Commissaire Padovani : Full Speed

Pour la dernière aventure du commissaire Padovani, Frédéric H. Fajardie a mis le (gros) paquet!
Le lecteur, s'il est un randonneur de l'oeuvre fajardienne, retrouve avec plaisir Primerose et Hautes Études... Ces derniers étant les membres récurrents et survivants de l'équipe originelle du célèbre flic.
Chez Fajardie, ça explose, ça torture et ça canarde dans un crescendo rarement atteint: l'équipe Padovani se coltine un cauchemar bien pourrave d'attentats monstrueux dans un Paris froid et neigeux.
Le lecteur est prévenu: il va y avoir du grabuge, de la casse et d'innombrables cadavres...
Mais pas que...
Malgré le manque d'effectifs et une hiérarchie souvent obtuse, le "team" Padovani va devoir alpaguer un tueur de travestis et un tueur d'enfants.
Lecteur, guette bien les rayons de lumière, dans Full speed, parce qu'ils sont très chiches et bouleversants... Car Fajardie accorde la grâce à l'un de ses anciens personnages, et c'est assez rare pour être signalé.

Le commissaire divisionnaire Padovani doit élucider deux affaires en parallèle. Face à ces causes désespérées, il n'a qu'une arme : la vitesse et l'humour noir.

Un attentat spectaculaire a lieu dans le RER point l'enquête est confiée au commissaire Padovani, vieux briscard de la brigade criminelle. Avec son équipe et le renfort du chef de la police berlinoise, Ulrike Teshchow, il va devoir au moins d'une semaine arrêter les terroristes. Cette contrainte ne le fait pas renoncer à deux autres à faire en cours qu'il veut surtout ne pas lâcher. Mais de nouvelles attaques terroristes mettre Paris à feu et à sang point elle vend contrainte l'équipe d'enquêteurs à se lancer dans une course infernale contre-la-montre. Ce roman policier reflète bien les dérives de notre époque est l'auteur ce monde souvent acerbes voir Scénic envers la société contemporaine. Il n'hésite pas à dénoncer les politiques et écorne avec plaisir les médias et leurs méthodes. L'éclairage violent donner au récit, les excès de fureur auquel se laisse aller Frédéric Fajardie sont tempérés par son irrésistible humour noir. un roman policier nerveux qui cherche tout à la fois à provoquer réaction et réflexion de la part du lecteur

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Conseillé par ma Fnac, je l'ai acheté. Mon premier livre de Fajardie : une grande claque : le style, le ton, l'enquête. Tout va très vite, les petites phrases fusent sans cesse.
(Depuis, dès que je tombe sur un Fajardie, je le lis. Et faites attention, il disparait petit à petit des rayons !)

beau d'humour, ce qui efface l'excès des situations. Les allusions politiques passent en finesse, pirouettes, jeux de mots ; c'est toujours bien vu...
Pimenté aussi par le sexe, juste comme il faut. Et les positions réservées du commissaire sur l'adultère.

Sorti en plein contexte de seconde guerre d'Iraq, ce roman noir affiche les craintes des sociétés occidentales du début du XXIème siècle concernant le terrorisme. Un scénario entraînant qui satisfera les fans du genre.
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