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Citations de Gilles Marchand (549)


Ne pas s'encombrer de la réalité, transformer son présent pour oublier son passé.
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C'était l'école qui me renvoyait le plus le reflet de ma différence.
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La présence de tous ces anonymes me permet de me détacher de ce que je leur raconte. A travers eux, mon histoire devient 'une histoire". C'est peut-être ce dont j'avais besoin pour avancer.
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J'ai trouvé mon écharpe comme un voile qui transforme la réalité.
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L'écharpe m'a permis de masquer cette différence. Elle soulève d'autres questions mais il est plus facile de vivre avec des questions qu'avec une différence.
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L'Histoire n'est pas juste.
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Je me souviens qu'après ces siestes tu me proposais d'aller au café, parce que les amis c'est ce qu'il y a de plus important dans la vie, et que les amis c'est dans les cafés qu'on les trouve.
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Ce morceau, cette ambiance, je prends conscience que nous avons tous nos secrets, nous sommes effectivement ici chez nous.
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Je ne l'avais pas vue depuis approximativement deux ans, quatre mois, trois semaines et six jours.
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Max n'était plus Max quand il partait travailler. Il était un autre, il laissait son passé, son histoire, son handicap chez lui et offrait une nouvelle image au monde. Une image qu'il avait choisie.
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Un bout de ciel me tombe sur la tête. Je le ramasserai plus tard. Je ne suis décidément pas programmé pour les joies pleines. Je suis terrorisée à l'idée de devenir un inconnu pour celle que j'aime. Je suis terrorisé à l'idée qu'elle ne ressente plus rien pour moi.
J'écarte le médecin du bras et m'approche de la chambre. Je n'ai pas pensé à apporter de fleurs et, pour ne pas arriver les mains vides, je reviens sur mes pas et ramasse le morceau de ciel. Ça fait toujours plaisir, un petit bout de paradis.
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Pour autant, j'étais devenu marin et, comme me l'avait suggéré ma mère, je laissais ma mélancolie au port. Je prenais le souffle du vent en plein visage et attendais que les saisons passent.
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N'importe quel boulot du moment qu'il y avait du vent, des embruns et des vagues à proximité.
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Je ne m'attendais pas à être orphelin de ma douleur.
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L’intensité est nécessairement temporaire et destinée à avoir une fin.
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Les rêveries ouvrent les portes de l'imagination mais ferment celles de la société.
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J'y avais bien réfléchi, ce n'était pas le monde qui n'était pas fait pour moi, mais la société, ce qui est totalement différent... La société a établi tout un tas de règles mais n'avait rien prévu pour les gens qui n'étaient pas capables de les suivre pour des raisons indépendantes de leur volonté. Elle les acceptait mais ne leur donnait pas une réelle chance à part celle de rester bien sagement assis sans trop déranger et surtout, surtout, sans oublier de lui dire merci."
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’ai mis Pet Sounds sur mon électrophone. Le deuxième exemplaire que max m’avait offert. Elle ne connaissait pas. Je lui ai parlé de Max qu'elle avait souvent croisé sans jamais lui parler. Il la fuyait tant qu'elle était persuadée qu'il ne l’appréciait pas. J’avais toujours démenti. Mais, ce jour-là, je lui ai suggéré qu'il était certainement jaloux. Ses sourcils se sont rapprochés et j’ai dû préciser qu'il n’était pas amoureux d’elle mais qu'il n’avait personne à qui il pouvait penser du matin au soir et du soir au matin. Des petites rougeurs lui ont envahi la gorge. Je les ai adorées ces petites rougeurs et ce qu'elles me racontaient de Lélie et de son trouble. Je me suis rendu compte de l’interprétation évidente de mes propos et je me suis mis à bafouiller, à expliquer que ce n’était pas ce que j’avais voulu dire et… Elle m’a interrompu en posant un doigt sur mes lèvres. Puis elle s’est approchée. Lentement. Très lentement. Je ne bougeais pas. Le temps s’est arrêté, les bibelots se sont retournés de manière à nous laisser un peu d’intimité. Carl Wilson s’est éclipsé, suivi de près par tous les membres du groupe dont le dernier a pris soin de tamiser la lumière. J’ai senti la chaleur de son visage avant de goûter à ses lèvres.
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Elle a commencé à sourire, à dégager une mèche qui lui caressait le visage, dévoilant une pommette et une légère fossette. Elle me voyait, elle me regardait, elle me souriait. Mon violon a commencé à s’emballer et j’ai dû lutter pour que le son reste bien à l’intérieur. Je ne me souviens plus si j’ai réussi à sourire, je ne suis même pas certain d’avoir essayé. Je cherchai quelque chose à lui dire, je ne trouvai rien. Je recherchais quelque chose à faire, je ne trouvai rien. A la troisième tentative, j’abandonnai, me contentant d’avancer ma jambe gauche puis la droite pour me retrouver face à elle.
– Bonjour, je m’appelle Stradi.
– Je sais.
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Il me disait qu’il m’enviait d’avoir tout le temps de la musique dans la tête mais qu’il aurait préféré choisir lui-même son instrument et les morceaux qu’il aurait joué. Il avait raison et plus qu’il ne le pensait. Je n’ai jamais écouté un morceau tel qu’il avait été écrit, composé, joué et enregistré. Mon violon accompagnait chaque partition. Classique, pop, rock, folk. Dès les premières mesures, il se mettait en route. Partout et tout le temps mon violon faisait jouer ses cordes. J’allais au cinéma, le générique était accompagné au violon, j’écoutais la radio, les réclames étaient accompagnées au violon, Max me faisait écouter Rubber Soul, le double blanc, Revolver ou n’importe lequel de leurs albums, les Beatles étaient accompagnés au violon.
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