Citations de Fred Fordham (41)
Le courage, c'est savoir que tu pars battu, mais agir quand même et aller jusqu'au bout.
(…) J'ai été pris à partie par un groupe d'adolescents. Ils m'ont accroché les ailes à un mur et m'ont frappé. Puis ils se sont moqués de moi, ont proféré des mensonges sur la mort de mes parents et ainsi de suite. Ils voulaient que je réagisse. Rien de plus. Mais comme mon visage ne se tordait pas de colère, ne montrait aucune douleur, ni un sourire ni une larme, l'un d'eux a sorti un couteau pour me transpercer l'aile.
(dixit Gabriel).
« La fascination de l'humanité pour les exploits des anges et des démons a toujours été source d'amusement sur Asante... mais la fascination qu'exercent les sauveurs et les démons n'est malheureusement pas un phénomène exclusif à la Terre. »
Mais, de toutes les grandes et désastreuses erreurs de jugement des humains, la plus énorme de toutes, peut-être... ça a été de croire que les anges magnifiques vivant dans les nuages, prêchant la tolérance et la paix... étaient sincères quand ils le faisaient.
Sans leur mot à dire sur terre et voyant Asante comme un rêve – un monde factice et sans conséquence –, il arrive que les enfants humains évacuent leurs frustrations ici. (…) J'imagine que nous devons blâmer le manque de consistance morale de vos parents et hommes d'état pour cela.
Les gens bien ne tirent jamais aucune fierté de leurs talents.
Le courage, c'est savoir que tu pars battu, mais agir quand même et aller jusqu'au bout.
Il y a un cas dans ce pays où tous les hommes naissent égaux, il y a une institution humaine qui fait du pauvre l'égal d'un Rockefeller, du crétin l'égal d'un Einstein, et de l'ignorant l'égal de n'importe quel président d'université. Cette institution, Messieurs, c'est la justice.
J'ignorais que les filles pouvaient conduire.
- Merci de m'accorder du temps, professeur.
- Je n'accorde rien. Le temps ne marche pas comme ça.
- Jean Louise !
- Oui, Miss Caroline ?
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- C'est, c'est une lettre, Miss Caroline. À mon ami, Dill.
- Tu dois dire à ton père de cesser de t'enseigner, Jean Louise !
En grandissant, tu verras des Blancs tromper des Noirs tous les jours. Mais n'oublie pas ce que je vais te dire. Lorsqu'un Blanc se comporte ainsi avec un Noir, quels que soient son nom, ses origines et sa fortune... Ce Blanc est une ordure.
Ne vous faites aucune illusion - tout ceci s'accumule et un de ces jours nous devrons payer l'addition. J'espère seulement que vous ne serez plus des enfants à ce moment là. (p. 237-238)
C'était déjà dur à l'époque pour les étrangers.
Pour une fois, tâche de te battre avec ta tête. Elle est bonne, même si elle est un peu dure.
Les moqueurs ne font rien d'autre que de la musique pour notre plaisir. Ils ne viennent pas picorer dans les jardins des gens, ils ne font pas leurs nids dans les séchoirs à maïs, ils ne font que chanter pour nous de tout leur cœur. C'est pourquoi c'est un péché de tuer un oiseau moqueur. (p. 104)
- Pourquoi t'être sauvé si vite ?
- J'ai dit que j'avais peu', M'sieur.
- Tu craignais d'être arrêté et d'avoir à répondre de ce que tu avais fait ?
- Non, M'sieur, de 'epond' de ce que j'n'avais pas fait. (p.213)
Mieux vaut servir au Paradis que régner en Enfer.
Prenez un congé du réel chaque fois que vous le désirez et revenez sans même une migraine ni une mythologie.
Le courage, c'est savoir que tu pars battu, mais agir quand même et aller jusqu'au bout.
Tu es trop petite pour le comprendre, mais parfois, la Bible est plus dangereuse entre les mains d’un homme qu’une bouteille de whisky entre celles de...