Gavin`s Clemente-Ruiz

Un petit livre qui se lit vite et où plusieurs auteurs que j'aime lire réinvente l'histoire de Jorge, ce petit planteur de kapokier. Un début d'histoire très inspirant ou pour seule réponse à la déforestation de son village, Jorge décide de le replanter en y déposant des graines au milieu de cette décimation, ce manque de respect pour la terre. En partant de là, les auteurs nous emmènent vers d'autres horizons ; qu'est-devenu Jorge des années plus tard ? qu'elle était l'histoire de sa mère qu'il a très peu connue ? etc... Un récit collectif qui ramène à l'essentiel, la préservation de notre terre.
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J’avoue que j’ai d’abord acheté ce roman pour sa couverture et son titre. Je pensais voyager, m’évader. C’est le cas, direction Saint Malo mais pas comme je l’imaginais... dès la fin du premier chapitre on comprend tout de suite ce qui va lier ces personnages.

J’étais donc un peu retissante mais finalement j’ai été agréablement surprise par la tournure des choses, l’histoire est pleine d’humour malgré le sujet pas facile du tout. J’ai beaucoup aimé la façon d’amener les choses, la plume de l’auteur est drôle et fluide. La folie de Béa m’a bluffé elle montre vraiment le courage. En lisant les remerciements on comprend le titre...

N’hésitez pas, vous allez passer un très joli moment.

J'avais lu beaucoup d'avis positifs sur "Le club des feignasses" de @gclementeruiz donc évidemment je me suis lancée 😉.

J'ai très vite été plongée dans l'histoire et je me suis prise d'affection pour tous les personnages et leurs vies aux différentes meurtrissures. Ils ont tous un point commun qui leur permettra de lier une amitié indéfectible jusqu'au dernier souffle.

J'ai souri, j'ai été attendrie, j'ai été inquiète. La fin est "belle".

Ce fût un mélange de sentiments forts, une belle leçon de positivité mais surtout de remise en cause des choses importantes de la vie.

Pour tout vous avouer si j'avais su pourquoi ces personnages étaient liés, je ne sais pas si je l'aurais lu (hé oui expérience perso) mais j'aurais fait une erreur car le sujet est vraiment bien traité et l'auteur, de par ses mots et son vécu, nous donne une belle leçon de vie 🙏🙏🙏

Il faut le lire 💕💕💕.

Je ne veux pas spoiler, alors j'écrirai ceci :

Rocambolesque, drôle, touchant et surtout j’ai versé ma larme à la fin. OUI, vous avez bien lu. L’auteur a réussi à m’emporter dans la vie de ces héro(ïne)s face à leur destin. J’ai vécu leurs malaises, leurs peurs, leurs doutes, leurs blessures. L’auteur, dans ses remerciements, m’a fait comprendre comment il « savait », Béa, c’est un peu l’histoire de sa maman. Bordel, ce que ce livre m’a touchée.

Si vous aimez les jolies histoires (malgré tout) sur la vie, réfléchir un peu au fait qu’on est que de passage, alors lisez le ! Vous rirez, vous essayerez et vous pleurerez … tout d’abord de peine et ensuite de joie, à la vue du chemin parcouru

Un titre accrocheur qui déroute complètement dès que l'on démarre la lecture. C'est fait de façon magistrale car rien ne filtre et je suis persuadé que la grande majorité de ceux qui comme moi ont été conquis n'aurait jamais ouvert ce livre sachant le sujet traité. Car l'auteure nous capte directement dans son histoire et la grimace de la surprise disparait très vite pour laisser la place à l'envie de savoir la suite. Malgré le sujet grave, j'ai passé un très bon moment où l'humour bien distillé ombrage le pathétique, un équilibre difficile mais réussi haut la main.

Béa, Alice, Sam, Greg et Elisabeth ne se ressemblent en rien, et rien ne prédisposait à ce qu'ils se rencontrent. Pourtant, ils vont se rencontrer, dans une situation particulière, et qu'ils soient amoureux de la vie ou bien cabossés par celle-ci, ils vont apprendre à se connaître, à partager et vont alors partager bien des émotions et des épreuves.



J'avais découvert Gavin's Clemente-Ruiz avec son titre Comment papa est devenu danseuse étoile que j'avais beaucoup apprécié et dont je vous parlais par ici. Forcément, il me fallait découvrir Le Club des feignasses et je dois avouer que je ne m'attendais pas à être autant touchée...



Sur ce fameux Club des feignasses, même si vous avez sûrement du voir passer beaucoup de choses à ce propos, je n'en dirais pas plus. J'ai envie de vous laisser découvrir de quoi il s'agit vraiment, d'être autant surpris que moi en découvrant de quoi il s'agissait afin que vous ne vous attendiez nullement à ce que ce roman vous réserve.



En se plongeant dans ce roman, nous sommes loin de se douter ce que celui-ci nous réserve. Parce qu'avouons le, avec une telle couverture et ce titre, on est plutôt à s'attendre à un roman léger voir un peu feel-good... et bien pas du tout ! Le Club des feignasses, c'est loin d'être l'histoire qui va vous faire éclater de rire, qui va amuser toute la galerie, bien au contraire, mais en cela déjà, c'est une première grande surprise.



Béa, Alice, Sam, Greg et Elisabeth sont donc les personnages de ce roman. Ils sont tous différents et se rencontrent donc dans ce club qu'on ne souhaiterait à personne. Tandis que certains croquent la vie à pleines dents, d'autres sont plutôt à ramasser à la petite cuillère, alors que l'un garde une joie de vivre presque exubérante, pour l'autre tout s'écroule. C'est l'être humain sous bien des facettes face à la douleur, l'épreuve, ou même la mort.



À travers ce roman, Gavin's Clemente-Ruiz aborde bien des sujets, des sujets pas forcément des plus joyeux, mais toujours avec beaucoup de tact. Jamais l'auteur ne sombre dans le pathos, jamais il ne donne l'impression de faire culpabiliser qui que ce soit. Grace à son écriture délicate, douce, et pourtant teintée de beaucoup d'humour, il nous touche profondément. Si vous faites un pas dans Le Club des feignasses, croyez-moi vous allez en vivre des émotions. Parce qu'avec Béa, Alice, Sam, Greg et Elisabeth, on rit, on sourit, on s'émeut, on se sent bouleversé même, mais on vit pleinement surtout ! Parce qu'à travers son histoire, cette histoire, c'est aussi la vie tout simplement...



Bref, ce livre a vraiment été un coup de cœur pour moi ! J'admire véritablement la façon dont Gavin's Clemente-Ruiz traite de sujets lourds avec autant de délicatesse et d'humour. L'auteur a aussi une faculté déconcertante à offrir des moments bouleversants sans qu'on s'en rende compte, on passe très souvent du rire aux larmes. J'ai tout adoré dans ce livre, alors je ne peux que vous conseiller vivement de découvrir Le Club des feignasses si vous ne l'avez pas encore fait !



Le Club des feignasses de Gavin's Clemente-Ruiz est disponible aux Éditions Mazarine.




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Le club des Feignasses c'est la rencontre de 4 personnalités que tout opposent : Béa, l'extravertie et exubérante quinquagénaire; Sam, le trentenaire amoureux de Greg et renié par sa famille, Elizabeth, la bourgeoise en révolte contre sa vie et Alice, jeune femme sensible et introverti.

Aucun ne se serait rencontré sans ce qui les réunit aujourd'hui dans cette salle où 4 fauteuils, sur lesquels ils sont allongés, se font face. On se croirait presque au bord de la mer à siroter un cocktail. Ainsi est né le club des Feignasses.

Le titre ( et le résumé) n'augurent absolument pas la gravité du thème développé dans le roman.

Je dois dire que j'ai eu un petit mouvement de recul quand la raison de ce club très spécial est apparue. J'ai même suspendue ma lecture un certain temps. Et puis, comme les autres protagonistes, je me suis laissée emportée par la nature joviale, la joie de vivre de Béa.Sa philosophie de vie, sa façon de voir toujours le verre à moitié plein leur a permis de se révéler à eux-mêmes, de prendre conscience que, même s'il y a certaines choses sur lesquelles nous n'avons pas prise, nous pouvons contrôler la façon de mener notre vie.

J'ai beaucoup ri et eu aussi les larmes aux yeux: ce sont les montagnes russes ce livre. Je ne regrette vraiment pas d'en avoir poursuivi la lecture jusqu'à le dévorer.

Pour moi, un petit bonheur.

Très chères Feignasses,



Je vous adresse cette humble lettre pour vous faire part de l’immense plaisir que j’ai eu à faire votre connaissance.

Quand j’ai ouvert ce livre, il m’a fait penser à un sachet de « Dragibus » : à chacun son goût (son histoire), à chacun sa couleur (ses secrets) mais vous avez tous un cœur tendre sous cette carapace d’humour et de dérision dans votre dur combat commun. Et alors, on y goûte, on déguste et on fond à votre contact. On a cette impression de vous connaître, depuis longtemps, depuis toujours !

Gavin’s Clemente-Ruiz nous offre un conte de « fée(gnasses) » des temps modernes, qu’il aurait pu commencer par « Il était une fois… ». Vous ne vous connaissiez pas et pourtant un lien s’est si soudainement créé entre vous.



Cette force, cette envie de vivre et ce pouvoir désopilant ont eu raison de moi, vous m’avez charmée… Je vous ai suivi le temps de ces 309 pages. Du Parc Monceau à St Malo… J’ai vécu avec vous. Sans que vous n’en sachiez rien, j’étais là, à vos côtés, le coeur serré, un sourire aux lèvres et parfois les larmes aux yeux…



Vous m’avez donné une sacré leçon de vie, de courage, de positive attitude, d’amour, d’amitié… une claque ! Beaucoup d’émotion et de tendresse, j’ai eu plusieurs fois envie de vous serrer tous dans mes bras….

Le Club des Feignasses est le vôtre. Je ne pourrais me résoudre à m’y inscrire, sous peine de ne pas me sentir à la hauteur, ou d’avoir ce sentiment de venir perturber son doux et délicat équilibre…

Et c’est avec tristesse que j’ai terminé ce livre, la gorge nouée de vous laisser… mais quel plaisir de vous avoir côtoyé !

Feignasses, je vous aime, vous allez me manquer !! « Croix de bois, croix de fer,…. »…



« A quoi se résume une vie ? Le souhait d’une existence ? À ce morceau de papier que le vent pourrait emporter, comme ça, d’une simple bourrasque. »
Lien : https://littelecture.wordpre..

En tombant sur le titre et la couverture, je m'attendais un roman humoristique, léger, sans prise de tête. Mais le titre est très trompeur; ne vous y fiez pas. "Le club des feignasses" est en quelque sorte un titre métaphorique.



Les premiers chapitres, qui présentent chacun leur tour les personnages, ne sont pas très réjouissants. Mais l'écriture est agréable, fluide et maîtrisée. Donc on continue la lecture et on est peu à peu entraîné dans ce groupe de personnages extrêmement attachants, tous différents mais avec la même soif de vivre. Béatrice prend naturellement le rôle de leader et entraîne ses camarades dans une aventure humaine qu'ils ne sont pas prêts d'oublier; et nous non plus.



Ce roman offre une bouffée d'oxygène incroyable. Tous ces gens, dont la vie est loin d'être rose, décident de faire abstraction de leurs malheurs pour lâcher prise et entreprendre des choses qu'ils n'auraient jamais faites avant. On a l'envie viscérale de les voir réussir ! Je suis toujours impressionnée de voir comment, en quelques centaines de pages, un livre peut nous faire passer par tant d'émotions. On rit, on s'insurge, on a les larmes aux yeux, sans jamais tomber dans le mélodrame. Le paroxysme est atteint à la lecture des remerciements de l'auteur, à la fin du livre; d'ordinaire, je ne les lis jamais, mais il me fallait quelque chose en plus à la fin de cette histoire que je ne voulais pas lâcher; ici, je vous assure qu'il faut à tout prix lire les remerciements !



J'ai été complètement chamboulée par cette lecture. Un très beau roman qui vous fera voir certaines choses différemment.
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Emouvant, solidaire, thérapeutique, « Le Club des Feignasses » de Gavin’s Clemente-Ruiz est une heureuse surprise qui écarte les pans de l’adversité. Grave, profond, scintillant, ce roman est plus qu’une promesse, la certitude que le lecteur reçoit une invitation pour pénétrer dans ce club par la grande porte d’une littérature de haute qualité et de partage. Généreux, empreint de cette maxime : « L’union fait la force » ce club respire la bonne humeur, l’amitié, la fraternité. Exutoire, ce dernier est aussi le chemin par lequel un être devient autre. Les protagonistes sont dans ce groupe ce que la nuit doit au jour. Formidables, soudés, ils sont les rires et les larmes du lecteur, le soleil dans les yeux, le contre- jour et ses batailles. Plus que cela encore, ce roman bouleverse et force à grandir. Ce club est une rencontre. Le lecteur reçoit l’héritage des plus belles valeurs humaines. L’écriture aérienne, souple, douée, agréable façonne les émotions qui palpitent dans ce roman de lumière, sans pessimisme ni craintes aucunes .Et que ça fait du bien ! Ce roman est un arc-en-ciel après la pluie qui déploie sa palette de couleurs en hymne de rédemption. A l’orée des épreuves il est majestueux et touche la vérité des hommes et femmes qui savent et qui se sauvent grâce au courage et à la constance des choses pures. « Le Club des Feignasses » est une fierté de lecture. Le lecteur retient cette histoire construite avec brio pour des jours sans. Il est indispensable et ne laisse pas indemne. Au contraire, ce roman mené d’une main de maître est un outil et dans un même temps un éclat de rire qui défie l’éclair des aléas de la vie. Publié par Les Editions Mazarine « Le Club des Feignasses » est dans la cour des Grands et c’est tant mieux. La certitude que ce roman fera des petits par milliers est une belle récompense pour le lecteur qui sait avoir lu une histoire si plausible qu’elle en est respiration. A lire d’urgence et vous verrez comme tout change !!!!!.

Roman très bien écrit, frais, iodé, dans l'air du temps. Bien que le sujet ne soit pas réjouissant à la base, pas une fois il ne tombe dans le pathos. Vive le positivisme, la bienveillance, les relations humaines. On le referme le sourire aux lèvres😀

Le club des feignasses est un roman magnifique. Ce roman c’est un peu comme des montagnes russes doublées d’un feu d’artifices incroyable. Un merveilleux coup de cœur que je n’oublierais pas de sitôt.



Quand le cancer vous tombe sur le coin de la figure, ou plutôt du foie, des reins ou encore du pancréas, comment faire face et ne pas se laisser submerger par les idées noires. La pétulante Béatrice décide d’affronter la maladie avec une incroyable joie de vivre et embarque ses petits camarades de chimiothérapie, Sam, Alice et Elisabeth dans un périple à Saint-Malo qui va leur révéler bien des choses sur eux mais surtout leur apprendre une chose précieuse : il faut oser vivre et surtout vivre l’instant présent.



Quel roman fabuleux que ce Club des feignasses. J’ai adoré cette lecture qui m’a fait rire autant que pleurer. J’en suis ressortie en larmes et pourtant j’ai eu l’impression de m’être pris dans le même temps une énorme bouffée d’espoir et d’optimisme. Gavin’s Clemente-Ruiz nous fait rencontrer des personnages extrêmement touchants, de toutes les générations, dans lesquels il est facile de se reconnaître. On a vraiment l’impression de partager quelque chose de fort avec Béa, Alice, Elisabeth et Sam, ils parlent comme nous parlerait le souvenir d’un parent, d’un proche, d’un ami qui a eu à affronter cette terrible maladie. Ce qui est épatant, c’est la façon dont l’auteur nous embarque dans une aventure pleine de fantaisie et d’humanité avec tendresse et humour. On suit avec engouement les péripéties de notre joyeuse bande en thalasso à Saint-Malo. Il se crée une vraie proximité entre le lecteur et les personnages, des personnages qui ne se connaissaient pas au début du roman et qui forment peu à peu une vraie petite famille dans laquelle le lecteur se sent inclus quelque part, presque comme un membre honoraire du club des feignasses. On est bouleversé par tout ce qu’ils traversent et ce qu’ils ressentent. Le cancer provoque une véritable remise en question chez chacun. Pour certains, c’est l’occasion de renouer avec le passé, de mettre à plat les vieilles histoires qui prennent un peu trop de place, et pour d’autres c’est l’occasion d’avancer en se délestant d’un quotidien ou d’une carapace qui les engluent dans une vie qui ne leur correspond pas. Nos quatre compères se révèlent au fil du récit, apprennent à se connaître eux-mêmes et prennent le lecteur par la main en lui faisant prendre conscience que la vie peut être terriblement courte et qu’il faut en savourer chaque instant.



Le club des feignasses est un coup de cœur extraordinaire et je trouve que c’est également une fabuleuse illustration du carpe diem. Ce roman doit être mis entre toutes les mains, c’est un hymne à la vie. C’est un livre à conserver sur son chevet pour le lire de temps en temps car bien que le contexte soit dramatique, il porte une joie de vivre et un optimisme contagieux en plus d’un message si simple et essentiel, il faut profiter de la vie et oser être soi-même.
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D'abord, on se dit qu'on est parti pour un "feel good book" de plus, que tous les éléments sont réunis : la femme de 50 ans libérée et rigolote, la riche soixantenaire qui fait sa crise existentielle, le couple d'homosexuels, la jeune fille triste qui vient de se faire larguer... Et puis arrive quand-même, dans ce roman choral, le sujet un peu tabou de la maladie qui fait peur : le cancer... Mais ne prenez pas peur ! Le sujet est grave, mais le propos reste léger, résolument du côté de la vie.

Vous l'aurez compris, j'ai finalement apprécié ce roman sur la rencontre improbable, dans un contexte difficile (tous sont malades du cancer) de cinq personnages qui vont vivre un véritable "coup de foudre" amical et tenter de traverser cette zone de turbulences hautement dangereuses de manière solidaire, et s'embarquer dans une sorte de "road-movie" qui va changer leur vie. Et ça, même si certaines ficelles du roman sont un peu nouées de fil blanc, ça ne peut faire que du bien !

Merci à l'éditeur et à NetGalley pour cette lecture.

vous voyez, Le club des feignasses ça parle de maladie, d'enfant rejeté par ses parents face à l'homosexualité de celui-ci, de handicap, de la perte d'un enfant, de mariage arrangé et pas toujours heureux, de rupture et d'amour contrarié mais c'est loin d'être un roman grave et déprimant. Au contraire !!! c'est plein de sujets délicats, mais c’est gai positif, optimiste... ce n'est évidemment pas tout rose, mais l'auteur arrive à travers ses feignasses et leurs dialogues pétillants à délivrer de belles émotions, de belles valeurs, des leçons de vie fortes. Il force à regarder la vie autrement, à ne pas regretter et surtout profiter de chaque instant, à vivre à fond ses valeurs, ce qu'on croit sait être juste et bon pour soi (et ce malgré le discours des autres !), à regarder droit devant.



Le club des feignasses c’est du bon, du positif, de la gravité (juste ce qu’il faut) mais pas de la déprime, c’est un concentré de bonne humeur sans jamais tomber dans le grotesque, c’est plein de justesse et de mots qui font du bien.
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J’avais envie d’un roman feel-good, d’un truc pas prise de tête, léger, qui me fasse rire… J’ai découvert un livre drôle, touchant, cynique, mais qui traite d’un sujet très sensible, le cancer.



J’ai grincé des dents en démarrant ce livre. Ce sujet ne me plaisait pas du tout, trop personnel, trop frais, trop tôt pour en rire. J’en ai discuté avec l’auteur qui a réussi à me faire continuer ma lecture, et j’avoue que j’en suis ravie!



Peut-on rire de la maladie? Et pourquoi pas! Le club des feignasses est un hymne à la vie, un booster qui vous donne la patate pendant longtemps! Les personnages principaux ont chacun leur caractère, leur vision de la maladie, leurs peurs, et sont tous très touchants. J’ai une petite préférence pour Béa et Elisabeth qui m’ont fait pouffer de rire plus d’une fois dans le métro.



Béa, Elisabeth, Sam, Greg et Alice n’ont rien en commun, sauf peut-être le cancer. Au fil de l’histoire des liens forts se créent entre eux. Le passé en rattrapent certains, d’autres prennent conscience de ce qui est vraiment important, et tous nous font nous poser plusieurs questions sur la Vie. Ce livre nous permet de prendre un peu de recul sur les choses et de se demander « Et moi si on m’annonçait un cancer, comment est-ce que je réagirais? » Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, il n’y a peut-être même pas de réponse du tout. Certains vont fuir, d’autres vont se battre, ici, nos feignasses choisissent d’en profiter à fond!



C’est à mourir de rire (sans mauvais jeu de mot) et on passe vraiment un excellent moment avec ces personnages. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. L’auteur réussi à nous faire rire avec un sujet très dur, on sait comment cela va probablement finir, mais on se laisse quand même entrainer au fil des pages par les nombreuses péripéties de nos feignasses.



Même si parfois c’est peut-être un peu tirer par les cheveux, on se dit « après tout pourquoi pas, rions de ça aussi, acceptons-le! », tout est possible dans ce bouquin, et on valide absolument tout!



J’aurais en revanche voulu que la partie des lettres soit un peu plus développée, comme celle de la fin de semaine à Saint-Malo, mais tant pis, j’ai tout de même passé un excellent moment de lecture.

Rejoignez le Club des Feignasses  !

Rien ne prédisposait Béa, Alice, Sam, Greg et Elisabeth à se rencontrer. Pourtant, ces amoureux et cabossés de la vie, membres d’un club aussi curieux que chaleureux, apprennent vite à se connaître avec leurs failles, leurs richesses et leurs secrets.  Un roman plein d’émotions, d’optimisme et de tendresse qu’anime une galerie de personnages attachants.



Mon avis

Rien dans le résumé ne laissait présager l'émotion qui m'a emportée avec cette lecture. Et que dire des remerciements quand j'ai lu les premières lignes et compris l'hommage de l'écrivain à sa mère.

C'est un magnifique livre empreint d'humour, de bienveillance et de lâcher-prise. C'est bien de cela qu'il s'agit pour les personnages qui sont tous confrontés au même mal. Mais emportés par l'apparente joie de vivre de Béa, ils vont décider, ensemble dans leur fabuleux "club des feignasses" profiter des belles occasions de bonheur, de bien-être qu'offre la vie. Ils veulent juste ne rien avoir à regretter et qu'on les comprend ! Un roman magnifique qui fait sourire plus d'une fois et qui se lit d'une traite. Je recommande plus que vivement ! 

Si la vie vous semble morose, tristounette ou un brin ennuyeuse, je vous invite à lire Comment papa est devenu danseuse étoile. Pas besoin d'aimer la danse, la musique classique ni les collants, seulement se laisser aller à une franche rigolade servie par des mises en situations cocasses et des personnages aussi loufoques les uns que les autres. Ne vous fiez pas à ce titre évoquant, certes, la légèreté mais qui a su explorer les problèmes familiaux alternant entre panache et gravité. Feel-good book assumé il participe à l'élan du genre avec toutefois un complexe de densité. Présentation:



Dans la famille Minchielli on trouve le père, Lucien, quarante sept ans, chômeur depuis un an dont la résidence secondaire se trouve être le canapé. Sophie la mère volontaire, qui porte à bout de bras la famille. Il reste Sarah, la fille obnubilée par la danse, Paul, le fils cadet, spectateur du chaos familial et Maria la grand-mère, une ancienne danseuse étoile du Bolchoï. Tout ce petit monde gravite dans un fragile équilibre où les tensions menacent d'exploser ce semblant de cohésion. Et justement, ce jour est arrivé...



Lucien se réveille subitement de sa torpeur annuelle en chaussant ses baskets pour un footing des plus étonnant. Pourquoi? Quel événement le fait sortir de sa léthargie? La tribu assiste impuissante au changement sans explication, témoin sans le savoir du naufrage imminent. Ceci ne serait qu'une banale histoire de famille si Lucien n'avait pris une décision un peu folle: s'inscrire au cours de danse de sa fille! Leur monde se fissure peu à peu par les non dits planant sur le spectre domestique mais aussi par l'apparition d'un personnage inattendu.



C'est à travers le regard et la voix de Paul que l'histoire se déroule sous nos yeux ébahis, le sourire au coin des lèvres. Du haut de ses quatorze ans il nous narre avec ses yeux d'adolescent la relation nuancée entre ses parents mais aussi les liens qu'il entretient avec sa soeur qu'il ne comprend pas toujours. Mais la plus belle des relations est celle qu'il cultive avec sa grand-mère. Friand de ses histoires comme celle où, elle fut en tournée européenne, rencontra son mari qui l'abandonna le jour elle fût enceinte, il ne se lasse pas de l'écouter et d'en percer le mystère. Mais surtout il ne lasse pas de l'aimer. Paul ne se doutait pas que ces vieilles anecdotes rattraperaient le présent.



"Ça sent le moment Confessions intimes à plein nez. Moi, je prends mes cliques et mes claques, ma tablette, je m'installe sur le bureau d'à côté. YouTube. Kasparov/Karpov 1985. Le kiff. Bon, en même temps, je ne reste pas très loin pour pouvoir quand même écouter. Les mélodrames des filles, c'est comme les sitcoms ou les émissions de téléréalité. Tu sais que ça ne va pas te remplir le cerveau, mais ça a le mérite de le vider."



Fantasque et familier, ce roman est une joie de vivre en papier. On se laisse bercer par les événements qui s'enchainent, empirent pour peut-être s'arranger mais dont personne ne sortira indemne. En choisissant cette forme, l'auteur utilise un angle dramatique pour en expliquer le fond. La profondeur est bel et bien présente mais fait défaut par un manque de densité du roman. La dernière partie est un peu expéditif et les personnages négligés ce qui m'a gâché cette fin. Dommage! Quoi qu'il en soit le style est drôle, simple et illustré de nombreuses références d'oppositions transgénérationnelles, bref un bon moment. Un bon moment prolongé avec des chouquettes, gonflées et sucrées comme les personnages, et un cappuccino surmonté de chantilly!
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Une belle découverte auteur avec le roman "Les jours heureux ne s'oublient pas" de Gavin's Clemente Ruiz. Une belle lecture que j'ai lue en une soirée, il y avait longtemps. Il faut dire que je me suis laissée embarqué dans le récit d'autant que je me suis assez reconnue en Manuel, le père de Gontran.



Gontran est marié et papa d’un adolescent, Léo. On peut dire qu'il a tout pour être heureux. Mais la perte de sa maman, il y a six ans, laisse un vide immense et à mis de la distance avec son père qui suite au décès est parti vivre en Espagne. Un jour, Victoire, la nouvelle compagne de son père l'appelle au sujet de la santé inquiétante de celui-ci en le priant de venir de suite. Mais une fois sur place, les rapports entre les deux hommes sont conflictuels. Ils ne se comprennent pas et ne semblent pas avoir grand chose en commun. Son père semble dissimuler des sentiments qu'il n'arrive pas à extérioriser.



La plume de l'auteur est prenante et pourtant, l'on se surprend à rire, à sourire. Les chapitres s'enchaînent rapidement. Les thèmes abordés comme les rapports entre père et fils, le deuil d'un parent (un sujet traité avec douceur et émotion) ainsi que les non-dits familiaux sont touchants.



Un roman qui fait beaucoup de bien au moral.

Un titre accrocheur, racoleur qui semble annoncer une lecture tout en légèreté mais que nenni, dès les premières pages on plonge dans la (dure) réalité de femmes à qui on vient de diagnostiquer un cancer. Elles seront bientôt rejointes par un jeune homme Sam qui n'échappe pas à la règle. Rien ne les relie si ce n'est ce fichu crabe qui s'attaque à leur corps, pourtant, ils vont partager un moment inoubliable et former un club : celui des feignasses.

Qu'est-ce qui les rapprochera? Qu'est ce que le cancer peut faire contre une amitié naissante?

Ce livre, touchant et loin d'être barbant, est avant tout un livre hommage à la maman disparue de l'auteur et au delà à toutes les "feignasses" qu'elle terrasse ou non à la maladie.

Un très très bon moment avec le dernier roman de Gavin’s Clemente Ruiz. J’ai énormément aimé ma lecture. Ce récit m’a littéralement emportée. Loin. Dans les souvenirs. Dans le présent. Dans la nostalgie. Dans la vie. Dans l’amour.

Page après page, j’ai découvert l’histoire touchante d’un père, de son fils, de son petit fils. Une histoire où les souvenirs bousculent votre cœur, où la pudeur excelle en tacles, où l’amour se cache sous des mots piquants, où la tristesse déborde sous le poids des souvenirs. Un lien fort entre hommes, qui se découvrent, se dévoilent, se libèrent, se sauvent.

Ce récit m’a inspiré du respect, de la douceur. Du courage. De la peur. De l’espoir. J’avais l’impression de m’immiscer dans quelque chose de confidentiel, d’intime, de pur, de beau. Quelque chose de magique. Un instant qui change la vie. Un instant où éclos la renaissance, le pardon, l’acceptation, l’amour.

Un texte qui traite de sujets pas toujours facile, comme le deuil, la perte, le poids des souvenirs. Cependant, les touches d’humour offrent une bouffée d’oxygène et une petite légèreté bienvenue.

L’enchaînement des chapitres courts donnent du rythme.

Beaucoup d’émotions s’égrainent au fil des mots, au fil des pages. Des émotions fortes, tendres. Les larmes m’ont parfois gagné. Le sourire a émergé.

La plume de l’auteur est juste sublime. Elle est fluide, pleine de sentiments. Attendrissante. Bouleversante. Juste.

En bref, j’ai eu un coup de cœur pour ce magnifique roman. Des personnages très attachants, une histoire tout en délicatesse, saisissante. Un instant de vie qui vous touche, qui vous relève. Une renaissance. Un texte plein d’espoir, de positivité, qui m’a troublé, m’a remué et m’a apaisé. Très très beau moment de lecture. Et oui, les jours heureux ne s’oublient pas.