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Critiques de Geraldine Brooks (97)
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La solitude du docteur March

[...] "La Solitude du Docteur March" est un roman brutal, violent parfois, terrible souvent, mais qui ne saurait laisser indifférent. C'est une belle réussite.
Lien : http://www.macuisinerouge.co..
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La solitude du docteur March

L’auteur réinvente l’histoire du père des « Quatre filles du docteur March ».

Elle s’est inspirée du célèbre livre de Louisa May Alcott et aussi des journaux intimes et de la correspondance des différents protagonistes pour raconter l’année que le docteur March a passé dans le sud pendant la guerre de Sécession, en tant qu’aumonier.

Nous parcourons donc sa jeunesse et découvrons comment il est devenu un ardent défenseur du droit des noirs. Confronté à des injustices flagrantes, le Docteur March va peu à peu s’intéresser au sort des esclaves.

Par les lettres qu’il envoie et qu’il reçoit, nous prenons également des nouvelles de sa femme et de ses filles.



Ce récit passionnant, mêle l’histoire personnelle d’un homme, entièrement dévoué à une cause à celle de l’Amérique.

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La solitude du docteur March

Le thème de la guerre de Sécession est un sujet que j'ai rarement trouvé dans les romans, et que j'ai beaucoup apprécié. On est directement confronté à l'opinion de March sur l'esclavage, à la condition noire de l'époque, et surtout, à ceux qui voulaient à tout prix garder leurs esclaves.



C'est très intéressant de lire toutes ses opinions. Bien évidemment, notre bonhomme est le père absent du roman de Louise May Alcott, "Les quatre filles du docteur March", et c'est assez sympathique de retrouver cette famille, de savoir ce qui est arrivé à ce personnage.
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La solitude du docteur March

Intéressant, historiquement parlant, bien que ce ne soit pas une époque qui me passionne particulièrement.
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La solitude du docteur March

C’est un roman d’apprentissage que nous allons lire car March, un homme d’une quarantaine d’années qui a vécu de nombreuses expériences difficiles, est arrivé au front avec une âme candide, toute pétrie de convictions humanistes, nourri des théories de ses amis Thoreau et Emerson, convaincu que cette guerre est juste puisque le Nord animé des meilleures intentions va libérer les esclaves noirs pour en faire les égaux des blancs et leur donner la place qui leur revient de droit. Mari amoureux, père aimant, March a pourtant sacrifié le bien-être des siens à la cause : il a perdu toute sa fortune en l’investissant dans les entreprises douteuses de John Brown, au risque d’être assimilé à cet homme, condamné à mort et exécuté, il a décidé de partir avec les jeunes recrues alors qu’il n’en a plus l’âge mais animé par une sorte d’inspiration naïve, sans même consulter Marmee, femme au caractère volcanique…

Suite sur mon blog
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La solitude du docteur March

Dans le roman de Louisa May Alcott, le docteur March est le grand absent. Dans ce récit parallèle à l'histoire originale, l'autrice imagine la guerre telle que vécue par ce père de famille. Pour ce faire, elle crée un passé à ce personnage si laconique. On le découvre jeune colporteur dans le Connecticut, vingt ans avant la guerre de Sécession. Dans la demeure d'un riche planteur de coton, il rencontre Grace, belle esclave qui jouit d'un statut particulier, mais qui, par sa faute, subira un terrible châtiment. On suit ensuite le jeune homme et ses engagements nordistes, son mariage avec Margaret, dite Marmee, et sa décision de s'engager comme aumônier quand la guerre éclate. Sur le front, il découvre les atrocités commises par son propre camp et les souffrances des esclaves, bien loin d'être révolues. Et surtout, il retrouve Grace et doit se confronter à la culpabilité qui le ronge depuis des années.



Le roman est le récit du docteur March, agrémenté des lettres qu'il envoie à son épouse et ses filles. Ce fervent abolitionniste, plein d'idéaux et de fougue, refuse cependant d'exposer ses chères « petites femmes » à l'horreur de la guerre. Alors, il tait, il minimise, il détourne l'attention. « Je me disculpe de la censure à laquelle je me soumets : je n'ai jamais promis d'écrire la vérité. » (p. 13) Il chérit ses souvenirs du temps de la paix, de son tendre mariage avec Marmee et de son implication dans le chemin de fer souterrain. Renvoyé du régiment où il officiait, il se voit confier la gestion et l'éducation de la contrebande de guerre, à savoir les esclaves libérés qui apprennent à travailler pour un salaire. « L'abolitionnisme et le pacifisme étaient issus d'une même conviction foncière : il y a quelque chose de Dieu en chacun, et l'on ne peut donc réduire un homme en esclavage, pas plus qu'on ne peut le tuer, même pour libérer ceux qui sont asservis. » (p. 233 & 234)



Geraldine Brooks développe des points à peine évoqués par Louisa May Alcott, comme le caractère impétueux de Marmee, ce qui donne au personnage une épaisseur plus intéressante que sa seule dimension de mère aimante et d'épouse sacrificielle. L'autrice explicite aussi la faillite de la famille March et détaille la maladie du docteur et les soins que lui apporte son épouse. Pour autant, Geraldine Brooks n'a pas cherché à faire du docteur March un homme de notre temps : elle le laisse bien ancré dans son siècle, avec ses certitudes paternalistes à l'égard de sa femme, ses filles et des anciens esclaves. « Au lieu de développer un penchant pour l'oisiveté ou la vanité ou un esprit à qui tout est mâché, mes filles ont acquis énergie, assiduité et indépendance. En ces temps difficiles, je ne crois pas qu'elles aient perdu au change. » (p. 189) Cette histoire s'insère donc très naturellement dans les blancs laissés dans Les quatre filles du docteur March, et ce d'autant plus que les notes finales indiquent que l'autrice s'est inspirée de la famille de Louisa May Alcott pour imaginer son personnage et son texte. Voici une suite/réécriture tout à fait réussie !
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La solitude du docteur March

Géraldine Brooks a construit une fiction à partir d'un personnage issu du célèbre roman de Louisa May Alcott "Les quatre filles du docteur March". Elle en a fait un personnage idéaliste qui a connu les ravages de l'esclavage pendant son premier métier de colporteur. C'est pour cela qu'il s'engagera à près de quarante ans auprès des jeunes soldats engagés dans la guerre de Sécession.



L'auteur évoque de manière narrative et épistolaire les horreurs de cette guerre. Le docteur March, pasteur abolitionniste va vivre personnellement la violence faite aux esclaves. Pacifiste, il refuse de tuer même pour défendre ses amis.Ainsi le retour à la vie de famille sera difficile et seule, Grace, une infirmière noire qu'il a connue et aimée dans sa jeunesse pourra le convaincre que l'on ne peut pas vivre dans la culpabilité.



J'ai trouvé le rythme du livre assez lourd, notamment à cause des lettres du Docteur March à sa femme. Refusant de l'inquiéter, ses lettres sont fades et banales. La période où il travaille dans la plantation d'Ethan Canning est plus passionnée et dynamique.



J'ai apprécié le point de vue de Marnee, la femme de March, en fin de livre et je pense, qu'une alternance des points de vue tout au long du récit aurait donné un autre souffle au livre.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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La solitude du docteur March

✒ La solitude du Docteur March - Geraldine Brooks ✒

Traduction : Isabelle D. Philippe @editionsbelfond



On connait tous plus ou moins Les quatre filles du Docteur March soit par le livre soit par le film. On en sait peu sur leur père parti à la guerre, ce livre propose de raconter son histoire. Engagé dans l'armée comme aumônier, le Docteur March se retrouve sur une plantation où il a séjourné deux décennies plus tôt lorsqu'il était un jeune colporteur. À l'époque, Clement le propriétaire lui avait offert gîte et couvert, trouvant sa discussion plaisante et divertissante. Lors de ce séjour le Docteur March se rapproche de l'une des esclaves de maison : Grace. Belle, gracieuse et lettrée, afin de tenir le rôle de dame de compagnie pour la femme impotente de Clement, elle attire la curiosité du Docteur. Séduit et peu au fait des façons du sud, il va avec Grace apprendre la lecture et l'écriture à une petite esclave (ce qui est strictement interdit). Quand Clement va l'apprendre il mettra le jeune March dehors mais avant il le forcera à assister à la punition de Grace : le fouet. Choqué et se sentant coupable il militera des années plus tard avec sa femme pour l'abolitionnisme, ils seront membres du chemin de fer clandestin et soutiendront John Brown.

Passant d'une époque à l'autre au fil des souvenirs du Docteur March, on découvre la rencontre entre le docteur et sa femme, on dîne avec Henry Thoreau et Waldo Emerson, on patauge sur le champ de guerre, on grille au soleil durant la récolte de coton, on apprend l'alphabet avec "la contrebande de guerre", on assiste aux horreurs des rebelles sudistes, on ressent le doute et la culpabilité du docteur...

Ce livre change mon regard sur le classique de Louise May Alcott (que j'avais vu enfant) et me donne envie de le lire.
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La solitude du docteur March

[...]Qui ne s’est posé la question, en lisant les Quatre filles du docteur March, de ce qui pouvait bien arriver au père parti à la guerre pendant que ses « petites femmes » jouaient sagement de l’aiguille ? [...]
Lien : http://www.readingintherain...
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Le Livre d'Hanna

J'ai lu les soixante-dix premières pages avec beaucoup de plaisir et de curiosité. On y suit les pas d'une jeune Australienne chargée de restaurer la célèbre Haggada de Sarajevo, miraculeusement sauvée suite à l'incendie de la Bibliothèque nationale de Sarajevo en août 1992 dû à l'artillerie serbe.

Le récit alterne entre 1996 et 1941 au moment où les Nazis occupent la capitale de la Bosnie-Hezégovine.

La confrontation entre Hanna et Ozren Karaman, le jeune conservateur de la Bibliothèque m'a rappelé des discussions que j'ai eues à Sarajevo en 1996. D'un côté la confiance en la vie et l'idéalisme naïf de la jeune occidentale, de l'autre la désillusion et le cynisme aigu de la génération bosnienne née dans les années 1970. Après avoir connu le décollage économique de la Yougoslavie dans les années 1980, couronné par les Jeux Olympiques d'Hiver de 1984, quatre ans de guerre civile et 10'000 morts... Depuis, un pays éclaté entre trois communautés, une économie à genoux, une corruption digne de l'Amérique latine, des écarts de niveau de vie entre riches (mafieux) et le reste de la population qui deviennent abyssaux, un chômage de 50% et, last but not least, aucune perspective d'amélioration en vue...

Des scènes de vie qu'il faut avoir vécues pour sentir à quel point les propos de Géraldine Brooks sonnent juste.

C'est aussi l'impression que j'ai eue en lisant le flashback qui narre la séparation définitive (en 1941) entre Lola (18 ans), sa mère Rashela et Dora sa petite soeur. Suite à une rafle allemande, R. et D. se retrouvent enfermés dans la synagogue de Sarajevo avec des centaines d'autres juifs. Lola parvient à entrer par la fenêtre des toilettes et se faufile discrètement jusque vers sa famille. Elle propose à sa mère d'emmener sa soeur, mais celle-ci refuse en arguant du fait que Lola ne pourra s'enfuir que seule dans la montagne. Une scène déchirante qui m'a fait monter les larmes tant elle semble réelle...

J'ai par contre moins aimé la suite qui se déroule dans des époques antérieures pour lesquels je ne ressens pas d'attirance particulière. Mais mon épouse a adoré. Alors pourquoi pas vous ?
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Le Livre d'Hanna

Un livre magnifique dont le héros est un livre, "un manuscrit hébreu connu sous le nom de la Haggadah de Sarajevo".

Intrigue passionnante au cours de laquelle on se retrouve plongé dans plusieurs histoires.

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Le Livre d'Hanna

Autour de la reconstitution de l'histoire d'une précieuse haggada (catéchisme hébreu), il s'agit de la reconstruction d'une jeune femme et de l'histoire de la vie de multiples personnages : belle leçon de tolérance où juifs, musulmans et chrétiens s'entendent pour sauvegarder ce livre à travers les âges et les cataclysmes de l'Histoire à Sarajevo, Vienne, Venise et l'Espagne.
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Le Livre d'Hanna

Au départ, la lecture est très ardue, même inintéressante. Elle est très descriptive et axée sur les propriétés physiques et chimiques d'un livre, je n'accrochais pas du tout. J'avais 30 pages lues et je voulais juste en finir.



Les changements de narrateurs sont laborieux, parce que l'on ne suit jamais les mêmes personnages, sauf Hanna. Il faut donc, à chaque fois, se faire un portrait du personnage que l'on suit et de son lien avec le livre.



La petite idylle amoureuse d'Hanna est complètement stérile et superficielle. on n'y croit pas du tout.



Il y a quelques moments vraiment difficiles qui ont retenu mon attention. La lecture est devenue moins pénible au fur et à mesure que la fin approchait (ça explique mon 2 étoiles).



La finale est surprenante, mais le dénouement de la finale...juste NON

Je ne peux pas concevoir qu'Hanna ait accepté cette mission, je les aurais envoyé (désolé pour mon langage) ch***.
Lien : https://youtu.be/hDJo8Evdby0
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Le Livre d'Hanna

En 1996, Hanna, jeune Australienne, restauratrice passionnée de manuscrits anciens, apprend qu'on veut lui confier la célèbre Haggadah de Sarajevo, elle sent qu'il s'agit de la chance de sa vie. Plus à l'aise en compagnie des livres que de ses contemporains, elle part à la rencontre de ce précieux manuscrit hébreu, ressurgi des Balkans en ruine.



Ce livre de prières juif a été sauvé in extremis par un conservateur musulman, dans une Sarajevo aux prises avec les bombes au phosphore.



Au fil de minuscules indices, Hanna va peu à peu percer les secrets de ceux qui ont tenu entre leurs mains cet ouvrage sacré aux fils des siècles.



De la jeune adepte de la Kabbale qui le sauve de l'inquisition espagnole à l'intellectuel musulman qui le soustrait à la menace nazie, en passant par le censeur vénitien qui le fait échapper à l'autodafé, une vraie aventure que ce livre passé de mains en mains et qui est encore menacé de destruction.



Mon avis :



un livre qui nous amène aux confins de l'Europe au début du Moyen-Age jusqu'aux conflits actuels.



Une alternance entre le récit d'Hanna qui cherche à en savoir plus sur le livre, et les chapitres "historiques" qui nous projettent dans la vie du livre et ses tribulations et qui explique les tâches de vin et autres papillons découvert par Hanna dans le livre.



Une belle fable sur la coexistence entre les religions, qui perdure, toujours et malgré tout. Mais à qui est adressé ce livre, finalement ?...



Un petit bémol à propos de la couverture : je la trouve bien môche, pas attreillante.




Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Le Livre d'Hanna

Une grosse déception, en ce qui me concerne, pour ce début de nouvelle année.

Grosse déception, j'exagère. Pour être déçue, il aurait fallu que j'achète ce bouquin et que j'en attende quelque chose. Or, ce n'était pas le cas, je l'ai trouvé dans une boite à bouquin et je l'ai pris "un peu par hasard".

Néanmoins, le quatrième de couverture est prometteur. Mais la rencontre ne s'est pas faite.

J'ai trouvé que tous les ingrédients d'un super roman sont présents dans ce livre, le problème est que l'auteur, à mon avis, a voulu en faire trop et tout exploité.

Du coup, j'avoue m'être trainée les 60 premières pages et avoir longtemps souffert pour la suite.

En réalité, on alterne entre différentes époques. Déjà, cela crée de la confusion car il y a plusieurs époques en alternance, avec des personnages tous intéressants et qu'on aimerait suivre plus longtemps mais que, parfois, l'auteur abandonne sans raison.

Dans certains romans, le souci c'est que ça n'est pas assez. Dans celui-ci, le souci est que c'est trop : trop d'époque, avec trop de personnages, et trop d'intrigues.

Pour l'époque d'Hanna, par exemple, j'ai trouvé complètement inintéressant l'histoire de la paternité découverte sur le tard. Il y avait déjà tellement de contenu, pourquoi rajouter cette histoire lue cent milles fois de la pauvre petite fille malaimée de sa mère riche et découvrant qui est son vrai papa.... Très américain ce scénario.

Pour moi, ce livre ne vaut pas le coup. Désolée.

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Le Livre d'Hanna

Époustouflant, mon plaisir de lecture a été total.

Roman de la restauration d’une Haggadah (livre de prières juives) qui permet de revivre tous les moments d’intolérances du monde. Incroyable récit à la gloire de la tolérance de la culture et de l’humanité.

J’ai plus qu’adoré ce livre
Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Le Livre d'Hanna

Ce livre pris au hasard dans les rayons de ma bibliothèque a été une belle découverte.

C'est l'histoire d'une restauratrice de livres anciens qui se voit confier un livre très précieux : la hagaddah de Sarajevo, un livre religieux juif. La restauration de ce livre va être pour elle l'occasion d'enquêter sur son parcours à travers les siècles, grâce aux indices qu'elle va découvrir sur ses pages : poil de chat, minuscules taches...

J'ai trouvé ce livre original et très intéressant ; l'auteur a du faire un gros travail de documentation et on apprend beaucoup de de choses notamment sur les différentes religions.

Je vous le recommande.





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Le Livre d'Hanna

Ce livre suit les péripéties d'une Haggadah (livre de prières juif) à travers les époques. Elle sera fabriquée, revendue, séparée de ses fermoirs, protégée par de nombreuses personnes de classes, religions, âges différents.

Hanna, une restauratrice de talent, la retrouve à Sarajevo en 1996 et cherche à retracer son histoire sans savoir qu'elle découvrira aussi des pans de son passé et qu'elle aura également un rôle à jouer...



J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. Passées les premières pages qui m'ont fait craindre que le vocabulaire soit trop technique pour moi, j'ai pu me plonger dans l'histoire de ce livre de prières et surtout dans la vie de toutes les personnes que la Haggadah a croisées.

Que ce soit le rabbin accro aux jeux, l'érudit musulman, Ruti la jeune pas si ingénue, ou encore Zahra, ils ont tous eu un impact sur la conservation de ce livre et leurs histoires étaient vraiment marquantes.



Déjà à cause des périodes historiques concernées: le nazisme, l'inquisition, ... L'Homme n'a pas son pareil pour décider qu'il vaut mieux que ses voisins et du coup se croire permis de faire tout ce qu'il veut à ces personnes jugées "inférieures". La violence, l'injustice, le racisme,... ont une place importante dans ce roman et malheureusement, cela reflète bien le monde dans lequel nous vivons encore actuellement.



Hanna sert de lien entre toutes ces personnes, elle cherche avec de petits indices à recréer le passé de la Haggadah et j'ai trouvé les méthodes utilisées passionnantes.



Le fait que cette Haggadah ait survécu à tout montre que comme le dit si bien l'auteure " le fait d'être un homme compte plus que d'être juif, musulman, catholique ou orthodoxe".

Et que la valeur d'un objet ou d'une personne ne dépend pas de ces facteurs là.



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Le Livre d'Hanna

le roman remonte le temps pour expliquer tout ce qui va faire de ce livre un chef-d'oeuvre. Passionant parce qu'explorant des milieux inconnus, bien construit et écrit avec beaucoup de talent. Peut-être manque-t-il quelques sentiments.
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Le Livre d'Hanna

Une jeune experte en livres anciens australienne se voit confier la restauration d’une Haggada, un très précieux manuscrit juif de l’époque médiévale, réapparu après des années de disparition mystérieuse. Les pages de ce livre recèlent de minuscules indices qui vont permettre à Hanna de reconstituer son histoire et le difficile chemin qu’a parcouru l’ouvrage jusqu’à elle. En parallèle à l’intrigue contemporaine, l’auteur raconte des épisodes de la vie du livre et les motivations des différents « gardiens » l’ayant protégé au fil des siècles, lui évitant ainsi d’être définitivement perdu. Un roman remarquable et foisonnant, riche de détails historiques et de personnages profondément humains.
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Normandie : 1870

"Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. […] Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disait-on." [...] Il y avait cependant quelque chose dans l'air, quelque chose de subtil et d'inconnu, une atmosphère étrangère intolérable, comme une odeur répandue, l'odeur de l'invasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le goût des aliments, donnait l'impression d'être en voyage, très loin, chez des tribus barbares et dangereuses." La débandade de l'armée française, l'occupation prussienne en Normandie, le cortège des horreurs de la guerre de 1870 servent de motif à de nombreux contes et nouvelles de Maupassant où sa férocité s'exerce avec maestria dans la plus connue et réussie de toutes dont le titre est le sobriquet de l'héroïne principale : "Boule de Suif". Mais quel est l'état-civil de Boule de suif dans le récit ? 👩‍🦰👩‍🦰👩‍🦰

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