Gérard Mordillat

Xénia ou les galères d'une petite Nénette de 23 ans.

Zéro diplôme, un boulot ingrat, précaire et payé au lance-pierre, des horaires ingérables, un petit appart dans une tour parisienne, des meubles de récup, plus de mec et un nourrisson en bandoulière.

Evidemment le bilan n'est pas rose.

Heureusement pour elle, sa gentille voisine la materne et elle rencontre un jeune banquier fraîchement divorcé, bien sous tous rapports.



Voilà. Tout est dit ou presque

Côté linguistique, on nage en pleine banlieue (version cité), côté philosophique en pleine lutte des classes Le tout servi sans subtilité aucune C'est gras, lourd et convenu On en redemande pas



A noter quand même : "les vivants et les morts" du même auteur Vaut le détour pour le coup

Comme d'habitude avec les romans sociaux, je n'ai pas accroché. Travaillant dans le secteur, j'ai trouvé plein de clichés et de stéréotypes habituels et ennuyants, pour ne pas dire grossiers. Je n'ai développé aucun attachement pour aucun personnage. Leur manque de crédibilité n'y arrangeant rien...

Des bons sentiments mais aucun style, une avalanche de phrases toute faites. Un bon roman de gare mais il est préférable que les amateurs de littérature passent leur chemin.