Citations de Gilles Paris (463)
Tu n'es pas méchant ,mon petit, et tu es trop jeune pour aller en prison.Le juge va t'envoyer dans une maison où il y a des enfants comme toi.
En me réveillant, je dirai bonjour au soleil. Au pays des vacances, il fait toujours beau.
Ils répétaient sans cesse à leur petite-fille que le bonheur se méritait et que seul comptait le mal qu'elle se donnerait pour réussir. Le reste viendrait avec.
Dans les films, quand on meurt, les gens vous pleurent et après ne vous voient plus. La mort, c'est disparaître pour toujours.
Parfois, des choses vous échappent comme une boule de Noël qui va se briser en mille morceaux, et c'est pas grave.
Bien sûr qu'on peut tout avoir, tout prendre. Il suffit juste de le vouloir plus fort que tout.
J'adore tricher quand je joue. Je sais que ce n'est pas bien, mais je déteste perdre. Après, je boude. Alors je triche, je gagne et je rigole.
Il faut être fort comme papa pour porter tous ces sacs pleins de saletés qui sentent pas bon. Et surtout pour les retirer de la poubelle. Mon papa, c'est Hulk.
Les grandes personnes sont difficiles à comprendre
Je dis à maman "viens jouer avec moi aux billes" et maman dit à la télé "attention, il est derrière toi, il va te tuer" alors j'insiste et maman parle à la télé "il est vraiment con celui-là" et je sais pas si le con c'est moi ou le monsieur qui vient de se faire buter alors que maman l'a prévenu.
Les adultes, des fois, ça dit des trucs stupides à cause de la peur qui leur dévore le coeur.
Ils feraient mieux d'écouter le silence.
On mangeait devant la télé et après je m'endormais souvent et j'étais réveillé par une canette que maman me balançait dessus avant de dire à la télé "c'est l'heure, va te coucher".
Boris dit qu'il doit avoir un frère plus grand qui lui donne tous ses habits et je me dis que j'aurais bien aimé avoir un frère, moi aussi, qui m'aurait donné des vêtements trop grands, mais que maman elle préférait boire de la bière plutôt que d'aller m'acheter un frère.
J'ai reçu la deuxième lettre anonyme à mon domicile. La même enveloppe, le même papier couché, le courrier toujours affranchi à la poste du Louvre. Je l’ai décacheté délicatement, retenant mon souffle en la lisant. Elle était encore plus précise que la précédente:
Je sais que tu t’es appelée Grâce, Paradis, Talia et Jade, avant de choisir Belle. Qui crois-tu berner? p. 93
La vie m’a appris à être seule. J’aime ce confort, sachant à quel point la nature humaine peut être décevante. Et tout ce que j’ai pu vivre à ce jour ne l’a jamais démenti.
j'ai appris que lorsque la roue tourne, ce n'est pas toujours pour avancer.
Le silence nous rend parfois aussi coupable que celui qui perpétue la violence.
Les profs, les parents ne nous prennent pas souvent au sérieux. Il faut bien se protéger d'eux. Les livres m'aident à cela.
Le limon sur lequel je viens d’entamer la descente est absolument lunaire. De la poussière de volcan changée en sable. C’est comme marcher dans la poudreuse. Le premier pas s’enfonce. Le second doit aussitôt s’engager, tandis que l’autre émerge des profondeurs. Un étrange ballet, avec la caillasse qui dévale tout autour de vous et disparaît, aspirée dans l’abîme du sablon. La pente est ardue, Gaetano a conseillé d’éviter de s’arrêter. Nous risquerions de perdre l’équilibre, puis de tomber, avant de glisser sur cette pente nourrie aux copeaux rocheux.
Les adultes, des fois, ça dit des trucs stupides à cause de la peur qui leur dévore le cœur.