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Critiques de Gilles Caillot (250)
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L'apparence de la chair

J'ai aimé !

Je ne peux pas vous expliquer vraiment pourquoi, mais croyez moi, ce livre vaut le détour.

La raison, je la connais, hein.

Elle est très simple...

J'adhère complètement au point de vue de l'auteur expliqué en postface.

Je suis entièrement du même avis que lui sur le sujet qu'il aborde.

Evidemment, je ne peux vous le révéler, au risque de tout spoiler...

D'ailleurs, je vous déconseille de lire les étiquettes attribuées à ce livre...

Un des mot-clés pourrait tout vous gâcher.



Dès les premières pages, Sylvie Branetti, capitaine de police, m'a embarquée dans son histoire.

Nous faisons sa connaissance, 15 ans après l'enlèvement de sa fille Lila.

Suite à cette terrible disparition, elle a passé un long moment en hôpital psychiatrique et effectue de régulières séances d'hypnose, dans l'espoir de se remémorer un élément clé de la tragédie, qui lui permettra de savoir ce qui est arrivé à son enfant. Avoir des réponses...



Mais très vite, l'histoire devient confuse...

Plus les pages se tournent et plus tout s'embrouille.

J'ai eu assez peur de décrocher...

D'ailleurs, je me suis demandé à plusieurs moments si ça n'avait pas été le cas... Je suis revenue quelques lignes en arrière pour m'en assurer et me garantir que je n'avais rien loupé.

Nous sommes toujours à la limite de nous perdre, mais finalement, et c'est là tout le génie et la finesse de l'auteur, nous avançons sans véritablement rien y comprendre, mais toujours avec l'envie de connaitre la vérité à ce chaos.

La construction est absolument brillante et maitrisée. C'est un fait indéniable !

Jusqu'à la fin, malgré quelques pistes, on ne peut absolument pas présager de l'épilogue.

Un épilogue époustouflant, qui nous révèle toute l'étendue du travail fourni par Gilles Caillot pour nous mener en bateau et mettre fin à tous nos doutes.



Je conclurais avec les mots que l'auteur a eu la gentillesse de me laisser, "Voici L'apparence de la chair, parce que la réalité n'est pas toujours celle que l'on croit".

Merci Gilles Caillot pour ce bon moment de lecture qui a mis mon cerveau à rudes épreuves et pour celui passé en votre compagnie au salon Bloody Fleury.

Il est certain que je n'en finirais pas là avec vous.



Je vous encourage à découvrir ce roman à votre tour !

Même pas de mise en garde particulière, comme j'aurais pu le présager au départ.

Pas aussi gore, ni sanglant que je me l'imaginais.

Vous pouvez tous y aller sans crainte !

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Je te hais

Waouh! encore un livre qu'il ne faut surtout pas lire en dehors d'un week end, sous peine d'être épuisés pour aller au travail car il est impossible de ne lire que quelques pages avant de dormir. Cette histoire est alambiquée et nous voilà vite perdus, mais cela ne dure pas, enfin, c'est ce que l'on croit parce-que, en fait on est bel et bien désorientés.

Gilles Caillot nous prend par la main, nous fait tournoyer et nous lâche d'un coup, mais où sommes-nous ? mais rassurez-vous, il nous rattrape in extremis.

J'ai beaucoup aimé suivre Marc kaszowski meurtri par sa terrible enfance et qui doit faire face à la sortie de prison de son père alors qu'une histoire d'enlèvement d'enfants surgit.

On est toujours border line, on oscille entre la réalité et le rêve, on ne sait plus si on a bien lu, si on est sur le bon chemin, mais ce flou n'est jamais désagréable, on se bat avec ce Marc, bien sympathique, pour démêler "la vérité".

Vraiment très bien !!! Je suis contente d'avoir fait votre connaissance Monsieur Caillot.
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Je te hais

Comme l'annonce si bien Patrick Bauwen en couverture de Je te hais, voici un véritable page-turner.

Un thriller efficace comme sait en écrire ce bon Gilles Caillot.

Marc Kasovski est flic.

Marc a un lourd passé qui le hante.

Son boulot ?

Traquer le croquemitaine.

La bête immonde.

Le pédophile de la pire espèce.

Deux enfants enlevés à quelques jours d'intervalle. Un kidnappeur qui annonce les pires atrocités. Le passé de Marc qui ressurgit.

Caillot nous entraîne dans la folie des hommes.

Quand l'esprit torturé ne fait plus la différence entre cauchemar et réalité.

À un moment, je me suis dit, mais où tu m'emmènes Gilles ?

Je vais me perdre.

Mais non parce que l'auteur, maître de son sujet sait où il va lui.

Tout se tient.

Tout s'imbrique.

Tout s'explique.

Difficile de sortir indemne d'une telle lecture.

Mais... n'est-ce pas le but de ce genre de roman ?
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L'apparence de la chair

Je déteste ce genre de livre....

Enfin, non, je veux dire, j'adore ce genre de livre...

Mais bon, ça m'énerve... bah oui, quoi. Comment faire une chronique quand on ne peut rien dire d'un livre ?

Comprenez que, je ne peux pas parler de ce que Gilles Caillot nous raconte. Non, parce que si je vous le dis, soit je mens, soit je spolie... donc, faut juste que je trouve autre chose pour vous inciter, que dis-je, vous obliger, à  lire L'apparence de la chair.

Machiavélique,  diabolique, déroutant, bluffant et au combien captivant.

Non, pas la peine de songer à me torturer pour en savoir plus, l'auteur s'est déjà chargé de me mettre le cerveau à l'envers. Il y a un sac de noeuds là-dedans... pffff vais passer un temps infini à remettre de l'ordre.

Bref tout ça pour dire que ce bouquin est génial et que Gilles Caillot assure. Une totale maîtrise d'un scénario époustouflant, orientant le lecteur, lui donnant confiance puis dans une volte-face inattendue, le perturbant aussitôt avec une nouvelle piste. Mais bien sûr,  voyons, Monsieur Caillot, on vous voit venir, mais désolé on a tout compris. Je le vois sourire, l'oeil vicieux du manipulateur, il sait lui, il sait que vous n'avez rien saisi,  que vous êtes embrouillé, c'est son but.

Alors si vous voulez connaître la véritable histoire de Sylvie Branetti l'héroïne de ce roman, si vous êtes "mordus" de thriller, si vous aimez les casse-tête littéraires, si vous n'avez pas peur de finir dans une camisole, vous n'avez pas le choix, plongez-vous dans cette lecture, une fois embarqué vous ne pourrez plus la lâcher et vous n'aurez les réponses à  toutes vos questions qu'à la toute fin, une fin surprenante et émouvante que j'ai adorée.





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L'apparence de la chair

Angoisses, frissons, répulsions… l'auteur nous malmène (gentillement) à chacun de ses chapitres ; Il nous déroute par les différentes facettes de cette histoire et nous laisse sans mots….

Epatés par un final des plus inattendus ! (« bluffant » c'est bien LE mot qu'il faut employer lorsque l'on repose ce livre)
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La couleur des âmes mortes

La couleur des âmes mortes porte bien son nom, c’est une plongée dans les tréfonds de l’âme humaine et dans ce qu’elle peut avoir de plus sombre (entre gris foncé et noir ténébreux). N’imaginez pas ressortir entier de cette lecture proprement éprouvante.



Gilles Caillot est connu pour ses romans assez gores. Ce roman se détourne un peu de cette lignée et se rapproche davantage de son bouquin L’apparence de la chair, soit un thriller psychologique d’une rare noirceur, mais profondément ancré dans la réalité de l’inhumanité.



D’aucuns pourront sans doute rapprocher ce récit de ce que propose Karine Giebel. Le roman est en effet assez proche de cette violence et de cette analyse psychologique qu’elle décrit si bien (et puis c’est plutôt une comparaison flatteuse, non ?).



Mais Caillot a clairement son style d’écriture qui lui est propre, mélange de longs dialogues et de récit à la première puis à la troisième personne. Les dialogues sonnent globalement juste. Les autres passages prouvent que l’auteur sait écrire et n’est pas qu’un simple dialoguiste.



Le tout donne une patte très « cinématographique » à l’histoire et tient franchement bien la route, rendant le récit dynamique et addictif, rentre-dedans et vivant. D’autant plus que Gilles Caillot maîtrise l’art du contre-pied, et certains retournements de situation sont assez déstabilisants.



Le sujet de la pédophilie est à manier avec des pincettes, l’auteur flirte avec la ligne jaune, souvent. Cette lecture est par moment vraiment difficile à vivre, parfois un soupçon trop à mon goût personnel.



Mais on ne se lance pas dans un tel roman sans savoir où l’on met les pieds. La violence du propos et des actions, la déchéance psychologique ne peuvent que marquer le lecteur au fer rouge.



Bien sûr, ce récit peut se lire comme un « divertissement », mais malgré la forme du thriller, Gilles Caillot lance des pavés dans la mare et pose de vraies bases de réflexion sur les sujets éminemment sensibles que sont les abus sexuels envers les enfants (ou même les adultes), la violence qui engendre la violence, la vengeance, les pertes de repères ou encore la manipulation mentale.



C’est parfois cru, toujours tendu, et on sent que l’écrivain a creusé le sujet. On ressort de cette lecture avec un sale goût dans la bouche, éprouvé, à l’image du final qui vous laisse totalement hagard.



Même si, à mon sens, certaines scènes auraient pu être édulcorées, ce roman est un véritable uppercut. Une histoire qui hante notre âme blessée, un long moment après avoir tourné la dernière page. A vous de voir si vous êtes prêts à supporter le choc.



En tout cas, dans le genre, c’est un roman qui a les qualités pour sortir du lot.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Silencieuse et perfide

SEP, initiales de la sombre et pernicieuse maladie qu'est la Sclérose En Plaques.



SEP, acronyme que ce recueil de nouvelles à détourné en Silencieuse Et Perfide, douloureuse définition de la maladie en question.



Un recueil de qualité pour une bonne action (les bénéfices seront reversés à l'AFSEP, Association Française des Sclérosés En Plaques).



14 écrivains pour un ouvrage Sympa Et Pertinent, Salvateur Et Précieux.



Avec ce genre de bonne action, il y a toujours le risque de se retrouver avec étalage de bons sentiments, mais qui ne ressemble pas à grand chose au final.



Ici c'est tout le contraire. Peut-être parce que les auteurs présents viennent beaucoup du milieu du roman noir, les nouvelles proposées sont loin de faire dans la dentelle. Il y a bien évidemment quelques textes positifs (celui de Gaylord Kemp, initiateur du projet, est parfait pour introduire le recueil), mais d'autres récits sont au contraire très sombres.



Certains auteurs n’hésitent pas à développer des atmosphères sinistres ou violentes (mention spéciale à Gilles Caillot pour ça). D'autres se permettent de tourner en dérision le sujet (de manière intelligente) ou de le placer dans un contexte totalement inattendu.



Bref, c'est une belle preuve qu'un recueil de nouvelles est réussi quand aucune histoire ne ressemble à la précédente et qu'on sent que les auteurs ont vraiment cherché à développer leurs univers.



Inutile de détailler les différents récits, chacun y trouvera son compte selon sa manière de ressentir les choses. Pour ma part, j'ai simplement envie de citer plus particulièrement celui Samuel Sutra.



Ambiance sombre, récit d'anticipation ou fantastique, chronique drôle ou touchante, il y a de tout dans ce bouquin aussi distrayant qu'utile.



Vu le prix modique, il faudrait être sans cœur pour passer à coté de cette belle action doublée d'une bonne dose de plaisir littéraire.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Lignes de sang

La préface d'Aurélien Molas nous signalait que si le thriller n'a jamais acquis ses lettres de noblesse comparé à la littérature noire, certains thrillers possèdent des formes et du fond tout en étant efficaces et sont assez sombres pour nous prouver que certains auteurs peuvent exceller dans le thriller noir. Il ne me restait plus qu'à découvrir tout cela.



On m'avait prévenu que ce livre était glauque, malsain à souhait, avec des scènes parfois insoutenables et il a fait honneur à sa sulfureuse réputation. Un qualificatif pour ce thriller pourrait être "dérageant & glaçant". Deux qualificatif pour le prix d'un, oui (offert par la maison).



En effet, ce thriller respecte les codes habituels : des chapitres courts qui pulsent et qui sont alternés pour faire monter le suspense et la frustration, des cliffhangers en-veux-tu-en-voilà, une intrigue bien menée (bien que l'on comprenne à un moment donné QUI est le coupable) sur un scénario original, de l'hémoglobine et quelques scènes de violences que Jack The Ripper aurait aimé...



Bref, l'auteur connait les codes du thriller et joue avec. Au passage, il joue aussi avec nos nerfs en stoppant ses chapitres sur du suspense et en nous reportant la suite quelques chapitres plus tard. Sadique.



Niveau des personnages, on en a assez bien mais on s'y retrouve facilement dans tout ce petit monde. Par contre, le flic doit-il toujours être torturé, alcoolo, dépressif, sans vie sociale ou de famille ? Là, c'est un peu le cliché habituel ces derniers temps.



Certains policiers manquent aussi un peu de profondeur, on ne s'attache pas vraiment à eux, hormis Camille. À certains moments, je les ai même trouvé un peu lourd et patauds dans leur enquête et si un certain Jack n'avait pas été aussi sympa, ils pataugeraient encore dans la gadoue.



Par contre, pour le Méchant, il est bon, intelligent, sadique, pervers, manipulateur et aussi grand stratège qu'un Napoléon. Et je dois absolument me renseigner afin de vérifier qu'il est bien possible de retrouver les véritables adresses IP des utilisateurs ainsi que leurs adresses (on n'est jamais trop prudente)... Brrrr !



Ce qui m'a plu, dans cette intrigue, c'est la tension que l'auteur fait monter assez vite et qu'il entretient tout au long de la lecture, ainsi que l'incursion de l'enquête dans l'univers virtuel : Second Life, un métavers (univers virtuel), existe bel et bien.



La violence est présente et je déconseille ce livre aux lectrices sensibles et aux amateurs de "Oui Oui & Tchoupi en vacances chez les Bisounours". Parce que dans ce livre, ça tue et ça ne tue pas "propre", si vous voyez ce que je veux dire. Ça joue aussi avec les victimes et ce n'est pas beau à voir.



Moi, les scènes plus "gore" ne m'ont pas dérangée, j'ai fait quelques "beurk, c'est dégueulasse" mais ça ne m'a pas empêché de manger ou de bien dormir.



Bémol : les dialogues et la ponctuation. Les dialogues sont parfois trop nombreux au détriment de la profondeur des personnages, de leur psychologie et certains sont même en déséquilibre avec le reste, suite à l'utilisation d'un langage peu étoffé.



Pour la ponctuation, des fins de dialogue avec des "!!" ou des "!?" à profusion qui ont tendance à alourdir le récit... Si c'est passable dans des commentaires sur le Net, j'ai beaucoup de mal à les voir dans un livre de qualité.



Bon, ces quelques défauts ne m'ont pas empêché de passer un bon moment de lecture et de faire tourner mon adrénaline plein gaz, mais je me devais de le souligner.



Un thriller noir qui respecte les codes tout en les chamboulant un peu, qui a de la forme et du fond, même si la forme aurait pu être encore plus approfondie.



En tout cas, la fin vaut son pesant de cacahuètes. Quel sadisme. J'en redemande, moi, du sadisme pareil.

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La couleur des âmes mortes

S'il y a des codes pour écrire un bon thriller, Gilles Caillot les a, sans nul doute, tous trouvé.

La couleur des âmes mortes est une histoire de vengeance, celle d'un père meurtri par la mort de sa fille, victime d'un pédophile. Mais dans ce roman, l'auteur va beaucoup plus loin. Il transporte le lecteur dans un labyrinthe, il le perd, il lui donne des pistes, des réponses, enfin c'est ce qu'il croit, parce que quand tout paraît entendu....nouvel obstacle, nouvelles interrogations. Il décortique l'âme noire de l'homme, personne n'y échappe criminels, bourreaux, médecins ou même policiers.

Bien sûr, c'est violent, bien sûr c'est cru, le sujet l'implique. Gilles Caillot ne fait pas dans la dentelle, il ne cisèle pas, il découpe dans le vif, grossièrement, on n’est pas dans le monde des bisounours. La pédophilie, ça vous interpelle ? Et, vengeance, vous croyez que ça rime avec amour ?

Dans une parfaite maîtrise du rythme, nécessaire à tenir le lecteur en haleine, Caillot vous amène là où il veut. Son livre, même avec des passages à vous faire renvoyer votre dîner, ne se lâche pas facilement, je l'ai moi-même terminé en quelques heures.

On passe d'un personnage à l'autre dans une narration fluide, on cerne un à un tous les travers de chacun des protagonistes. Il est doué Gilles pour nous manipuler, et il ne lâche rien, jusqu'à la dernière page.

Je l'ai rencontré il y a quelques semaines au salon Polar entre deux mers de Fargue Saint-Hilaire, c'est lui qui m'avait guidé vers ce livre.... Quel malin ! Il savait bien ce qu'il faisait le bougre. Ferré le poisson, pris dans la nasse... Amateurs du genre, laissez-vous happer à votre tour. Si vous sortez du piège, on en reparle ?

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L'apparence de la chair

Confuse. Voilà l'état dans lequel je me sens après avoir refermé ce livre. L'excitation que j'ai ressentie à la lecture de ce livre s'est transformée en incompréhension totale.

Mais comment parler d'un livre comme celui-ci sans risquer de tout dévoiler?



Tout commence simplement. Sylvie Branetti est capitaine de police. Il y a 15 ans lorsqu'elle poursuit un tueur qui sévit dans la région, il enlève sa petite fille Lila. Depuis ce jour, sa vie s'est arrêtée. Hôpital psychiatrique, séances d'hypnose chez le psy. Tout y passe dans l'espoir de se remémorer un élément clé qui lui permettra de savoir ce qui est arrivé à Lila.



Simple?

Mais très rapidement, l'histoire devient assez confuse...

Plus les pages se tournent et plus tout s'embrouille et devient très flou. Plusieurs fois j'ai eu peur de décrocher et je suis retournée en arrière pour être sur de n'avoir rien loupé au passage.

Les éléments se mélangent et s'entremêlent jusqu'à ce que je n'y comprenne plus rien !



Mais je suis complètement happée par le récit de Gilles Caillot, comme absorbé, je tourne les pages frénétiquement, plus rien ne m'arrête, trop impatiente de connaître le fin mot de cette histoire.



Arrivent enfin les dernières pages, et là, je n'y comprend toujours rien. J'essaie de lier les éléments entre eux, imagine plusieurs chutes mais rien n'y fait. Il ne me reste que 10 pages et je ne voie toujours pas clair.



Au final, la fin se révèle vraiment surprenante. Autant dire que je ne m'attendais clairement pas à ça. C'est glaçant. Original. Mais comment expliquer?

Après une lecture si riche, j'ai la sensation que la fin n'est pas aboutie. Un peu comme si j'avais lu un superbe thriller et qu'au moment de tout découvrir, le protagoniste se réveil, et tout n'était que rêve?

Je reste sur ma "fin". Dommage.
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Massimo Zanetti, tome 1 : L'ange du mal

Je viens de refermer ce livre avec un sentiment très partagé. C'est mon premier roman de Gilles Caillot, et avant tout je dois lancer un avertissement. Ce n'est pas un roman pour les âmes sensibles et les jeunes ados. Il y a des scènes insoutenables avec des tortures et des violences faites aux femmes particulièrement difficiles. Je ne suis pas sûr que ces horreurs amènent un plus au roman. Après, ce n'est pas ça qui m'a le plus gênés !!!

On est ici avec un gars complètement déglingué qui commet des crimes odieux, un tueur sans âme, particulièrement froid et insensible. Le capitaine Massimo Zanetti va devoir mener l'enquête pour le stopper. L'histoire est rondement menée, il y a beaucoup de dialogue, c'est bien rythmé par des chapitres très courts. On enchaîne et on ne voit pas les pages défiler. Ça c'est pour le côté assez sympa, mais c'est tout pour ma part !!!

Pour le reste, j'ai trouvé l'écriture un peu simpliste, les dialogues assez convenus et insipides. Du coup, les personnages manquent d'épaisseur, on reste distant, en dehors. L'histoire n'est pas vraiment crédible, et particulièrement la fin qui est ratée, de mon point de vue. Alors oui, on ne la voit pas venir mais elle tombe comme un cheveux sur la soupe et je trouve qu'elle n'est pas du tout crédible.

Au final, je ressorts de cette lecture très mitigé et un peu déçu même si tout n'est pas à jeter. Je vais surement tenter le tome 2 en espérant une amélioration, sinon je m'arrêterai là pour cette série.
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Je te hais

Un flic, deux enlèvements, une enquête.

Ce flic, Marc, est associal, donc, pas de lien avec ses collègues hormis un seul qui va mourir.

Mais Marc a eu une enfance abîmée, lapidée, pressurée, bref une maltraitance avec un très grand M et bien entendu, cela va avoir des répercussions à l'âge adulte.

Lecture commencée, on ne lâche plus le bouquin tant que la lecture n'est pas terminée, on est obsédé de connaître la suite. Une fois la dernière page tournée, mince, c'est fini, je l'ai lu !

Je n'ai quasiment rien dit dans mon billet et c'est volontaire. A vous de vous plonger dans le monde de Caillot.



Lu en juin 2019 / Terra Nova - Prix : 19 €.
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Massimo Zanetti, tome 1 : L'ange du mal

-Dis, HannibalLectrice, tu ne dois rien dire sur ce livre, ok ?



-Et pourquoi ne le devrais-je pas ?



-Ben il est clair que tu ne l'as pas apprécié!!!! Je t'ai entendue durant ta lecture faire tout un tas de commentaires...



-Ah! tu veux juste parler de mon esprit critique, celui qui a eu beaucoup de mal avec les fautes de syntaxe, de conjugaison et d'accord, qui ne furent pas légion, mais qui ont suffi à me brûler les yeux, mais aussi de certains dialogues insipides et puérils ?



- Tu risques de le froisser et de le démotiver...



-En toute lucidité, je ne pense pas être lue par qui que ce soit et encore moins par des écrivains! Ceci dit, loin de moi l'idée de le blesser, je ne suis pas la fille cachée de Bernard Pivot et ne prétends pas détenir le savoir absolu sur notre satanée grammaire!



-Humpf!!!



-Et tu penses me culpabiliser et me faire passer pour la méchante ogresse avec ton humpf ? Que je sache, je n'ai toujours pas bouloté nos deux têtes brunes.... Vois-tu, j'en ai des choses positives à dire, à commencer par l'imagination de M. Caillot, certes un tantinet dérangée, dérangeante mais néanmoins débordante. J'ai eu à lire de ces scènes, des scènes tout droit sorties de ce que j'imagine être un snuff, des scènes d'une violence inouïe à te faire rendre tous tes repas de la journée. Jarryd son psychokiller de personnage incarnation de Berkowitz, Bundy et Kemper réunis, inhumain mais Ô combien réaliste, brrrrr!!! . Un dingue j'te dis ce Caillot, à me poser des questions sur sa santé mentale. Un dingue et un manipulateur cet auteur, il m'a encore menée par le bout du nez vers cette fin surprenante, car avec lui elles le sont à chaque fois. Mon chéri, afin de constater ses indéniables progrès, j'aurais du commencer par le commencement et donc lire celui-ci en premier.



-Je t'aime mon HannibalLectrice..
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Je te hais

Ce livre est prix polar Lyon 2019

Gilles Caillot est un auteur que j’ai découvert grâce à la bouquinerie « Le Père Peinard » à Lyon, et que j’ai rencontré au Quai du Polar à Lyon en 2019, et qui est une personne très sympathique 😊.

C’est le 2ème livre que je lis, j’avais commencé avec Lignes de Sang.

Il fait parti des auteurs français de polars noirs et sombres.

Dans ce roman, on navigue entre 1989 et 2017. Marc Kasowski est un flic tourmenté. Il lutte pour oublier les horreurs de son passé. Son père a assassiné sa mère et sa sœur. Au moment où 2 enfants sont tués, son passé ressurgit.

L’auteur nous entraîne dans un passionnant thriller, une enquête noire et sombre (à ne pas mettre entre toutes les mains). Il explore le plus noir de la nature humaine : cannibalisme, pédophilie. Les mots sont précis pour nous décrire les scènes.

Les chapitres sont courts, l’écriture est fluide. Il y a du rythme. Le suspense monte crescendo jusqu’au dénouement final. Dès les 1ères pages j’ai accroché à l’histoire, et cela a été un page-turner. Un flic, un héros qui n’est pas sans faille mais que l’on aime.

Comme le dit Patrick Bauwen sur la couverture c’est un thriller addictif et terrifiant.

Un livre que je recommande à tous les amateurs du genre.

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L'apparence de la chair

Ce roman m'a un poil déçu par rapport aux attentes que j'en avais , mais c'est souvent le risque lorsqu'on se lance dans une lecture poussé par les critiques élogieuses lues ici et là , et notamment sur Babelio. Il n'en demeure pas moins très bon.



Je ne m'attarderais pas longtemps sur le sujet. Il paraît classique. Un vilain tueur qui écorche ses victimes et se livre à des jeux macabres de couture sophistiquée , une enquêtrice amnésique qui a été confronté quinze ans plus tôt à ce monstre et se demande ce qu'il est advenu de sa fille , disparue alors. Et qui demande à réintégrer l'enquête aux côtés de Paul , ancien amant particulièrement protecteur en charge de l'enquête , lorsque les crimes reprennent. Sachant en outre que notre psychopathe semble faire une fixation malsaine sur elle.

Rien de particulièrement nouveau donc , à priori juste une histoire de serial killer de plus , des meurtres , une enquête , une confrontation finale entre notre héroïne et le méchant qui découpe et coud des peaux. Emballez c'est pesé.

Oui mais non. Pas que.



Parce que ce livre qui commence comme un thriller classique dérive doucement vers autre chose. Des petites touches tout d'abord qui font que nous ne savons plus trop ce qui est réel. Le lecteur perd progressivement ses repères. De lieux tout d'abord ( notamment avec la brusque disparition du salon de la voyante que consulte Sylvie au début du roman ) , de temps ensuite ( sommes nous dans le présent ou dans le passé ? ) puis tout devient confus au niveau des personnages également , on ne sait plus qui est qui , les mêmes visages apparaissent mais avec des rôles radicalement différents. C'est le gros point fort du livre à mon avis , ces moments de troubles disséminés ça et là tout d'abord et qui prennent de l'ampleur au fur et à mesure et s'accélèrent encore au troisième tiers du récit.

Nous savons que Sylvie est amnésique , nous savons qu'elle fait des cauchemars , que certains de ses rêves pourraient être prémonitoires. Est - ce suffisant pour tout expliquer ? L'auteur flirte t-il avec le fantastique ? Sylvie est elle complétement folle ? De claire et chronologique , la narration devient petites touches par petites touches plus complexe , l'énigme plus insoluble. Gilles Caillot sème des graines de doutes qui , plutôt que de donner des indices supplémentaires , provoquent un chaos plus grand encore. Par besoin de comprendre et de redonner de la cohérence à cette histoire qui devenait de plus en plus étrange , j'ai tourné les pages encore et encore pour comprendre et pour finalement me retrouver plongé dans une histoire plus tortueuse encore , avec de nouveaux flash backs semblant n'avoir rien à voir avec l'intrigue , de nouveaux cauchemars , de nouvelles impasses , de nouveaux rebondissements inexplicables.



Frustré et ravi à la fois , je n'ai cependant pas pu profiter des dernières pages comme il se devait. Les étiquettes thématiques de Babelio au sujet du livre donnent la solution de l'énigme , alors je ne peux que vous conseiller de ne pas les lire. Bien malgré moi j'ai donc compris la solution de l'histoire bien avant la fin , ce qui ne m'a pas empêché de profiter des dernières pages mais sans pouvoir les savourer pleinement. Fin qui est à la fois géniale , inédite , et qui laisse pourtant un arrière goût amer. Impossible d'en dire davantage.



En bémol j'ajouterais que l'écriture , et notamment les très nombreux dialogues , ne m'ont pas totalement convaincu même si je m'y suis rapidement adapté. Peut être parce que j'ai lu récemment "Rêver" de Franck Thilliez où là aussi l'héroïne est souvent perdue entre cauchemar et réalité , souffre d'amnésie , est choquée par la disparition de sa fille. Si le traitement est totalement différent il y a quand même des similitudes dans les trames et c'est probablement pourquoi je ne peux m'empêcher de faire une comparaison avec la plume plus experte de celui là même qui a rédigé une courte préface à L'apparence de la chair.



Sans être totalement bluffé , je dirais que c'est un livre avec quelques imperfections , mais qui me restera longtemps en mémoire et me donne envie de découvrir d'autres œuvres du lyonnais.
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L'apparence de la chair

Ouahhh... attention le page turner !!! C'est totalement addictif comme lecture ! De courts chapitres, beaucoup de dialogue, un rythme saccadé.... tout ça fait en sorte que cette petite pépite se termine beaucoup trop rapidement ! Et l'histoire est tordue à souhait, en plus... Caillot joue avec nos nerfs et malmène vraiment son personnage féminin, Sylvie, qui est le personnage phare de ce roman. Il joue dans notre tête, comme il laisse ses personnages secondaires jouer dans la sienne. Nous marchons constamment sur le fil mince de la réalité et de la fabulation... et une finale qu'on ne voit vraiment pas venir !! Une véritable découverte que cet auteur... et une très très bonne lecture !
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Massimo Zanetti, tome 1 : L'ange du mal

Whaouuuuu, vous n'allez pas ressortir indemnes de ce premier tome, en tout cas moi, j'en suis encore toute abasourdie!!

L'histoire nous tient en haleine jusqu'à la fin du livre, pas moyen d'en démordre.

J'ai déjà entamé le deuxième tome afin de poursuivre les aventures de l'inspecteur Zanetti !!!

Je vous conseille cette quadrilogie ardemment ..... 😉
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La couleur des âmes mortes

Gilles caillot ne fais jamais dans la dentelle, donc encore une fois il nous concocte un polar d une noirceur que lui seul a le secret.

Avec pour theme,la pedophilie,un sujet a risques ,gilles caillot s en sort haut la main, polar teinté de trahison,de meurtres,de folie,de faux semblant,l auteur nous entraîne dans un polar sans temps mort avec une fin dont lui seul a le secret.

Ames sensibles, ne pas s abstenir, courez chez votre libraire.
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L'apparence de la chair

Les premières critiques sur Babelio sont dithyrambiques, mon avis est un peu plus partagé.

La préface de Thilliez parle d'un roman à tiroirs. Des tiroirs il y en a effectivement à profusion, rendant l'histoire complexe et tenant le lecteur en haleine tout au long des 400 pages.

Le bouquin est construit autour de chapitres hyper courts et la narration se résume quasi exclusivement à des dialogues (ou monologues) qui accentuent le coté nerveux du récit. En d'autres termes, on est loin du thriller "littéraire" (c'est un constat, pas un reproche).

L'histoire est clairement bien ficelée, mais ce style d'écriture ne rend pas, à mon sens, facile la création d'une ambiance et c'est ce qui m'a le plus "gêné" dans ce texte (avis tout personnel, c'est une histoire de goûts).

Histoire tordue, réfléchie et vraiment bien construite, mais il m'a manqué le petit supplément d'âme qui font que je reste totalement scotché (comme l'a fait Thilliez, dans le même style, avec le fabuleux "Vertige").
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Massimo Zanetti, tome 2 : Réminiscence

Le tome 2 est très prenant également comme le premier.

On ne s'arrête pas une minute de lire !!!

Encore plus hâte de commencer le 3ème tome.

A vos livres mesdames , messieurs !!!

Vous en sortirez pas indemnes ...... .

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