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Citations de Frédéric H. Fajardie (220)


C'est dans un état comateux ,proche de l'évanouissement, que je fis encore un pas et vidai mon chargeur sur Rémy.(Page 165).
Paris ,septembre 1981.
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Pourquoi on fait tout ça ?...
Parce que nous croyons en certaines valeurs, vieux frère, c'est aussi con que ça !
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« Si vous ne voulez pas vraiment, chaque matin, changer la vie, allez vous faire foutre une bonne fois dans les grandes forces tranquilles »
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Tu sais ce que c'est, deux types capables dans lessiver douze autres ? Eh ben, c'est des mecs qui me font peur.
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Renault, c'était la citadelle du prolétariat en marche, patron. Ils l'ont bradé au capital ! En plus, Renault est le partenaire officiel de Disneyland, la citadelle de la connerie. C'est fort de café !
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Je réfléchis un instant en regardant la clientèle, des jeunes de dix-huit à vingt-cinq ans. Un élan me portait vers eux. Je pressentais qu'ils allaient en baver. Certes, toutes les générations en bavent. Pas facile de sortir de l'enfance ! Pas évident d'affronter l'adolescence et ses questions qui n'ont pas dû changer beaucoup depuis ma propre jeunesse : «Je suis moche !… Est-ce que je suis moche ?
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-... La raison de la future défaite vendéenne, celle qui leur fera perdre la guerre, est ailleurs.
...
- N'avez(vous pas remarqué ? ... Aucun des frères du ci-devant roi, aucun des princes du sang et pas même un évêque ne s'est joint aux Vendéens. La bêtise d'un roi leur fit perdre le trône, la lâcheté des princes a scellé la défaite de l'insurrection qui le pouvait reprendre.
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Les deux hommes, vestes vertes des officiers de l'armée vendéenne, écharpe à la taille et cocarde... blanches toutes deux - au chapeau, échangèrent un regard. Blacfort devina un mélange de haine et de crainte chez l'officier : il adorait susciter ces deux sentiments lorsqu'ils se trouvaient ainsi mêlés.
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« Kimon », impressionnante masse métallique, semblait insensible à la fuite du temps, à l’usure et, dans un accès de rage subite, le secrétaire général le prit en horreur, oubliant qu’il avait été un de ses plus vieux compagnons. Un des meilleurs, aussi, mais cela tenait au fait qu’il ne parlait pas. Sourd, muet et aveugle : un vrai communiste.
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Frédéric H. Fajardie
« Moins noir que la mort »
À l’instant d’attaquer cette tâche difficile (une préface !), autant avouer la recherche du clin d’œil au Plus fort que la mort du cher Guy de Maupassant qu’il ne me semble pas abusif de classer (et Zola, donc !) parmi les auteurs de littérature noire, étant entendu que certaines atmosphères, situations et études de milieux dédaignés des « belles plumes » (on a les panaches qu’on mérite) participent à l’appartenance au genre.
Et pourquoi un tel titre ? En raison de ce qui m’apparaît comme une évidence : quelle que soit la noirceur des romans de mes confrères à travers la littérature mondiale – qu’on songe par exemple au talentueux David Goodis – ce qui est frappant, chez nombre d’auteurs, c’est que même du fin fond du désespoir les personnages luttent encore. Pour leur dignité. Ou leur honneur. La justice. La liberté. Le progrès. La dénonciation du mal. Bref, toutes ces choses qu’un système qui avance masqué cherche chaque jour à vous disputer et pour lesquelles, chaque jour, il faut se battre. Jusqu’à l’extinction des forces. Jusqu’à la mort, qui est la fin de toutes choses… encore qu’elle puisse être exemplaire en sa forme, ce qui constitue l’ultime et sans doute la plus belle des contre-attaques.
« Le polar français, crime et histoire, ed. La fabrique » Préface
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Il y a loin de vos théories à votre pratique, Flamand, et c'est tout le danger de vos dogmes !
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Tout raser du vieux monde pour mieux concevoir le nouveau, tuer sans pitié pour créer l'homme libéré, faire le mal pour le bien, corrompre son temps humain pour le salut de celui des autres, massacrer les pères qui ne surent enseigner leurs fils et les fils pour qu'ils ne fussent point pères.
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Schiller, enthousiaste, se tourna vers le sous-officier commandant la pièce :
– Nous entrons dans l'Histoire, Erlich !
Le sous-officier, un homme d'une soixantaine d'années, répondit d'un ton las :
– Je préférerais rentrer à la maison.
(page 221)
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Gardel aimait pourtant le mauvais goût.
Non comme l’aimaient certains intellectuels arguant de quelque second degré. Il l’aimait pour ce qu’il était, pour ce qu’il représentait de tentative ratée, de vains espoirs. Telle fille revêtant sa robe rose bonbon : par-delà la robe, Gardel y voyait une femme se bichonnant avec soin pour chercher à plaire.
Le mauvais goût le touchait toujours, lui allait droit au cœur.
Au fond, loin des standards régulateurs, le mauvais goût n’était rien moins qu’une bouffée de chaleur, de liberté, une échappée hors des normes.
Un îlot d’humanité dans un monde hostile et dur.
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"Un vieillard m’a dit
Et il avait raison :
S tu fais crédit,
Tu perds ta maison."
Cet arc de triomphe à la connerie farouche sur fond fascisant faillit anéantir le divisionnaire.
S’astreignant au calme, il tenta consciencieusement de cerner ce qui faisait problème dans ce genre de « sagesse » : le vieillard détenteur du « bon conseil » grâce au poids des ans, cela ne tenait pas une seconde. Au fond, un abruti est toujours un abruti, et que l’abruti soit centenaire constituerait plutôt une circonstance aggravante.
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C’était bien délicat à admettre, mais aucun doute là-dessus : on a beau avoir cinquante-cinq ans, être divisionnaire, c’est-à-dire prince dans les Etats modernes et policiers, on a beau avoir une vieille gueule ridée, des problèmes d’artères et de rhumatismes, eh bien… on est toujours un petit garçon, le seul, apparemment, qui ne s’est pas vu vieillir.
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Elle s’appelait Marie-France et n’en était pas responsable.
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Romancier “noir” de grand tempérament, Fajardie s’avère un maître dans l’art de la nouvelle. La Mare du petit Malheur égrène en douze récits brûlants le spleen des pauvres mecs. Un petit braqueur ivre se confie fraternellement au tueur commis à son propre assassinat. Un paumé devenu charcutier règle ses comptes avec la France des Dupont-Lajoie, qui autopsie à sa façon un jeune chômeur victime d’une overdose. Le reste à l’avenant… Le dernier récit délivre un message d’espoir ambigu : un ex-journaliste devenu tireur de sonnettes se venge… et choisit de vivre. Dans l’imaginaire de Fajardie, où règne l’appel de l’irrémédiable, c’est un choix peu fréquent.
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Et, dans cet esprit en vérité si peu subtil, sans finesse ni ouverture, si gothiquement nationaliste, si colossalement national-socialiste, une vérité d'évidence se faisait jour : la suprématie de la race allemande mise à mal par les « nègres français » devenait problématique, au moins sur le plan militaire sur lequel, pour Kapler, un homme était vraiment un homme.
P185
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Dans une tenue impeccable le sergent Toko Samboura, vingt-sept ans, se tenait toujours au garde-à-vous. Malgré les circonstances, Valadon éprouva une grande fierté à commander de tels hommes. Eux, les Africains, savaient se tenir quand tant de soldats français de métropole, démoralisés, allaient débraillés, parfois sans armes.
P12
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