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3.74/5 (sur 605 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn, New York , le 07/05/1931
Mort(e) à : Peoria, Illinois , le 14/04/2019
Biographie :

Gene Rodman Wolfe est un écrivain américain de science-fiction et de fantasy.

Il a servi pendant la guerre de Corée et est devenu ingénieur dans l'industrie à son retour aux États-Unis. Pendant de nombreuses années, il a été rédacteur de la revue "Plant Engineering", avant de devenir écrivain à plein temps. Détail peu connu, la carrière d'ingénieur de Gene Wolfe est notamment marquée par son apport à l'industrialisation de la production des chips Pringles.

Wolfe s'est passionné très jeune pour la science-fiction et a rédigé des textes dans ce genre dès 1956, bien qu'il ne publiera pour la première fois qu'en 1965. Dans les années 1960 et 1970, il écrit de nombreuses nouvelles publiées dans des revues spécialisées.

En 1980, il publie le premier tome du "Livre du nouveau soleil" ("The Book of the New Sun") appelé aussi "Livre du second soleil de Teur": "L'Ombre du bourreau" ("The Shadow of the Torturer"), cycle qui constitue son œuvre maîtresse. Il comporte quatre tomes, rédigés entre 1980 et 1983. En 1998, le magazine "Locus" classe cette œuvre parmi les meilleurs ouvrages de fantasy de la période précédant les années 1990, sur la base d'un sondage d'abonnés.

Écrivain prolifique de nouvelles et de romans, ses œuvres ont été nominées et primées à de nombreuses reprises pour des prix littéraires tels que le prix Hugo, le prix Nebula et le prix World Fantasy.

Son roman "Le Chevalier" ("The Knight", 2004) reçoit le prix du Cafard cosmique en 2006.

Gene Wolfe s'éteint d'une maladie cardiovasculaire à l'âge de 87 ans.
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Gene Wolfe   (45)Voir plus

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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Ce sont les dieux qui possèdent ce monde, pas nous. Nous ne sommes que des hommes sans terre, même le plus puissant des rois. Les dieux nous permettent de cultiver leurs champs puis nous prennent la récolte. Nous nous rencontrons et nous aimons, parfois quelqu’un nous élève un tombeau. Peu importe – un autre le pillera et les vents disperseront notre poussière, puis on nous oubliera. Il en va de même pour moi, plus vite. J’ai écrit dans mon parchemin comment Pharétra m’a souri. Tant que le papyrus sera conservé, elle sera présente, alors que même la petite Io ne sera que poussière brune pleurant au vent nocturne avec tout le reste.
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Nous, Amazones, sommes les filles du Dieu de la Guerre ; et bien que nous l’aimions, c’est un père rigoureux qui nous imposent des lois que nous n’oserions pas enfreindre. L’une d’elles exige de nous que nous ne déposions jamais les armes, à moins de vouloir ressembler aux filles des hommes. A ce jour jamais une Amazone n’a violé cette loi qui n’a pas été édictée par des femmes ou des hommes mais par le dieu qui est notre père. Le roi doit comprendre que nous ne la violerons pas davantage.
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Les enfants, ne sachant distinguer l'extraordinaire du plus banal, se tiennent habituellement au milieu des deux ; ils trouvent de l'intérêt à des incidents que les adultes ne se soucient même pas de remarquer et acceptent avec sérénité les événements les plus improbables. Mon frère et moi nous étions fascinés par les antiquités frelatées et les bonnes affaires de la rue de l'Asticot, mais le marché aux esclaves où Mr Million insistait souvent pour s'arrêter une heure nous laissait totalement indifférents.
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 -En me menaçant tu ne rencontreras que la Mort. Alors tu m’appartiendras, comme tant d’autres ; ta demeure sera en mon royaume, tes amis mes esclaves.
-Cela vaut toujours mieux que de vivre ainsi.
La puanteur de la tombe a envahi la salle, tellement puissante qu’elle a couvert l’odeur de cèdre qui montait du foyer. La Mort est montée tout droit du sol et venue se tenir à côté de la déesse, sa main de squelette étreignant son manteau noir.
-Il me suffit de dire : Il est à toi. Et ta vie sera terminée.
-S’il le faut, je la regarderai en face.
Son sourire s’est fait plus chaleureux : -Quand enfin tu mourras, on lira sur ton monument : ci-gît un homme qui osa défier les dieux. J’y veillerai. Je préférerais cependant ne pas faucher un tel héros dans sa jeunesse.
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Il n'y a pas d'hommes ordinaires. Rien que des hommes considérés comme tels par les autres.
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- Nous avons tous notre cerveau dans le ventre, quand nous avons faim.
(Coureur des sables)
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Malheur aux forts quand le dieu frappe le dieu,
Hurlent les chiens, plane un milan aux cieux,
Colombes en éperviers s’abattent, bœufs éventrent la terre,
L’enfant chevauche en armes et filles font la guerre,
Lors Bendis veut du soleil arrêter le cours,
Mais vois donc, vif éclair, comme le lion court !
Le Seigneur des Batailles la bataille apporte,
Qui boit le sang d’autant de rois que terre en porte.
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Je n’avais jamais vu la guerre, ni même n’en avais parlé longuement avec quelqu’un qui y aurait participé ; mais j’étais jeune et, ayant quelques connaissances de la violence, je m’imaginais que la guerre n’était qu’une nouvelle expérience à faire, comme tout autre chose – comme de disposer d’une certaine autorité à Thrax, ou de m’évader du Manoir Absolu.
Or la guerre n’est pas une nouvelle expérience : c’est un monde nouveau. Ses habitants en sont plus différents des êtres humains que Famulimus et ses amis. Ses lois sont nouvelles, et même sa géographie est différente, car il s’agit d’une géographie dans laquelle le moindre vallon et la plus humble colline peuvent acquérir l’importance d’une grande ville. Et de même que Teur, qui nous est pourtant si familière, recèle en son sein des monstruosités comme Erèbe, Abaïa et Arioch, le monde de la guerre est parcouru d’autres monstres appelés batailles, dont les cellules sont des individus mais qui possèdent une vie et une intelligence qui leur sont propres, et que l’on approche à travers un nombre toujours croissant de présages.
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« Il y a quelqu’un à l’extérieur, dis-je. Quelqu’un qui se tient sur le seuil. »
Casdoe fit un signe affirmatif de la tête. « J’ai fermé les fenêtres juste à temps. Jamais il n’est venu d’aussi bonne heure. C’est peut-être l’orage qui l’a réveillé.
— Mais… ne pourrait-il pas s’agir de votre mari ? »
Avant qu’elle ait pu me répondre, une voix, plus haut perchée encore que celle du jeune garçon, appela : « Laisse-moi entrer, maman ! »
Même moi, qui ne savais pas quel était l’être en train de parler, j’eus une effrayante impression d’irréalité en entendant ces simples mots. Peut-être s’agissait-il d’une voix d’enfant : mais pas d’un enfant humain.
« Mère, reprit la voix, il commence à pleuvoir.
— Nous ferions mieux de monter, dit Casdoe. Si nous retirons l’échelle, il ne pourra pas nous atteindre, même s’il pénètre à l’intérieur. »
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Les enfants, garçons ou filles, avaient un cours extraordinairement bas à Port_mimizon ; et Pon m'avait dit que mon père, qui jadis en faisait commerce, ne s'intéressait plus à cette branche d'activité en raison de la précarité du marché. Que ce fût vrai ou pas, tout le monde - ou presque tout le monde - connaissait un professionnel prêt à fournir ce qu'on lui demandait, dans des limites raisonnables, pour un prix très peu élevé.
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