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Critiques de François Froideval (149)
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Les Chroniques de la Lune Noire, tome 17 : ..

Guerres Ophidiennes, vu le titre, on ne s'étonnera pas de trouver une bataille maousse entre les troupes de Whismerhill et les serpents autochtones de Terra Secunda.

Le pluriel me paraît excessif. La première moitié de l'album, maladroite, se perd entre les questions ophidiennes, l'agitation de Belzébuth, la gestion de l'Empire, les mondanités de Whismerhill... Les “guerres” se limitent à une paire d'escarmouches.

Quant à la seconde moitié de la BD, elle est consacrée à la bataille rangée contre les Ophidiens. On y est habitué depuis la saison 1 : la seule stratégie connue est de rechercher l'affrontement décisif. Ce qui pour le coup est débile, puisque Whismerhill ignore tout de ses adversaires, aussi bien leur nombre que leur armement ou leurs tactiques de combat. Il n'y a pour ainsi dire que des guerriers dans son entourage et aucun ne semble avoir entendu parler de renseignement, de guérilla, de défense en profondeur ou de quoi que ce soit de plus élaboré que “on se met tous en ligne et on fonce dans le tas”. Non, faut tout régler en une seule et unique bataille, en plus sur un coup de dé. Les fins stratèges à l’œuvre...

Whismerhill a atteint un tel niveau de puissance que la moindre tension dramatique est tuée dans l’œuf. On regarde de loin le surhomme s'agiter, sans craindre qu'il lui arrive de bricole. À se demander pourquoi il entretient une armée qui lui coûte la peau des rouleaux, puisqu'il peut tout régler en solo.

Au final, ce tome est grosso modo un remake raté du numéro 5 La danse écarlate, croisé avec un film de Michael Bay. Spectaculaire, certes, mais consternant par la vacuité de son scénario.
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Les chroniques de la Lune Noire, Tome 13 : ..

La Prophétie n'annonce rien qu'on ne sache déjà et voit l'affrontement des anciens alliés, Whismerhill et ses compagnons versus la Lune Noire d'Haazheel Thorn.

Encore un changement de style dans le dessin de Pontet, plutôt sympa dans l'ensemble, même si le visage de Wis ressemble de plus en plus à celui d'un Michael Jackson gavé de McDo, réussissant l'improbable pari de paraître à la fois osseux et bouffi.

Comme d'habitude, la moitié du volume est consacrée aux préparatifs de l'affrontement et l'autre moitié à la bagarre. Ce qui est, comme d'habitude aussi, trop long dans les deux cas. Ce tome aurait dû être le dernier avec un découpage un tiers appel aux armes, un tiers baston, un tiers conclusion.

Je n'ai pas ressenti des masses de tension. D'une, on se doute bien que Whismerhill l'emportera sur Haazheel. De deux, la mort de certains personnages ne suscite aucune émotion, moitié parce qu'on les voit à peine depuis pas mal de tomes, moitié parce qu'on s'attend à une tripotée de résurrections pour les relever. De trois, l'intervention de Methraton en deus ex machina – enfin il sert à quelque chose après dix tomes à glander – torpille le caractère épique de la bataille. Quand tu as le “mage ultime” et ses pouvoirs de ton côté, tu triomphes sans difficulté ni gloire.

Un avant-dernier tome ni bon ni mauvais, qui se laisse lire sans atteindre les sommets qu'on était en droit d'espérer après des années à suivre les Chroniques. On se dit que c'est (encore) un tome de plus, qui s'étire (encore) un peu trop en longueur, et qu'il faudra (encore) patienter jusqu'au suivant pour avoir peut-être des réponses qu'on n'attend plus vraiment.
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Les Chroniques de la Lune Noire, tome 12 : ..

Dans La Porte des Enfers, Whismerhill rencontre enfin son père ! Du moins je suppose qu'il s'agit de Whismerhill vu à quel point son visage ne ressemble plus à rien. Quant à son paternel, censé être un prince démon, il lui sort un inattendu “fais ce qui te semble bon et juste, mon fils”. Enfin bon, cette entrevue, on l'attendait depuis longtemps, ça fait plaisir d'y assister, même si elle arrive comme un cheveu sur la soupe en mode deus ex machina.

Alors que Whismerhill devrait s'intéresser à la fameuse porte infernale qui crache des légions démoniaques plein son empire, l'album s'offre des appartés sur la gestion de leurs fiefs par Pile-ou-Face et Ghorghor. Bonne idée de Froideval que de remettre en avant des personnages qui étaient de plus en plus laissés en retrait, mais pas le meilleur moment pour ces parenthèses qui cassent le rythme et auraient été davantage à leur place dans le tome précédent.

Parmi les incohérences, on citera la présence de Parsifal pour refermer le portail des démons, alors que Dieu l'a projeté dans une autre dimension au cours du volume précédent. Au rang des passages inutiles, deux pages dispensables sur Methraton qui une fois de plus se contente de faire acte de présence invisible en se tournant les pouces.

Plus que la fermeture de la porte vers les enfers, objet d'une énième bataille, ce sont les premières tensions avec le culte de la Lune Noire qui sauvent ce titre, correct mais en dents de scie.
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Les chroniques de la Lune Noire, tome 20 : ..

Une porte sur l'enfer, le 20 ième volume de la série "Les chroniques de la lune noire".



L'empereur s'inquiète car il a de mauvais pressentiments. Il a raison, car les démons ont trouvé le moyen de trouver son monde et l'invasion se prépare. La bataille sera gigantesque.



Tout ça pour ça ! Il faut le dire, je m'attendais à beaucoup plus à cause des forces en présence. On est loin de l'ampleur des premiers volumes, mais c'est une lecture plaisante malgré tout.



J'ai aimé.
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Chroniques de la Lune Noire - Intégrale II

Où en est-on rendu à l’ouverture de Quand sifflent les serpents ? L’Ordre de la Lumière veut trahir l’empereur Haghendorf. La Lune Noire veut abattre l’Empire. L’empereur veut utiliser la Lumière contre la Lune Noire avant de faire le ménage dans l’ordre félon. L’aide de Methraton, faudra pas compter dessus, à l’inverse des Chevaliers de Justice de Parsifal. Ça commence à faire beaucoup de factions, beaucoup de monde… et beaucoup d’armées prêtes à en découdre.

On entre enfin dans le vif du sujet avec des machinations qui passent du stade de palabres aux réalités pratiques. Entre la quête de Whismerhill liée à son père et sa première entrevue avec rien moins que le big boss de la Lune Noire, l’intrigue avance, ça se concrétise !





À la fin du tome précédent, moult armées étaient sur le pied de guerre, prêtes pour La danse écarlate, formule bien poétique pour une boucherie sans nom. Ça tabasse non stop du début à la fin dans ce volume grandiose et démesuré où une bataille épique occupe à elle seule la moitié des pages.

On lit ici ou là que le début de la fin des Chroniques a démarré avec le changement de dessinateur au tome 6. Pour d’autres, ce sera à partir des numéros 7, 8, 9 ou 10, quand la série commence à s’embourber dans les redites ou le blabla théologique. J’en viens à me demander si La danse écarlate ne marque pas déjà le virage. D’accord, la confrontation de l’Empire et de la Lune Noire vaut le détour, le dessin en jette, on en prend plein les yeux… mais y avait-il besoin de consacrer la moitié de l’album à une seule bataille qui ne résout rien ? J’aurais compris qu’un tel espace soit accordé à un affrontement décisif dans un dernier ou un avant-dernier tome, histoire de clore en fanfare. Mais là, c’est trop et plusieurs phases du combat (les invocations à répétition de papy Haazheel Thorn) auraient gagné à sauter pour raconter autre chose.

Bel album, belle bataille… mais un premier ralentissement.





Changement de dessinateur à partir de La Couronne des Ombres, Olivier Ledroit laisse la place à Cyril Pontet. Je me rappelle, en ces temps jadis du XXe siècle, avoir été désarçonné par le nouveau style sur le moment… et avec le recul, la différence n’est pas si énormissime que ça.

Du côté de l’histoire, ce tome est plutôt pépère, limite mou comparé à la tonitruance de La danse écarlate. Whismerhill se taille un des plus grands fiefs de l’empire… sans qu’on ait trop l’impression qu’il soit un seigneur si puissant que ça. Un peu de diplomatie et de ruse, un peu de baston, beaucoup de banquets, une tonne de personnages ultra secondaires à l’utilité très relative, tout aurait pu tenir en moitié moins de pages.
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Chroniques de la Lune Noire - Intégrale I

Le Signe des Ténèbres ouvre le bal pour présenter les personnages principaux de la série : le mystérieux demi-elfe Whismerhill, l’elfe roublard et malicieux Pile-ou-Face, le chef de guerre demi-ogre Ghorghor Bey, l’amazone Feidreiva (diminutif Fey, rebaptisée Feydriva dans certains tomes, passée à la postérité sous le nom de Feydreiva).

L’ambiance à la fois truculente et sombre est très marquée par le jeu de rôle : classes de personnages à la Donjons & Dragons, violence, magie, grosbillisme, humour potache…

L’univers esquissé pose les premiers jalons des forces (l’empereur Haghendorf, l’Oracle, la prophétie, la Lune Noire sous la houlette d’Haazheel Thorn) qui entourent et dépassent la petite bande de héros.

Ça va vite, parfois un peu trop puisqu’on ne sait rien ou presque des protagonistes. Leurs relations se nouent vitesse grand V sans construction en profondeur (le lien de Wis avec son mentor Hizin aurait gagné à être développé, idem pour Fey avec laquelle il se contente de tirer des coups). Mais ça fonctionne, grâce au dynamisme et à l’esprit décomplexé de l’ensemble.

Un démarrage péchu et un de mes tomes préférés, celui avec lequel tout a commencé.





Après le périple au sein de la compagnie d’écorcheurs de Ghorghor Bey, Le Vent des Dragons redescend à la petite échelle d’un groupe restreint à Whismermill, Pile-ou-Face et Fey, rejoints par le samouraï Murata et les improbables jumeaux Nasha et Goum (une gamine et un Ghorghor bis).

Entre dragons, magiciens, bagarres d’auberge et quêtes, on retrouve les ingrédients d’une fantasy classique mais avec son truc à elle, aussi bien côté graphisme que dans son ambiance torturée.

Outre les aventures rocambolesques de la joyeuse bande, l’intrigue principale se met petit à petit en place en glissant quelques éléments sur la Lune noire, les dissensions internes de l’Empire (ah, Fratus Sinister, fieffé gredin…) et les manipulations démoniaques.

L’histoire parvient à alterner scènes épiques et notes d’humour sans virer à la foire. Recentrée sur quelques personnages, elle sait bien les mettre en valeur. On tient là un des meilleurs tomes de la série.





Dans La Marque des Démons, Whismerhill et sa bande poursuivent leur périple. Après avoir quêté l’Oracle dans le tome précédent, les y voici rendus… et la scène d’ouverture fait pshit. La faute à l’Oracle qui fait ce que font tous ses congénères dans toutes les œuvres : ne rien dire. Ça vaut le coup d’être omniscient ! Marre de ce ressort narratif à deux ronds sur l’air de “je sais des tas de choses mais je ne révèlerai rien” !

Scène courte, par chance, et la suite de l’album rattrape le niveau avec son lot de retrouvailles, de rencontres (dont la succube en couverture) et de pertes (adieu Fey, personnage aussi emblématique que sous-exploité).

La Lune Noire qui donne son nom aux Chroniques occupe de plus en plus d’espace, signe que l’intrigue globale avance. Tous les protagonistes rêvent de se crever les uns les autres, de l’empereur vieillissant aux comploteurs rassemblés autour de Fratus Sinister. Bref, les choses se mettent en place en prélude à un formidable festival de coups fourrés.
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Les Chroniques de la Lune Noire, tome 19 : ..

Une semaine ordinaire pour un tome ordinaire.

Gérer sa nombreuse progéniture, l'Empire, l'armée, la religion, le peuple, la diplomatie... La semaine standard de règne de Whismerhill, c'est plus ou moins ce que raconte la saison 2 depuis ses débuts.

Ce volume démarre sur du pas ordinaire avec la rencontre entre Whismerhill et l'Unique... un enfant-dieu qu'il faut éduquer. Cette partie aurait été davantage à sa place dans le tome suivant, intervertie avec l'éducation des gamins de Whismerhill qui fait partie des moments ordinaires de la semaine.

Le passage autour de l'épée Sorrow n'a aucune utilité à part remplir quatre pages et fournir la couverture (qui est sans doute une des moins réussies de l'ensemble des Chroniques).

L'introduction de l'archidémone Helle arrive comme un cheveu sur la soupe (ou une idée de dernière minute). Il aurait fallu la caser plus tôt, juste après la défaite de Lucifer au tome 16, pour avoir le temps de lui donner de l'épaisseur. Même chose avec les elfes des ténèbres, qui fournissent un passage intéressant, mais aurait dû être présentés dès les premiers tomes pour développer leurs relations avec l'Empire.

On se retrouve donc avec un volume assez mou, qui enchaîne les scènes au petit bonheur. Paradoxe, apparaissent aussi dans Une semaine ordinaire des éléments très intéressants (Helle, les elfes noirs) ou centraux (l'Unique) mais jetés à la va-vite et sous-exploités.
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Les Chroniques de la Lune Noire, tome 18 : ..

Plusieurs éléments en suspens trouvent leur solution dans Le Trône d'Opale : la guerre contre les Ophidiens, les opales, le réveil des seigneurs de la négation...

À noter, un running gag sympa autour du binôme Murata et Bjorn, ainsi qu'une apparition en rêve de Feydreiva.

Un tome intermédiaire qui raconte plus ou moins la même chose que les précédents : une “semaine ordinaire” de l'Empire autour de tel ou tel problème d'intendance et de gestion à régler. C'est ce volume-ci qui aurait dû porter ce titre plutôt que le suivant.
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Les Chroniques de la Lune Noire, tome 16 : ..

Dans ce second volet de Terra Secunda, l'installation et l'exploration se poursuivent. Les premiers problèmes se posent comme autant de jalons pour les tomes suivants. Le peuple autochtone des Ophidiens promet une bonne grosse guerre des familles. Idem les démons qui continuent à s'agiter sur le plan infernal. La confrérie des masques de cuir complote pour renverser l'empereur. Enfin elle complote... Une page de deux cases, on peut surtout dire qu'elle se contente de pointer le bout du nez. Je prends le pari que derrière un de ces masques on découvrira un jour ou l'autre un personnage important de la série. Sinon, pourquoi des masques ?

Au final, le diptyque des tomes 15 et 16 est correct mais pas renversant. Le nouvel empire de Whismerhill se met en place... et c'est à peu près tout. Cette nouvelle Terre ne propose pour le moment aucun mystère, aucune direction narrative claire, et ne promet que des affrontements contre des démons dans les tomes ultérieurs, soit un air de déjà vu dans la première saison.
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 15 : ..

Annoncé avec fracas comme la “fin de la série mythique”, dixit la pastille sur la couverture, le tome 14 La Fin des Temps, ne concluait en réalité rien du tout. On attendait des réponses et une conclusion, on a eu un simple volume de transition vers une suite.

Cette suite, c'est Terra Secunda.

Terra Secunda Livre 1/2 pouvait laisser présager du pire. Un des reproches récurrents adressés aux Chroniques de la Lune Noire était de parler pour ne rien dire et d'enchaîner des tomes longuets où l'intrigue n'avançait pas. Donc quand cette bande dessinée démarre une nouvelle saison par un double épisode, on craint un étirement encore pire.

Bon ben ça se laisse lire, mais faut pas s'attendre à de grandes surprises ni de grandes révélations. Whismerhill et les rescapés débarquent sur un nouveau monde. Ils s'installent, s'organisent, ils explorent, ils posent les bases d'un nouvel empire et d'une nouvelle religion. S'ajoute une grosse baston étalée sur un tiers du volume (trop long, comme toujours) contre Lucifer et ses démons qui ont réussi à trouver le chemin de cette Terre bis, soi-disant introuvable.

La BD fonctionne pépère, mais rien de bien foufou avec un air de déjà vu, soit dans d'autres oeuvres (l'exploration d'un nouveau monde, doit y avoir mille milliards de titres en SF qui l'ont déjà racontée en mieux), soit dans la saison 1 (la bagarre contre les hordes démoniaques).
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Les Chroniques de la lune noire, tome 11 : ..

Ave Tenebrae s'ouvre sur un Whismerhill découpé en carpaccio par Haghendorf, lequel casse sa pipe dans la foulée. Haazheel Thorn ressuscite (encore) son champion et le place sur le trône impérial. Tada !

Mouais... Autant L'Aigle foudroyé s'achevait sur une image forte qui prenait le lecteur par surprise, autant là... Mis à part Hizin dans le premier tome et Fey dans le troisième, les personnages principaux ont une tendance à l'invincibilité et à la résurrection qui tue toute tension dramatique. Dur de s'attacher à eux quand beaucoup sont relégués au second plan (Ghorghor, Pilou, Murata...) et qu'en plus il ne peut rien leur arriver de grave.

Suite à la victoire de la Lune Noire, Dieu abandonne le monde, catapultant au passage Parsifal et son royaume de justes dans une autre dimension (ce qui causera une incohérence dans le tome suivant, puisque Parsifal sera là quand même). Il a dû abandonner Pontet aussi, parce que Whismerhill est pour ainsi dire méconnaissable, avec un visage de plus en plus lisse.

La suite du volume verra Whismerhill Ier faire ses premiers pas d'empereur et perdre son temps dans une quêtouse mineure (ladite quête étant un placement produit pour le titre Ghorghor Bey des Arcances de la Lune Noire). Soit une demi-fin, puisqu'il reste encore le cas de la Lune Noire et des démons à régler.
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 10 : ..

L'Aigle foudroyé n'est pas sans rappeler La danse écarlate avec une bataille qui occupe les trois quarts du volume. Épique et homérique à souhait, plein de mouvements tactiques tout en tension, l'affrontement joue beaucoup des doubles pages pour donner sa mesure graphique.

J'avoue avoir eu un peu peur au long de ma lecture que cette confrontation annoncée comme décisive ne soit qu'une énième baston de délayage. Mais non, il s'agit bien de LA bataille finale, qui s'achève sur un duel entre Whismerhill et l'empereur Haghendorf. À la fin, il ne peut en rester qu'un... et le verdict est inattendu.
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 8 : L..

Le Glaive de justice achève la parenthèse du voyage de Whismerhill au pays des morts-vivants initiée lors du volume précédent. Une dizaine de pages dans De Vents, de Jade et de Jais, une vingtaine ici. Presque l'équivalent d'un album complet pour une chasse au trésor anecdotique !

Le reste du volume est centré sur le paladin Parsifal et sa lutte contre l'ordre corrompu de Fratus Sinister. Il n'était pas besoin non plus de s'étaler autant sur le sujet, périphérique. D'autant que dans le sillage du preux se glissent des références à Dieu et même une apparition de l'archange Gabriel. D'où ça sort ?!? L'univers des Chroniques était jusqu'ici certes très inspiré Donjons & Dragons et fantasy classique mais apportait sa touche d'originalité à travers la Lune Noire. Et là d'un coup, on se retrouve avec des bondieuseries qui amènent à penser que la suite de l'histoire ne sera qu'un énième et bête conflit entre Dieu et le Diable.

Donc après deux albums un peu moins denses, en voici un troisième vide et hors-sujet. Dans mon cas, ça a été le moment où j'ai la série a commencé à me décevoir, avec l'impression de patauger sans avancer ou alors dans la mauvaise direction.
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 7 : D..

De Vents, de Jade et de Jais démarre comme La Marque des Démons. Au lieu de l'Oracle, Whismerhill rencontre le mystérieux Methraton.

Whismerhill : J'ai des questions, pourriez- vous y répondre ?

Methraton : Oui, mais je ne le ferai pas.

Ben ça valait le coup de dessiner cinq pages autour de cette entrevue avec le “mage ultime” (et modeste par-dessus le marché) pour un tel résultat.

Seul passage à ressortir de l'album, l'initiation de Whismerhill à la prêtrise de la Lune Noire. Le reste du temps, il gouverne son fief... comme dans La Couronne des Ombres. Soit deux tomes consécutifs qui s'étirent alors qu'ils auraient pu être condensés en un seul.
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 6 : L..

Changement de dessinateur à partir de La Couronne des Ombres, Olivier Ledroit laisse la place à Cyril Pontet. Je me rappelle, en ces temps jadis du XXe siècle, avoir été désarçonné par le nouveau style sur le moment... et avec le recul, la différence n'est pas si énormissime que ça.

Du côté de l'histoire, ce tome est plutôt pépère, limite mou comparé à la tonitruance de La danse écarlate. Whismerhill se taille un des plus grands fiefs de l'empire... sans qu'on ait trop l'impression qu'il soit un seigneur si puissant que ça. Un peu de diplomatie et de ruse, un peu de baston, beaucoup de banquets, une tonne de personnages ultra secondaires à l'utilité très relative, tout aurait pu tenir en moitié moins de pages.
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 5 : L..

À la fin du tome précédent, moult armées étaient sur le pied de guerre, prêtes pour La danse écarlate, formule bien poétique pour une boucherie sans nom. Ça tabasse non stop du début à la fin dans ce volume grandiose et démesuré où une bataille épique occupe à elle la moitié des pages.

On lit ici ou là que le début de la fin des Chroniques a démarré avec le changement de dessinateur au tome 6. Pour d'autres, ce sera à partir des numéros 7, 8, 9 ou 10, quand la série commence à s'embourber dans les redites de bataille ou le blabla théologique. J'en viens à me demander si La danse écarlate ne marque pas déjà le virage. D'accord, la confrontation de l'Empire et de la Lune Noire vaut le détour, le dessin en jette, on en prend plein les yeux... mais y avait-il besoin de consacrer la moitié de l'album à une seule bataille qui ne résoud rien ? J'aurais compris qu'un tel espace soit accordé à un affrontement décisif dans un dernier ou un avant-dernier tome, histoire de clore en fanfare. Mais là, c'est trop et plusieurs phases du combat (les invocations à répétition de papy Haazheel Thorn) auraient gagné à sauter pour raconter autre chose.

Bel album, belle bataille... mais un premier ralentissement.
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Les Chroniques de la Lune noire, tome 4 : Q..

Où en est-on rendu à l'ouverture de Quand sifflent les serpents ? L'Ordre de la Lumière veut trahir l'empereur Haghendorf. La Lune Noire veut abattre l'Empire. L'empereur veut utiliser la Lumière contre la Lune Noire avant de faire le ménage dans l'ordre félon. L'aide de Methraton, faudra pas compter dessus, à l'inverse des Chevaliers de Justice de Parsifal. Ça commence à faire beaucoup de factions, beaucoup de monde... et beaucoup d'armées sur le pied de guerre.

On entre enfin dans le vif du sujet avec des machinations qui passent du stade de palabres aux réalités pratiques. Entre la quête de Whismerhill liée à son père et sa première entrevue avec rien moins que le big boss de la Lune Noire, l'intrigue avance, ça se concrétise !
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Les Chroniques de la Lune Noire, tome 3 : L..

Dans La Marque des Démons, Whismerhill et sa bande poursuivent leur périple. Après avoir quêté l'Oracle dans le tome précédent, les y voici rendus... et la scène d'ouverture fait pshit. La faute à l'Oracle qui fait ce que font tous ses congénères dans toutes les œuvres : ne rien dire. Ça vaut le coup d'être omniscient ! Marre de ce ressort narratif à deux ronds sur l'air de “je sais des tas de choses mais je ne révèlerai rien” !

Scène courte, par chance, et la suite de l'album rattrape le niveau avec son lot de retrouvailles, de rencontres (dont la succube en couverture) et de pertes.

La Lune Noire qui donne son nom aux Chroniques occupe de plus en plus d'espace, signe que l'intrigue globale avance. Tous les protagonistes rêvent de se crever les uns les autres, de l'empereur vieillissant aux comploteurs rassemblés autour de Fratus Sinister. Bref, les choses se mettent en place en prélude à un formidable festival de coups fourrés.
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Chroniques de la Lune noire - Hors série, tom..

'ouvrage fonctionne sur le principe du supplément de jeu de rôle, ou plutôt de l'aide de jeu comme on en trouvait des tonnes dans Casus Belli à la grande époque. Ce tome documentaire m'a donc beaucoup plus sur son concept. Un volume gadget, certes, mais bien fichu sous la forme d'un rapport d'espionne. Netsharine, une houri venue du royaume d'Hishtarland, visite l'empire de Whismerhill et le décrit à son commanditaire. Peuples (elfes, nains, orques...), forces militaires et machines de guerre, religion de la Lune Noire, palais impérial, Seigneurs de la Négation... Un joyeux bazar livré pêle-mêle, qui n'apprendra pas grand-chose de neuf aux briscards de la saga mais permettra de visiter l'empire à tête reposée, loin du fracas des batailles.

Une lecture teintée de nostalgie, puisqu'elle m'a renvoyée à l'époque où je voyageais parmi les mondes fantastiques dépeints dans les magazines de jeu de rôle. Avec dix lignes de texte, j'en avais pour des heures et des heures à imaginer des aventures...
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Les Chroniques de la Lune Noire, tome 2 : L..

Après le périple au sein de la compagnie d'écorcheurs de Ghorghor Bey, Le Vent des Dragons redescend à la petite échelle d'un groupe restreint à Whismermill, Pile-ou-Face et Fey, rejoints par le samouraï Murata et les improbables jumeaux Nasha et Goum (une gamine et un Ghorghor bis).

Entre dragons, magiciens, bagarres d'auberge et quêtes, on retrouve les ingrédients d'une fantasy classique mais avec son truc à elle, aussi bien côté graphisme que dans son ambiance torturée.

Outre les aventures rocambolesques de la joyeuse bande, l'intrigue principale se met petit à petit en place en glissant quelques éléments sur la Lune noire, les dissensions internes de l'Empire (ah, Fratus Sinister, fieffé gredin...) et les manipulations démoniaques.

L'histoire parvient à alterner scènes épiques et notes d'humour sans virer à la foire. Recentrée sur quelques personnages, elle sait bien les mettre en valeur. On tient là un des meilleurs tomes de la série.
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