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Critiques de Gilbert Keith Chesterton (129)
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Le poète et les fous : Quelques épisodes de la ..

Gabriel Gale, héros atypique de cette série d'enquêtes, dispose d'un sens de déduction qui frise le génie, tant il est impossible de deviner avant lui le fin mot de l'histoire. Pour ce faire, il se met à la place des "fous" qui l'entourent, et c'est par cette empathie de la déraison qu'il parvient à suivre les chemins tortueux des criminels. Étant lui-même un peu fou sur les bords, il les comprend et cela donne des tableaux loufoques et excentriques.

Un petit livre réjouissant.
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Le poète et les lunatiques

Gabriel Gale est un poète et artiste peintre qui exerce son art de contempler au plus haut niveau . Ce qui lui permet de poser un regard aigû sur la réalité et les souffrances. Je l'ai rencontré il y a peu et j'ai publié son interview. Dans ces temps mouvementés seul un poète peut nous sauver.
Lien : http://linnelharsson.blogspo..
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Le retour de Don Quichotte

Après avoir été invité à participer à une pièce de théâtre en tant que comédien remplaçant, un bibliothécaire fou décide de ne plus retirer son costume de scène : il est vraiment devenu le personnage qu'il était censé jouer, à la manière d'un Don Quichotte des temps modernes, partant à la chasse aux machines à vapeur.



C'est le retour des valeurs de la chevalerie médiévale dans le monde malade de la modernité, thème cher à Chesterton mais déjà exploité dans d'autres romans comme le Napoléon de Notting Hill ou l'Auberge volante.



Ce n'est pas le roman de Chesterton le plus connu, ni le meilleur, mais c'est quand même très bien écrit et assez drolatique.
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Le scandale du Père Brown

Suivant les règles du théâtre classique «qu'en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli»., ces huit enquêtes respectent également les règles de vraisemblance et de bienséance.



Publiées en 1935, ce cinquième et dernier recueil des enquêtes du Père Brown est aussi paru sous le titre « Le livre maudit » (qui est celui du premier chapitre), et cette analyse concerne l’édition publiée en 1982 chez L’Age d’Homme, traduite par Jeanne-Fournier Pargoire dans un français daté et charmant, que certains pourraient juger désuet et précieux.



Le Père Brown écoute et observe sans aucun préjugé ce qui lui permet de radiographier ses interlocuteurs et de photographier les décors puis de résoudre l’énigme. Cette analyse des faits met à nu les communicants et leurs artifices.



Cette aptitude à voir et à écouter découle de l’attitude emphatique de l’ecclésiastique qui dialogue avec tout le monde en marquant la même attention à un amiral, un aristocrate, un parlementaire qu’à un modeste employé aux écritures ou à un valet effacé.



Cette ouverture à l’autre est la morale qui se dégage de ces enquêtes et cette leçon est éternelle … bien des « managers » contemporains gagneraient à s’intéresser à celles et ceux qui les entourent et à être davantage présent sur le terrain et attentif à la réalité.



Autant conclure que ces enquêtes et leurs conclusions sont valables en tous lieux et tous temps et pourraient parfaitement se dérouler « hic et nunc » ici et maintenant.



Leur ancrage dans l’Angleterre de l’entre deux guerres sent bon l’encaustique, le thé, la marmelade d’orange ou le whisky ce qui contribue au plaisir de les lire ou les relire confortablement installé devant une cheminée pour oublier les brumes actuelles.
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Le scandale du Père Brown

Cinquième ouvrage de nouvelles policières de Chesterton, Le Scandale du père Brown n'est pas mon favori, malgré une ou deux enquêtes assez joyeusement menées.

J'aurais donc tendance à vous conseiller de commencer votre lectures par d'autres titres, tels que le secret du père Brown ou L'incrédulité du Père Brown et de réserver la lecture de celui-là aux afficionados.

Sur la série elle-même, je vous renvoie à ma critique sur Les enquêtes du Père Brown, volume publié par Omnibus qui regroupe l'intégralité de ces enquêtes.

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Le scandale du Père Brown

Un livre maudit semble responsable de mystérieuses disparitions ; un amiral est retrouvé noyé dans un lac ; un crime est commis sous la fenêtre d'un détective enfermé à clé ; le père Brown suscite un scandale en se faisant le complice d'une femme mariée, l'aidant à s'enfuir avec son amant ; un homme devient le témoin éclair d'un crime au milieu de buveurs insouciants ; un étrange suicidé laisse derrière lui une robe de chambre et de compromettantes révélations ; deux mécènes américains se retrouvent raide morts à cause d'idées communistes ; un vieillard mourant est retrouvé assassiné dans son jardin sans aucune explication.



Comme toujours les enquêtes du père Brown nous régalent de leur finesse psychologique, la justesse de l'observation de l'esprit humain. Derrière son aspect naïf de prêtre en soutane, se dissimule le détective qui réfléchit avant de se jeter sur l'évidence apparente ou de se laisser décourager par des énigmes qui paraissent insolubles...Un auteur très british à savourer avec une bonne tasse de thé, incontournable pour tous les amateurs de polars ou de littérature anglaise ! Sandales et humour sont au rendez-vous.
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Le Secret du Père Brown et autres Nouvelles

La première aventure du Père Brown a été publiée en 1911.

Le Père Brown n’a rien d’un Sherlock Holmes, un calme certain, une attitude débonnaire, une assurance de patriarche font de ce personnage un être unique. Il semblerait que son pouvoir de déduction soit dû à une simple absence de méthode scientifique ou logique. Ce bon père est un observateur hors pair, un fin connaisseur de l’être humain, expériences tirées du confessional ?

Ces quatre courtes nouvelles sont d’une simplicité reposante, un bon moment de lecture.

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Le Secret du Père Brown et autres Nouvelles

Chesterton publie Le secret du Père Brown en 1927. Le prêtre détective, créé en 1911, est désormais bien installé dans le paysage littéraire où il voisine un certain Hercule Poirot, apparu quelques années plus tôt, en 1920.

Il n'est guère question de policier, ni de suspense dans ces dix textes. Chesterton nous parle plus de l'âme que du sang, plus du péché que de la psychologie, plus du libre-arbitre que de la pulsion, Mais il le fait avec humour et légèreté.

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Le Secret du Père Brown et autres Nouvelles

Le Père Brown, prêtre catholique d'une petite paroisse de l'Essex, ne paye vraiment pas de mine. Petit et rondouillard, il semble même insignifiant avec son regard de myope et son grand parapluie qui l'embarrasse.



Cette apparence banale abrite un cerveau exceptionnel aux procédés aussi déroutants que géniaux. En prenant le contre-pied des méthodes d'investigation classiques et s'intéressant plus aux individus qu'aux indices, il agit à rebours du sens commun et plonge les observateurs dans l'effarement : son comportement est incohérent, ses propos décousus, ses digressions insensées. Et pourtant... Sa logique déconcertante aura raison des énigmes criminelles les plus obscures.



C'est donc un enquêteur-philosophe que met en scène avec humour G.K. Chesterton, mais un philosophe du paradoxe , en un mot : un poète.

Il est ici le héros de ces 4 nouvelles
Lien : https://collectifpolar.com/
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Le Secret du Père Brown et autres Nouvelles

’avais entendu parler de cet auteur de roman policier par Hitchcock qui avait adapté quelques unes des nouvelles.

Ces nouvelles sont de bonne qualité permettant la découverte du père Brown et de sa logique implacable.

Un personnage de roman dans la lignée des Sherlock Holmes ou Hercule Poirot.

Une bonne découverte et un bon plaisir de lecture, même si cela est un peu daté.
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Les arbres d'orgueil

J'ai rapidement lu ce petit roman bien agréable. Il commence sur un thème fantastique mais vire ensuite à moitié sur une intrigue policière. Les arbres sont-ils donc capables d'avaler des gens ou les disparitions ont-elles une explication rationnelle ? Certains détails sont un peu tirés par les cheveux, mais, je le répète, cette lecture est très agréable.

Même si je n'ai pas eu pour ce livre un énorme coup de coeur, il m'a donné envie de découvrir les histoires de détective du père Brown, écrites par le même auteur.
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Les arbres d'orgueil

Je viens de découvrir qui était J K Chesterton. Un écrivain polyvalent britannique de premier plan à cheval entre le dernier quart du XIXème S. et le premier tiers du XXème S.



La lecture de ce petit livre en forme de thriller m'a incité à mieux connaître sa prose et son humour en commandant deux autres de ses oeuvres sur AMAZON. Tant pis si certains trouvent ma pub "amazonienne" déplacée.



Or donc, ce conte en forme d'enquête policière, m'a, dans un premier temps, rappelé le style de Wilkie Collins - un autre écrivain britannique victorien - (1824-1889) avec son roman Pierre de lune.



Des babéliens ont bien résumé l'histoire, le squirre Vane qui est un gentleman respecté (peut-être craint), en son domaine situé sur la côte des Cornouailles, n'accorde aucun crédit aux superstitions des petites gens du village, ou de sa maison (son jardinier, son bûcheron...)



Superstitions selon lesquelles des arbres exotiques dits de paon, déjà entourés d'une légende de mort lors de leur arrivée il y a fort longtemps par bateau pour y être acclimatés dans les bois qui feront partie du domaine du squirre, et de sa fierté, causent maux et morts dans le village.



Pour apporter la preuve à ses hôtes que tout ceci n'est que billevesée, le S. Vane s'engouffre un soir dans les bois, en manière de défi ; mais il ne reparaît pas.



Sa disparition, à la longue, inquiète et provoque une enquête de ses hôtes dans ces bois mystérieux où l'on découvre un puits duquel l'on remonte l'arme supposée du crime (la hache du bûcheron jetée de dépit par celui-ci à l'annonce du décès d'un proche - qu'il attribue bien sûr aux arbres de paon) et un squelette. Nos enquêteurs amateurs sont persuadés, désormais, que le squirre a été assassiné.



Entre-temps le chapeau du squirre a été retrouvé accroché aux branches d'un arbre de paon dont on dit qu'il mange sa victime et se fait pousser une autre branche à cette occasion.



Ce qui vaut un échange plaisant entre l'enquêteur amateur (un critique d'art hôte du squirre) et le bûcheron qui persiste dans sa croyance. Où avez-vous vu pousser une nouvelle branche dans cet arbre ? Demande le critique d'art.

Et le bûcheron de répondre fort logiquement pour un superstitieux, les aviez-vous comptées avant ?



Chemin faisant, les indices convergent vers un médecin du village, ami du squirre, qui s'apprête à quitter précipitamment les lieux, sentant l'étau se refermer sur lui.



Sur le point d'être arrêté, il demande aux enquêteurs auxquels des vrais policiers sont venus prêter main-forte, de patienter un quart d'heure avant de lui mettre la main au collet.



A l'issue du quart d'heure, qui voit-on arriver ? le squirre, frais comme un gardon. Il a passé deux agréables mois sur les rives ensoleillées de la Méditerranée. Il a en effet monté ce canular (c'est le mot qu'il emploie) pour confondre ces petites gens avec leur ridicule superstition d'arbres malfaisants.



Mais l'histoire ne s'arrête pas là ; le docteur complice du canular explique les raisons qui l'ont conduit à se prêter à cette farce. Pendant des années il a cherché à comprendre pourquoi tous ces gens du village subissaient cette fièvre inexpliquée dans l'environnement de ce bois et de ces arbres jusqu'à en mourir pour les moins robustes d'entre eux.



Il a considéré que les villageois avaient de bonnes raisons de croire en la nocivité des arbres et qu'il ne convenait pas que, du haut de leur culture, les gentlemen comme le squirre et ses hôtes, les considérassent comme des gens déraisonnables. Il a donc fait abattre les fameux arbres avec la complicité de l'héritière qui n'en demandait pas tant, au grand dam du squirre, finalement piégé par son canular.



Lecture plaisante qui fait croire à un drame alors qu'il s'agit d'une blague montée de toute pièce par le docteur du village qui a attendu 14 ans ! pour faire disparaître ces arbres d'orgueil comme le dit le titre.



Cette histoire, développe une thèse qui est la suivante : la raison ne s'accommode pas de merveilleux, de magie. Il existe, pour elle, toujours une explication rationnelle à tout phénomène quel qu'il soit. De-là le rejet absolu de tout ce qui paraît défier la raison.



Pourtant, les rationalistes, n'ont-ils pas tort dans leur intransigeance, en refusant d'écouter, d'observer, de comprendre précisément le fondement de ces croyances qui leur semblent oiseuses ? En refusant de traiter lesdites croyances comme des faits que la raison se doit de saisir ?



Pat

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Les arbres d'orgueil

Cornouailles. Epoque indéterminée (mais sans conséquences). le squire Vane possède en son domaine d'étranges arbres au feuillage qui ressemble à des plumes de paon, importés d'une mystérieuse terre étrangère. Une légende les accompagne et la population locale les tient pour responsables de nombreux maux, voire d'apporter la mort : ces arbres là ne sont-ils pas capables d'avaler un homme ? Vane prétend que tout cela ne sont que sornettes et un soir, promet de passer la nuit auprès des arbres pour prouver qu'il ne lui arrivera rien. Il ne reparaît pas. Les proches enquêtent sur les causes de cette inexplicable disparition. Des indices leur arrivent qui ne sont pas des preuves pour autant...



Mon avis

Voici une petite histoire mi-policière mi-fantastique qui se lit facilement non sans une certaine inquiétude : Vane est-il bel et bien la victime des arbres venus d'ailleurs et qui sont capables d'absorber un homme dans leur tronc ? Mais l'auteur brouille les pistes, jouant au ping pong entre les indices et les intuitions. Ne pas croire ce que l'on voit mais laisser parler son coeur, ou plutôt sa raison. Voilà la morale de l'histoire.



Une lecture plaisante avec un bémol : je n'ai pas aimé le manque d'explication des liens entre Barbara, la fille du squire et John Treherne, le poète : au début du récit, ils semblent ne pas se connaître (cf l'extrait ci-dessus), et à la fin on apprend qu'ils sont mariés. A moins de supposer que Barbara soit atteinte d'un trouble de la mémoire - ce qui n'est pas explicitement admis, j'ai dû loupé un épisode... ou alors, je dois être trop tatilonne avec certains détails qui ne tiennent pas la route.



Sinon (pour une fois) j'avais deviné la chute !
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Les Enquêtes du Père Brown

Hilarantes, désopilantes, rigolotes, quelquefois graves,souvent surprenantes, ces courtes nouvelles policières ont tout pour plaire aux amateurs d'humour anglais dans un style faussement "collet monté" qui en décape les conventions. On sent que Chesterton ne se prend pas au sérieux, et pourtant, ses textes construits avec un mélange de rigueur et d'originalité, surprennent autant qu'ils épatent.

Reprenant les classiques du genre, Chesterton les traite à sa manière, et cela donne un résultat digne du grand écrivain qu'il est : beauté et précision des descriptions, minutie et suspens savamment distillés dans le déroulement de l'action, idées originales et inattendues, le tout en quelques pages vite lues.

Je n'ai pas encore fini le volume, que je lis par petits bouts, mais je vous assure que je me régale. Délassement et sourires garantis.
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Les Enquêtes du Père Brown

La clairvoyance du père Brown

La sagesse du père Brown

L'incrédulité du père Brown

Le secret du père Brown

Le scandale du père Brown



Il s'agit d'une intégrale des nouvelles mettant en scène le fameux père Brown, le curé détective. Qui, presque par inadvertance, se retrouve aux premières loges lors de crimes ou délits divers. Ou ce qui y ressemble. Et qui débrouille tout cela en deux temps trois mouvements alors que les enquêteurs officiels y perdent leur latin.



Les règles du genre sont donc bien respectées, dans les deux premiers recueils le père s'adjoint même une sorte d'acolyte, Flambeau, d'abord criminel puis détective. Les mystères à première vue inexplicables ont une explication très simple au final, à condition d'adopter le bon angle de vision, et ne pas se laisser distraire par ce qui n'a pas d'importance, mais qui saute aux yeux. Et puis utiliser sa raison, qui au final est le don le plus précieux que Dieu a donné aux hommes. Le père Brown est le pourfendeur de faux miracles, de mystères ésotériques, et de la crédulité humaine en général. Alors que ses interlocuteurs le supposent par principe prêt à croire à tout et n'importe quoi.



C'est ma foi fort divertissant, toujours à prendre au second degré, comme le fait l'auteur, même s'il glisse un peu de sérieux et de sa vision du monde l'air de rien. Et évidemment cela donne envie de lire autre chose de lui.

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Les Enquêtes du Père Brown

Ce livre est un reccueil de plusieurs nouvelles, relatant chacune une énigme résolue par le Père Brown. Celui ci est un prêtre qui fume le cigare, voyage beaucoup, au 19è siècle. Il est accompagné de Flambeau, un détective français.

Ils assistent à des meurtres, des intrigues en apparence surnaturelles ou diaboliques, mais que le Père Brown arrive toujours à éclaircir.

Un peu l'ancêtre des Sherlock, Poirot, ou Collins, complètement irréaliste, mais la lecture reste charmante et plaisante.

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Les Enquêtes du Père Brown

Le père Brown est l'antithèse de Holmès, ce glacial dandy névrotique. On découvre un personnage petit, rondouillard, mal fagoté, jovial, au comportement parfois déroutant: il semble dans la lune, n'hésite pas à jouer avec des enfants, posent parfois des questions incongrues. Il n'utilise pas l'arsenal scientifique de son illustre concurrent, mais fait appel à la psychologie et même à la métaphysique. Connaître la "conscience morale", d'un suspect compte beaucoup.

D'autre part comme son créateur, Chesterton , ce roi du paradoxe, Brown ne s'arrête jamais à l'évidence: il sait que la vérité est souvent très différente de ce qu'on croit avoir vu ou entendu.Exemple:

Des témoins ont aperçu un infâme assassin qui tente de défenestrer sa victime.

On apprendra que l'homme luttait pour empêcher un malheureux de se jeter dans le vide.

Dans certaines enquêtes le paradoxe est si poussé, que la solution du mystère apparaît trop "tirée par les cheveux".

L'ensemble cependant prouve que Chesterton mérite sa réputation (j'ai oublié de mentionner la qualité de son humour) .

Le personnage du père Brown est présent dans roman 'Fantasy" récent: "115° vers l'épouvante " de Lazare Guillemot.
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Les Enquêtes du Père Brown

On retrouve ici l'intégrale des enquêtes du père Brown, sous la forme d'une cinquantaine de nouvelles.



L'univers de Chesterton est très particulier, unique à ma connaissance dans la monde de la littérature policière, quasi-onirique. On est loin de la foule de détails ultra-réalistes qui est la règle dans ce domaine. Ajouté à un humour marqué et à la présence d'un enquêteur pour le moins original (un prêtre), cela donne à ces histoires une ambiance inimitable. Et puis, la façon qu'à le père Brown de résoudre ses enquêtes est également bien particulière...



À conseiller à tous ceux qui veulent un enquêteur sortant des sentiers battus.
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Les Enquêtes du Père Brown

Les éditions Omnibus ont eu la bonne idée de regrouper en seul volume les cinq recueils de nouvelles policières, publiées au début du 20ème siècle par Gilbert Keith Chesterton, auxquelles ont été ajoutées trois nouvelles inédites en France. Ces cinquante-trois nouvelles ont toutes en commun de mettre en scène un même personnage, le Père Brown, prêtre catholique anglais à l'allure assez falote, qui comprend plus vite que d'autres ce qui se cache derrière les apparences.



Le livre présente à mon sens deux intérêts majeurs, qui rejoindront deux catégories de lecteurs, même si certains se retrouveront dans ces deux catégories.



Les fans de romans policiers anciens, d'une part se pencheront vers ce personnage inventé peu après Sherlock Holmes, à peu près à la même époque que Rouletabille.

Nous voici donc aux prémices du genre policier, que Chesterton déploie sous forme de nouvelles. N'attendons donc pas un suspense incroyable, et encre moins des scènes de violence insoutenable. Nous sommes encore à l'époque d'un amusement littéraire pour jouer avec la logique, et l'humour prédomine souvent sur l'intrigue.



D'autre part, comme prêtre, le père Brown n'est pas un détective tout à fait ordinaire. Il traque le péché bien plus que le criminel. On parle finalement assez peu de policiers, mais plus de justice et de miséricorde, de foi et de crédulité. Ceux qui s'intéressent à la spiritualité y trouveront donc aussi leur compte, sans que cet aspect là n'alourdisse les récits et ne doivent faire peur aux autres.



Si La clairvoyance du Père Brown est le plus ancien des 5 titres, je lui ai préféré les deux suivants, La sagesse du Père Brown et L'incrédulité du Père Brown.



Dernier conseil, ne tentez pas de lire tous ces textes les uns après les autres, ils deviendraient un peu répétitifs. Deux ou trois nouvelles entre deux autres livres seront bien plus digestes.







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Les Enquêtes du Père Brown

Amateur de romans policiers à énigme façon Agatha Christie et Conan Doyle, j'avoue être passé à côté de cet auteur. C'est grâce à une excellente adaptation de la BBC que je l''ai découvert. C'est un régal ! Le héros tient plus de Miss Marple (son apparente naïveté) que de Poirot (il n'a pas ce caractère pédant). Les enquêtes sont courtes (nouvelles) et peuvent sembler plus simples que celles écrites par les deux auteurs cités mais le personnage a un coté attachant et un humour so British. Enfin, le fait qu'il soit un curé catholique dans un pays protestant ajoute du piment...
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