il n’y avait pas de place pour un intrus, encore moins pour un être qu’elle n’hésitait pas à qualifier d’horreur de la nature. La chair de sa chair ? Qu’est-ce que ça voulait dire, chair de sa chair ?
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Olympe encourageait chaque femme à exercer sa citoyenneté au féminin. Marie adhérait à ce point de vue. Elle trouvait Olympe épatante. La réflexion, chez elle, se mettait au service de l’action Si l’on se référait à la morale, c’était simplement pour étayer les faits. Le bon sens faisait le lit de la raison. Vive la liberté !
Un soir, après avoir soupé avec Julien qui, l’œil au beurre noir, s’était battu avec des gardes nationaux fidèles de La Fayette, elle lui confia qu’elle entretenait des rapports intimes avec certaines sommités de l’Assemblée.
- Des sommités ? s’était moqué Julien. Habillée comme tu es ? Et ils te prennent pour qui ? Pour un homme ou pour une femme ?
L’imbécile. Il s’était engagé dans la Garde nationale de Santerre, ce brasseur de faubourg Saint-Antoine qu’on surnommait « le Père du faubourg » en raison de sa générosité, mais il ne voyait pas plus loin que le bout de son gros nez. Marie le félicita pourtant. Avec gentillesse. Sans cette verve véhémente et caustique qui lui était coutumière.
- Je ne te reconnais plus, avait alors péroré ce nigaud de Julien. Tu es amoureuse ou quoi ?
Marie l’avait fustigé du regard.
- Il faudra penser à déménager, avait-elle susurré dans l’espoir de se rapprocher d’Olympe.
Marie ne pouvait plus se passer de la présence d’Olympe.
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Rien n’est exact dans la vie.
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Dans la vie, on se préoccupe plus des biens que des liens. Mais la douleur, elle, ne respecte pas les équilibres. Il y en a toujours un qui aime plus que l’autre.
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Pour ne pas souffrir avec les hommes, il ne faut pas aimer une fois, mais cent fois.
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La montre, pour elle, c’était l’exactitude. L'exactitude des sentiments et des rendez-vous.
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Le plus grand malheur pour un être est de n’avoir pas été passionnément aimé par sa mère durant son enfance.
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Face à cette conjonction de miracles ultimes, je me croyais sur un nuage, certain que la beauté, cette harmonie de douceur et de suggestions, m’était destinée, à moi, le petit campeur qui ne campait pas,le prolo du Hérisson qui aimait les frites et l’accordéon, histoire de perdre mes certitudes et de garder mes illusions.
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Si tout commence par le hasard, rien ne se poursuit de la sorte. Ce à quoi on aspire vraiment, on finit toujours par l’obtenir.
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Staline avait une moustache de gentil, alors que Hitler avait une moustache de méchant. D’ailleurs, Hitler s’est toujours fait une tête de méchant. Le plus drôle, c’est que Hitler en 14, quand il n’était que le caporal Hitler, avait les moustaches de Staline.
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Comment peut-on s’entendre avec une femme que tous les hommes convoitent ?
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Réjouie à l’évocation de cette bonne farce, Garance souriait. Mais quand elle a ajouté que plus une femme mentait à un homme, plus elle devait exiger de lui qu’il soit franc avec elle, elle a cessé de sourire.
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Les femmes aujourd’hui choisissent.
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Un mensonge n’est qu’une vérité qui se trompe de date.
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La vérité, elle, vient du dehors : on la subit.
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Tous ces héros susceptibles de contrecarrer le néant, qui triomphaient de l’ordinaire, c’était beau. Avec mes parents, j’apprenais l’humilité. Avec eux, la fierté.
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Quand on est prof, ce qui est embêtant, ce sont les élèves...
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Une fermentation perpétuelle où les souvenirs se transforment autant qu’ils se conservent.
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Un enfant sous influence devrait toujours s’émanciper.
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