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Critiques de Gabriel Garcia Marquez (1235)
Cent ans de solitude

J'avais ce livre dans ma PAL depuis des années et je suis heureuse d'avoir enfin lu ce chef d'oeuvre, car pour moi il s'agit bel et bien d'un chef d'oeuvre.

C'est un roman de pur réalisme merveilleux, un genre que j'aime beaucoup. A chaque chapitre il se passe un évènement cocasse qui m'a fait rire ou m'a émut.

Je me suis très vite attachée à cette famille Buendia que l'on suit sur plusieurs générations, à ses membres tous aussi loufoques les uns que les autres.

Je peux comprendre que certains ont du mal surtout avec les nombreux personnages et les prénoms identiques mais c'est vraiment un livre qu'il faut lire, tellement il nous fait voyager.
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Chronique d'une mort annoncée

Santiago Nasar meurt sauvagement poignardé, devant sa porte et à la connaissance de tous. Pourquoi l'a-t-on tué ? Par qui? Et surtout pourquoi n'a-t-on pas pu éviter cela au village? C'est tout l'enjeu du récit. L'auteur nous dépeint le triste sort du jeune homme que rien ne sortira de cette mort annoncée.

Mais a-t-il vraiment commis la faute justifiant son exécution? Et les villageois ne sont-ils pas plus coupables que les meurtriers eux-mêmes?

Pour une première approche de ce célèbre auteur colombien, je suis plutôt emballée, tant par l'histoire que par le style d'écriture. Alors à suivre !





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Cent ans de solitude

Ce roman est extrêmement riche, et l'on peut certainement y voir de nombreuses références, concevoir des interprétations diverses.

Il s'agit de l'histoire à la fois de la famille Buendia et d'un village fondé par le premier de la lignée, Macondo. Le livre est très bien écrit, dans un style foisonnant auquel je n'étais pas habituée, qui sert l'intrigue complexe. On est parfois perdu par le nombre de personnages, qui portent pour la plupart le même nom, la notion du temps qui passe est omniprésente alors pourtant que les personnages n'ont pas d'âge et que certains ont une espérance de vie incroyable, totalement en décalage avec l'âge d'autres membres de la famille qui sont leurs descendants, un évènement anodin est conté de la même manière que la mort d'un membre de la famille que l'on suit depuis des centaines de pages, des faits magiques se produisent sans que le récit n'en devienne fantastique mais plutôt en s'insérant dans l'univers réel, certaines aventures n'ont pas de conclusion, alors que l'on s'attend à en tirer une leçon, des conséquences directes... J'ai, à un moment donné, été vraiment déroutée jusqu'à me dire que plus rien n'avait ni queue ni tête. Mais j'ai persévéré et perçu le fil rouge du roman, l'idée que tout est écrit, que les caractères des personnages se transmettent de génération en génération. On abandonne finalement l'idée de logique et l'on suit tout simplement le cours du récit. Et c'est plaisant.
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De l'amour et autres démons

CHALLENGE NOBEL 2013/2014 (13/15)



Encore un auteur que ce challenge m'aura permis de découvrir, malheureusement, le charme de son écriture tant vanté dans les nombreux avis de Babelio n'a pas opéré sur moi. Je suis restée totalement hermétique à cette histoire soi-disant passionnelle sous fond d'Inquisition. Amour ? Sûrement pas filial puisque les parents (une mère folle, un père démissionnaire) appliquent à leur fillette le principe suivant : "qui veut noyer son chien l'accuse de la rage". Passion ? Entre une enfant de 12 ans et un prêtre de 36 ans, sous d'autres cieux et en d'autres temps, on aurait appelé cela de la pédophilie. Mais, comme il est dit sur la quatrième de couverture, c'est sans nul doute " l'univers fantastique et rebelle du grand écrivain colombien", qui m'a échappé. Autre reproche, l'histoire est totalement résumée sur cette dernière page, ce qui nuit à la découverte de toute surprise en cours de lecture. 5/20
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Mémoire de mes putains tristes

Paru en 2004 et traduit en français l'année suivante, "Mémoire de mes putains tristes" est un roman de l'écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez, notamment auteur des romans "L'amour au temps du choléra", "Cent ans de solitude" ou encore de "Chronique d'une mort annoncée".



L'année de ses 90 ans, un vieil homme décide de s'offrir une nuit de débauche avec une jeune pucelle.

Le temps d'un coup de fil à Rosa Cabarcas, maquerelle chez qui il avait autrefois ses habitudes, et le voilà pénétrant dans une chambre où l'attend sagement une jeune fille endormie de 14 ans.

Mais, contre toute attente, comme touché par la grâce, le vieil homme succombe à la beauté innocente de celle qu'il nommera "la petite" ou "Delgadina", et choisit de ne pas lui ôter sa vertu.



Pourtant grand habitué des relations sans lendemain, toujours monnayées, le voici transfiguré en un homme nouveau, en proie à des émois adolescents insoupçonnés : un homme amoureux pour la première fois de sa vie que la passion rend inquiet, jaloux, obsédé, possessif, dépensier.

Il est le premier surpris de sa métamorphose, lui qui a passé son existence à ne vivre que pour son propre plaisir prend soin et se soucie d'une jeune femme endormie dont il ne connaît pas l'histoire, le son de la voix, ni même le nom.

Entre eux, toute histoire est impossible tant le décalage est grand entre ce vieil homme éveillé et cette jeune femme engourdie par le sommeil.

Soumise à lui, objet d'une relation fantasmée, elle procure au vieil homme le sentiment d'une seconde jeunesse mais lui rappelle aussi que son temps est compté.



On oublie rapidement les intentions malsaines qui animaient le vieil homme au départ pour découvrir cet amoureux fébrile qu'il est devenu grâce à sa "rencontre" avec Delgadina.

Aussi, de cette ville colombienne rongée par la censure et la corruption émerge une tendresse inattendue entre deux êtres inaccessibles.

Comme "Les Belles Endormies" (auquel l'auteur rend hommage en reproduisant les premières lignes en exergue), "Mémoire de mes putains tristes" revisite le thème de la jeunesse retrouvée au contact de corps purs et pas encore entamés par le passage du temps.

La différence entre les deux ouvrages réside principalement selon moi dans le traitement du thème. Si l'aspect charnel et introspectif est beaucoup plus appuyé chez Kawabata (le vieil Eguchi ne se "fixe" pas sur un corps en particulier, du moment qu'il s'agit d'une jeune femme), la tendresse occupe une place de choix dans le texte de Garcia Marquez puisque son héros tombe bel et bien amoureux d'une jeune femme, refusant d'en rencontrer d'autres.



J'ai trouvé un peu trop facile de recourir à une histoire d'amour pour se démarquer des "Belles Endormies". Certes, je ne me suis pas ennuyée. Peut-être aurais-je davantage apprécié ce roman si je n'avais d'abord lu "Les Belles Endormies" mais le fait est que j'ai largement préféré le roman de Kawabata, plus profond, plus complexe, plus intriguant, plus poétique et assurément plus audacieux.
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Mémoire de mes putains tristes

Si vous prenez un taxi pour le cimetière Universal dans une ville de Colombie, le chauffeur vous adressera un clin d’oeil et vous déposera à l’arrière du bordel de Rosa Carbacas. C’est par là que passent les vieux habitués en toute discrétion.

Par une chaleur accablante, vous traversez la ville pendant que la radio diffuse un air de salsa colombiana et que dehors, des enfants escaladent une statue délabrée de Simon Bolivar.



Ce n’est pas comme le centenaire de chez Jonas Jonasson, ce vieux-là, lui, il voulait la fêter son anniversaire, enfin, ce petit jeune de 90 ans, s’offrir une vierge adolescente. Il fallait oser.



Le sujet ne passe plus aujourd’hui et c’est tant mieux, mais sous la plume de Gabriel Garcia Marquez, cela devient une fable sur le temps qui passe, sur la vieillesse, la solitude et sur l’adolescent qui continue à vivre en chacun de nous : « L’ennui c’est qu’au-dedans on ne le sent pas, mais qu’au-dehors tout le monde le voit ». Rien de très glauque, plutôt une contemplation à la manière des belles endormies de Kawabata.

Heureusement, il reste son écriture toujours aussi lumineuse.



Challenge Multi-Défis 2024.

Challenge Riquiqui 2024.
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Cent ans de solitude

C'est l'un de mes 10 livres préférés ! Un chef d'oeuvre de la littérature internationale que j'ai eu l'occasion de lire à trois reprises, toujours avec autant de plaisir. L'écriture et le style sont magnifiques. On se laisse emporter avec délice dans cette saga familiale haute en couleur, peuplée de personnages hors du commun, avec un brin d'humour et de folie poétique.



Comme je l'ai lu il y a bien longtemps, et que c'est un livre inénarrable, je me contenterai de ces quelques mots ... Mais pour moi, il fait partie des quelques livres que chaque fervent des mots devrait lire dans sa vie de lecteur ! Un pavé à déguster sans modération !
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L'incroyable et triste histoire de la candi..

C’est par le théâtre que j’ai abordé il y a quelques années l’œuvre de Gabriel Garcia Marquez, grâce à une très belle adaptation de la nouvelle qui donne son nom à ce recueil de sept nouvelles.



L’écriture de l’auteur colombien nobélisé a pour particularité d’intégrer des éléments magiques et des phénomènes surnaturels à des faits véridiques. Il crée ainsi une atmosphère très particulière, entre réalisme dur et onirisme mystérieux. Mais jamais cette touche de magie ou de merveilleux ne vient embellir un quotidien. Ainsi ce vieil ange malade et perdu, trop faible pour se défendre de la cruauté des villageois qui le transforment en bête de foire, ou cette belle odeur de rose venue de la mer qui ne peut être qu’un mauvais présage. Que dire d’Esteban, le noyé le plus beau du monde qui aurait pu apporter cette beauté mais qui confronte les villageois à la petitesse de leur vie et de leur environnement ? Il y a aussi la plus belle fille du monde qui ne saura redonner au vieux sénateur pourri son intégrité perdue à jamais. Quant au vaisseau fantôme le repos lui est interdit dans ce village de bord de mer si désolé qu’il semble impossible de voir dans cette apparition quelque signe de beauté ou d’espoir. Enfin il y a la délicieuse mais cruelle vengeance de Blacaman, le bon marchand de miracle.



Le recueil se termine sur une longue nouvelle, l’histoire de la pauvre Erendira transformée en putain ambulante par sa diabolique grand-mère. La belle et innocente enfant finira-t-elle par trouver le répit et la force de fuir le destin horrible que lui a réservé sa cruelle aïeule ?



Un univers très étrange, très sombre, où même les êtres lumineux ne parviennent pas à éclairer la grisaille de la pauvreté et de la cruauté des hommes. Une ambiance qui avait été parfaitement rendue par la Compagnie Premier Acte de Villeurbanne que je remercie encore pour la découverture sur cette œuvre.

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L'Amour aux temps du choléra

Gabriel Garcia Marquez nous plonge à la fin du XIXème et au début du XXème siècle, dans une petite ville des Caraïbes. Le fléau du choléra y sévit à intervalles réguliers. Florentino Ariza débute sa carrière en tant que télégraphiste. Il est jeune, pauvre et possède une âme de poète. Il tombe éperdument amoureux de Fermina Daza. Le père de celle-ci s'oppose à cette union et quitte la ville pendant une année avec sa fille pour empêcher cet amour. Les deux amoureux entretiennent un échange épistolaire. Mais, lors de leur retrouvaille, Fermina Daza se rend compte qu'elle s'est fourvoyée et qu'elle n'éprouve rien pour Florentino. Florentino est très malheureux, il se rend malade et ses maux d'amour possèdent les mêmes symptômes que le choléra. Le choléra apparaît ici comme une métaphore de la passion amoureuse. En effet, malgré une vie de débauche, Florentino ne cessera jamais d'aimer Fermina et va se faire un nom et une fortune pour tenter de reconquérir son amour déchu. Fermina Daza va quant à elle épouser le brillant et séduisant médecin, Juvenal Urbino qui va contribuer à endiguer l'épidémie de choléra. Malgré les vicissitudes de la vie, Fermina Daza et Juvenal Urbino auront une vie conjugale très heureuse.



L'Amour aux temps du choléra est l'histoire d'un amour absolu, un amour secret et passionné sur plus de cinquante ans. Je n'ai pas souvenance d'avoir lu un roman si emprunt de poésie. En effet, quel souffle arrive à insuffler Gabriel Garcia Marquez à son roman. Quel style, quel art de la narration, quelle poésie ! Un immense coup de coeur pour ce chef-d'oeuvre que j'ai préféré à Cent ans de solitude qui est pourtant aussi un vrai bijou.
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Cent ans de solitude

Souvenir d'une lecture déjà ancienne. Je ne me suis pas résolu à relire ce grand livre avant de poster cette critique. Comme chacun le sait, il s'agit d'une immense fresque qui couvre plusieurs générations dans un village de Colombie. Garcia Marquez évoque ainsi toute l'Amérique latine, avec ses particularités les plus baroques, dans un style flamboyant et lyrique. Cette (longue) lecture exige beaucoup de concentration de la part du lecteur. Si je souviens bien, j'avais été un peu éprouvé par la lecture de ce livre. Mais c'est évidemment le chef d'oeuvre de Garcia Marquez.
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L'Amour aux temps du choléra

Gabriel Garcia Marquez fut un maître et cent ans de solitude restera certainement comme un monument de la littérature et son grand chef d'oeuvre. Hormis le pavé sus-nommé je n'avais encore rien lu de cet auteur et je me lançais donc dans la lecture de l'amour aux temps du choléra avec avidité. Dans ce roman nous retrouvons rapidement le style poétique et ébouriffant de Marquez. Les personnages sont nombreux et si l'ont suit les trois personnages principaux au plus près le colombien s'autorise des digressions parfois tragiques parfois comiques grâce à l'intervention de nombreux protagonistes secondaires. L'auteur traite de l'amour sous tous ses aspects : platonique, passionné, épistolaire ou sensuel et les relations sont disséquées avec un talent de conteur hors-pair. Néanmoins j'ai trouvé que par instants le texte souffrait de longueurs mais on est heureusement récompensé par les trente dernières pages qui sont somptueuses à mon humble avis. Le talent de l'auteur est ici criant et même si la lecture m'a paru souvent fastidieuse ce roman restera dans mon esprit comme une très belle déclaration d'amour à l'amour. On reste toutefois à mille lieux du grand chef d'oeuvre de l'auteur mais cet amour au temps du choléra reste un exercice de style rare et brillant.
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Cent ans de solitude

On se faufile directement à travers un univers baigné de bruits d'oiseaux, où l'on progresse à coups de machette. L'air est lourd et les journées sont d'abord longues puis de plus en plus courtes, puis se confondent, fusionnent dans une étreinte pleine de sueur, le temps lui-même devient une flaque d'eau qui n'a l'air de rien mais qui est en fait très profonde. Comme des bambins on regarde par dessus, on se met au bord et on ose pas trop se pencher de peur d'être avalé par un énorme poisson sorti des abysses de notre imagination mais pourtant bien vrai. On pourrait lui toucher les écailles.



Les personnages sont des enfants obsédés par leurs idées, de vieux têtus qui hallucinent toute leur vie durant et qui continuent d'halluciner bien après. L'Histoire est un motif, un dessin, une musique qui se répète et se subdivise, un canon qui s'accélère au fil des générations.



C'est une mythologie antique trempée dans la Bible et dans l'imaginaire de villageois séparés de toute civilisation, séparés du temps et de la réalité. On les rejoints pourtant, grâce à ce livre. On partage leurs repas leurs délires, leurs tristesses et surtout, surtout surtout on partage leur solitude. On les soulage, on se soulage et en faisant cela, en leur rendant ce service, on partage leur âme.



J'ai beaucoup aimé ce livre.



J'aimerais pouvoir vous en parler en face, sans vous regarder. Pour pouvoir profiter des bribes de souvenirs qui se promènent derrière mes yeux et qui jouent avec les lumières.
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Cent ans de solitude

Deuxième livre de cet auteur et je crains d'en rester là! Je n'ai pas eu la force d'aller au bout de cette saga fantaisiste où j'ai tourné en rond. J'ai trouvé ce roman confus, complexe. J'ai eu le sentiment de filer d'une impasse à l'autre jusqu'à abandonner la partie à la 290ème page ce qui était déjà beaucoup!
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Douze contes vagabonds

Un recueil de 12 nouvelles, ou contes, qui n'ont en commun que le style assez fleuri de l'auteur, ainsi qu'un certain côté surréaliste.



Je ne suis vraiment entré dans le livre que pour 3 ou 4 des contes, les plus longs: "Je ne voulais que téléphoner, Dix-sept Anglais empoisonnés, ou La trace de ton sang dans la neige". Certains sont trop courts et/ou étranges pour que je puisse les apprécier.



Cette lecture m'a permis de découvrir la plume et l'imaginaire d'un auteur, dont je relirai volontiers un autre ouvrage, même si celui-ci ne m'aura pas laissé une empreinte indélébile.
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L'Amour aux temps du choléra

Quel voyage!



Gabriel Garcia Marques nous embarque pour un périple époustouflant. Il nous fait traverser une époque, une vie, la société, une vie.



Un roman foisonnant, dense à la limite du supportable (j'ai cru ne jamais arriver au bout des plus de 3000 pages!), au service d'une magnifique histoire. On y fait de très belles rencontres. On rit, on soupire, on auarit aimé que... préféré que ... Mais c'est la vie qui nous est contée ici. Une vie faite d'impondérables et de rendez-vous manqués.



En y réfléchissant ce roman est aussi pesant que l'histoire d'amour est pure et légère. Légère comme la fumée qui s'échappe d'un bateau au loin. Un bateau dont on ne sait ni où ni quand il n'acostera. Sans doute jamais ...
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Cent ans de solitude

Nous commençons le récit avec les patriarches et matriarches lors de la fondation d'un village, Macondo, après un exil de plusieurs années.

Destabilisant tant par la généalogie que par ses évènements cruels, dérangeants ou trucculents, le livre est rythmé par deux forces antagonistes : l'élan vital qui pousse les hommes à consruire, édifier et rêver et la destruction représentée tour à tour par la nature ou la folie humaine dans sa quête de gloire.

Nous sommes devant une véritable tragédie classique qui rappelle les mythes grecs autour des grandes familles de l'antiquité.

Le temps n'est pas linéaire mais est décrit comme cyclique, se rapprochant également de la pensée antique.

Une expérience de lecture qui ne peut laisser indifférent.
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Cent ans de solitude

Un de mes livres cultes, à emporter sur une île déserte. La vie et les aventures de la famille Buendia sur des générations successives, sont un raccourci de l'histoire colombienne, avec ses luttes récurrentes entre pouvoir autoritaire et guérilleros, mais surtout une fresque enchanteresse, dans laquelle on se laisse embarquer, émerveillés, séduits, ravis. Un livre inoubliable, qu'il faudrait relire plusieurs fois, tant les incroyables péripéties que connaît cette famille sur plus d'un siècle sont surprenantes, inattendues et mélancoliques. Chef-d'œuvre absolu.
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Chronique d'une mort annoncée

L'ami qui m'a prêté ce livre avait annoté en page de garde : "Formidable, fantastique. Les adjectifs me manquent pour cette nouvelle hors du commun".

J'y ai ajouté : "D'accord avec toi. Les mots me manquent aussi. Finalement, il aura fallu pas moins que Gabriel Garcia Marquez pour nous faire taire !".

Ce livre est excellent. L'atmosphère, les sentiments, l'inéluctable y sont parfaitement décrits. Durant tout le récit "on y est".
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Nous nous verrons en août

C'est un privilège de pouvoir lire, dix ans après sa mort, une histoire inédite d’un grand écrivain et je suis contente de ma lecture même si bien sur elle a un gout d’inachevé.



Ana Magdalena Bach, le personnage principal du livre, est une femme d'une quarantaine d'années, mariée depuis vingt-sept ans et mère de deux enfants. Chaque année, le 16 août, Ana se rend sur une île des Caraïbes, à quelques heures seulement de chez elle, pour déposer un bouquet de glaïeuls sur la tombe de ma mère. Le cimetière, décrit comme dénué de ressources, contraste avec la vue impressionnante qu'il offre. Au fil des années, on voit l’ile changé, se moderniser : les hôtels de luxe et le tourisme transformé cette ile.



Mais ce n’est pas uniquement l’ile qui change mais aussi notre héroïne qui va utiliser sa visite au cimetière comme prétexte pour avoir des aventures extra-conjugales avoir un homme différent chaque année. Ces rencontres vont la transformer, lui faire ouvrir les yeux sur le désir, la vie de couple…



Un court roman ou une longue nouvelle intéressante, bien écrite malgré quelques incohérences dans le récit.




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L'Amour aux temps du choléra

Il est bien difficile de donner un avis sur un roman aussi dense, aussi torrentiel, aussi inventif. Je renoue avec Gabriel Garcia Marquez, que je n’avais pas lu depuis très longtemps, et je suis à nouveau tombée sous le charme de son écriture, qui entraîne les lecteurs dans un tourbillon irrésistible. Quand un nouveau personnage apparaît, l’auteur ne le laisse jamais tomber et nous voici partis, pour faire sa connaissance, dans une folle digression qui nous fait voyager dans le temps et l’espace.

Garcia Marquez raconte l’histoire d’un amour fou, d’un amour « féroce », d’un amour implacable, celui de Florentino Ariza, jeune télégraphiste pauvre, pour une jolie lycéenne rencontrée par hasard, Fermina Daza. Florentino est émacié et austère, habillé, par tous les temps, du même costume épais de drap noir et coiffé d’un chapeau hors d’âge. Fermina est séduisante et gaie, sensuelle et déterminée. Tout le roman est un flash-back (une analepse, pour parler poliment) qui narre la rencontre, puis l’amour enfiévré et strictement épistolaire que se portent les jeunes amants avant que Fermina ne se détourne du jeune homme pour épouser un médecin prospère, spécialiste du choléra. A partir de ce moment, toute la vie de Florentino, à savoir « cinquante ans, neuf mois et quatre jours » ne sera qu’une préparation aux retrouvailles qui, il en est certain, ne manqueront pas d’arriver à la mort du mari. Il devient riche, soigne sa santé et son apparence de façon maniaque et multiplie les conquêtes féminines, sans autre but que d’être à son avantage le jour où il se présentera à nouveau devant Fermina.

Le roman est tissé de multiples fils, tous plus bariolés les uns que les autres, mais l’auteur ne se perd et ne nous perd jamais en chemin. [N’oublions pas la poésie et la cocasserie qui irriguent tout le texte ; je pense par exemple à l’apparition, sur un quai de bateau, d’« un très vieil homme à l’aspect inconsolable [qui] sortait des poussins des poches d’un manteau dépenaillé ». Ou aux cours que le Docteur Urbino donne chaque jour à son perroquet qui « parle français comme un académicien ». Suivre les aventures de Fermina , de Florentino et de la myriade de personnages qui les entourent, procure une joie enivrante.

Ce roman est un hymne à l’amour, à la nature et à la poésie, une méditation sur la vieillesse et la mort, et un pur bonheur de lecture.


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