Citations de Gavin`s Clemente-Ruiz (118)
Qui n'aurait pas envie de suivre un type pareil ? Même en forêt. Même en collant. Sur qu'il ferait courir le marathon à un cul-de-jatte. Jérôme, c'est le gendre idéal. L'amant rêvé. L'ami parfait.]
Je commençais à sortir, à faire des conneries. Je faisais un peu n'importe quoi, mais j'en étais conscient. J'avais envie de me tester, de voir mes limites. On a tous besoin d'être rassurés sur nos choix, non ? D'avoir des cadres et de faire des conneries dans les cadres. " Savoir jusqu'où aller trop loin", répète toujours ma mère.
'Tiens c'est décidé je vais toucher des peaux grasses et des cheveux sale toute ma vie ' qu'elle idée
"Nous allons tous au même endroit, autant rendre le chemin heureux"
Le problème, ce n’est pas qu’il fasse la sieste au mauvais moment. Le problème, c’est qu’il faut la sieste tout le temps ! Le matin, quand on part à l’école, le midi, quand on rentre déjeuner, et le soir, à la sortie des classes.
Nous allons tous au même endroit, autant rendre le chemin heureux.
On a tous besoin d'être rassurés sur nos choix, non ? D'avoir des cadres et de faire des conneries dans les cadres. " Savoir jusqu'où aller trop loin", répète toujours ma mère. Elle a raison, je crois.
Tous les jours, on se lève, pour aller bosser, on rentre, on est lessivé, on gagne une misère, faut avoir du temps et de l'argent pour se révolter.
Comment peut-on abandonner son enfant pour son orientation sexuelle ? Comment est-ce encore possible ? Je n'arrive pas à comprendre ça.
Les chimiothérapies bloquent l’activité de la moelle osseuse, qui fabrique normalement les cellules sanguines. Baisse des globules rouges, donc fatigue, et des globules blancs, donc défense immunitaire moindre, c’est ce qu’on appelle l’aplasie. Veillez à ne pas attraper les microbes qui passent, et à garder un masque sur votre visage.
Son trio de tête : Johnny Hallyday, Christophe, Alain Bashung. Elle aime la force de leur voix, un peu éraillée, et la faille qu’elle devine chez eux, qu’ils ont la pudeur de cacher. Tout ce qu’elle adore. Elle joue les femmes fortes, elle râle tout le temps, mais, au fond, Béa a un cœur d’artichaut.
On ne naît pas feignasse, on le devient.
J'en pouvais plus moi, de ses siestes. Maintenant on a « 118-218 » à la place, c'est pas mieux, mais plus fun quand même. »
Maman sourit. C'est vrai que papa a quelque chose des mecs de la pub avec ses cheveux vaguement longs, sa barbe de trois jours, son short rouge et son bandeau.
Là, je me dis qu'un burn-out de maman n'est pas complètement à exclure, et que ce serait le pompon. Sans savoir pourquoi, je ne suis pas totalement convaincu que le soudain revirement de mon père soit annonciateur d'une si bonne nouvelle...
Je regarde le spectacle qui se joue sous mes yeux. Ils sont tous touchants, ils savent attirer l'oeil.Les faiblesses physiques donnent une fragilité, une grâce supplémentaires à ces danseurs insoupçonnés...Certainement son éducation bourgeoise, où pour exister, il faut avancer ses pions, parler fort, s'exprimer clairement, posément, et surtout, au bon moment..."Attends et bois du thé" comme on dit en Russie
"On ne pleure pas chez les Minchielli".
-En sortant, qu'Est-ce qu'il me sort, l'autre, là ?
-Sarah, c'est ton père, je te rappelle. tu as le droit d'exprimer ta colère, mais attention à ce que tu dis quand même, reprend maman, dans l'exercice de son devoir parental.
-Ouais, ben, je sais plus comment l'appeler là, mon "petit papa chéri" qui fait la moule depuis un an et qui subitement veut se prendre pour Rudolf Noureev!!
Papa bouge encore.
Papa va courir !
Ce n'est donc pas qu'une larve échouée sur la banquise télévisée.