François David

Cet ouvrage poétique produit une évasion joyeuse du sens. Au lecteur averti de s’embarquer en fantaisie.
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Ce petit livre est agréable. L’aquarelle s’adapte bien au thème de la salade qui pousse, de l’eau nourricière. La police d’écrite est très ronde, très douce, comme l’enfance. Les thèmes de la patience et du respect du rythme de la nature sont abordés avec bonheur. Je suis cependant restée sur ma faim à la fin (!) car l’apparition de la limace aurait pu être développée via le texte et non seulement sur l’image finale. Pour le prix du livre, on pourrait s’attendre à une ou deux pages supplémentaires.

De drôles de choses est un court recueil assez ludique, qui m’a fait penser au travail de Francis Ponge : d’objets ordinaires peut naître la poésie. À l’opposé d’une vision ampoulée de celle-ci, chaque chose qui nous entoure devient prétexte à faire surgir des mots d’esprit. Les illustrations, quant à elle, complètent à merveille les petits poèmes ; elles sont oniriques et parfois incongrues ! Ce nouvel ouvrage de la collection Pommes pirates papillons, chez Motus, offre une chouette approche de la poésie pour les plus jeunes.

Une histoire qui va parler à toute les générations!

Nous adultes, ce n'est pas sans rappeler les tamagotchi, ces petites bêtes dans des minuscules boitiers électroniques, dont ils fallait s'occuper en permanence et qui avait fait l'objet de nombreuses dérives.

Aujourd'hui, et dans cette histoire, c'est d'internet dont il s'agit. Alice va adopter un chien virtuel et va devenir "accro" au point de ne plus différencier jeu et réalité. Cela va prendre place dans sa vie réelle.

Un roman court mais idéal pour aborder le problème de la distanciation aux jeux pour les jeunes.

😊 A la découverte de 😊

Le pacte de corruption de François David

Temporis Éditions



Très heureuse d’avoir découvert ce livre grâce à l’opération masse critique de Babelio.



Nous allons plonger dans les coulisses du pouvoir économique et politique en découvrant l’envers du décors des accords internationaux qui mêlent gouvernements et entreprises.



L’ambassadeur de France en Équateur se rend, accompagné d’autres envoyés français, sur le port de Guayaquil pour vérifier le déchargement d’un cargo en provenance d’Europe. Le pays a commandé 8000 tonnes de beurre, une quantité anormale et bien supérieure à la consommation équatorienne habituelle. Les organismes de contrôle flairent une fraude destinée à récupérer des subventions européennes alors que le beurre sera réellement revendu à un autre pays. Une fraude classique et habituelle dans laquelle certaines entreprises européennes sont devenues des spécialistes.

Et histoire d’en rajouter une couche, une usine doit voir le jour dans une zone où il est impossible de mettre en place ce genre de business.



Un livre passionnant et précis sur les coulisses du pouvoir politique et économique. On y croise des corrompus, des requins, des incapables mais aussi (et heureusement) des passionnés, des investis, des compétents et des gens épris de justice et de droiture.

Un thriller politico-financier qui se découvre avec stupéfaction tellement il parait simple de frauder des sommes colossales. Un univers où il faut naviguer avec prudence et habileté car les enjeux sont énormes tant pour sa carrière que pour les répercussions politiques et économiques.



Pour retrouver ce livre, c’est par ici https://editions-temporis.com/catalogue/le-pacte-de-corruption/

Voici une jolie variation sur le thème de l’enfance qui se construit par questionnements, souvent informulés, mais pas pour autant inconscients.
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... Une histoire touchante aux côtés d’une petite fille qui regarde sa mamie avec des étoiles dans les yeux, de la vieillesse qui efface la mémoire, de la maladie d’Alzheimer qui balaie tout sur son passage sauf quelques souvenirs et sentiments. Une belle leçon de vie qui plaira aux lecteurs dès 9 ans, avec des illustrations faites de collages et remplies de vie et de couleurs ! Alors n’hésitez plus pour partir à la recherche des mots de mamie, pourquoi pas en inventer avec elle et rire toute l’après-midi ! Découvrez ce bel album qui parle aux enfants d’une maladie qui touchent nos ainés et qui pourra leur expliquer en douceur comment y faire face.
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Le duo détourne l’imagerie d’Épinal de la culture populaire à la bienveillance teintée de condescendance lorsqu’il s’agit d’évoquer le meilleur ami de l’homme, comme s’il s’agissait de son plus grand adorateur. Rendons au(x) chien(s) de et sans race leur dignité en lisant, en disant, en retenant ces nouveaux poèmes dédiés.
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Petit album pour bébé.

Mignon

Des dessins particuliers, je n'ai pas du tout accroché.

Je l'ai lu dans le cadre d'une recherche d'ouvrages sur la différence et la tolérance et dans ce cadre là, je pense qu'il sera intéressant.

Mais à mon avis, un livre à ne pas laisser lire sans accompagnement et explications car il n'est pas si évident.

Entre dadaïsme et haikus, voilà des poèmes qui nous font rêver et voir le monde. En couleurs. En rimes. Les yeux fermés. François David nous fait l'éloge du temps qui passe. Un arrêt sur un moment? Sur une vie? L'homme est un fétu de paille. Un grain de sable dans l'univers. Balloté par le temps. Guidé par le temps. Mis en demeure par le temps. Il lui faut avancer...dans le temps. Vers la vie? Vers la vieillesse? Vers la mort? Vers l'incertain? Vers l'amour?

Les mots tombent. Rebondissent. Frappent la page. Jouent avec notre mémoire. Les mots. Posés. Seuls, parfois. Ils nous rappellent que la vie peut être un leurre. Qu'elle a deux facettes que nous expérimentons avec le temps. Deux facettes inéluctables. Les mots frappent la surface de notre mémoire et ricochent sur les souvenirs. Sur les instants chers qui, pourtant, nous font redouter la fin. Les mots. Ils sont rois. Ils sont simples. Ils sont secs.

Les poèmes sont légers. Brefs. Scandés. Rimés. Brisés. Pour notre plaisir. Pour notre bonheur. Chantant amour. Tristesse. Vie. Au-delà. Chantant l'espérance et la désespérance. Puissants. Vibrants. Telle une sonate? Ils nous emportent dans un monde. Dans leur monde. Dans notre monde. Au gré de nos moments. Au gré de nos instants. Les mots. Les rimes. Fluides. Liquides. Telles nos larmes. Tels nos regrets. Telle notre tristesse. Nous poussant vers l'aventure de la vie. Nous poussant à fuir notre quotidien. Juste pour un instant. Juste pour une petite fugue.

Un coup de coeur pour ce bloc note livre-objet dont se dégage une émotion particulière. Il est une invitation à faire entrer la poésie dans le quotidien.



Au-delà du poème introductif "Ecris sur mes mots et les miens se sentiront au chaud sous les tiens..." ce sont 132 courts quatrains imprimés en filigrane sur autant de feuillets.

Certains poussent à la réflexion, d’autres invitent à se lancer dans l’écriture et à découvrir les mots.

Parce que les textes et l’objet sont intimement liés, c’est comme s'il se mettait à parler.

Dans le même univers que "Espèces de monstres" des mêmes auteurs,, on découvre une galerie de portraits de tous types d’humains dans leur complexité : fragiles, cupides, indifférents, joueurs ou amoureux entre autres.

Conçu sur le même principe que "Un ours, des ours", cet album grand format propose une galerie d’éléphants, la police d’écriture est bien lisible. Ces albums se prêtent à l’observation, il est même possible d’imaginer un jeu d’association dans lequel il faudrait faire correspondre les textes aux images pour développer des compétences de compréhension de lecture.

Ne cherchez pas le style graphique ni de ce titre, ni du suivant : il n’y en a pas 1 mais 32 dans chaque. 32 illustrateurs et illustratrices ont répondus à la demande des éditions Sarbacane : représenter un ours. La diversité des illustrations donne envie d’en faire une exposition, d’inviter les élèves à faire leur propre portrait d’ours, d’écrire à partir de la création d’un camarade ou de créer un jeu d’association du texte et de l’image pour développer le sens de l’observation.

Ce roman est poétique elle contient 2 histoire la première est celle d'une histoire d'un chien (Iahoo) ,son matre est aveugle il s'appele José , son amis se nomme Julien , un jour il se disputa lors d'un match de foot puis Julien est en rage . Puis son ami se pardonnez après de lui en donnant du chocalat mais Ihaoo en a mangé est il tombe gravement malade il vomissait, il se sentait pas bien puis il se fait soigné par le veterinaire (le narrateur est le chien ).

Deuxième histoire est celle d'un fille nommé Nathalie , Nathalie allait a son cours de danse il attends le bus mais 2 jeunes garçon inconnu arrivaient est la donné d'une gifle portant la fille na fait de mal donc elle se posa la question elle ne comprend pas el le cherche sur internet....elle tès triste ,mais elle fini a accepté cet gifle (narrateur Nathalie ).

François David a écrit un petit recueil de poésie drôle, léger et subtil, consacré aux oiseaux. Chaque texte délicieux est agrémenté des illustrations-croquis noir et blanc « façon Shadoks » de Consuelo de Mont-Marin qui en décuplent l’humour et l’inventivité. On peut même glisser ce livre dans sa poche pour en picorer les miettes, partout, en attendant le printemps. Avec cette publication, François David donne la main à Paul Vincensini, autre grand poète d’hier devenu classique.

© François-Xavier FARINE (Poésie jeunesse)

https://mediathequedepartementale.lenord.fr/images/PDF/selection2012.pdf



http://lisezjeunessepg.blogspot.com/

Quel magnifique recueil, simple comme une poésie de Prévert. Les poèmes sont cocasses, rigolos, profonds. François David revient souvent à la forme de l’aphorisme (« on empaille les oiseaux / Un jour on empaillera / le ciel ») et nombre de poèmes courts flirtent avec le haïku (« Les oiseaux de nuit hululent / parce qu’ils hurlent / à la lune »). Les illustrations, des dessins accompagnent le texte avec humour et simplicité. L’ensemble se révèle très directement accessible aux enfants comme aux adolescents et adultes.

© Philippe Geneste



http://cheminsbattus.wordpress.com/2012/02/05/francois-david-2/

Dans ce petit recueil (proche du format A6), des mots, des traits légers… comme un vol d’oiseau. Ce qui tombe plutôt bien, me direz-vous, vu le titre ! Et comme j’aime bien filer les métaphores, j’ai bien envie d’ajouter, comme une cerise sur le gâteau de ce Dessert de Lune, que, sûr, un esprit d’enfance y plane en ailes majuscules.

© Morgan Riet.



http://lamareauxmots.com/blog/?tag=francois-david

François David (dont je vous ai déjà parlé au sujet des Bêtes Curieuses aux éditions Motus) nous livre ici, aux éditions Les Carnets du Dessert de Lune, un recueil de pensées poétiques à propos des oiseaux, animaux fascinants de tous temps. A chaque double-page, un court poème (je pense parfois aux Haïkus, ces courts poèmes japonais) et une illustration de Consuelo de Mont-Marin, au style vif et au crayon aiguisé. Ces dessins rappellent le poème, mais en noir et blanc et plein de sobriété, ils laissent place à l’imagination. Les textes de François David riment parfois et chantent souvent ! Êtes-vous prêts pour l’envol ? Vos grands enfants un peu rêveurs certainement ! Public: Lecteurs débutants/ Et surtout Lecteurs confirmés.

© Marianne

Comme son titre l’indique (ou pas ?), ce recueil de poèmes brefs est consacré au seul passage qui semble poser problème à l’être humain : la mort. Passage : bel euphémisme pour désigner le dernier voyage, celui dont personne n’est revenu quoi qu’en disent les religions et autres superstitions… Brefs poèmes car François David n’est pas seulement économe de ses mots. Il vise, via le jeu de mots (court par essence) à dédramatiser la mort. Mais il a l’humour plutôt noir : si tout le monde se souvient de cette plaisanterie rimée « Cool / Raoul », François David sait se moquer de la mort une dernière (?) fois : « Cool / tout coule ». François David n’assène aucune vérité, fût-elle révélée, il se contente de passer en revue les différentes facettes du sujet, comme cela lui vient à l’esprit : liberté espiègle, cela va sans dire. Le lecteur ne s’étonnera donc pas de passer de la fantaisie sombre (« naviguer / vers les Enfers ! / Moi qui sur un lac / ai le mal de mer ! ») au refus déterminé et humoristique (« Passer / de l’autre côté / rien à faire / ça ne passe pas » ) ; là, peut-être, réside la leçon : puisque cette fin est inéluctable, autant l’accepter, s’en gausser mine de rien, en rire, en ricaner, l’assaisonner de différentes épices, lui en faire voir de toutes les couleurs… Cela facilitera-t-il le passage ? Rien n’est moins sûr ; mais au moins ça aide à vivre dans les moments de lucidité.

Brefs poèmes et dessins réduits à l’essentiel : Consuelo de Mont-Marin a le trait épuré mais elle sait traduire plastiquement les fulgurances de François David.

© Lucien Wasselin

Un beau jour



Ce livre comporte deux histoires. La première histoire s'appelle un beau jour. C'est l'histoire d'un petit garçon qui est aveugle et qui va au collège avec son chien. Tous ses amis sont contents d'avoir un chien dans le collège, mais un jour tout bascule. Le chien tombe malade. José a un ennemi, il va donner des chocolats périmés au chien. Il devait aller à l'école avec une canne.

La deuxième histoire s'appelle « la gifle ». Elle raconte l'histoire d'une petite fille qui doit rentrer en bus. Quelqu'un lui donne une gifle alors qu'elle attend le bus. Elle rentre chez elle sans rien dire à ses parents. Quelques jours plus tard, elle retourne à l'endroit où elle l'a reçue ....

je n'ai pas aimé se livre car je n'aime pas les romains

R.Q

Immédiats, directs, imagés, ces poèmes écrits avec une grande liberté résonnent comme autant de petites musiques internes.



Le lecteur rentre à pas feutrés dans l’univers de François David. La souffrance côtoie l’optimisme, l’obscurité la lumière, l’hermétisme la limpidité. L’émotion n’est pas uniquement littéraire ou tout bonnement humaine, elle est aussi esthétique : la mise en page dépouillée, utilisant les blancs pour remplir l’espace, entre horizontalité et verticalité, traduit bien ce monde intérieur dense et serré qu’est celui du poète.



Pas de trame narrative à proprement parler, mais des instantanés évoquant des sensations, des moments captés.



On se réjouit de l’enchevêtrement des mots, de leur assemblage.



Un livre très personnel, qui n’exclut pas le lecteur qui pourra faire sienne cette écriture.



On appréciera la fort plaisante préface d’ Hubert Haddad.


Lien : http://www.espritlivres.kara..