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Citations de Garrett Leigh (37)


Le froid se mua en une chaleur suffocante. Ses pensées erratiques ralentirent. Deux jours de stress et de travail acharné maîtrisèrent la bête anxieuse et l'apprivoisèrent. Luis dériva dans cet endroit sacré, entre conscience et sommeil, et profita de la balade.
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— Combien d’amis cette guerre t’a-t-elle coûté  ?

Nat ne répondit pas tout de suite. Il se retourna et fixa le ciel, comme s’il comptait les étoiles.

— Avant, je me souvenais de tous les hommes que j’avais vus mourir… même ceux qui étaient de l’autre côté. Je revoyais leurs visages chaque fois que je fermais les yeux, mais la vie, ha, oui, la vie continue, et cette guerre  ? Putain, depuis que cette guerre a commencé, je n’en vois qu’un, ce qui est sacrément ironique, parce que je n’étais pas là quand il est mort.

— Où étais-tu  ?

— Je me faisais tirer dessus ailleurs.
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« La vie était trop courte pour ignorer un moment aussi parfait que celui-ci. »
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Il se renfonce dans le canapé et se frotte la panse. Puis il agite sous le nez du chat un petit morceau de saucisse qu’il a gardé exprès pour lui.

— Il est à toi, ce chat ?

— Lui ? dis-je en engloutissant ma dernière bouchée. Oh que non ! Cette petite merde vient quémander ici tous les soirs, c’est tout.

— Mais tu as plein de nourriture pour chat dans tes placards.

— Il est très doué.
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Aidan m'aime et je l'aime en retour, mais cela ne signifie pas que nous soyons guéris pour autant. La souffrance est toujours là. Noir, c'est noir. La seule différence, c'est que nous sommes tous les deux toujours là.
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Varian les rassembla près de lui.

— Emma était notre guérisseuse et notre sœur. L’empreinte qu’elle a laissée sur nos vies ne s’effacera jamais, mais nous devons continuer. Nous avons peu de temps pour porter le deuil. La guerre est sur nous, et elle le restera jusqu’à ce que nous trouvions la paix avec les meutes du sud.

Son regard se dirigea vers le ciel, faisant savoir à Zio et à Bomber qu’il sentait leur présence.

— La paix était quelque chose qu’Emma désirait ardemment. Elle y a consacré sa vie. À partir de ce jour, notre quête de paix aura plus de signification que jamais.

Les mots passèrent au-dessus de Zio alors que la pluie s’abattait sur lui, le trempant à travers ses vêtements, coulant sur son visage à la place de larmes qu’il n’avait jamais versées. La paix. Il serra les poings plus fort, laissant ses griffes ressortir et s’enfoncer dans sa chair, se raccrochant à l’odeur de son propre sang, combattant l’envie de faire plier la terre au rythme de sa rage. La paix était une plaisanterie. Trop de vies avaient été perdues. Il ne restait plus que la vengeance, et Zio avait bien l’intention de l’obtenir.

Il l’obtiendrait, que la guerre se poursuive ou non. Fatigué de la vie et assoiffé d’envies meurtrières, il était la machine à tuer ultime, le soldat parfait pour l’équipe de combat de Varian.

Et jusqu’à ce que les tueurs d’Emma soient réduits en poussière, c’était tout ce qu’il serait.
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— Nous avons besoin que tu te rendes en Angleterre, déclara Luca. Que tu rejoignes la meute de loups du Nord.

Les loups. Devan lutta pour ne pas laisser apparaître le choc sur son visage.

— Tu veux dire, la seule meute nordique restante. Pourquoi ?

— Leur médecin a été tué au combat il y a quelques semaines, expliqua Dash. Il n’y a plus de guérisseurs de loups sur le territoire du nord maintenant, et avec les guerres de meutes qui font toujours rage, leur besoin est plus grand que le nôtre.

— En quoi cela nous préoccupe-t-il ?

— Nous nous en préoccupons toujours, reprit Dash, mais cette meute est… spéciale. Je pense que le monde serait plus sombre sans eux.
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Celui qui accompagnait Gale sortit de l’ombre. Ses cheveux blond platine captaient la lumière du réverbère et, même de loin, le regard aiguisé de loup de Zio repéra ses yeux bleu océan, si typiques du Clan de l’Ombre ; du moins, c’était ce qu’on lui avait dit. Que leurs yeux se transformaient eux aussi au cours du changement. Il n’en avait jamais vu un d’assez près pour tester la véracité des rumeurs. Il n’avait fait qu’entendre quelques histoires sur leurs célèbres alphas, le guérisseur suprême et son compagnon vampire devenu métamorphe.

Mais… ses yeux. Dépassé, Zio sentit ses genoux se ramollir. Il n’avait pas vu le visage du guérisseur dans le club. Ni relevé sa petite corpulence et ses splendides pommettes. Il était plus petit qu’il ne l’avait imaginé, mais magnifique à tous égards… sauf ses foutus gènes. Si ça avait été un loup…

Mais ce n’était pas un loup. C’était le Clan de l’Ombre, et il était là pour prendre la place d’Emma. Pour dormir dans son lit et effacer son odeur de la maison de Zio une fois pour toutes.
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On est un groupe pirate de Derby.
Corina, sa manager et instigatrice de l’évolution de Smuggler’s Beat de groupe de pub à un requin en tournée – du moins, dans le monde de la musique folk – haussa un sourcil impatient.
— En travaillant dur. Toi et moi. Ce n’est pas une raison pour te prendre pour un petit génie.
Un petit génie. Shay n’apprécia pas l’expression. À vingt-trois ans, il s’était défait de l’étiquette d’enfant prodige qui l’avait suivi pendant toute sa scolarité, mais les mots étaient tout de même douloureux. Il posa ses pieds sur le siège.
— J’ai besoin de nouvelles bottes.
Corina ne répondit pas.
Un peu plus tard, ils arrivèrent à Dublin, le premier arrêt de la tournée.
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— C’est un risque, Kate, disait Reg.
Charlie pouvait presque le voir passer ses mains dans sa masse de cheveux blancs.
— Prendre un enfant traumatisé est un défi en soi, mais deux ? Je ne sais pas. Nous avons la place au moins ?
— Bien sûr que nous avons la place.
Charlie entendit Kate se lever et faire les cent pas, comme elle le faisait toujours quand elle était agacée.
— Le garçon peut prendre le bureau. Nous n’aurons qu’à déplacer l’ordinateur au rez-de-chaussée.
— Ce n’est pas idéal.
— Idéal ? Pour l’amour de Dieu, Reg. Rien ne l’est jamais. Si c’était le cas, ces enfants n’auraient pas besoin de nous en premier lieu.
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— Tu n’es pas heureux.

— Je sais.

— Pourquoi ?

— Je ne le suis simplement… pas.
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Ils se fixèrent un long moment, avant que leurs lèvres se rencontrent. Puis, Jake sembla aspiré dans un vortex qu’il n’avait jamais expérimenté, pas même avec Tom.
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«  … il n’y a pas grand-chose que je ne donnerais pas pour le privilège de quelques heures avec toi.  »
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Chapitre 1 :
«… Harry fronça les sourcils.
— Qu’est-ce qui ne va pas ?
— Rien.
— Menteur. Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as des courbatures, tu as mal ?
— Non… ce n’est pas ça.
Harry attendit, croyant Angelo, comme toujours, mais il lui donnait le temps de trouver la vraie réponse.
— J’ai peur, admit Angelo quand le silence devint insupportable.
Harry s’agenouilla devant lui.
— De quoi ?
— De lui dire que je ne veux pas rentrer à la maison.
La compréhension obscurcit les yeux doux de Harry. … »
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Chapitre 1 :
«… Quelqu’un était vraiment très en retard ou avait simplement oublié.
Putain. Dylan regarda la station de taxis. Il aurait pu se passer de dépenser vingt livres, mais…
— Salut.
Dylan sentit une boule de soulagement dans son ventre. Il se retourna. Cligna des yeux. Et se jeta dans l’étreinte dont il avait rêvé depuis Londres. Et serra le corps svelte et musclé contre lui et enfouit son visage dans des cheveux soyeux qui sentaient le vraicafé et l’herbe.
Tu m’as manqué.
Je t’aime.
Je sais.
Pendant un long moment, ils se serrèrent simplement l’un l’autre, jusqu’à ce que Dylan se recule pour vérifier que son imagination en manque d’Angelo ne lui jouait pas des tours.
— Seigneur, c’est vraiment toi.
Angelo rit.
— Qui d’autre serait-ce ?
— Tout le monde. Tu n’es jamais venu dans cette gare avant.
Ses yeux marron s’assombrirent de culpabilité.
— Je suis désolé.
— Ne le sois pas. Merde. Ce n’est pas ce que je voulais dire – je ne m’attendais pas à te voir avant un petit moment.
— Oh.
Apaisé, Angelo saisit la main de Dylan pour le tirer en dehors de la gare. … »
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Aidan comprend tout de suite. Évidemment. Combien de fois lui ai-je répété sans m’en souvenir ? L’aurais-je bassiné avec ma couleur favorite pendant que je veillais sur lui à l’hôpital, sous le coup d’une de mes crises ?

Aidan tend la main derrière lui vers une minuscule plante où il cueille une petite fleur jaune. Puis il tend la main et en cueille une bleue. Il les dépose au creux de ma main, sans rien dire. J’apprends alors que c’est dans le silence qu’Aidan est le plus éloquent.
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Ludo éclate de rire, un rire authentique, cette fois. Je pourrais jurer percevoir un clignement dans la lumière du soleil, comme si au lieu d’aller se coucher, l’astre voulait se lever à nouveau pour voir d’où provenait ce merveilleux son.
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Chapitre 1 :
«… — Ah, ne pars pas. Tu es le seul type ici de moins de cinquante ans.
Jevon cligna des yeux. Perdu dans la brume de sa propre détresse, il avait en quelque sorte raté que quelqu’un s’était installé sur le tabouret à côté de lui. Seigneur. Comment ai-je pu le rater ?Grand, avec des cheveux d’encre et un chaume noir juste assez épais pour être appelé une barbe, l’homme était magnifique. Jevon tendit aveuglément la main vers son verre.
— Je n’allais nulle part.
— Bien.
Le sourire de l’homme fit briller ses yeux.
— Parce que j’ai eu une journée merdique et que je pourrais apprécier de boire une pinte avec quelqu’un qui n’est pas venu dans cet endroit à la recherche d’un coup genre « Grindr ».
Grindr. Une autre chose qui terrifiait et fascinait Jevon à parts égales.
— Je ne suis à la recherche de rien. Je me contente de boire une bière, mec.
L’homme aux yeux noirs hocha la tête.
— Génial. Je t’en offre une autre. Je m’appelle Rhys, au fait.
— Jevon.
Ils se serrèrent la main, la peau blanche d’albâtre de Rhys contrastant avec le teint Anglo-caribéen de Jevon. ...»
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Chapitre 1 :
«… Mais cela se termina bien trop tôt.
Rhys recula, les yeux écarquillés, et la panique s’empara de la poitrine de Jevon. La peur du rejet gronda dans ses oreilles comme une tempête qui s’amorçait et il essaya de se convaincre de s’éloigner le premier. Mais il ne le pouvait pas.
Je veux ceci. J’ai besoin de ça. S’il vous plaît, faites que ce soit réel.
— Et merde.
Rhys resserra sa prise sur la main de Jevon et le tira dehors. Il le poussa contre un mur de briques froid et l’embrassa à nouveau.
Jevon haleta. C’est de la folie. À peine quelques instants auparavant, il dénigrait des hommes qui ne pouvaient apparemment pas attendre d’être rentrés chez eux, et maintenant, il bécotait Rhys dans une ruelle minable.
Comment était-ce arrivé ? ...»
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« Il observa la table basse, cherchant clairement un peu plus de nourriture. Son regard tomba sur le livre qu’il avait ramené de la bibliothèque quelques jours plus tôt.
— Tu l’as commencé ?
— Euh… ouais.
— Tu mens ?
— Non.
Sam récupéra le livre. La ville des voleurs. Il traça le titre avec son doigt.
— Parle-m’en.
— Ils meurent tous à la fin ?
Il bouda.
— Quand j’ai dit que c’était écrit par l’un des mecs de Game of Thrones, je ne voulais pas dire que c’était la même chose. Tu ne l’as pas ouvert, hein ?
— Bien sûr que si.
— Alors, parle-m’en.
— Ils vont tuer le poulet.
— Hein ?
Je lui pris le livre des mains et l’ouvris à la page où il avait abandonné.
— Ils viennent juste de trouver le mec avec le poulet. Ils vont le lui prendre et le tuer, donc j’arrête. Je ne veux pas lire cette merde.
Sam se pinça les lèvres, un signe révélateur qu’il essayait de ne pas rire.
— Tu as vraiment lu autant de pages, et le laisses tomber juste parce que de jeunes garçons mourant de faim en ville vont manger une poule domestique ? Enfin, un coq, mais c’est la même chose.
— Je m’en fiche. Je n’aime pas.
L’expression de Sam s’adoucit. Il me prit le livre des mains et le reposa sur la table basse.
— J’oublie à quel point tu es mignon.
Je me renfrognai
— Va te faire foutre. »
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