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Critiques de Gabrielle Staelens (46)
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Ernest

Voilà me replonger dans l'univers de Gab Stael

Ayant lu " Human food " il y a un petit moment, j'avais peur de ne plus avoir la référence concernant le personnage d'Ernest Frisch qui est très important.

Je fus soulagée en lisant l'avant propos où elle précise que ces livres sont indépendants et pas une suite, si c'est le cas pour vous du coup n'ayez aucune crainte.



* Nous allons découvrir l'histoire d'Ernest, qui est issu d'une famille où le bonheur ne brille pas aux yeux des autres.

Ernest et ses parents,

Ernest avec ses frères et sœurs,

Et Ernest avec les Autres.

Né d'un père, violent et alcoolique, et d'une mère, non aimante et qui est parfois, même souvent perchée, il doit tout faire, entre l'école, les corvées, s'occuper de ses frères et soeurs et quand rien ne va, prend souvent les coups pour tout le monde.

Parfois il se sent seul, mais sans jamais vraiment l'être. Alors qu'il a beaucoup de trous de mémoire qui viennent entachés sa vie, il pourra compter sur les Autres pour l'aider.

Bienvenue dans le monde fou d'Ernest.



* Bon on ne va pas se mentir, c'est une lecture noire et dégueu, mais l'auteure de sa plume fluide et entraînante, nous emmène tout ceci délicatement sur un plateau.

Vous l'avez compris, Ernest est le noyau de cette histoire, atteint de schizophrénie et du trouble de l'identité dont l'auteure maitrise très bien. J'adore d'ailleurs comment elle joue avec les phrases et les mots entre Ernest et les Autres et un fil conducteur nous accompagne pour ne pas se perdre dans les absences que peut avoir Ernest.



Une bonne lecture noire et si je peux me permettre qui se dévore!

Toutefois âmes sensibles s'abstenir.
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Parfums d'automne

Petit recueil de nouvelles à lire durant un mois d octobre 🎃



Un parfait préambule au 31 octobre , une petite mise en bouche pour Halloween.



En effet dans ce livre vous irez à la découverte d histoire de vampires, d animorphes et autres monstres typiques de cette soirée horrifique .



J ai apprécié la diversité des histoires, mais comme tout le monde , j ai mes préférences...du coup je suis beaucoup moins fan de l histoire sur l elfe amazone qui en plus de ne pas être ma preferé fait partie je crois des plus longues histoires.



A noter que chaque histoire est issue d un auteur différent. Ce qui apporte une dynamique particulière à la lecture .
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Parfums d'automne

Ma lecture de saison avec ce recueil de nouvelles

pour frissonner : Parfums d'automne chez @editionselixyria .

J'ai passé un bon moment avec des histoires très différentes : mythologie, exploration de cimetière, vampires, métamorphes, mondes parallèles...

C'est inégal et toutes ne m'ont pas transporté. J'ai apprécié le manoir et les vampires, la transformation des dieux mythologiques dans notre monde contemporains, la tension dans la visite au cimetière...
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Human food

Qu'est-ce qui m'a attirée ? La couverture et puis le résumé.



Est-ce que je regrette ma lecture ? Pas du tout, j'en suis même très surprise. Je ne pensais pas autant aimer.



Ernest m'en a fait voir de toutes les couleurs. Il a des pulsions qui sont de plus en plus fortes, il doit les assouvir mais ce n'est pas si évident que ce sont des pulsions cannibales. Au même moment, un tueur en série se fait remarquer. Rien ne va plus que ce soit pour Ernest ou pour les agents qui sont sur l'affaire.



Dès les premières lignes nous sommes directement dans l'histoire et l'ambiance assez glauque. J'ai tout de suite été entrainée dans cette folle histoire, j'ai tout de suite été happée par l'univers et emportée dans cette spirale intense.



L'auteure a posé son rythme du début à la fin. Rien n'allait trop vite, tout était placé correctement, les personnages sont tous bizarres dans cette histoire et même à la fin, je suis restée sur mes fesses. Alors que l'histoire se terminait, les personnages étaient encore plus fous.



C'est d'ailleurs une histoire assez dérangeante.



J'ai adoré et dévoré l'histoire !
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En pleine lumière

J'ai adoré ce roman très original qui pourrait avoir été écrit pour une compagne de star adulée de toutes et tous.

Comme le précise Laurine, il ne s'agit pas d'une romance. Non c'est plutôt une comédie satirique voir une comédie écrite au vitriole.

Je me suis retrouvée plongée tout comme Laurine dans un monde de paillettes mais complétement illusoire.

Pour tout vous dire, Hollywood et autres mondes superficiels ne m'a jamais attirée. Alors oui comme tout le monde il m'arrive de lire des articles croustillants sur Internet mais c'est plus pour le fun que pour m'informer de la soi-disant vie rêvée des stars.

Laurine est une jeune femme simple, normale qui est serveuse et qui pour s'occuper et s'évader écrit des romans horrifiques.

Sa rencontre avec John va changer non seulement sa vie mais elle aussi. Elle va être transportée dans un monde qui lui correspond pas, dans un univers où rien n'est vrai et où il faut se méfier de tout et de tout le monde.

Pourtant, Laurine reste attachante et je l'ai découverte fragile et vulnérable malgré sa force de caractère.

Ce roman "En pleine lumière" est pour Laurine une sorte d'exutoire pour faire repartir dans le droit chemin. C'est comme une autobiographie pour raconter que la vie avec une star hollywoodienne n'est pas rose tous les jours ni de tout repos.

J'a dévoré ce roman en une journée. Je dois avouer que je ne m'attendais pas à le lire aussi vite.

C'est vraiment bien écrit et on croirait vraiment que c'est du vécu tellement Gab Stael est rentrée dans le personnage de Laurine.

Je recommande ce roman qui n'est pas une comédie romantique.
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Human food

En préambule, l’auteure attire notre attention sur les nombreuses recherches qu’elle a effectuées pour les besoins de son récit. C’est un peu brutal comme réaction, mais je n’en ai pas vu la trace à travers les trop nombreuses incohérences.

Tout comme je n’ai pas vu trace d’un travail éditorial face au vilain abus de points d’exclamations, dont j’ai vite fait une indigestion. À côté, la chaîne humaine qui y est décrite m’a laissé de marbre. C’est dire.

Il y a un problème avec l’écriture, il y a un problème avec la cohérence.

Ni forme, ni fond, cela a malheureusement coincé pour moi.
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En pleine lumière

Des amies m’avaient conseillé ce livre, du coup, après de longues hésitations, j’ai sauté le pas.



Laurine est une jeune auteure à l’image de beaucoup (je me suis reconnue en elle pour beaucoup de choses). Elle est criante de vérités. Vivre de sa passion ? Le rêve absolu, pourtant, elle en est loin. Elle a des valeurs humaines et c’est tout à son honneur. Elle n’est pas une croqueuse de diamants, elle est naturelle. C’est une héroïne attachante.



Josh est acteur, une superstar de Hollywood. Il a une soixantaine de films à son actif et l’argent coule à flot entre ses mains. Pour autant, il n’a pas une belle vie. Son ex l’a dépouillé, il s’est réfugié dans l’alcool, la drogue, les achats compulsifs qui le ruinent un peu plus. Tout ce qu’il veut au final, c’est faire le job qu’il aime sans toutes les contraintes que lui apportent la célébrité et la presse à scandales. J’ai adoré son personnage, il sait ce qu’il veut et ne tourne pas dix ans autour pour l’obtenir. Il a juste été un peu couill*n de tout garder pour lui à un moment donné.



Leur rencontre se fait au détour d’un couloir et de là, c’est le coup de foudre. Ne vous attendez pas à une longue phase de séduction, ce livre relate leur histoire, aussi on les voit évoluer sur plusieurs années en même pas 250 pages. En règle générale, ça me rebute un peu, mais là, j’ai vraiment accroché. Ce n’était pas gagné vu que j’ai également du mal avec les gros écarts d’âge dans les relations amoureuses. Au final, ce petit détail est vite oublié tant on s’attache à eux.



Par contre, si vous cherchez absolument des scènes torrides, passez votre chemin. La force de ce livre réside dans sa narration (j’ai adoré les petites interventions de Josh). C’est original et ça donne envie de faire défiler les pages. On vit des moments forts même si le milieu du livre a quelques petites longueurs. La fin se rattrape largement !



Le lecteur est propulsé dans le monde des strass, là où on ne peut se fier à personne, où l’argent vous change et change votre entourage. Et surtout attire les requins et les profiteurs. L’argent ne fait pas le bonheur, ce livre le prouve. Josh et Laurine seront-ils assez forts pour surmonter les tuiles ?



Je vous conseille vivement cette romance originale où se mélangent les milieux du cinéma et de l’édition. Elle se lit vite et pointe du doigt des comportements honteux.
Lien : https://lesplumesensorceleus..
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En pleine lumière

Gab Stael propose un roman original par sa forme. Elle nous plonge dans le livre confession d’une écrivaine qui débarque sous les feux de la rampe par sa liaison avec une star de cinéma. On oscille, au fil des pages, entre l’histoire et les états d’âme de la narratrice.



Je ne suis pas fan des témoignages, vrais ou fictifs. Ce n’est absolument pas un genre qui m’intéresse d’habitude. Et pourtant, cette fois-ci, j’ai été prise par l’histoire. Malgré quelques longueurs, notamment au début, la plume est plaisante à lire. Le roman n’est pas très long et se lit vite. On se demande cependant au fil du récit quel est l’objectif de ce témoignage de la part de Laurine.



J’ai trouvé intéressant de s’interroger sur la gloire et sa rançon, notamment lorsqu’on est écrivain à succès (quel qu’en soit l’origine) : doit-on continuer à écrire pour soi ou se conformer aux attentes du public ?
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Ernest

L'histoire :

Ernest, la cinquantaine, est un vieux garçon vivant à la campagne. Surnommé le Débile, gros et mal à l'aise en société, il a toujours vécu avec ses parents qui lui ont fait subir les pires sévices depuis sa naissance. Il souffre de troubles de la personnalité : il entend des voix et perd même le contrôle de son corps et de son esprit. Ces voix, ce sont celles de ses frères et de sa sœur morts, la plupart tués par les parents. Il y a même celle de leur ancien chien. Si Ernest les entend c'est parce qu'il a mangé un morceau de chacun d'eux et qu'ils se sont réincarnés en lui. Problème, dans le lot il y a Emile, un cruel psychopathe adepte de viande humaine…



Mon avis :

Attention, âmes sensibles et vegans s'abstenir ! Ce message s'affiche sur la couverture et en effet j'étais loin d'imaginer que ce serait si trash, bien que l'image d'illustration de la couverture aurait pu me mettre la puce à l'oreille, avec ces bras humains passant au hachoir pour devenir de la viande hachée. Effectivement, j'ai eu un peu de mal à manger de la viande durant cette semaine qu'a duré ma lecture.

J'ai acheté ce livre dans un salon sur les mondes fantastiques, mangas et geeks. Il y avait ce stand avec ce bout de femme souriant devant ses deux romans. Accro à la lecture je n'ai pas pu m'empêcher de m'approcher et mon côté borderline m'a donné envie d'entrer dans le monde fou d'Ernest. il y a un immense précipice entre l'apparence sympathique de cette auteure et son esprit sans doute dérangé pour être capable d'écrire une histoire pareille !

C'est donc un roman horrifique, teinté de fantastique et de thriller psychologique. Le genre qui vous hante, qui vous met mal à l'aise durant votre lecture et qui vous mange le cerveau même longtemps après l'avoir refermé. On entre dans l'esprit malade aux personnalités multiples de ce vieux garçon qu'on pourrait qualifier d'inadapté, qui se transforme quand ses autres personnalités prennent le contrôle. Une pléiade de personnages se présente alors à nous, allant du psychopathe à l'enfant, du chien à l'obsédé sexuel ou encore de la parfaite ménagère au bricoleur hors pair. N'ayez crainte, malgré tous ces protagonistes, il est très facile de s'y retrouver.

Le style est direct, percutant et cash. Appelons un chat un chat et forcément dans un univers fait de violence la vulgarité s'invite. Si vous cherchiez de la littérature avec de belles figures de style et des descriptions à rallonge passez votre chemin. Ce roman n'est pas fait pour être étudié en cours de français mais pour vous retourner les tripes ! Notre intérêt est happé du début à la fin, Gab Stael parvient à nous faire voyager dans son monde avec aisance et maîtrise du genre. C'est sans subtilité, cruel, dérangeant et malsain.

Ce que j'ai trouvé dommage c'est cette fin qui nous laisse sur notre faim ( oui, je suis assez fière de mon jeu de mots). Mais je pense que cette frustration pourrait être gommée en lisant son autre roman "Human Food", qui pourrait nous procurer un accomplissement total quant au sort réservé à Ernest. Tiens parlons un peu de lui, d'ailleurs ! Vous allez vite cerner le bonhomme. Suscitant tantôt de la pitié, de la répulsion ou de l'horreur, c'est un personnage abouti, qui, j'en suis certaine doit encore hanter sa créatrice.

Vous l'avez compris, ce n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains, je crois qu'il faut avoir un esprit un peu dérangé pour l'apprécier vraiment et ça tombe bien je fais partie de ce cas de figure. Mais pour vous autres je ne pense pas que vous soyez prêts à plonger dans les esprits d'Ernest et de ses penchants cannibales. Pour les plus courageux je vous laisse savourer pleinement cette histoire qui fait froid dans le dos et qui a bien failli me rallier à la cause des végétariens !
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Ernest

J’avais vraiment adhéré à l’univers proposé par l’auteure dans l’un de ses précédents romans noirs, intitulé « Human food » : Ernest, un personnage schizophrène souffrant d’un trouble dissociatif de l’identité : plusieurs personnes vivent à tour de rôle (voire en même temps !) dans sa tête ; se retrouvait confronté à une enquête policière dans laquelle des femmes étaient retrouvées étranglées, le corps démembré. Ici, point de police, mais un tour complet du personnage complexe d’Ernest ; un roman à lui tout seul !



« La matinée est silencieuse, cela ne lui plaît pas du tout ! Heureusement, il connaît le meilleur moyen pour entrer en contact avec les Autres quand ils décident de l'ignorer. Suffit d'appliquer la recette de maman. Sans hésiter, il se plante devant le miroir de la salle de bain, s'observe attentivement, grimace. » Ernest vit avec « les Autres » depuis son enfance. Ils prennent possession de son esprit, de son corps, et le font agir telle une marionnette. Et quand ils se font silencieux, notre bonhomme se sent en danger, comme un enfant abandonné.



« Ernest connaît l'inventaire dangereux de l'antre de son père. Il comptait les objets pour supporter les coups. Il souffrait moins. Ça passait plus vite. Là- dedans, on l'a presque battu à mort pendant des années. On lui a fait manger des excréments, des cadavres de bestioles. Les seuls souvenirs qu'il possède ici sont maculés de sang, et les preuves y dorment encore. » L’enfance est la période dans laquelle Ernest semble être resté. On comprend pourtant vite que ça a été un calvaire plus qu’autre chose. La fratrie en a d’ailleurs fait les frais.



Au final, un récit « compagnon » du roman « Human food » mais qui peut se lire de manière indépendante. La vie d’Ernest est glauque et l’auteure manie les mots, l’expression des sentiments de manière à ce que son lecteur soit tour à tour épouvanté et ému. Personnellement, j’aime beaucoup la plume de Gab Stael. Je ne soupçonne jamais ce qu’elle va me narrer, ni où elle va m’emmener et j’aime ça. Mais attention, âmes sensibles s’abstenir !!!

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Human food

Quelle lecture surprenante ! Je ne regrette pas de l'avoir choisie dans le cadre de cet étrange événement qu'est Halloween ! On part sur des penchants cannibales pour embrayer sur un tueur en série qui oeuvre sur Nancy et choisit ses victimes selon des critères bien particuliers ! Un roman noir, aux scènes parfois glauques, servis par des personnages étonnants ; et une ambiance vraiment originale !



« Il tranche des morceaux de viande saignante dans son assiette avant d'y piquer sa fourchette, les yeux exorbités. du jus rouge et brûlant gicle dans la porcelaine. Il se lèche les babines à l'odeur du mets. » Ernest Frish est un personnage complexe ; il souffre d'un trouble de personnalités multiples. La nourriture qu'il ingère est une obsession : « A l'instant même où il a enfourné sa première fourchette de joue de petite fille, Ernest a décrété que plus rien au monde ne le forcerait à traquer dans la forêt, à se rouler dans la boue, pour avaler du sanglier ! » C'est décidé, il va devenir cannibale !



« On ne peut pas affirmer la préméditation, malgré la dislocation pointue. Un boucher ? Un chasseur ? Un toubib ? Des tas de métiers correspondraient volontiers à cette dépersonnalisation. » Des corps de femmes disloqués sont retrouvés dans des lieux publics. Qui prend donc plaisir à faire souffrir et à exposer ensuite des corps à la manière d'oeuvres d'art ? le commandant Edouard Burke va mener l'enquête, en compagnie de sa chère collègue , Cécilia Barbara. Mais des événements dans leur vie personnelle va stopper leurs avancées dans leurs recherches ; d'autant plus qu'un copycat se met en action….



« Quitte à être un monstre, autant l'être avec classe, non ? » Les pages se tournent, et voilà que le coupable se dénonce lui- même au lecteur. Etonnement. Trouble. Explications. Quelques extraits du passé avaient mis la puce à l'oreille ; si glauques, si dérangeants.



Au final, un récit qui se dévore (sic !). La plume de Gab Stael est vraiment très agréable à lire, agrémentée de références pertinentes et ponctuée de piques ironiques qui prêtent souvent à sourire malgré les scènes bien glauques rédigées. Cela a été un moment de lecture vraiment agréable, et je me répète, surprenant ! J'ai hâte de lire « Ernest », qui reprend la genèse de ce personnage schizophrène vraiment extravagant !

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Human food

Globalement, cette histoire est entrainante. L'idée de réunir deux psychopathes dangereux dans une même ville, qui se défient, s'affrontent, est une bonne idée. L'atmosphère est tendue, oppressante. J'ai ressenti un sentiment d'urgence. Pour ce qui est de la structure, je l'aurais donc vu différemment pour intensifier le rythme et ne laisser aucun temps mort. Selon moi, il y a des passages qui prennent trop de place, apportent parfois de la confusion et cassent la dynamique Frisch/Désosseur. J'ai toutefois retrouvé avec curiosité et plaisir la plume de Gab Stael.
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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Human food

HUMAN FOOD de Gab Stael



Pour être honnête avec vous, c'est avant tout la première de couverture hors normes, qui m'a semblé me lancer un défi contrairement à celles beaucoup plus conventionnelles.



Un redoutable tueur en série dépose ses oeuvres à Nancy alors qu' au même moment, Ernest Frisch cherche à assouvir ses pulsions cannibales.

À la SRPJ, rien ne va plus.

La brigade doit faire face à de sérieux ennuis!

Qui parviendra à stopper le mal qui terrifie toute la ville?



Cela démarre presque comme une histoire classique si ce n'est que nous rentrons tout de suite dans le vif du sujet.



Gab Stael maîtrise très bien le rythme de son roman et parvient à impliquer rapidement le lecteur.



Le récit n'est pas plus généreux que ça sur le gore et distille quelques passages marquants.



Le protagoniste principal est assailli de pulsions anticonformistes, il s'en prend à des victimes toujours teintées d'agressivité, de sentiments ambivalents envers leurs propres enfants, des mères toxiques, absentes.



Le résultat d'une maltraitance active et d'une privation affective, celle qui engendre la proximité pulsionnelle de mort, de la violence et de l'agressivité destructrice.



Cela le rend-il victime ou bourreau?



Et puis il y a Ernest, personnage aux nombreuses facettes, habité par une personnalité mortifère, étrangement conscient de la nature immorale de ses manipulations.



Ce ne serait pas un vrai thriller sans un flic borderline comme on aime, cassé par la vie.



Une enquête qui piétine et des méchants très méchants, on progresse pas après pas.



Une écriture parfaitement maîtrisée pour le plaisir du lecteur qui mêle activement violence, suspense, scènes d'actions et d'émotions.



Des dialogues perspicaces, une atmosphère glauque et visqueuse.



Un bon moment de lecture que j'ai dévoré.



Mon seul petit regret est que j'aurais aimé quelques notes plus sombres, plus scabreuses, c'est presque trop lisse, trop propre.



Impatiente de découvrir ERNEST.



" Chaque fois que les cannibales sont sur le point de mourir de faim, Dieu, dans son infime bonté, leur envoie un missionnaire bien grassouillet."

#oscarwilde #citationdujour



Bravo.
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Human food

💥🖤😱🖤💥 Wow !!!

⚠️⚠️⚠️ Attention aux âmes sensibles, ce thriller horrifique n'est pas pour vous ‼😱‼ Mais pour ceux qui ont le coeur bien accroché... il nous transporte dans une enquête hallucinante qui ne cesse de nous surprendre sur bien des plans... C'est glauque, pervers, immoral mais la plume est belle et l'auteure nous raconte une histoire absolument stupéfiante ! J'ai adoré ma lecture... suis-je normale ?😱
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En pleine lumière

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Gab Stael pour l’envoi de son livre dédicacé : « En pleine Lumière » ainsi que des marque pages et des goodies.

J’ai beaucoup aimé cette romance originale et captivante que j’ai lue d’une traite. L’auteure dénonce avec brio l’absurdité du star system et ses paillettes aussi étincelantes que cruelles et nous conte une belle histoire d’amour et ses péripéties sans lesquelles l’amour n’aurait pas d’histoire. Les personnages sont extrêmement attachants, sympathiques et émouvants. On les imagine aisément . J’ai apprécié la plume fluide et addictive de l’auteure et j’ai hâte de découvrir ses thrillers sanglants !
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Égrégore

C’est dommage parce que cela partait plutôt bien, c’était mieux écrit que la 1ère œuvre que j’ai lue de cette auteure, malgré un rythme irrégulier et dans l’ensemble assez rapide. L’univers décrit est riche mais le problème de rythme en fait un traitement superficiel, avec beaucoup d’informations lâchées en bloc et c’est dommage. Par contre, dans le dernier tiers, c’est un gros partage en sucette, le rythme est plus rapide encore, trop jusqu'à faire presque résumé. Je n’ai pas vraiment compris la fin, elle sous-entend que l’ensemble du roman n’est qu’un gros délire d’un esprit perturbé mais le dernier paragraphe, que je ne sais pas comment interpréter, me fait douter. J’ai rarement été laissée aussi perplexe par la lecture d’un livre.
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L'île aux poupées

C’est avec beaucoup d’émotions que je referme ce roman.

Oui, oui, vous avez bien lu ! Beaucoup d’émotions parce que, hormis le fait que L’île aux poupées soit un roman d’horreur, flippant à souhait, certains chapitres m’ont fait rire, et avec d’autres, j’ai dû sortir les mouchoirs. Je ne parle même pas de ceux qui m’ont fait flipper mais j’adore ça. Et puis, je me suis attachée à des personnages. J’ai aimé en détester quelques uns aussi.



Les scènes d’horreurs sont décrites avec brio dans une plume magnifique. C’est ce qui m’a frappée au départ de ma lecture. L’écriture est superbe dans un contexte noir, parfois glauque. Alors, on glisse doucement dans l’histoire, comme si l’auteure nous chuchotait son récit.



Tout commence avec deux jeunes hommes, Thomas et Carlos, dont les deux petites-amies sont parties en vacances au sud du Mexique et ne donnent plus de nouvelles depuis plusieurs jours. Se joignent à ça, les journaux télévisés qui parlent d’horreurs perpétrées à Xochimilco, justement là où Claire et Léa sont parties. Et visiter l’île aux poupées étaient apparemment sur leur planning.



Les événements s’enchaînent avec une logique imparable. Nous sommes donc amenés à vivre tantôt les ignobles destins de personnes innocentes, tantôt, la colère et l’incertitude des autres. Le tout en voyageant de la France au Mexique et en apprenant des mots, des coutumes ou quelques faits historiques, mais très peu. Juste ce qu’il faut. Tout est bien dosé.



Ce qui me plait est que nous avons le point de vue de plusieurs personnages. Ça nous permet de mieux comprendre certaine faits. Nous devenons alors des témoins silencieux. Plusieurs fois, j’ai eu envie d’entrer dans le roman pour en claquer une paire ou prévenir des personnages, comme au cinéma.



Rien n’est laissé au hasard. Chaque événement retrouve sa place au moment voulu dans l’histoire et la fin est juste phénoménale. Je ne m’attendais pas à un tel dénouement. Eh non, ne comptez pas sur moi pour tout vous dire !

Personnellement, ce fut une lecture agréable et pleine de rebondissements, les émotions en montagnes russes en prime. Je vous le conseille fortement, si vous aimez les histoires de fantômes, d’esprits vengeurs et tout ce qui se rapporte au paranormal.

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L'île aux poupées

En soi, j’ai bien aimé l’histoire et le fond de légendes que l’autrice a exploité mais mon avis à son sujet est mitigé par plusieurs défauts qu’il est difficile d’ignorer.

Le style est très irrégulier, avec quelques choses détaillées qui paraissent assez à côté de la plaque : par exemple, Laure et son désir de sexe, genre c’est celle qui a le plus conscience du drame mais cela ne l’empêche pas de vouloir se faire sauter à tout bout de champ dès l’apparition de Christian – y compris par le petit-ami de sa fille ! (alors que ce besoin de sexe n’était pas mentionné jusque-là, d’ailleurs, et tout à coup POUF, ça prend une de ces dimensions…) J’ai bien envie de dire, on s’en fiche mais elle en fait toute une tartine, ça sonne vraiment hors propos. Il y a aussi pas mal d’ellipses ou de rapidité (notamment les ressentis des personnages, décrits de manière hachée, souvent) ainsi que des trucs qui viennent de manière un peu foireuse / comme un cheveu sur la soupe. Je pense en particulier aux espèces de révélations sorties de nulle part comme la super-amitié Laure/Lucie qui va naitre mais qu’on ne voit finalement pas (à quoi ça sert ?), Carlos qui réalise tout à coup que Léa est la femme de sa vie… et à la fin, d’où Christian et Lucie sont ensemble ? En plus le passage qu’il se fait, c’est limite on a l’impression de découvrir un autre homme, manipulateur et pas vraiment amoureux, en fait, et cela aussi donne un peu l’effet de sortir de nulle part. Avec la rapidité de certains propos, certaines réactions des personnages font un peu girouette. J’ai eu cet effet surtout pour les parties du point de vue de la famille en France, surtout après la mort de Thomas, quand on avait plus un focus sur Laure et cie.

Des facilités scénaristiques, aussi (j’imagine que ça va un peu avec le reste). J’avoue que les explications de la Llorona pour le meurtre de ses enfants m’ont laissée perplexe (et puis la noyade comme moyen pour tuer sans souffrance, excusez-moi…) ainsi que son plan (parce que tout ça pour faire appeler un exorciste, ce n’est pas comme s’il n’y en avait pas déjà eu…). La fin est précipitée avec un dénouement un peu foireux – et puis pourquoi les filles sont restées enfermées dans leurs poupées ? Ce n’est pas le feu de joie des poupées qui a libéré les autres âmes ! Bref, quelques incohérences, aussi.

En parallèle, le style d’écriture est assez simple, très ‘langage parlé’ voire, parfois, familier, avec un dédain démontré envers certains personnages par les qualificatifs qui leur sont donnés. Il y a une surenchère de points d’exclamations par moments, aussi. Là-dessus, chacun ses goûts mais ça m’a un peu gênée. Par contre, à cela s’associe un souci à la correction avec des fautes assez régulières (virgules en plus ou manquantes, du coup ça n’aide pas côté rythme), l’intrusion du présent dans la narration passée (et pas que pour le subjonctif, d’ailleurs ils n’ont pas eu l’air de se décider entre le subjonctif présent et imparfait), des ‘rejoint’ en guise de passé simple ou ‘suivit’ pour participe passé, un ‘courra’ pour ‘courut’ à un moment… J’ai déjà lu d’autres manuscrits de cette ME et il n’y avait pas eu ce problème, je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais ça a été bâclé, sur ce coup…



En somme, l’histoire était intéressante en soi mais elle aurait mérité d’être retravaillée, ainsi que d’avoir une vague de corrections supplémentaire pour virer les coquilles restantes.
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En pleine lumière

J’ai pris énormément de plaisir à lire cette romance vraiment particulière par sa forme. En effet, en utilisant la technique de la mise en abyme, l’auteure souhaite permettre au lecteur de vivre au plus près les émotions ressenties par ses personnages. J’ai eu l’impression de lire le journal intime d’une amie !



Nous sommes donc plongés dans le témoignage qu’a publié Laurine Kab, désireuse de raconter son histoire d’amour avec John Sky, une star de cinéma hollywoodien. Ce récit comporte d’ailleurs des annotations de bas de page rédigées par John lui- même, désireux de donner son point de vue sur certaines étapes de leur relation.



« Ecrire, c'est mettre en scène ses fantasmes les plus fous ou affronter ses peurs et ses cauchemars les plus terrifiants. » Laurine est une jeune auteure, qui court les salons pour espérer vendre un peu plus de livres et se faire connaître ; cultivant le rêve de vivre, un jour, de sa plume. Quand le hasard met sur sa route une star du cinéma, un homme charismatique aux nombreuses conquêtes et dont la vie est affichée en permanence dans les magazines à scandale, sa vie va prendre un sacré virage…



« L'intimité, ce n'est pas un truc qui vous met des étoiles dans les prunelles et avec mon caractère de poney, pas évident de gérer un ascenseur émotionnel. » Laurine va apprendre à ses dépens qu’il est bien difficile de sortir de l’anonymat et du jour au lendemain, voir ses faits et gestes affichés en une des journaux. L’amour qu’elle éprouve pour John et réciproquement n’est pas si simple qu’il n’y paraît : « Quand tu dépenses vingt- cinq mille dollars par mois, que tu peux acheter tout ce que tu désires, tes rêves s'effacent et les démons arrivent. » Et au- delà des premiers mois d’amour fou, durant lesquels on se sent invincible, John va replonger dans ses travers et ses addictions…



On sent une légère part d’identification de l’auteure avec son personnage principal, évidemment. Mais cela ne dure que quelques pages ! J’imagine aisément les projections qu’une rencontre avec une star peut produire sur la carrière d’une auteure au succès « intime » en France. Le star – system est ici habillement exploité : à quoi sert la célébrité quand elle tue les sentiments « vrais » ?

Bref, un très bon roman !

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En pleine lumière

e me suis prise une claque émotionnelle monumentale ! En pleine Lumière m’a touché là ou aucun autre livre ne l’avait fait auparavant. Je me suis totalement identifié à Laurine et je me suis laissé immergé dans son histoire, j’ai ris avec elle, j’ai pleuré avec elle, j’ai tremblé de peur avec elle, et pour elle. Un vrai tour de force de la part de l’auteure dont je rappelle que ce n’est pas le genre de prédilection. Pour moi c’est un pari réussi haut la main ! Aucun doute qu’En pleine Lumière restera dans ma tête et dans mon cœur un bon moment ! N’hésitez pas une seule seconde ! Succombez pour cette histoire poignante et tellement criante de vérité ! Vous ne verrez plus les choses de la même manière… Du moins je l’espère !
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