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Critiques de Gérard Mordillat (422)
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Le Suaire : Lirey, 1357

Les auteurs nous livrent une version du ”saint” suaire, apparu à Lire en 1357. Ce sont des temps troublés. Les Repentants se lamentent et se flagellent jusqu'au sang. Les nantis font ripailles. Les gueux survivent. Si mes souvenirs sont bons, il y a deux papes dont un en Avignon. Et à Lirey, on a récupéré un morceau de la ”vraie ” croix. Mais les fonds manquent pour construire en pierre l’écrin majestueux qui pourrait l’abriter.



Lucie est une novice, elle se consacre à dieu. Mais son cousin veut la ramener au castel pour une alliance matérialisée en espèces sonnantes et trébuchantes. S’engage alors un duel entre le père abbé et le cousin, où tous les coups sont permis. Y compris créer une fausse relique. Ainsi naît le suaire supposé avoir enveloppé le christ. Mais la peste s’invite dans cette danse macabre. (On est un peu tard pour la peste noire, mais elle a sans doute survécu au-delà des dates officielles.)



C’est un récit en noir et blanc, au trait très précis, réaliste et violent, dur et sans concession que les auteurs proposent.
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Xenia

Gerard Mordillat restitue, avec beaucoup de réalisme, la misère sociale qui sévit dans les quartiers dits « sensibles » et défavorisés de nos banlieues, lesquelles sont devenues, au fil du temp, un creuset pour les actes de délinquance et de violence extrêmes. Afin de survivre dans cet environnement hostile et supporter l'existence morose et difficile qu'elle vit au quotidien, Xenia, une mère célibataire un peu paumée, puise la force nécessaire dans son tempérament fort et sa fierté.



Les comportements de "femme facile", obsédée par le sexe, que l'auteur attribue en permanence à son personnage, véhiculent une mauvaise image de la femme, en général et cassent la réputation de celles qui sont en prise directe avec les problèmes de harcèlement sexuel, au sein de ces banlieues et qui les dénoncent.

Par ailleurs, l'histoire d'amour mélodramatique entre Xenia et Gauvain, ce gérant d'une agence bancaire, beau comme un Dieu, verse dans le genre « contes de fées » de notre enfance. C'est regrettable car cela rend le récit un peu trop surfait et en totale incohérence avec la « vraie vie » des filles de banlieues….

Cette histoire plaira davantage aux adolescentes ou aux lectrices éprises de romans « à l'eau de rose ».
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Chili

Inégal en tant que beau livre (photos inégales, papier assez moche, édition plutôt bof) le livre en revanche nous offre un portrait intéressant du Chili. Un portrait engagé d'ailleurs en faveur de l'héritage d'Allende ( sa fille préface et conclut le livre), mais aussi de Gérard Mordillat que l'on ne présente plus.

Pour une fois les photos sont reproduites en assez grand format, mais tout n'est pas bouleversant. Et pourtant globalement on ressort de là avec l'impression d'avoir un peu rencontré ce pays, d'avoir fait un long parcours du Sud au Nord, du détroit de Magellan à la frontière bolivienne.

Les passages sur le coup d'Etat de 1973 sont ce qui m'a le plus frappé dans le livre. Ainsi en face d'une photo banale du stade de Santiago, le commentaire évoque un chanteur, Victor Jara, à qui un officier trancha les mains pour lui apprendre à jouer de la guitare.

Un livre fort intéressant plus que séduisant, ce qui n'est déjà pas mal !
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Les roses noires

En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à un livre féministe, portrayant des femmes fortes et les mettant réellement en lumière. J'ai été extrêmement déçue qu'au final, tout tourne autour du protagoniste masculin. Les femmes ne semblent exister qu'à travers ce dernier (certes, c'est le narrateur, mais bon) et les descriptions sexualisées sont à vomir. Bref, pour un livre censé mettre en lumière les femmes, c'est un comble.



Passez votre chemin.
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Les Exaltés

Gérard Mordillat nous embarque cette fois au XVIe siècle, d’abord à Rome ou un apprenti de l’atelier de Raphaël, Luca Ponti, est recruté par le pape pour espionner la révolte religieuse de Saxe. Il y découvre la Réforme protestante avec Martin Luther et un certain Thomas Müntzer.

C’est un roman, un livre d’histoire parfaitement documenté, une controverse théologique qui aura influencée toute l’Europe jusqu’à nos jours. C’est aussi une invitation à la peinture du 16ème avec Raphaël et Cranach. C’est un voyage aller/retour Rome – Wittemberg – Rome.

C’est d’abord une écriture fine, vive et précise, rythmée en petits chapitres surmontés d’un unique mot en guise de titre.

Ça se dévore.

Ça s’étudie et ça donne envie de lire toutes les sources citées en fin du livre.

Merci monsieur Mordillat.
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La guerre des paysans

Club N°49 : BD sélectionnée

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Une excellente histoire, un dessin surprenant, une thématique complexe et pourtant limpide par le support...



Une réussite Futuropolis.



VT

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BD illustrant les inégalités sociales de l'Allemagne du 16e siècle.



Très bien illustré.

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La narration est très claire, intelligente et permet une approche 'pédagogique' de cette période sans pour autant être pesante.



Gwen

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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L'obscur tympan du monde

« Le poème signe toujours un éclair de lucidité. »



Étreindre les mots de Gérard Mordillat, et prendre les éclats pour soi, ce qui persiste comme interpellation, dans cette orée signifiante. L'expérience de la vie comme alliage.

« Nous sommes nés du froid / de l'obscur puits social / Ce que cette souffrance cristallise / Accuse au miroir de nous-mêmes.../ L'indifférence notre patrie. »

Un labyrinthe engagé, puissamment révélateur de notre monde.

Marcher les yeux au loin, dans cette éclairante poésie qui ne pourrait jamais avoir de point final.

« Des peines ignorées / de l'oubli carcéral / du désir torturé…/ le monde entier est mon théâtre. »

Manège où acclame à haute voix cette noria de mots formidablement dévoués à l'humanité.

Le spectacle du vivant, d'ombre et de lumière.

« L'obscur tympan du monde », un poète qui sème ce que le verbe ordonne.

« Quand la terre s'enfonce / Sous la poussière des âges. »

L'Histoire tsunami, les peuples ravagés de haine, l'oubli d'une paix à grande échelle.

« Celui qui dit le premier/ Avance face à l'ennemi. »

Les injustices, les épreuves, les taches d'encre sur les mémoires qui défient la raison. Gérard Mordillat est le tympan du monde.

Celui qui rassemble l'épars, brusque les consciences, ose la poésie comme une boule de neige qui chute de la montagne, jusqu'à notre regard, lourd de honte, aveuglés par nos indifférences.

La religiosité effacée du tableau, reste la foi en l'homme. le poème comme flambeau, un livre blanc et une orange dont on retient la peau entre nos mains.

On aime les sons, on dévore les boucles et les insistances. On pleure et parfois le sourire écarte le poème en grand.

Cette mappemonde est un cri dans la nuit noire. L'humanité dans toutes ses détresses et ses faillites.

« Que sais-tu de l'exil / Toi qui regarde le monde d'en haut. »

« L'obscur tympan du monde » à l'instar d'un coquillage où l'on entend la mer, ses ressacs et ses sanglots longs, d'un monde où l'alerte est lancée.

« Dans le récit national / Prêts à tuer / Quiconque oserait / Éclairer leur obscurité. »

La contemporanéité est un ballet de lucioles en pleine nuit sombre. Il est encore l'heure de la vérité.

« On fait quoi ? / Il s'amende et travaille / Il redouble encore une fois / Je le renvoie ?/ le père souleva son fils / Et l'assit sur le bureau du directeur / Donnez-lui à manger. »

Cet écrin poétique est un edelweiss à flanc de rocher.

La compassion, les soubresauts, les miracles d'une langue qui sait le passage du gué.

Ici règne la ferveur des conjugaisons de sens et d'urgence.

Lire, retenir, le vibrant du jour et la larme du fragile, la main tendue du vulnérable.

Ce recueil de poèmes est le pain pour la faim et l'eau pour la soif.

L'humilité comme une majuscule, bras tendus vers le monde.

Publié par les majeures Éditions le Temps qu'il fait.



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Les Exaltés

Luca Ponti, 15 ans, fils illégitime de Jules de Médicis, travaille dans l'atelier du grand Raphaël. Mais le Pape lui donne une mission à laquelle il ne peut se soustraire : il doit suivre discrètement Tetzel, envoyé en Allemagne pour récolter des fonds grâce à la vente des Indulgences, et rapporter le moindre de ses faits et gestes à Sa Sainteté. Luca va alors se retrouver embarqué dans les luttes entre différents courants religieux (Réforme, contre-Réforme...), croisant les grandes figures de l'époque, (Luther, Thomas Müntzer, Frédéric II, mais aussi le peintre Cranach…). Et il ne pourra pas être simplement observateur, il devra prendre parti et choisir sa propre voie …



Un livre passionnant de bout en bout, qui m'a fait penser à la saga « Les Rois Maudits ». La grande Histoire et la fiction se mêlent avec bonheur; même les pages qui traitent des controverses religieuses avec les références aux textes sacrés, ne sont pas pesantes. Et quand on referme le livre, on n'a qu'une envie : aller piocher dans la liste des ouvrages indiqués à la fin du récit, pour se replonger dans la découverte de ce siècle ! 😊



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Vive la Sociale !

Un vrai bonheur de lecture. Une famille truculente, un gamin rebelle, un Paris que j'aime toujours autant découvrir. Des souvenirs à la pelle pour l'auteur, et des souvenirs de lectures pour moi.



J'ai eu l'impression de retrouver des textes de Modiano qui parle si bien de Paris.

Mais aussi des biographies lues il y a 40 ans, comme celle de Patrick Sabatier et son tour de vérité, son père marchand des 4 saisons dans un quartier pauvre de Paris, ou celle plus récente de Daniel Auteuil "il a fait l'idiot à la chapelle".



Une famille coco hyper politisée, un jeune intelligent mais qui n'est pas fait pour l'école, un gentil rebelle.

J'ai beaucoup ri à l'évocation des pulls tricotés par les grands-mères, je me suis souvenue de l'ambiance des bistrots de village où les verres font ventouses sur le zinc ... Bref, une page tendre et simple entre quelques textes plus lourds, une bouffée d'oxygène.
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Les Exaltés

Récit captivant qui bat la campagne allemande des années 1520 en vue d’explorer un moment aussi crucial que tragique, entre fureurs terrestres et idéal céleste.
Lien : https://www.la-croix.com/cul..
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La brigade du rire

Un roman mi-politique, mi-ironique, mi-humoristique sur la lutte des classes, la nostalgie, la fidélité, les formes d'amour, la déconnection entre les différentes couches sociales.

J'ai trouvé le point de départ amusant, mais trop étiré dans tous les sens, caricatural et stéréotypé par moments.

J'aime beaucoup le travail de Gérard Mordillat, mais dans le cas de ses livres, je préfère ses romans plus compacts ou des textes plus pensés.

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Les Exaltés

Dans les années 1520, en Italie et en Allemagne. Le narrateur, peintre, élève de Raphaël est chargé par le pape de suivre et de rendre compte de l’activité d’un vendeur d’indulgences pour le compte du vatican. Il y découvre un certain Martin Luther, pourfendeur de la vie dispendieuse et dissolue de la papauté à l’origine de la réforme et du protestantisme. Une aventure débridée qui rend bien compte de l’émergence du schisme chrétien et des différences d’appréciation de deux courants réformistes, celui de Luther, respectueux de l’ordre social existant et celui de Thomas Muntzer plus radical qui veut le renverser au détriment des maîtres et au profit des opprimés.
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Les Vivants et les Morts

Quelle est la question à se poser au sujet de Gérard Mordillat?

Son talent?

Inutile de s'interroger longuement car cet auteur est, justement, reconnu comme tel depuis longtemps. Mais là où Gérard Mordillat est unique c'est dans la diversité des sujets qu'il a traité.

Pouvoir écrire à la fois sur les évangiles et sur ceux de la sociale il n'y a que Gérard Mordillat pour pouvoir le faire.

Mais la question à se poser est se demander comment finir un roman aussi riche et fouillé que 'les vivants et les morts'?

et bien les futurs lecteurs peuvent être rassurés l'auteur sait nous embarquer dans un navire et nous amener à bon port.

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Propriété : Le sujet et sa chose

Voilà un beau livre d’histoire et de philosophie politique mêlées, extrêmement clair et même s’il apparaît parfois un peu biaisé par l’enthousiasme des auteurs pour les communs – en opposition à la propriété privée. Mais peut-on rester neutre dans le débat sur la propriété ?
Lien : https://www.lhistoire.fr/liv..
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Ce que savait Jennie

Roman conforme à la plume habile et efficace de Gérard Mordillat, mais dont la finalité m'a plutôt échappé. On voyage dans les pas de Jennie, jeune fille d'une famille défavorisée, matériellement et par un intellect pour le moins pas très malin, qui est propulsée dans une vie de marginale pratiquement "pré-programmée" par les erreurs et drames des adultes qui l'entourent. En résulte une colère bien justifiée, les drames s'enchaînent de façon continue, mais je n'ai pas compris l'intention du roman.

Edit: après réflexion, ce livre est évidemment un écho ou un hommage (par les références et la construction) au roman d'Henry James "Ce que savait Maisie".
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Les roses noires

Gérard MORDILLAT. Les roses noires.



Ce livre, dans la collection « le Livre de Poche » avec sa couverture rouge sang, ce titre : « Les roses noires », ces portraits de femmes stylisés, ces yeux, ces traits, ces zones noires, un univers imaginaire. Est ce un roman d’anticipation, une dystopie, un roman prémonitoire, un livre futuriste ? A cette dernière question, je réponds NON. Bien que l’auteur le situe en 2028, ce récit décrit avec force des situations insoutenables, reflet de la société actuelle.



Orden, un poète reçoit un appel de son ami Fauch lui intimant l’ordre de fuir. Il n’a qu’un seul but, se réfugier chez Cybèle, son premier et unique amour. Mais il lui faut user de stratagèmes afin de gagner l’appartement de cette femme. La ville est sous la domination des Souchiens. Chaque « citoyen » est suivi, pisté, doit s’inscrire lors d’une visite à un ami, même dans l’immeuble voisin. La démocratie n’existe plus : elle est bafouée. Un régime totalitaire règne dans cette ville. Nul ne peut se rebeller. Une milice armée traque sans cesse les quelques êtres qui tentent de s’opposer à ce nouveau régime. Plus de syndicats, plus aucune association, plus de commerce, plus de moyen de transport, un no man's land. Ceux qui résistent sont des clandestins, vivant en marge de la société, se terrant dans les voies désaffectées du métro. Des femmes comme Cybèle, Nora, Rome, Vivi sont des résistantes. Chacune d’elle nous offre un élan de patriotisme et chacune apporte sa pierre à la construction de réseaux de résistance. Ce sont elles « les roses noires » et elles foulent le sol avec majesté, défiant l’ennemi. Seront-elles assez fortes pour ne pas céder à l’appel des oligarches au pouvoir ? Dans cette ville, tout est cloisonné. Il existe désormais cinq castes. Et chacune doit rester à sa place, ne pas dévier de la ligne de conduite, imposée par ce gouvernement. Les Puissants, les Possédants, les Dominants, les Servants, et une sous classe, les Inutiles, astreints aux corvées les plus dégradantes…. Ceux qui doivent se plier aux volontés et aux instructions des dirigeants fantoches de ce pays…. Et ces SERF qui occupe une place, qui sont-ils : ce sont les Sans Emplois ni Revenu Fixe ! Quelle société ! ! !



Quelle tristesse de parcourir, en compagnie de ces héroïnes cette ville fantôme. Il est impossible d’effectuer un achat. Une ville dévastée par les criminels qui la gèrent. Nous ne sommes pas dans un futur si lointain. La description et les faits qui se succèdent me font penser à de récents évènements qui se sont et continuent de se dérouler sur notre planète... Les attaques, le martèlement des bottes dans les rues vides d’habitants, l’abscence d’enfants, l’arrêt des usines, la fermeture des écoles, des commerces, la nécessité de posséder des bons d’achat afin d’obtenir de rares produits de première nécessité, le contrôle de tous les mouvements des personnes, créent une tension sur nous, lecteur. J’ai suivi, angoissée, le parcours de ces femmes, de ces hommes qui luttent pour la liberté de tous...



Je félicite et remercie Gérard MORDILLAT pour ce roman. J’ai lu, il y a plus de quinze ans, « Les morts et les vivants », un ouvrage engagé, témoin de la vie quotidienne des salariés. Je vais le relire. Je l’avais adoré. « Les roses noires », roman contemporain, noir, décrivant les actions menées par des groupuscules d’opposants et d’opposantes au régime imposé, témoigne d’une vision réelle du devenir de certaines républiques bafouées par les dirigeants. Gérard MORDILLAT a une plume facile, incisive, percutante. Le style est alerte. Mais le sujet est parfaitement maîtrisé par l’auteur. Je recommande fortement la lecture de ce roman qualifié de dystopie, en souhaitant ne jamais connaître une telle situation…. Bonne journée et belles lectures à tous.

( 08/10/2023).


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Ces femmes-là

Ce livre d'anticipation semble-t-il relate des événements qui pourraient se passer si l'extrême droite arrivait au pouvoir mais pas seulement. Depuis la loi travail de Hollande jusqu'à maintenant, les syndicalistes, jeunes, etc qui manifestent sont parfois traînés devant les tribunaux. À force de parler de voile, burkini, abaya etc on en oublie le fond à savoir la déshérence de l'éducation Nationale avec le manque de profs, ... de l'hôpital etc et un boulevard s'ouvre pour les intégristes de tout poil. Les manifestants entrent dans les manifs avec des casseurs pourtant facilement repérables. Ici le trait est grossi mais possible. Et les femmes résistent toujours et encore.

Solidaires ! J'ai beaucoup aimé ce livre

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Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

J’avais acheté ce livre en brocante il y a quelques années mais toujours pas lu.

J’ai donc fini par le sortir de la bibliothèque et lu.

On a là un recueil de 60 textes, plus ou moins longs pour la liberté d’expression.

Certains textes ont été écrit spécialement pour ce livre, dont les bénéfices ont étés reversé à Charlie Hebdo., d’autres sont des textes repris de journaux ou de livres déjà parus.

Si quelques textes m’ont plus remués , d’autres m’ont un peu laissé de marbre.

Souvent, ceux qui m’auront le plus touchés, sont les textes les plus courts qui ont résonnés un peu plus fort en moi.
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Les Vivants et les Morts

Peut être avais je mis la barre trop haut ? Je m'attendais à beaucoup mieux.



Entre la note globale, les bonnes critiques et le sujet, je partais pour lire une sorte de "Germinal". Je pense pour ma part que l'on en est bien loin.



Le theme du roman est la fermeture d'une usine, la révolte des ouvriers, la grève, la délocalisation, la mort d'un village...tout cela et bien plus encore à travers le destin d'une pleïade de personnages, plus particulièrement de Rudi et Dallas.

Ce n'est pas une révélation, on connait malheureusement le fonctionnement des entreprises et surtout de l'industrie, mais là n'est pas mon reproche car les enjeux et les rôles de chacun sont plutôt bien dénoncés.



Ce que je reproche, c'est que j'attendais quelque chose de plus fort. Plus prenant. Plus puissant. Les pages ont défilé, sans que je ressente beaucoup d'empathie pour les personnages. Cela vient il de l'écriture qui manque de profondeur ? des évenements sans surprise qui se succèdent ?



Dallas, l'héroïne, prend de la consistance à la fin du roman, mais elle apparait bien souvent comme une furie un peu agaçante.



Le sujet est intéressant mais ce n'est malheureusement pas la grande fresque sociale à laquelle je m'attendais. Trop caricatural peut être.

Dommage.





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Rue des rigoles

Des souvenirs d'enfance comme s'il en pleuvait!

Dans ce livre, Gérard Mordillat évoque sa vie dans le XXème arrondissement à Paris. C'est nostalgique et parfois truculent , un peu longuet à la fin.

Des mots oubliés, des personnages qu'il remet dans notre mémoire, des ambiances et des évocations sensorielles qui réveillent les souvenirs ( je suis née en 51, à Nantes).

Les querelles entre les deux écoles, le camping à la ferme, les premiers amours... A lire sans se prendre la tête. Etait-ce " le bon temps"?
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