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Note moyenne 4.69 /5 (sur 224 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 05/12/1977
Biographie :

G.H. David (Geneviève Hyaumet-David) est antiquaire, spécialisée en bijoux anciens et de collection.

Diplômée d'Histoire de l'art et archéologie à l'Université Toulouse-le Mirail (1998-2003), elle a également travaillé dans les musées en tant qu’assistante de conservation.

Elle commence à écrire pour quelques amies amatrices de romance et d’action, des histoires qui oscillent entre amour et intrigues policières. Les manuscrits plaisent aussitôt et circulent par le bouche à oreille, jusqu’au jour où "Liz", sa première série, est déposée sur une plateforme d’écriture sur les conseils de ses proches.

Auteure de romances contemporaines, elle a déjà publié plusieurs livres où se mêlent thriller et dark romance.

Son autre penchant littéraire est celui du fantastique paranormal teinté de romance historique : avec "Âmes captives", elle signait chez Plumes du Web une première duologie à la fois sombre et poétique où règne le mystère.

"Le Prêtre des Ombres" (2020) est sa deuxième aventure dans l'équipe, une urban fantasy à la frontière entre thriller et romance.

Mariée et mère de deux enfants, elle vit entre Toulouse et Montauban, une région qu’elle place au cœur de ses romans.

page Facebook : https://www.facebook.com/GH.David.LIZ/
Wattpad : https://www.wattpad.com/user/GHDAVID

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Source : http://something-else-editions.com/gh-david
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Citations et extraits (105) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, Dieu créa Elie, et pour lui donner substance, il concentra dans l'espace restreint de ses prunelles tous les flots de la terre, la violence des torrents, la splendeur des océans, la fragilité des sources, la quiétude des rivières.
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C'est la petite- fille de Dolorès, c'est pas du sang qu'elle a dans les veines, c'est du whisky. Quand tu respires son souffle, tu sens la poudre. Cette fille, c'est un général !
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Mais si vous êtes sage je vous embarque en intervention. Sauf si vous parlez latin à l'envers ou si votre tête fait des 360° en affirmant que ma mère suce des bites en enfer.
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La plupart de ceux qu'on accuse de maux: violence, dépendance, instabilité, phobies, sont des êtres blessés en souffrance. Le connard authentique ne représente qu'une part infime de la population. Si tu savais ce que vivent les gens, à quels drames ils sont confrontés, la nature humaine est si cruelle! Que nous passions de l'autre côté du miroir n'est l'affaire que d'un pas, d'un seul.
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Je comprends alors qu'il se cache lui aussi. L'homme qui se tient là, à mes côtés, n'est qu'un leurre.
Comme moi.
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— Mademoiselle, ne vous méprenez pas, si je suis venu de loin, ce n’est pas dans le but d’acheter votre vertu.

Et elle n’en a rien à cirer, Fioretti.

Je saisis sa main pour la porter à mes lèvres, comme s’il s’agissait d’un oiseau tremblant que j’aurais eu peur d’écraser en le serrant trop fort. Elle me détaille, critique, en fronçant les sourcils.

— Il me semble vous avoir déjà vu…

Je m’incline en une sorte de révérence maladroite en signe de respect qui doit paraître désuète et obséquieuse. Normalement, je n’ai pas besoin de ça, que ce soit grâce à ma belle gueule ou à mon porte-monnaie bien garni, je n’essuie aucun refus. Les gens sont superficiels, c’est si tristement facile… Mais avec elle, c’est différent, je veux faire mieux.

— En effet, j’ai eu le plaisir de vous croiser il y a quelques semaines sur Toulon. Mais j’avais envie d’en voir encore davantage. À vrai dire, je… serais curieux de découvrir chaque facette de vos compétences.

J’ai peur qu’elle me saute à la gorge. Ou pas. En fait, l’idée me séduirait assez. Viens à moi, petit oiseau, et je jouerai à chat…

Ses yeux regardent furtivement sur le côté et elle semble mal à l’aise, alors j’essaie de rendre ma voix plus douce encore :

— Pour être parfaitement honnête, je suis venu pour vos talents. Et si le bien-fondé de ma démarche vous échappe, je vous promets de rester protocolaire et de ne plus faire irruption dans votre quotidien. Je m’en tiendrai strictement au cadre professionnel et ne traiterai pas en personne. Mais, s’il vous plaît, accordez-moi ce dernier spectacle.

Tu la supplies, Fioretti, fais attention…

Sa bouche s’entrouvre comme si elle cherchait ses mots et, sous son maquillage, sa peau se teinte d’une nuance délicatement rosée.

— D’accord, concède-t-elle, je vais faire une exception… C’est juste que le cancan n’est pas notre spécialité et ce que vous demandez, à savoir une prestation privée, est une démarche très particulière qui me met mal à l’aise.

Un cancan ? J’ai pas demandé ça, moi ! Je veux juste qu’elle s’effeuille !

— Entendu. Dans ce cas, je tiendrai parole, après cette faveur, je disparaîtrai.
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Chapitre 1 : Coma White

«… Puis avance vers moi comme une prédatrice, elle retire la pique à chignon qui retient sa coiffure et, d’un air de défi, me la tend en articulant distinctement un mot qui me fout en vrac :
— Pardon.
J’agrippe le délicat accessoire, comme s’il s’agissait de l’unique clé déverrouillant l’issue de secours d’un entrepôt en feu. Je suis convaincu qu’il y a quelque chose de possible entre nous. L’obscurité qui suit la fin du morceau est oppressant et je ressens un vague soulagement quand a lumière revient peu à peu.
Je la cherche, ça ne peut pas être anodin. Mais je ne la vois nulle part, elle a dû repartir dans les loges. Après quelques minutes d’une attente interminable, je décide de l’y rejoindre. Dans le couloir, je croise quelques jeunes femmes déjà prêtes à partir, quittant les lieux par l’escalier de service. J’intercepte l’une d’entre elles en espérant que Miss Carlotta ne soit pas déjà partie elle aussi.
— Je suis navrée, monsieur, vous arrivez trop tard. Nous n’avons pas le droit d’avoir des contacts avec les clients de toute façon, je suis vraiment désolée…
Je râle, dépité et furieux contre moi-même :
— Non, non ! Elle était là il y a une minute !
J’écoute à peine les voix qui s’élèvent autour de moi m’expliquant le règlement, les usages et tout le reste. De toute façon, je m’en fous, je reviendrai tous les soirs s’il le faut. Mais, face à moi, la jeune femme insiste et pose une main sur mon bras pour attirer mon attention bers sa pique à chignon.
— Monsieur ? Monsieur ! Elle vous a tout de même laissé quelque chose !
Je tire distraitement sur un bout de l’origami en papier japonais imprimé qui orne l’extrémité. Je suis aussi angoissé qu’un lycéen qui découvrir s’il a été reçu au bac. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et je me fige. c’est une sorte de carte de visite avec ses coordonnées et je découvre avec délice sa véritable identité : Miss Carlotta s’appelle Mahira, Mahira Camps.
Je vais tenir parole et la séduire, comme aucun homme ne l’a jamais fait : en cultivant le mystère.»
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Sara n'a pas tort: un coup de fil et une vieille connaissance auront suffi à réveillé le capitaine de milice. J'en viens à penser que la mort vous marque de son ADN, quoi que vous fassiez. Combattre sans sourciller, serait- ce plus une affaire d'inné que d'acquis ?
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— Tes zones d’ombre ! Tes secrets Sean ! D’abord le coup de fil de cet homme pour savoir si tu as bien une sœur, puis cette fille qui débarque d’on ne sait où et qui me donne la furieuse impression qu’elle en sait plus sur toi que moi ou n’importe qui d’autre. Qui est-elle Sean ?

Je secoue la tête, buté. Quoi lui dire ?
Un fantôme du passé, la femme que j’ai le plus aimée de toute ma misérable existence, une militante enragée capable du pire pour défendre ses convictions, comment définir Jennifer Flannighan ?
Tine ar lasadh : la fille à la chevelure de feu.
Comme les incendies qu’elle déclenche, le feu qu’elle déchaîne dans les fusillades. Le bras vengeur de Troid, Jenny ne craint ni rien ni personne.

J’avance vers elle et elle recule jusqu’à buter contre le mur. J’approche comme un prédateur, puis je laisse mes lèvres effleurer la peau de sa nuque. Je sens son pouls qui y pulse, elle palpite contre ma bouche. J’articule avec lenteur des mots que je souhaite intelligibles :

— On avait un accord, pas de questions. J’ai servi d’alibi quand il a fallu te planquer. T’avais trouvé ça drôle de jouer les escorts avec tes copines jusqu’à ce que ce type décide qu’il en voulait plus. Alors je t’ai cachée, défendue, puis je t’ai offert une couverture. On a dérapé, voilà où ça nous a menés. Je ne te demandais qu’une chose, en partageant mon présent, tu devais éviter le passé sous toutes ses manifestations.

J’appuie mon bassin contre ses hanches pour l’immobiliser. Mes doigts entourent ses poignets et je ramène ses mains l’une à l’autre. Elle grimace et tente de se dégager.

— C’est pas moi qui chasse tes vieux démons, ce sont eux qui m’interpellent, les esprits sortent de l’ombre Sean ! On ne peut pas prétendre épouser quelqu’un et refuser de lui expliquer qui on est.
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— Tes zones d’ombre ! Tes secrets Sean ! D’abord le coup de fil de cet homme pour savoir si tu as bien une sœur, puis cette fille qui débarque d’on ne sait où et qui me donne la furieuse impression qu’elle en sait plus sur toi que moi ou n’importe qui d’autre. Qui est-elle Sean ?

Je secoue la tête, buté. Quoi lui dire ?
Un fantôme du passé, la femme que j’ai le plus aimée de toute ma misérable existence, une militante enragée capable du pire pour défendre ses convictions, comment définir Jennifer Flannighan ?
Tine ar lasadh : la fille à la chevelure de feu.
Comme les incendies qu’elle déclenche, le feu qu’elle déchaîne dans les fusillades. Le bras vengeur de Troid, Jenny ne craint ni rien ni personne.

J’avance vers elle et elle recule jusqu’à buter contre le mur. J’approche comme un prédateur, puis je laisse mes lèvres effleurer la peau de sa nuque. Je sens son pouls qui y pulse, elle palpite contre ma bouche. J’articule avec lenteur des mots que je souhaite intelligibles :

— On avait un accord, pas de questions. J’ai servi d’alibi quand il a fallu te planquer. T’avais trouvé ça drôle de jouer les escorts avec tes copines jusqu’à ce que ce type décide qu’il en voulait plus. Alors je t’ai cachée, défendue, puis je t’ai offert une couverture. On a dérapé, voilà où ça nous a menés. Je ne te demandais qu’une chose, en partageant mon présent, tu devais éviter le passé sous toutes ses manifestations.

J’appuie mon bassin contre ses hanches pour l’immobiliser. Mes doigts entourent ses poignets et je ramène ses mains l’une à l’autre. Elle grimace et tente de se dégager.

— C’est pas moi qui chasse tes vieux démons, ce sont eux qui m’interpellent, les esprits sortent de l’ombre Sean ! On ne peut pas prétendre épouser quelqu’un et refuser de lui expliquer qui on est.
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