Gitta Sereny

Bof, successions de témoignages, ce livre ne va pas au fond des choses, très journalistique, de bien plus beaux textes ont été écrits sur le sujet. On apprend rien.

noir!!! Splendide et perturbant!!! Une lecture qui dérange mais fascine Tout est ambivalent dans ce livre et on en sort pas indemne Fortement recommandé

Histoire vraie de Mary Bell se déroulant en Angleterre en 1968; une petite fille de 11 ans devenue meurtrière après avoir tué 2 jeunes garçons.

Nous la retrouvons 30 ans plus tard et retraçons grâce à une journaliste son parcours jusqu'à maintenant. Sa nouvelle vie, qu'est- elle devenue ? Comment explique-t-elle son geste ? Comment continue-t-on à vivre avec un passé tel que le sien ?

Un livre très intéressant sur l'incarcération d'une petite fille âgée de 11 que l'on va suivre de son procès jusqu'à sa sortie de prison. L'autrice nous raconte son histoire à travers des témoignages et son entretien avec Mary.



Mary va être accusée de la mort de deux petits garçons de 3 et 4ans (alors quelle était aux côtés de sa meilleure amie de l'époque) et connaître trois établissements différents pour purger sa peine.

Vraiment peu instructif en ce qui concerne le cœur même du livre, j'ai l'ai choisi en pensant que c'était une enquête ou tout du moins un récit regroupant les faits : avant, pendant, et après le meurtre.

Ce n'est pas du tout ça, c'est un essai en réalité. Il aborde le système judiciaire anglais et les défaillances de l'enquête.

Je connaissais cette histoire que dans les grandes lignes et j'en appris qu'un tout petit plus grâce au prologue et à l'épilogue.

Gitta SERENY, ne sais pas se positionner, ou ne veut pas, là est la question : elle est à la fois choquée et admirative.

Bon sang cette partie de notre histoire nous a révélé bien des crimes pour que notre jugement ne nous fasse pas défaut.

Concernant ses enquêtes, Gitta SERENY, aurai du s'attacher aux faits et être plus rigoureuse. On sent comme une compassion dans ses échanges avec les personnages, elles se laisse influencer, presque manipuler.

Mise à part mes réflexions, j'ai eu plaisir à lire son livre, bien qu'il ne me renseigne pas plus de ce que j'aurai aimé.

Ce livre s'intéresse à deux histoires d'enfants qui en tuent d'autres. La première histoire est la plus détaillé, la journaliste est allé rencontrer les différentes personnes gravitant autour du meurtre du petit James Bulger.



Ça été 157 pages terribles à lire. Autour de deux meurtres de deux bébés, par des enfants...



La journaliste s'intéresse aux faits et à la psychologie des meurtriers. On découvre comment des enfants arrivent à tuer un autre enfant. C'est assez terrifiant de le lire, j'ai dû reposer à plusieurs reprises le livre. Malgré tout, ce fut intéressant à lire.



Âmes sensible s’abstenir, pour ce genre de livre.


Lien : https://mathildelitteraire.b..

Une si jolie petite fille", cataloguée de polar, n'est en rien une oeuvre de fiction mais bien une enquête journalistique.



Le 17 décembre 1968, Mary Bell, une fillette de 11 ans, est condamnée à la prison à perpétuité par le tribunal de Newcastle pour homicide involontaire avec responsabilité atténuée.Quelques mois plus tôt, elle avait en effet causé la mort de deux enfants, Martin Brown, 4 ans, et Brian Howe, 3 ans.

A l'époque, Gitta Sereny qui couvrait le procès pour son journal, est horrifiée de voir cette enfant jugée comme une adulte, maltraitée par la presse, poursuivie par la vindicte populaire et qualifiée de psychopathe par des psychiatres qui l'ont à peine entrevue. En 1972, elle publie Meurtrière à onze ans : le cas Mary Bell où elle dénonce le traitement infligé aux enfants tueurs en Angleterre, après une longue enquête auprès de la famille de Mary et de tous ceux qui, de près ou de loin, sont intervenus dans son arrestation et son procès. Lors de ces interviews, elle découvre les mauvais traitements dont a été victime Mary durant sa petite enfance et qui expliquent partiellement sa violence future.

En 1998, soit 30 ans après les faits, elle revient sur cette affaire qui continue ponctuellement d'intéresser la presse anglaise. Cette fois, elle s'entretient avec Mary elle-même, revenant avec la principale intéressée, sur les meurtres, le procès, la prison, la libération.



Cette enquête est censée remettre en question nos convictions et nos jugement hâtifs ainsi que les failles d’un système bien établi. Toutefois, ses trop nombreuses interviews - longues et bien souvent décousues, les silences puis les tentatives d'explication de Mary Bell de son geste (qu'elle a minimisé très longtemps), m'ont non seulement ennuyée et incitée à déposer le livre à de nombreuses reprises mais j'ai même fini par me demander si cette analyse à froid aurait un sens.

A la vérité, la lecture de cette enquête n'a réveillé en moi aucune compassion pour la fillette assassine devenue adulte.

Toutes les tentatives de la rendre "victime" et plus humaine ne m'ont rien apporté et je continue de regarder les crimes de Mary Bell d'un oeil sévère mais non vindicatif, je l'espère.

Wouah.... comment comprendre des meurtres effectués alors que mary Bell est encore enfant. Voir le suivi psychologique et traumatique que ceux ci lui ont causé. Ils sont impardonnables évidemment mais un peu plus "compréhensibles". A lire sans

hésiter

Histoire vraie qui fait froid dans le dos, et remue pas mal.

Je pense néanmoins qu'il est préférable de lire "Meurtrière à 11 ans" auparavant.

A priori on pense se lancer dans la lecture d'un vrai polar. Mais dès les premières pages on s'aperçoit qu'il s'agit en fait d'un documentaire, la présentation du livre est donc trompeuse.

Nous suivons donc une fillette meurtrière et de réelles questions de société se posent : comment traiter ces cas si complexes ? compassion ou rigidité dans le choix et dans l'application des peines ?

Ces interrogations nous suivent tout le long du bouquin, on se sent tiraillés, incertains, comment se positionner ?

Bref une lecture interessante, mais pas suffisamment prenante. Il convient tout de même de souligner le travail de l'auteur.

🌟🌟🌟🌟

🔹Parution le 23 mars de l'enquête de Gitta Sereny, journaliste et écrivain britannique, sur l'affaire James Bulger.

🔹Cette image reste gravée dans ma mémoire, parce que j'avais 12 ans la première fois que je l'ai vue et parce qu'elle relate l'une des affaires criminelles les plus horribles impliquant des enfants meurtriers.

🔹Lorsqu'un jour de février 1993, Denise Bulger entre dans le centre commercial de Liverpool, et s'arrête à la boucherie, il ne faudra qu'une poignée de secondes pour que son fils James, presque 3 ans, échappe à sa vigilance.

🔹Affolée, ne voyant plus son fils à ses côtés, les recherches ne donneront rien jusqu'à ce que la police décide de visionner les caméras de surveillance du centre commercial.Les images capturent la silhouette de l'enfant s'éloignant accompagné de deux garçons dont on peine à définir l'âge en raison de la mauvaise qualité des bandes.

🔹Deux jours après l'enlèvement de l'enfant, son corps sera retrouvé "affreusement mutilé"...un témoignage permettra de remonter jusqu'aux deux "ravisseurs" dont on connaîtra l'identité "Jonathan Venables" et "Robert Thompson"... âgés de 10 ans! C'est la sidération pour les inspecteurs chargés de les "arrêter", ils n'arrivent pas à concevoir que ces deux jeunes enfants aux "visages charmants" puissent être les auteurs de ce crime atroce.

🔹Dans cette enquête moins fouillée que celle sur Mary Bell("une si jolie petite fille"),une enfant de 11 ans ayant assassiné deux bambins de 3 et 4 ans en 1968, Gitta Sereny tente encore de comprendre les origines du mal.Elle reste persuadée qu'un enfant n'est pas mauvais par nature, mais qu'il est perverti par la société et/ou son milieu familial.Elle ne nous donne pas de réponses, d'ailleurs lors de leurs interrogatoires, s'ils ont fini par avouer leur crime, les deux jeunes garçons ne donneront jamais d'explication sur les raisons qui les ont poussé à le commettre. 🔹Gitta Sereny cherche également à dénoncer un système pénal britannique qui traite les mineurs de la même façon que les majeurs et qui élude certains aspects qui pourraient éclairer l'affaire pr comprendre d'où vient cette pulsion destructrice chez l'enfant.


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un peu 'trompée' par l'étiquette 'meilleur polar 2016', parce que ce n'est pas du tout un Polar, et ça peut décevoir au premier abord (ce qui fût mon cas d'ailleurs) mais n'empêche... j'ai été happée par ce récit d'une rencontre entre une ex-petite fille tueuse d'enfants et Gitta Sereny, journaliste qui l'a suivi pendant de nombreuses années. On s'attache à cette enfant, on essaie de comprendre, on finit par comprendre et surtout, on s'interroge... beaucoup... A lire, vraiment !

"Elle était si jolie, mais qu'est-ce qui lui a pris ?"



Mary Bell était une enfant quand elle a tué 2 petits garçons de 3 et 4 ans en Angleterre. Emprisonné à l'âge de 11 ans, elle passera une grosse partie de sa vie dans différents centres de détentions.



Mais pourquoi a-t-elle commis des crimes aussi horribles ? L'auteur, Gitta Sereny, nous glisse avec elle dans son sac et nous dévoile les affres de la vie de Mary Bell. En poussant le lecteur à se questionner, à s'indigner, à hurler... Jusqu'à comprendre... Quelques soient vos émotions, vous ne resterez pas insensibles !



Peut-on considérer un enfant comme un monstre ?



Je l'ai lu en deux partie ce livre. La première fois, j'ai eu du mal à m'y intéresser.

Ce renseignement "prix du meilleur polar des lecteurs de Points", m'a dupé. je ne m'attendais pas
Lien : https://charlenevoirin.wordp..

conseillé très vivement par Virginie d'Avignon

Rien n’est plus difficile que parler intelligemment de personnes intelligentes. Un tour de force réussi habilement par Gitta Sereny.

Passionnant récit d’investigation, Une si jolie petite fille dirige le lecteur dans les méandres des souvenirs d’une femme étonnante, ambivalente, lucide et intelligente, devenue meurtrière à 11 ans, pour avoir tué deux très jeunes enfants. Ce livre est une confrontation, entre l’investigation et la psychanalyse, la morale et la propension naturelle, les garanties exigées par la sécurité qui s’opposent à la réhabilitation de jeunes meurtriers, entre le besoin de comprendre et l’envie d’oublier. Deux femmes, l’une, Gitta Sereny l’enquêtrice se battant pour redonner une place aux enfants traumatisés, l’autre, Mary Bell la paria meurtrière issue de la maltraitance, recherchent la vérité afin de laisser un avertissement : ne jugez pas les enfants meurtriers sans précaution ; leurs actes ne peuvent être évalués à l’aune des motivations des adultes.



Une si jolie petite fille se lit comme un thriller où l’auteur parcourt la vaste scène qu’a fréquentée Mary Bell, du procès à sa vie de mère en passant par la prison, décrivant de larges cercles concentriques qui peu à peu cernent la personnalité et les secrets d’une fillette sauvage devenue femme responsable. La jeune femme cache un passé dans lequel une enfant protège quelqu’un. Qui ? Pour quelles raisons ? Les faits étaient-ils si horribles que l’inconscient se soit vu obligé de dresser un mur ? Peu à peu des nœuds se relâchent, les non-dits mettent en relief les décryptages des paroles enfantines et la vérité ose enfin s’exprimer. On ne peut excuser de tels actes, et Gitta Sereny n’a pas cherché à le faire, mais on peut en comprendre les ressorts pour mieux les prévenir.



Un livre d’une grande humanité à placer dans toute bonne bibliothèque. Une référence à consulter par toute personne ayant des contacts avec les enfants dits « à problèmes ».

Livre non terminé, la vie est trop courte pour perdre ainsi son temps. Ce livre dont j’ai tout de même lu plus de la moitié n’a aucun intérêt. Je passerai sur le fait que 1/ il ne s’agit absolument pas d’un polar ni même d’une enquête sur « Les Crimes de Mary Bell » comme tapageusement annoncé mais d’un compte-rendu journalistique et d’une réflexion pseudo-psychologique sur les enfants tueurs en général et sur la vie carcérale et post-carcérale de Mary Bell en particulier, et 2/ d’un point de vue purement littéraire, même pour un lecteur comme moi qui aime également les histoires vraies, les ouvrages critiques ou biographiques, les essais, c’est également complètement raté et très ennuyeux. La raison principale qui me fait abandonner ce livre est le manque flagrant de la neutralité qu’on pourrait au moins espérer sur ce type d’ouvrage, et le scandaleux parti pris de faire de la meurtrière de deux enfants en bas âge une victime intégrale, et ce envers et contre les faits. Le travail journalistique, qui se veut complet, est très manifestement orienté et je ne cautionne tout simplement plus ce travers moderne du « c’est la faute à la société », « c’est la faute à son enfance malheureuse », « il faut aider et non punir » etc. On ne parle pas ici d’une gamine qui aurait pété les plombs, eu un accès de folie ou de violence, mais bien d’une petite fille calculatrice et très intelligente, qui a assassiné un premier petit garçon, l’a soigneusement dissimulé durant plusieurs mois, a perpétré ou du moins activement participé à l’étranglement et la mutilation d’un second, s’est ouvertement foutue des familles et de l’ensemble des protagonistes de l’enquête, et aurait sans doute continué longtemps si sa complice avait été aussi froide et détachée qu’elle-même. Mary Bell ment, arrange, manipule, et on tente de nous arracher des larmes et d’occulter non seulement la réalité de ses actes mais la parfaite conscience, la responsabilité de ces actes, clairement perceptible dans les faits et non dans ces interminables entretiens d’auto-justification. Quant aux travers du système judiciaire et carcéral, les poncifs pseudo-humanistes m’ont achevée, tant il semble être oublié qu’un crime est supposé être puni, et qu’il ne s’agissait pas de soigner une petite victime innocente qui appelait à l’aide mais de mettre hors de nuire certes une enfant, mais gravement perturbée et qui avait déjà assassiné deux tout petits. Le seul dysfonctionnement à mon sens est que ces meurtriers puissent effectivement être libérés, puissent enfanter, être rendus à une vie normale, déniant ainsi toute reconnaissance aux victimes et à leurs familles qui eux n’auront jamais cette opportunité. Tout au long de ma lecture de ce plaidoyer pleurnichard et maladroit, je n’ai pu que penser aux parents des deux garçonnets, et à ce que ce type d’ouvrage a bien pu leur faire à eux, comme la libération et la maternité de Mary Bell et cette exigence du droit à une deuxième chance suite à sa maternité que leurs enfants, eux, n’auront jamais. Bref, pour ma part, dans la pile « à échanger chez le bouquiniste contre un vrai livre n’importe lequel au plus vite ».

je ne trouve pas que ce livre soit un thriller puisque la fin est connue avant même de commencer la lecture (c'est une histoire vraie). Malgré tout, cela n'empêche pas qu'il soit passionnant et comment ne pas s'attacher à Mary...

Vraiment un livre magnifique, à la fois touchant et dérangeant. Touchant pourquoi ? Parce que l'on découvre le destin d'une petite fille durant les années suivant sa condamnation, mais aussi on apprend sa situation familiale avant qu'elle ne tue les petits garçons, et on éprouve de la compassion pour elle.

D'où le côté dérangeant : on éprouve de la compassion, on plaint son parcours (que ce soit avant ou après sa condamnation), bref on se met à l'apprécier, non sans raison. Et après on repense à ce qu'elle a fait, et cela refroidi un peu, on est un peu plus sur la réserve. Bref un débat intérieur fait rage (du moins pour ma part) : entre une pensée pour la famille des victimes qui ne verront jamais grandir leurs enfants, et une forme de compassion pour cette femme qui aura toute sa vie des remords pour ce qu'elle a fait.

C'est un livre qui incontestablement fait réfléchir, notamment sur le système judiciaire pour les enfants de cet âge, qui a montré à cette époque ces faiblesses innombrables.

La forme du livre était également plaisante, il ne s'agissait pas d'un récit linéaire où toutes les pensées et les souvenirs sont classé, on remarque des anecdotes, des souvenirs qui ne sont pas à leurs places ou qui sont faux et qui traduisent il me semble les conséquences de son enfance sur Mary.

Une vrai découverte.

Voila une oeuvre magistrale, qui constitue certainement une des toutes meilleures analyses de ce qui a conduit des humains à participer à la machine nazie d'extermination .

L'implication personnelle de l'auteur dans une multitude d'entretiens donne une dimension rare à cette analyse.

Dommage que le style soit souvent touffu et assez lourd, voire approximatif par moment : mauvaise traduction?