Citations de Gérard de Villiers (171)
Aujourd’hui, il y a un « marché » pour les kamikazes. Ceux-ci sont recrutés dans les mosquées par des mollahs liés soit aux talibans, soit à Al-Qaida. Ils repèrent les jeunes désœuvrés qui viennent prier souvent et leur proposent de venir étudier dans une madrasa. Là, on leur lave le cerveau et on leur explique que leur vie va enfin avoir un sens car ils vont la donner à Dieu dans le cadre du djihad. Au bout de quelques semaines, ils sont prêts à mourir sur l’ordre de leur mollah. Ce dernier leur remet d’ailleurs une « lettre pour Dieu », expliquant leur sacrifice et lui recommandant leur âme et leur corps.
Visiblement, elle avait encore une haute opinion de son mari, qui avait pourtant été prêt à la brûler vive. Il y avait vraiment une différence de civilisation.
Ici, Juifs et musulmans vivaient en bonne intelligence, pratiquant le même négoce et se contentant d’une poignée de main pour sceller un contrat. Une sorte de monde idéal.
Elle était amoureuse et ses ovaires réfléchissaient à la place de son cerveau.
La Russie n'est pas un État de droit. C'est une grave erreur de considérer ce pays comme une démocratie. Vladimir Poutine est tout sauf un démocrate.
Il émanait d’elle une sexualité naturelle, comme un animal.
proverbe arabe
„ La parole que n‘ai pas prononcée est mon esclave, celle qui est sortie de ma bouche est mon maître“
Avec une habileté digne d’une meilleure cause, elle se laissa glisser, arracha presque la fermeture Éclair de son blue-jeans, le couvrit de sa bouche molle et avide. Il essaya de se dégager, mais elle s’était à demi couchée sur lui et se conduisait comme un derrick patient et régulier arrachant le pétrole à la terre.
Les phares de la Chevrolet éclairèrent un étrange personnage debout, appuyé à l’aile. Fruit de l’union d’un crapaud et d’une motte de beurre.
Malko admirait pensivement le visage fin et sensuel. En plus, c’était une barbouze… Pour peu qu’elle sache faire la cuisine, elle était complète…
Un quartier de Noirs évolués, pour ceux qui ne voulaient pas habiter les townships, les cités-dortoirs noires.
Quand ils étaient seuls, il se contentait de la prendre à l’arabe, c’est-à-dire debout, en soulevant une jambe de côté, par-derrière, la tenant aux hanches. Elle ne se souvenait pas d’avoir été prise allongée plus de trois fois depuis ses trois mois à Abu Dhabi.
— Le prince Malko Linge ? C’était une voix de femme, agréable, parlant anglais avec un léger accent. Un picotement délicieux parcourut l’épine dorsale de Malko. Une telle voix ne pouvait appartenir à une femme vraiment laide.
« La dernière chose que je ferai avant de partir d’ici, fit rêveusement Ryan, c’est de filer cinq cents dollars à un gars pour qu’il pousse ce fumier d’Anglais sous un tramway. Je partirai heureux.
Charmant… »
« Hollandais, des Américains, morts entre 1942 et 1946, de dysenterie, de privations ou sous les balles japonaises. Ils étaient venus à pied de Singapour, en construisant le chemin de fer Singapour-Rangoon, à raison d’un mort par travée. Le pont sur la rivière Kwaï, à lui tout seul, avait coûté trois mille vies. Après la guerre, les alliés avaient recherché tous les tumulus perdus dans la jungle pour rassembler les corps près du pont. Souvent on n’avait pas trouvé grand-chose et les tombes ne renfermaient que quelques débris. »
Il prit ensuite une capsule de verre contenant environ un milligramme de substance toxique. Il s𠆚gissait d’un composé organophosphoré mortel. On le fabriquait dans l’usine militaire de Chikhany dans la région de Saratov en Russie.Placée sous le contrôle du FSB.
Docteur en mathématique, Boris Berezovsky, à la fin de l’Union soviétique, développait des logiciels informatiques. Dans cette période trouble il avait mis quelques milliards dans Logovaz, le plus gros producteur de voitures du pays. Grâce à une cascade de combines et d𠆞scroqueries il était arrivé à prendre le contrôle de Logovaz. Grâce aussi à la mafia tchètchène. Ce qui n𠆚vait pas toujours été sans mal.
Tout en progressant silencieusement dans la rue étroite au sol boueux, Nelson Berry regardait autour de lui : rien de suspect, des marchands ambulants, des échoppes avec des lampes à acétylène, quelques femmes en burka faisant des courses, des hommes qui rentraient chez eux du travail à pied. Ici, il n’y avait pas de transport en commun.
La fureur lui nouait l’estomac. Non seulement Sangi Guruk l’avait escroqué, mais en plus il représentait un danger mortel pour lui : il était le seul à pouvoir le relier à la tentative d’assassinat Donc, il devait disparaitre impérativement… Bien sûr, en allant chez lui il prenait un risque, mais un risque limité.
Il lui jeta à la figure un verre de rhum blanc qui lui brula les yeux et sa blessure à l'arcade sourcilière.
A chaque courbe, il y avait la carcasse rouillée d'une voiture dans le fossé.