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Citations de François Roustang (595)


En chacun de nous demeure un fonds de psychose le maintenant dans un relation à l'autre qui l'aliène et qui est capable d'entrer et de sortir de lui pour le manipuler à sa guise. C'est à cela que l'angoisse peut mettre fin, angoisse de la séparation, mais ressentie sur le versant de la liberté, c'est-à-dire de la pure possibilité, du pur pouvoir, de la puissance.
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Peut-être que ce qui, par rapport à la pédagogie, différencie la psychanalyse,n c'est que par cette dernière, on n'apprend rien.

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Vous m'accorderez de toute façon que Freud n'est pas un petit penseur érudit qui connaît ses classiques, mais un géant qui a l'audace d'affronter les puissances.
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Si par hasard en psychanalyse, on revient en arrière, c'est toujours pour devancer le prévisible.

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Peut-être Freud, obnubilé qu'il était par sa tentative de fonder une science, a-t-il toujours espéré, même s'il a reconnu son échec, faire passer tout l'irreprésentable de l'affect dans le champ de la représentation. De là son idée, par exemple, de supposer des représentations dans l'inconscient ; de là également toutes les ambiguïtés du terme inconscient et la contradiction interne à tous les concepts analytiques.
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La souffrance névrotique provient de ce que l'affect est sans cesse dans son insuffisance et qu'il cherche en conséquence à se lier à la représentation.

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On devrait une fois pour toutes rayer de notre vocabulaire l'expression : Freud a découvert l'inconscient. En réalité, ce qui n'est pas du tout la même chose, Freud, pour rendre compte de certains faits, a inventé l'inconscient.
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La plupart du temps, nous oublions (et cela arrive souvent à Freud lui-même) que l'inconscient est une hypothèse. On dit qu'il existe, on en fait l'agent effectif de tous les processus aberrants. Et ensuite, puisqu'il existe, puisque c'est un fait, on entreprend de le faire parle, de le connaître, de le décrire, comme on décrit les faits extérieurs, on établit les lois de son fonctionnement, on en donne la théorie, etc. Or, du strict point d vue de l'épistémologie, tous ces développements sont illégitimes.
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Nous ne sommes pas dans le domaine des sciences exactes c'est-à-dire qu'il n'y a pas en psychanalyse d'accumulation des connaissances, de telle sorte que la dernière découverte serait ce à partir de quoi il faudrait travailler parce qu'elle serait la plus avancée, celle qui tiendrait compte de toutes les précédentes.
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... la perte d'identité ou l'absence d'identité est la maladie centrale dont souffre notre civilisation, et [...] cette identité, il s'agit de la faire, de la construire sur la menace du chaos et e la dissolution. Or seule l'attente de l'analyste (ou de l'éducateur ou du gouvernant) peut la viser, la désirer, la vouloir et ainsi lui donner la force qui lui est nécessaire pour s'accomplir.
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... c'est la chance d'un avenir qui donne accès la constitution d'un passé.
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... importance progressivement accordée à l'exercice de la décision durant la cure, décision de reconnaître son état et sa souffrance, de ne plus s'en plaindre comme d'un destin inéluctable, mai de s'en rendre responsable en tout et pour tout, bref d'investir son existence telle qu'elle est aujourd'hui pour y prendre appui afin de la transformer demain. Car il suffit de se placer là où l'on est, sans rien en laisser de côté, pour que les forces de la vie soient à l'oeuvre.
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Le terme d'attention également flottante inventé par Freud prouve que, définissant par cette expression l'attitude première du thérapeute, il y avait vu la condition nécessaire pour que l'opération réussisse. Il devait bien soupçonner que c'était là le seul moyen de pourvoir à la reformation du corps propre, comme totalité personnelle habitée, et que c'était là l'unique chance de rendre possible une éventuelle transformation.
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Le fait, incontestable, c'est qu'aujourd'hui la vie se poursuit à travers la mort, qu'elle ne s'oppose pas à elle, que la mort est pour elle une nécessité.
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Que reste-t-il lorsque nous avons laissé advenir tout ce qui se passe en nous et hors de nous ? Il reste le poids et la légèreté de nos corps, il reste leur volume, il reste leur place inaliénable, il reste notre posture. Ce dont alors nous devons prendre le plus grand soin, c'est de nous situer, d'orienter et de conduire à la justesse la position respective de nos membres et de nos organes pour qu'ils puissent être disponibles à la formation de notre espace et se conformer à lui. Une posture non pas préétablie, mais toujours changeante en fonction des circonstance et des événements. Cette réduction au corps ne nous mène pas à l'aveuglement ou à l'idiotie. Elle suppose que la pensée ait pris corps, elle implique une intelligence à la fois souple et ferme, une sensibilité en alerte, une force qui ne peut pas s'altérer, même quand les forces déclinent.

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... samouraïs qui combattent. Le premier qui pense à la mort, c'est-à-dire qui s'extrait, fût-ce le temps d'un éclair, des gestes qui ne cessent pas d'être relatifs et réciproques, celui-là est mort.
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... ce second mode de perception, que l'on peut nommer perceptude, est marqué par la continuité et la prise en compte de tous nos liens avec le monde. La perceptude ne peut être circonscrite et mise à distance Elle est l'aire où nous ne sommes plus des observateurs fixes faisant face à des objets ; elle est le territoire dont nous participons pour en devenir une part insécable.
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... plus le solitaire se libère des liens présents, figés par les habitudes, c'est-à-dire plus il ose l'indépendance à l'égard de toutes ses certitudes ou plus il s'isole dans le vide de l'incertitude, plus alors il permet à la multitude des liens nouveaux de se faire jour. Il devient participant de la vie qui rejette ce qui est mort pour se frayer un passage vers le futur. la vie qu'il qu'il connaît alors se remplie des connexions qui l'envahissent ; il y participe et, par là même, il les produit.

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... quelle sorte de choix requiert la solitude ?
C'est un choix gratuit, un choix qui n'est pas fatal, car l'être humain est susceptible de se laisser aller au gré des vents, de ne pas prendre en compte ce qui lui advient, de saisir successivement et au petit bonheur les choses qui passent. Si chacun devrait effectuer l'approprIation de la vie qui lui est donnée, il peut toutefois s'en dispenser.
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Si universelle que soit en principe cette expérience du plaisir d'exister, elle n'est possible que dans et par la solitude.
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