Citations de Frédéric H. Fajardie (220)
Les religions,parfois differentes en un meme pays,etaient motifs a affrontements sanglants.Aussitot qu'il l'eut ainsi pense,il detesta les religions toutes ensemble cherchant,au long des annees en mer,ce qui pouvait presider favorablement aux destinees humaines
On ne prête Qu’aux riches !
Chaque petite joie a son revers.
Les petites filles, c’est fait pour jouer à la marelle.
Dans un cas comme ça, ce qu’il faut faire, c’est contre-attaquer plus violemment que l’attaque elle-même.
N’eût été les « incidents », la vie valait parfois le coup d’être vécue.
La pensée c est comme une pierre qu on ôte d un barrage.L eau s y introduit,arrache une seconde pierre,une autre encore,et la brèche s élargit toujours davantage.
Où était-elle, l'étincelle qui transfigure un visage rien qu'à voir paraître l'autre qu'on aime?... Où était-il, ce regard lumineux qui annonce la passion, la douceur et le bonheur d'être au monde puisque celui-ci porte l'être aimé?... Où était-il, le sourire tendre et complice qui vous unit à l'autre quand est accompli l'acte amoureux et que sentiments profonds prennent la relève des corps au plaisir assouvi?...
L'amour, bien souvent, est fils de la chance. Un mot peut suffire.
Le hasard est parfois facétieux…
Le bonheur, parfois, rend ingrat.
L’être humain a bien assez de malheur en sa propre condition, celui qui est laid, vieux, malade… Ou celui qui aime sans être assuré de l’être en retour…
Si les marins sont redoutables dans les combats au sabre en raison des nombreux abordages et corps à corps sans pitié sur le pont des navires, la raison d’être des vaisseaux de guerre demeure l’artillerie.
Toute femme est une rose. Jasmin pour la douceur des nuits d’été. Et muguet pour la joie, la note d’allégresse, l’amour de la vie.
Tout au contraire, certains rêves sont si beaux qu'on voudrait ne jamais s'éveiller et l'est-on, ils vous laissent au matin fort chagrin devant une réalité d'une grande tristesse.
Deux cavaliers d’apocalypse passèrent en trombe, tenant serrées les brides écarlates de leurs montures et précédant un carrosse massif tiré par six chevaux épuisés, l’encolure basse, les yeux fous et les naseaux écumants. Le cocher, debout, fouettait les malheureuses bêtes qui n’avaient que la ressource d’aller plus vite encore.
Puis, avant même que ne retombe la poussière, le singulier équipage disparut, ainsi qu’on l’imagine d’un convoi fantôme, mais le bruit ne cessa point car, comme une escorte des plus discrètes, vingt mousquetaires suivaient de loin, passant au grand galop.
L’homme, incrédule, s’ébroua. Qu’avait-il vu ? Sommé de répondre, il eût éprouvé quelque embarras à s’exécuter : d’intrépides cavaliers, le carrosse d’un puissant seigneur, de magnifiques chevaux qu’on n’hésitait pas à crever pour gagner quelques minutes, un fort parti de mousquetaires...
Madrid... Tiens, en voilà un éteignoir aux frénésies sexuelles, mais de ces messieurs, à présent. Il n'était que de se souvenir de cette toile de Hans Baldung, dit Baldung Grien, entrevue un jour d'orage : Les Trois âges de la femme et la mort. Macabre et un brin maniériste, elle ouvrait un champ morbide propre à désactiver les pulsions et Hocquart, qui savait ruser avec lui-même, ne manquait pas de la convoquer aux instants de faiblesse, lorsque la chair, qui ne doutait décidément de rien, prétendait s'imposer malgré les réticences de l'esprit. (p 100)
Les doux tracas de sa maîtresse apaisaient Jean. Il fut reconnaissant à son milieu de produire des êtres aussi reposants. Il songea à Offenbach : "Dames charmantes, jolis messieurs." Les bolcheviks se fatiguaient en pure perte : toute société - même la leur - est appelée à être gouvernée par une classe dirigeante qui, s'alanguissant aux affaires, produira toujours d'exquises oisives, princesses ou bourgeoises, dont le spectacle fait rêver les laborieux plus qu'il ne leur donne le goût de la révolte. ( p 36)
On nomme les choses, ou, faute de les savoir nommer, elles vous échappent et font de vous un raté. (p 50)
quand Mitterrand a passé l'arme à gauche, c'était bien la première fois qu'il était à gauche. Pour nous, c'était la bonne.
(l'enfer, p 15 ; les verts ; p 18 et 33 ; descriptif p. 38 ; sarkozy p 45 ; le cul p 64 et 65 ; député européen p 70 ; sexe p 104 ; duras p 108 ; castro / hussein p 139 ; lang / mai 68 p 179 ; arras p 244 ; l'adultère p 227
Riton luttait contre la peur. Il lui fallait oublier cette mitrailleuse franquiste qui leur faisait face, sa femme et ses deux enfants, l'angoisse de ne pas être réembauché à l'Electromécanique de Savoie. Il avait l'horrible impression que cette guerre ne le concernait que d'assez loin, comme s'il se trouvait ici d'abord pour ses amis, et il éprouvait un sentiments de culpabilité qu'avait accentué le souvenir du soldat qu'il avait abattu.