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Citations de Gaia Alexia (318)


Je vous offre donc la possibilité de travailler pour moi. D’après Roman, je peux vous faire confiance pour que vous vous donniez à 200 % et je n’en attends pas moins de vous. Je n’ai évidemment aucun poste à vous proposer dans votre… domaine d’activité. Mais faire enfin quelque chose d’intéressant ne devrait pas vous déplaire. Vous suivrez une formation d’une semaine, dès aujourd’hui, avant d’intégrer le poste que j’aurai choisi pour vous. Qu’on soit bien clair : je ne tends la main vers une personne qu’une fois. Si vous refusez, vous faites renvoyer ou disparaissez, vous ne reverrez jamais l’enfant que vous avez eu avec mon fils, ni ce dernier.
J’avale ma salive pour retenir toutes les insultes qui me viennent brusquement. Je prends une grande bouffée d’air sans trop savoir quoi faire : lui hurler ma haine ou le remercier d’ouvrir une porte vers Lou, si minuscule soit-elle.
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J’évite les regards parce que j’ai vraiment honte, comme rarement ça m’est arrivé.
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Je vais passer pour une bouseuse avec ma dégaine.
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Oubliant mes larmes et la douleur qui se répand autour de mon poignet, je me concentre sur mon bébé, pour tenter de le calmer. Ses pleurs sont déchirants, et son tout petit visage est couvert de larmes. Lou a eu vraiment peur… Je m’en veux terriblement et je pleure comme elle parce que c’est de ma faute. Voilà la vie que je lui offre : un quotidien fait d’embrouilles, de cris et de galères.
Je la berce contre moi, mais elle en se calme pas. Elle pleure encore, alors je lui parle doucement.
– Allez, calme-toi, mon bébé… Je suis désolée, calme-toi…
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« Dans un réflexe quotidien, mon regard part se fixer sur l’horloge. Il est 11h05 précises, et il est là. Je ne peux pas m’empêcher de le suivre discrètement des yeux. Il passe la porte du café comme tous les jours, le nez plongé dans son portable et le pas hâtif. Je sais déjà ce qu’il prend : un chocolat viennois et un muffin aux raisins. Il n’est pas aimable, ne donne jamais de pourboire et ne prend même pas la peine de lever les yeux sur nous, mais il est beau. Bien trop beau. Et son attitude le rend encore plus attirant. Il est ce genre brun, grand et ténébreux dont parlait Mona hier soir. Tout à fait mon genre. Oui, parce que depuis un an qu’il vient tous les jours à ma caisse, il m’appartient un peu. C’est mon bel inconnu. »
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Elle se calme, et moi, c'est l'odeur dans sa couche qui me calme. Eh bah, c'est officiel, Max fait chier ma fille, et dans le sens littéral du terme.
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Il me fait un sourire, que je renvoie par réflexe. Même si ça doit franchement plus ressembler à une constipation passagère qu’autre chose.
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Je deviens une maman vigile de première catégorie. Plus rien ne m’échappe. Pas le moindre filet de bave, ni le petit pet de 9 h 12, et encore moins le crêpage de chignon avec son panda vers 10h18.
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Mon Dieu ! Mon bébé est une camée. Si elle n’a pas sa poudre, rien ne va plus !
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J’ai pioché la carte « Passez par la case Départ et recevez trente mille dollars ». Ou plutôt, celle qui dit « Passez par la case Nouveau départ et recevez un paquet de pognon sans faire de malaise vagal. »
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À 11h05, je guette la porte à la façon d’un chien chez le toiletteur qui attend son maître avec impatience. Mon visage s’illumine dès que je vois un homme en costard entrer. Si j’avais une queue, elle remuerait dans mon dos.
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Je reste chez elle et, comme d’habitude, elle ne mâche pas ses mots. Même si je lui en veux souvent d’être si brutale, je sais qu’elle fait ça pour mon bien. Et bizarrement, ça fait du bien d’entendre les choses sans filtre. Parce que la réalité est sans filtre.
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J’essaie de me noyer dans mon verre, mais je ne rentre pas dedans.
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Je glisse mes bras dans son dos, sous sa veste. Il est plus musclé que je pensais et j’adore ça.
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J’essaie de ne rien laisser paraître, mais ça me coupe le souffle. Il pose ses lèvres sur les miennes et enchaîne plusieurs petits baisers doux, sans fougue.
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Onze heures cinq sonnent quand Max me passe derrière en me pinçant les fesses en douce. Pas de Roman en vue. Je ne sais pas pourquoi je continue de vérifier. C’est le seul moment de la journée où je pense encore à lui. Je suis parvenue à limiter sa présence dans ma tête à ces quelques minutes, mais ça n’a pas été simple. Surtout que Mona le fait revenir sur le plateau régulièrement, que ce soit en plein milieu d’un épisode de New York Section criminelle, ou juste comme ça. Elle se demande ce qu’il devient, pourquoi il n’est plus venu hurler devant ma porte.
Une autre de ses interrogations régulières est de savoir pourquoi je passe mes soirées chez elle plutôt qu’avec Max. Max veut y aller doucement, mais là, on atteint carrément le rythme escargot, à mon sens.
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Prologue :
" - L'enquête doit suivre son cours, mais nous nous retrouverons bientôt sur les bancs du tribunal. Si j'ai tenu à faire le déplacement aujourd'hui et à vous voir, c'est pour vous donner un conseil : parlez, Teagan ! C'est votre unique chance.
Sérieux ? Parler ! Qu'elle aille se faire foutre !
- Ou écrivez, peu importe, mais faite entendre votre version des faits. Prouvez-moi qu'il reste une partie de l'homme à qui j'ai laissé une chance de s'en sortir. À partir de maintenant, plus personne ne peut vous sauver si ce n'est vous-même.
Elle a tort. Elena peut le faire. Elle est tout ce que j'ai. Ma lionne leur expliquera ce qui s'est passé."
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Chapitre 6 :
" ... Il s'affale sur la chaise que sa sœur a occupée quelques instants plus tôt et me dévisage en silence, penché sur la table entre nous. Que fait-il encore, ce con ?
Il reste immobile et son regard passe de mon œil gauche à l'autre rapidement. Ses sourcils se froncent soudain, sa bouche s'ouvre et se referme, il plisse les paupières. Je me recule, il faut s'attendre à tout avec lui.
- Alors ? Elle s'appelle comment ? me demande-t-il après ce temps passé à me mater.
Quel enfoiré... Il n'a pas entendu un son de ma voix depuis des années, mais il lit en moi aussi facilement qu'i se tape des nanas.
Je soupire. Elena, elle s'appelle Elena.
Benito continue de le reluquer. Il pose son coude sur la table et se frotte le menton, en grand penseur qu'il est.
- Mmh... J'espère qu'elle est bonne ! Parce que t'as fait le mort depuis lundi, mec !
Bonne ? Ah ça, oui, Malheureusement pour moi."
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