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Le maître d'hôtel de Matignon de Gilles Boyer
Arriver à Matignon , c’est comme se marier en sachant que ça va mal finir .
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Le maître d'hôtel de Matignon de Gilles Boyer
Arriver à Matignon , c’est comme se marier en sachant que ça va mal finir .
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Dans l'ombre de Gilles Boyer
Elle avait en elle cette imperceptible sécheresse des femmes qui ne seraient jamais mères, ce qui en faisait, assurément, une redoutable politique : un cœur d’homme dans un corps de femme.
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Le maître d'hôtel de Matignon de Gilles Boyer
Parfois, je prends le temps de lever la tête et d'observer les merveilles de l'endroit. C'est le plus bel endroit pour travailler. Probablement aussi le moins fonctionnel. Je ne connais pas de bâtiment plus inadapté à la pratique du travail gouvernemental, à la pratique de tout travail, pour dire la vérité. Pour le prestige, je vois bien : les visiteurs étrangers sont tellement contents de venir ici et de se faire photographier sur le perron. Mais pour bosser, quel enfer !
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Dans l'ombre de Gilles Boyer
Nous avions tellement de mal à cicatriser les plaies de la primaire que chaque détail serait examiné à la loupe. La tension était encore vive, et pourtant, il fallait qu’elle soit impalpable. Cette femme, objet de toutes nos détestations, aurait donné cher pour être ailleurs, comme c’est souvent le cas des hommes ou femmes politiques de haut niveau. |
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Le maître d'hôtel de Matignon de Gilles Boyer
La peur de partir, qui prive de sommeil, bientôt remplacée par une peur pire encore : celle de rester, encore et toujours, pour tenter de remplir le tonneau qui fuit par tant de trous, ce mauvais rêve, ne jamais être libéré, être condamné à perpétuité à ce job impossible que tous ont tant désiré.
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Dans l'ombre de Gilles Boyer
Les jardins étaient petits, tous séparés par des plantations de buis ou de haies revendicatives/ L'horticulture semblait illustrer le cadastre, comme si le règne végétal avait été contraint de rendre un hommage contre nature à la propriété privée.
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Dans l'ombre de Gilles Boyer
Du reste, quand on fait de la politique, si on n'est même pas capable de s'assurer un résultat tout au moins dans son parti, il est urgent de penser, soit à changer de parti, soit à changer de métier.
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L'heure de vérité de Gilles Boyer
Pour Lartigue cependant, le monde se divisait entre ceux qui exercent le pouvoir et ceux qui l'incarnent. L'exercer, c'était décider, mettre en place, exécuter. L'incarner, c'était faire des papouilles aux électeurs, prononcer des discours écrits par d'autres, déposer des gerbes le 11 novembre. Et tous ceux qui délaissaient le premier monde, où, dans la discrétion, on gouverne la France, pour rejoindre le second, dans lequel prévalent l'hystérie et petits phrases, le laissaient franchement dubitatif.
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Donald Trump n'est pas seul à être un dirigeant cinglé ! Qui, par exemple, a nommé son cheval aux plus hautes responsabilités ?