Gerald Messadié

this book denies that Jesus is the Christ who died and rose again. therefore it denies the Redemption through his shed blood on the cross!

On insiste sur le "travail" de l'auteur pour écrire ce ... roman. Comme chez le Dan Brown du Da Vinci Code et autres produits de marketing, l'hésitation est constante entre la fiction romanesque et l'enquête sur des faits historiques. Si l'on critique l'auteur sur ce qu'il présente comme des vérités, il prétendra avoir écrit un roman, et inversement. Aussi cet ouvrage, dû à la plume d'un savant de la très sérieuse revue "Science et vie", incollable sur les extraterrestres, savant qui ignore superbement toutes les langues bibliques et toutes les études faites sur les oeuvres, cet ouvrage donc est très oubliable. On se reportera aux recensions critiques (publiées en volume) de Pierre Grelot pour mesurer à quel point ce médiatique s'est moqué du lecteur naïf.

Un très bon livre. A recommander à tous, même pas forcément les croyants. Il explique toute l'histoire de Jésus, en le remettant dans l'époque, dans le contexte de l'histoire et la mentalité du peuple. Il reprend les points racontés par la Bible, en se libérant des paraboles, du contenu de la Bible, avec la précision d'un scientifique et d'un historien.



Personnellement, j'ai eu une éducation religieuse, j'ai appris ce qui était raconté dans la bible et par les religieux. Et j'ai vraiment apprécié cette version qui raconte la vie de ce personnage illustre qui, je pense, a réellement existé, ainsi que les apôtres. Par la suite, les circonstances et ce qui s'est passé appartient à chacun dans ses convictions propres. Ici, justement, ce que j'apprécie avec l'auteur, c'est qu'il ne cherche pas à prouver qui a raison ou tort. Il explique sa vie, démystifie nombre d’événements en expliquant qu'il était avant tout un homme, bon, certes, prophète, probablement, qui a fondé une religion qui a profondément modifié le monde humain par la suite. 



A recommander à tous ceux qui veulent en savoir plus et se posent des questions.

L’homme qui devint Dieu /Gérald Messadié

Gérald Messadié est écrivain, catholique et croyant. Dans ce livre de 600 pages qu’il a mis 10 ans à écrire, ouvrage extrêmement documenté et intéressant, il effectue une relecture des Évangiles canoniques en y relevant les lacunes, les contradictions et les invraisemblances. Sa recherche dans les évangiles apocryphes a apporté un complément d’information décisif, notamment dans l’Évangile retrouvé de Thomas, puis dans les manuscrits de la Mer Morte. Ainsi une histoire de Jésus a pu être reconstituée et fait l’objet de cet ouvrage remarquable. Dans un volume annexe, l’auteur cite toutes ses sources.

Dans un style romancé et érudit en recréant une ambiance biblique sociale et politique plus vraie que nature, l’auteur nous relate la jeunesse de Jésus, un épisode pratiquement inconnu, et le rapport de Jésus avec les Esséniens, avant d’aborder la condamnation et la suite. La vie quotidienne et la fermentation mystique de l’époque avec la multiplication des messies et les intrigues qui divisent les Juifs, tout est très bien relaté dans les 600 pages de ce récit passionnant.

Il est probable que ce portrait inédit de Jésus et certains passages notamment concernant la Crucifixion pourront surprendre et même dérouter, mais sans jamais être irrespectueux.

Une postface extrêmement intéressante explique la nécessité pour l’auteur de publier par ailleurs un ouvrage complémentaire révélant les sources qui lui ont permis d’écrire cette vie de Jésus fondée sur des analyses historiques, des déductions et des reconstitutions. (Cf l’ouvrage : L’homme qui devint Dieu : Les sources). Évidemment est évoqué le sujet des Manuscrits de la Mer Morte découverts en 1949 par un berger. Des décennies après leur découverte, seulement une partie du contenu a été publié comme si une conspiration du silence régnait sur le sujet. On ne s’étonnera pas quand on saura que ces manuscrits révèlent une part importante de l’enseignement de Jésus et l’influence essentielle de l’enseignement dispensé par les maîtres des communautés esséniennes de Qoumrân sur Jésus. Le rôle de cette communauté juive est capital pour expliquer la transition entre le judaïsme et le christianisme, secte qui apparut environ 150 ans avant notre ère et disparut lors du siège de Massada à la fin du premier siècle.

La découverte de l’Évangile de Thomas en 1945 en Haute Égypte à Nag Hamadi est essentielle aussi quant à son contenu qui a inspiré bien des pages du livre. Ce Cinquième Évangile nous éclaire grandement sur le personnage de Thomas et son entourage. Il faut savoir qu’il existe 31 autres évangiles dits apocryphes, parfois sous forme de fragments, qui ont été mis à l’index par les autorités religieuses au Ve siècle. Ces évangiles et notamment le Protévangile de Jacques ont fourni beaucoup d’informations sur nombre de personnages du livre, en particulier sur Joseph le prêtre charpentier et sur Marie l’orpheline. À noter que sur nombre de personnages, les quatre Évangiles Canoniques se contredisent, ce qui a rendu compliqué le travail de recherche de l’auteur. Les évangiles apocryphes montrent que Joseph n’était pas de Nazareth, ni Jésus. Il était de Jérusalem et emmena Marie à Bethléem pour accoucher. L’Évangile arabe de l’Enfance révèle beaucoup d’informations sur la vie de Joseph prêtre du Temple devenu tuteur d’une orpheline par tirage au sort. Marie tombée enceinte, Joseph patriarche vénérable fut contraint par le grand prêtre de l’épouser pour éviter le scandale.

Parmi les sources les plus importantes sur l’histoire des Juifs figure les œuvres de Flavius Josephe qui relatent l’antagonisme entre Hérode et Joseph, la fuite en Égypte de Joseph, Marie et Jésus encore enfant et le retour en Galilée pour s’installer à Capharnaüm.

La lecture des différents évangiles et de Flavius Josephe permet par recoupements de confirmer que Jésus est né en fait 7 ans plus tôt que ce que l’on croyait et donc qu’il ne fut pas crucifié à 33 ans mais à environ 40 ans.

L’auteur par ailleurs nous apporte grâce à ses sources la certitude de l’historicité de Jésus qui fut souvent mise en doute. Sa naissance n’eut pas lieu dans la nuit du 24 au 25 décembre qui correspond à la date d’une fête païenne, la victoire de Mithra sur les ténèbres. Il est né au printemps au moment de la Pâque, seule période où Jérusalem connaît une affluence exceptionnelle, d’où la nécessité de partir vers Bethléem pour l’hébergement et l’accouchement.

Concernant le supplice final, selon Marc, Pilate s’étonna d’entendre que Jésus fût déjà mort quand Joseph d’Arimathie et Nicodème réclamèrent le corps la veille de la Pâque. Ils savaient que Jésus n’était pas mort. Ce passage est capital, car lorsqu’ils demandent à disposer du corps, insuffisamment de temps s’est écoulé pour que Jésus soit mort d’autant plus que les tibias n’ont pas été brisés. Ils n’ont pas été brisés parce qu’on a cru Jésus déjà mort écrit Jean. La vérité c’est qu’il y eut complot pour sauver Jésus. Les écrits de Jean sur le sujet sont révélateurs. Le coup de lancette donné par un soldat romain pour voir la réaction du supplicié ne fut pas mortel mais on le crut mort.

Complot ? et pourquoi ? Pour des raisons différentes, Pilate, Hérode et Joseph d’Arimathie avaient intérêt à voir Jésus vivant pour restaurer le trône de David et rétablir la paix en Palestine. Ils imaginaient Jésus roi des Juifs.

Fait suite un clair exposé sur le terme de Messie qui est une notion fondamentalement juive désignant un envoyé de Dieu destiné à être à la fois roi des Juifs et grand prêtre. Mais Jésus n’a jamais dit qu’il était le Messie. Il a été dit dans les siècles ultérieurs que la condamnation de Jésus avait été une persécution contre les Chrétiens fomentée par les Juifs, ce qui est faux : ce fut une affaire strictement juive. La condamnation par le Sanhédrin eut des raisons politico religieuses. La judaïté de l’aventure de Jésus est selon l’auteur indubitable.

Une mention particulière concernant les disciples qui ont brillé par leur absence lorsque Jésus fut supplicié.

Enfin que devint Jésus par la suite ? Il fut revu dans les jardins de Gethsémani, reconnu par Marie de Magdala. Puis par des pêcheurs à Tibériade. Il se dirigea ensuite vers Jaffa. Pour prendre un bateau ? S’embarquer pour l’Asie peut-être ?

Excellent roman policier historique

j'ai tout simplement adoré cette version

Enfin un livre qui peut réconcilier un athée avec le personnage de Jésus.

Ce roman (il est présenté comme tel) tente de proposer ce qu'a pu être la vie du Christ au delà des légendes, du canon de l'Eglise. Un homme tout en contradictions, tiraillé entre les espoirs de changements sociaux de son époque, les aspirations religieuses fortes et ce qu'il avait lui à proposer.

Si vous le lisez, prenez absolument la version incluant les notes de l'auteur (cela double presque le volume) : elles sont passionnantes, vous feront plonger dans le monde de l'exégèse biblique, vous expliqueront les sources de travail dont il s'est inspiré ainsi que ses choix lors des nombreuses contradictions rencontrées.

Cet excellent ouvrage relate la vie de Jésus de façon romancée mais avec une qualité scientifique extrême et le sérieux d'un historien . A partir d'une lecture de la bible, sans remettre en cause la religion et les croyances qui l'accompagnent , il livre des explications très rationnelles de ce qui est présenté comme des miracles.

Retour sur mon passé de lecteur, Moi qui suis devenu incroyant avec le temps avec la lecture de certain livre surtout avec ma réflexion personnelle à travers la vie occidentale d'enfant gâté sans guerre sans manque flagrant d'argent et d'amour, car j'ai découvert que notre vie était rempli de mythes de mensonges autant religieux que politique, j'ai découvert l'absurdité de la vie en général l'absurdité de nos nouveaux gourous de la bonne pensée, absurdité de la guerre qui comme une sorte de labyrinthe conduit à un fromage amer, bref j'ai adoré ce bouquin lu il y a 25 ans comme un Jésus rebelle et hors norme comme surement ils y a des hommes et femmes de cet acabit de nos jours qu'on ne sait reconnaitre qu'une fois leurs œuvres accomplis.

Si vous n'êtes pas spécialement fan d'Histoire (avec un "h" majuscule"), passez sans complexe les premiers chapitres qui resituent le contexte socio-historique préludant à l'avènement du Christ,

et retenez seulement ceci : à cette époque, un messie était attendu et espéré.

La suite est réellement passionnante.

Elle nous révèle un homme tout en contraste, guidé par les aspirations religieuses du peuple, pétri dans les espoirs de changements sociaux de son époque, et finalement seulement... humain.

La qualité du travail de recherche rend ce roman extrêmement crédible, voire convaincant.

Il ne fait aucun doute que Jésus a existé, mais...

Je n'en dirais pas davantage

FABULEUX

L'histoire de Jésus raconté d'une manière réaliste. Super agréable à lire. 10 ans de recherche sur le sujet permet à l'auteur de nous transmettre des informations complètes. La vie de Jésus dans le contexte politique, religieux de l'époque. Jésus n'aurait jamais dit être le Messie. Les juifs étant sous gouvernance romaine attendaient depuis longtemps un messie qui les délivrerait du joug Romain ainsi que la corruptions des prêtres. Ils ont donc fini par le créer dans la personne de Jésus.Il y a aussi un formidable Postface où l'auteur nous explique les informations recueillis dans les évangiles apocryphes et les textes de la Mer Morte qu'il n'a pas pu intégrer dans le roman mais qui sont super importantes.

Un livre fascinant et trés accesssible meme pour les néophytes qui rend Jésus si humain et si touchant. La description d'une période de l'humanité dans le bassin méditerranée est aussi trés interessante. Cette connexion des cultures, chacune gardant ses spécificités. Les déplacements en Palestine; la 'théorie' sur la disparition progressive des anciennes religions.

C'est un livre d'enseignement sur le christianisme t l'histoire juive vraiment accesible et intéressant.

Bravo Monsieur Messadié!

L'histoire reconstituée à la manière d'une enquête policière de rat de bibliothèque 2000 ans après est passionnante. Il y a peu de doutes que le personnage principal, le nommé Jésus, ait réellement existé et on sait l'influence qu'a eu la religion bâtie sur le prétexte de son enseignement sur l'histoire mondiale. L'auteur nous livre tout son cheminement à travers documents et témoignages mais aussi ses déductions, pour reconstruire une biographie réaliste de l'homme Jésus. Pour quelqu'un peu sensible aux choses religieuses (c'es un euphémisme !) comme moi, cette approche est bigrement satisfaisante.

Livre passionnant !

Saint Paul, apôtre de deuxième main, celui qui n'a jamais officiellement rencontré le Christ, prend peu à peu le pouvoir sur cette Eglise naissante.

Infatiguable voyageur, ecrivain prolixe pour son époque, il a le soucis de théoriser, d'organiser. Il n'hésite pas à entrer en conflit avec les apôtres qu'il trouve bien mous, il force l'ouverture de la parole aux non-juifs (jusque là le christianisme n'était qu'une secte juive). Mais c'est également un être trouble, torturé, avide de revanche sur la vie qui ne l'a pas gâté. Ses propres psychoses orienteront malheureusement la religion vers un carcan peut être aussi castrateur que pouvait l'être la religion juive aux yeux du Christ.

Un des livres les plus "incendiaires", il "éclaire" d'une lumière sombre et glaciale, la nuit dans laquelle nous tâtonnons depuis, en changeant le S de son nom pour un P.... Saül , a "troqué" le Sexe contre le Puritanisme.

Drôle de jeu de lettres, par ses épitres, il rend impur l'un en enlevant toute "pureté" à l'autre.

Il aurait mérité la galère dans laquelle il nous fait patauger depuis.

Rendons à Gérald Messadié la paternité de ce livre, qui reste sans auteur sur Babelio

Un livre étonnant du fait qu'il dépeint un Jésus romanesque profondément puissant et initié.

Et si le Christ n'était pas mort en croix?

Détails troublants et inhabituels du jour de sa "mort", l'intervention d'un haut personnage... Si la croix n'avait été qu'une humiliation publique afin de mettre un terme aux agitations?

Voici le parcours possible de l'homme après la crucifixion, son voyage vers l'Inde ou il serait enterré auprès de sa mère.

Pourquoi aucune fouille archéologique n'est-elle autorisée sur ce tombeau de Srinagar?

A dévorer sans retenue !

Je m'attendais à quelque chose de plus mystique, plus ésotérique. Là j'ai eu un peu de mal à le finir. Ca traîne beaucoup en longueur et au final on est pas vraiment époustouflé...Un peu déçu alors que j''avais plutôt bien apprécié les précédents ouvrage de cet auteur.

Très jeune, j’avais entendu parler à la télévision d’un voyage qu’aurait fait Jésus vers l’Inde (je crois me souvenir qu’il était situé dans les années précédant son retour à Jérusalem, dont les évangiles ne disent rien). J’étais intrigué et même fasciné. J’avais été très étonné que le libraire me dise que non seulement il n’existait pas de livre, mais que c’était de plus farfelu et que cela n’avait aucun intérêt! J’ignorais cet aspect de la nature humaine qui s’appelle le dogmatisme. Ainsi j’ai toujours eu un goût pour ce genre de spéculation iconoclaste.



Avec «L'Homme qui devint Dieu», Gerald Messadié avance l’hypothèse que Jésus a survécu à la crucifixion. C’est rendu plausible par une argumentation serrée sur certains signes qui existeraient selon lui dans les Textes. Pourtant ce genre de suppositions ne peut évidemment être prouvé.



Dans Jésus de Srinagar il développe un récit où Jésus après avoir échappé à la mort serait parti en Inde, - J’avais mon livre ! – Ce fut une grande lecture.

Très habilement alors que l’on sait qu’il développe une fiction, il va présenter un élément de preuve de ce séjour en Inde, extrêmement intriguant. Jésus aurait fini sa vie à Srinagar, au Cachemire. Un tombeau vénéré depuis le Ier siècle, serait le sien. Jusque-là, pourquoi pas mais aussi pourquoi pas non.

Là où cela devient passionnant, c’est quand il parle de l’existence dans ce tombeau, d’une plaque gravée. Il s’agit d’une sculpture en bas-relief, de deux pieds qui semblent montrer des cicatrices. Ces marques sont cohérentes avec les marques qu’une crucifixion pourrait laisser sur les deux pieds, elles devraient être dissymétriques. Comme l’énonçait un documentaire de la BBC traitant de cette analyse :

"Les positions des cicatrices, juste derrière les orteils, ne correspondent pas l’une à l'autre, mais elles seraient alignées si un seul clou a été enfoncé à travers les deux pieds, le pied gauche placé sur le dessus du pied droit.»

De plus, comme en Inde le supplice de la crucifixion n’était pas pratiqué, c’était vraiment l’idée qu’il fallait avoir pour dire ici repose : Celui qui…

Malheureusement, le livre ne présente pas l’image! Énorme frustration!

Il m’a fallu attendre quelques années et le développement d’internet pour enfin avoir l’image de cette fameuse plaque.



Eh bien, je vous laisse juges, c’est quand même troublant :



http://www.reviewofreligions.org/wp-content/uploads/2010/12/Rozabal-3-300x225.jpg

il y a plusieurs vitesses dans ce roman, au début la vie de la fille orchidée s'accélère bien vite et elle se retrouve en un rien de temps au coeur de la cité interdite, dans la couche de l'empereur...

ensuite il y a des longueurs, l'histoire se traîne et l'auteur s'embourbe dans un discours soutenu...

puis de nouveau la fin rebondie et on a envie de sauter sur le 2nd tome...



la description de tous ces jardins et palais nous fait rêver, tout semble paisible et silencieux... à croire que derrière ces murs on vit au ralenti et on n'imagine pas une 2nde tous les chamboulements qui se déroulent au dehors...

pourtant la machine est en route : révolutions, colonisation vont faire basculer l'Empire du Milieu...