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3.44/5 (sur 31 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Courbevoie , le 11/08/1900
Mort(e) le : 22/05/1970
Biographie :

Georges Limbour (1900-1970) est un écrivain et poète français, régent d'Ocupodonomie poétique et polaire du Collège de ’Pataphysique.

Georges Limbour, né à Courbevoie le 11 août 1900, fait ses études au Havre où s'est trouvé muté son père, militaire, et dont est originaire sa mère. Il s'y lie à Jean Dubuffet, Armand Salacrou, Pierre Bost, Raymond Queneau et Jean Piel. Il demeurera marqué par la fascination de la mer. Limbour commence à écrire en 1915.

En octobre 1918, il vient à Paris avec Jean Dubuffet pour préparer une licence de philosophie, qu'il obtient en octobre 1923. Incorporé entre temps en 1920, il fait à la caserne la Tour-Maubourg la connaissance de Marcel Arland, André Dhôtel, Roger Vitrac et René Crevel. Il noue en 1922 une amitié durable avec le peintre André Masson, que lui fait rencontrer Dubuffet. Il fréquente assidûment son atelier 45 rue Blomet, où il rencontre Joan Miró, Roland Tual, Michel Leiris, Antonin Artaud, le peintre André Beaudin. En 1923 ses compagnons de la Tour-Maubourg le conduisent rue Fontaine, chez André Breton, à qui il préfère Louis Aragon. Voulant « sauvegarder la paix miraculeuse de la rue Blomet », Limbour évite la rencontre des deux groupes. Il participe dans les années suivantes au mouvement surréaliste jusqu'à sa rupture avec Breton en 1930, que laissait déjà prévoir sa collaboration à la revue Documents de Georges Bataille avec Leiris et Masson et au tract Un cadavre, dirigé contre Breton, qu'il signe avec Ribemont-Dessaignes, Prévert, Queneau, Desnos, Vitrac et Bataille.

En janvier 1924, Limbour part comme journaliste de l'armée en Rhénanie, que son comportement provocateur l'oblige à quitter la même année. Il quitte alors la France pour enseigner la philosophie à Koritza, en Albanie, puis en Égypte, de 1926 à 1929, et à Varsovie. Nommé à Parthenay en 1938, il retrouve ses amis, se lie avec Geneviève et Gaétan Picon, est mobilisé puis libéré à l'armistice. De retour à Parthenay, il s'en fait expulser par les autorités d'occupation. Il enseigne plus tard à Dieppe (1943-1955), rendant visite à Georges Braque, enfin à Paris, au lycée Jean-Baptiste Say (où il vient encore en moto). Il passe fréquemment ses vacances en Espagne, qui constitue la toile de fond de deux de ses romans, La Pie voleuse et La Chasse au mérou, mais effectue aussi deux voyages à Cuba en 1967, avec Maurice Nadeau, Michel Leiris et Peverelli, en 1968.

En 1943, Limbour présente Dubuffet, dont les travaux sont encore confidentiels, à
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Source : Wikipédia
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Pages arrachées au journal inédit de Michel Leiris ; 1
- 00'00 générique de l'émission et présentation de la vie et du "Journal 1922-1989" de Michel LEIRIS par Blandine MOLINIER - 02'50 Lecture publique du "Journal 1922-1989" de Michel LEIRIS par Jean Louis TRINTIGNANT lors du festival d'Avignon (extraits choisis par Jean JAMIN) - Année 1924 : André Masson, Marcel Jouhandeau, Georges Limbour, définition d'une oeuvre d'art, la...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation

Un sentier caillouteux grimpait en lacets entre
des maisons délabrées, non plus blanches, mais construites
en grosses pierres, grises dans la nuit, semblables à des chats
pelés, et agrippées, de-ci de-là, aux rochers les plus solides.
C'était, à l'intérieur des fortifications, la vieille ville. Elle
paraissait inhabitée, aucun chien n'aboyait. Le sol sombre
était retenu par des murs bas le sentier traversait parfois
des petits jardins stériles sans enclos, et derrière de vieux
bidons de fer où fleurissaient des géraniums noirs, brillaient
des yeux phosphorescents ils s'éteignaient et dans un
bruissement de velours, une ombre féline s'enfuyait.
C'est ici, dit Geneviève, en montrant un jardinet de
pierres, qu'un après-midi nous avons vu la pie se débattre
dans la gueule d'un chat. Nous avons lancé des cailloux,
poussé des cris, puis Gisèle a ramassé l'oiseau blessé qui lui
piquait farouchement la main. Il avait, au bout de son bec,
une petite perle de son sang.
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Ce parfum inconnu qui n'agissait pas sur sa mémoire, ce parfum sans nom - qui faisait certainement son apparition sur la terre comme un nouvel oiseau, une dernière fleur à la fin de l'évolution, laquelle, après avoir jadis donné le mammouth ne rendait plus aujourd'hui, comme un dernier soupir au bout d'une course essoufflée, qu'un parfum - à nouveau se rapprochait d'elle en un déroulement capricieux de fleuve errant qui déplace son lit dans la plaine, à la recherche d'une embouchure, d'une mer où se jeter.
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"J'écris d'une table ronde, car dans les îles soumises aux vents, comme les plages courbées mais concaves, les tables, j'imagine, sont rondes."
p.210
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