Grace Ly

Ce roman était au rayon nouveautés de ma médiathèque et je l'ai pris sans en avoir entendu parler avant. Et bien m'en a pris : quel vent de fraîcheur et d'humour !

Ne sachant pas où le classer : roman adulte/roman adolescent , je vous dirais qu'il convient à tou(te)s... Comme il raconte la vie d'une adolescente d'origine asiatique (deuxième génération) qui vit dans le 13° arrondissement de Paris, j 'ai beaucoup pensé à "Kiffe kiffe demain" de Fazia Gaïne, tout en me mortifiant parce que c'est très réducteur de comparer deux livres sous prétexte qu'ils parlent du même sujet : émigration/ intégration des nouvelles générations et qu'ils ont le même ton . Cela démontre qu'il n'y en a pas tant que ça … Et ça c'est triste et le roman ne l'est pas du tout !



Chi Chi habite au 30 ième étage d'une tour du 13° , connu comme le "quartier asiatique" , elle vit seule avec sa mère qui tient un restaurant . C'est une adolescente intelligente qui fréquente un lycée international mais qui est en manque de repères, et qui est en train de "dégringoler" scolairement parlant... Mal à l'aise dans son école un peu trop bourge, un peu trop " blanche", révoltée de n'avoir aucune réponse sur l'identité de son père et le passé de sa famille, décalée par rapport à la culture que cherche à lui imposer sa famille, Chi Chi est très mal dans sa peau. Il faudra un malheureux événement pour que tout se remette dans l'axe et que la vie sourit à nouveau à Chi Chi.



C'est un roman très instructif (et délicieux !) sur nos différences, les difficultés d'intégration, notre indifférence, les décalages.

Chi Chi est un personnage pleins de piquants mais adorable qui regarde le monde avec des yeux remplis d'humour. On sourit beaucoup.

Je prédis à Grace Ly, dont c'est le premier roman , une carrière fabuleuse , car sa plume est savoureuse , délicate, drôle , malicieuse et lucide . Je la suivrais avec plaisir dans ses nouvelles aventures.



A la fin du roman , elle remercie Fazia Gaïne…

C'était quand la dernière fois que j'ai croisé en France , dans les livres ou les films , une jeune fille d'origine asiatique ? C'était dans Diva . Cela fait longtemps, trop longtemps …

"Kiffe Kiffe demain" , l'intégration ! ;-)



Jeune fille modèle : que du bonheur !!!

Le sous-titre de ce joyeux album jeunesse est « une recette d’amour » et c’est bien d’amour qu’il s’agit à travers les petits plats préparés par la grand-mère asiatique de Anna -Yi.

Cette relation entre une petite fille qui fête ses six ans et une grand-mère d’origine asiatique permet au jeune lecteur d’aborder une autre culture où on embrasse les enfants en les respirant et où les plats préparés sont très différents de ce que l’on connait.

Il y a une belle connivence entre la petite fille et sa Grand-mère qui lui parle de son pays lointain et lui apprend ses secrets de cuisine.

C’est une jolie histoire de transmission et de voyage

« Un jour, Anna-Yi ira voir le pays d’où vient Grand-mère. En attendant, elle se délecte de de ses saveurs. Au fond, cet endroit n’est pas si lointain, car Grand-mère l’y conduit chaque mercredi, à sa manière. »

Les illustrations, éclatantes de couleur nous entrainent sur les pas de Anna -Yi et de sa grand-mère.

L’histoire met l’accent sur la double culture et la richesse, la diversité que cela apporte. Et si la manière de formuler son amour prend des chemins de traverse pour la grand-mère, c’est d’une grande pudeur et plein de tendresse.

Une belle histoire pour ouvrir l’horizon et montrer la richesse d’une autre culture aux enfants.

Le choc des cultures ou l'histoire d'une jeune fille qui a un pied en France et l'autre en Asie

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Vous vous souvenez peut-être de mon ressenti de lecture du roman "Tout ce qu'on ne s'est jamais dit" de Céleste NG . Cette auteure d'origine asiatique, vivant aux USA qui parle de la difficulté d'intégration des enfants de 1ère génération d'origine étrangère.

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Dans ce roman assez court, l'auteure, Grace Ly, elle aussi d'origine asiatique et née en France, raconte l'histoire de Chi Chi, sino-cambodgienne et française, se posant des questions sur ses racines, son identité, sa place dans sa famille.

Je suppose que l'auteure s'est largement inspirée de sa propre vie.

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Chi Chi, habitant Paris, adolescente un brin perturbée, déroule petit à petit ses tracas, son incapacité à percer l'armure blindée de sa mère et aussi son combat à vouloir être différente.

Oui, quelle difficulté de vivre entre la tradition et la modernité, coincée dans le restaurant familial, à essayer de se comporter comme une jeune fille modèle "qui rentre dans le moule français". Et devoir subir des moqueries permanentes sur son statut de "banane" (jaune à l'extérieur, blanche à l'intérieur).

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Une communauté silencieuse et discrète qui souffre des à-prioris. La difficulté de se savoir différente. Se fondre dans la masse. Briser le silence de ces non-dits dans sa famille. Voilà tous les tourments de CHi Chi.

Un passé qui lui revient en pleine figure au moment de l'accident.

Et Chi Chi comprendra enfin que la foi et le courage ont été les moteurs de cette intégration.

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Libérer les mots permettra d'expliquer à la jeune génération toute la richesse et les racines de leur culture.

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Un texte fort, émouvant, assez court et teinté d'humour. Des clichés qu'on connaît tous (ah le riz cantonais et la serveuse qui esquisse un non-sourire quand on réclame du pain). J'ai passé un très bon moment , passant du rire aux larmes , en une seule page!

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Lu grâce à Netgalley.

Un récit frais et touchant avec ce personnage de Chi-Chi que l'on suit entouré de ses tatas, de ses oncles, de sa mère et du restaurant de celle-ci avenue de Choisy dans le 13ème arrondissement parisien.



On suit Chi-Chi dans son quotidien au lycée, sa rencontre avec Nabil , au salon de coiffure d'une de ces tantes, le quotidien d'Ama sa mère qu'elle aide autant qu'elle peut au restaurant.



Et puis il est également question de recherche de l'identité de Chi Chi elle ne connait pas son père et très peu l'histoire de sa famille d'on personne ne parle.



Tout va basculer quand Ama sera hospitalisé ce qui va chambouler la vie de Chi Chi elle va alors questionner sa famille au sujet de ses origines et de leurs parcours pour venir jusqu'en France.



J'ai passé un bon moment de lecture entre sourire et moment plus émouvant avec Chic-Chi et j'ai pu très facilement localisé les lieux mentionnés car je connais très bien ce quartier parisien.

Anna-Yi a six ans et sa grand-mère d’origine asiatique va fêter son anniversaire à sa façon. C’est à travers les plats de son pays qu’elle transmet son amour à sa petite fille et l’initie à cette autre culture d’un pays lointain que la fillette connaitra peut-être un jour. En attendant, c’est avec les papilles qu’on voyage et on déguste les petits pains à la viande laquée où les nouilles asiatiques. Il y a même une recette, celle des œufs marbrés, à la fin de cet album, de quoi découvrir les saveurs d’ailleurs.

« La cuisine est la langue la plus parlée sur terre » affirme la grand-mère, et c’est vrai que la préparation des plats est une manière pudique de parler d’amour.

Les autres enfants, surpris au début, vont vite apprécier ce partage à travers une nourriture différente.

Il y a beaucoup de tendresse et de douceur dans la relation entre Anna-Yi et cette vieille femme d’origine asiatique qui veut transmettre sa culture et le fait avec beaucoup de délicatesse et de bienveillance.

Un bien joli album à faire découvrir à de jeunes enfants.

Je remercie Babelio et les éditions On ne compte pas pour du beurre pour cette lecture.

Chi Chi est une jeune fille comme les autres... ou presque : sa mère lui dit qu'elle est une banane, jaune à l'extérieur et blanche à l'intérieur. Ballotée entre une culture chinoise qu'elle connaît finalement peu et sa volonté de s'intégrer, elle rêve d'oublier tout ce qui la distingue des autres, sa famille sino-cambodgienne, le restaurant chinois de sa mère, son prénom imprononçable.

J'ai beaucoup aimé ce petit roman, très juste et rafraîchissant. L'auteur (qui semble ici raconter une partie de sa propre histoire) trouve les bons mots pour nous faire ressentir la vie de cette adolescente et son rejet d'une histoire familiale qu'elle trouve trop lourde à porter. Les premiers chapitres sont plutôt légers, on suit les mésaventures de Chi Chi, ses tentatives de paraître "comme les autres" et ses petites révoltes adolescentes. Mais l'accident de sa mère, hospitalisée soudainement, va la faire grandir d'un coup. Chi Chi décide alors de lever enfin le voile sur tous les secrets qui entourent sa famille : pourquoi ont-ils quitté soudainement le Cambodge dans les années 70 ? Qui est son père, dont sa mère ne veut jamais lui parler ? Petit à petit, le roman prend un ton plus grave et on découvre avec elle l'histoire de ses parents et celle du Cambodge.

Ce livre, au ton toujours léger, est plus profond qu'il n'y paraît et réussit en peu de pages à nous apprendre beaucoup de choses sur l'histoire des Cambodgiens réfugiés en France. J'ai surtout apprécié la justesse avec laquelle il décrit les sentiments mêlés de la seconde génération de réfugiés et la prise de conscience de Chi Chi de ce que sa famille a traversé pour arriver ici. L'auteur fait preuve de beaucoup d'humour et nous fait également découvrir de multiples facettes de la culture sino-cambodgienne, mêlant harmonieusement quelques idéogrammes chinois au fil de son récit.

Une chouette lecture pour les adolescents comme pour les grands, à recommander !

Un roman découvert un peu au hasard, mais une découverte à la fois plaisante et intéressante.

C'est l'histoire d'une jeune fille chinoise, qui évident subit tous les clichés du genre, elle est dans un lycée privé et elle ne comprend pas pourquoi sa mère s'échine tant ainsi que sa famille à ne pas faire de vagues, à se faire discret.

Mais la vie va donner une leçon à cette jeune fille, elle va découvrir peu à peu l'histoire de sa famille, l'histoire de la Chine et surtout des chinois du Cambodge. Une histoire très intéressante qui permet de découvrir l'histoire d'une famille et la grande Histoire, une singularité que je ne connaissais pas, noyée moi aussi dans les clichés du genre véhiculés par la façade du Paris XIIIe mais derrière cette vitrine, il y a des histoires singulières et l'autrice nous fait découvrir l'envers du décor.

Un roman qui est aussi très drôle, en effet les situations vont être cocasses surtout que la jeune adolescente va rencontrer Nabil et deux cultures qui vont se rencontrer, se confronter. Et puis il y a aussi un drame, on le pressent dès le début car la jeune fille ne connaît pas son père et c'est tout le nœud du problème. Un roman résolument optimiste, qui donne la pêche, nous fait sourire, et nous émeut tout à la fois. Un roman à conseiller à tous car c'est frais, ça change et c'est surtout très instructif. On trouve tout dans ce roman. Génial !

Quand j'ai ouvert ce livre, j'ai découvert qu'il était placé sous l'égide de Faïza Guène, ce qui est pour moi une très bonne nouvelle puisque j'aime beaucoup cette autrice.

Ce premier roman aux courts chapitres, un peu comme des articles de blog, nous fait découvrir le monde de Chi Chi, une adolescente qui voudrait être comme les autres. Elle a une double culture, ce qu'elle ne considère pas comme une chance, entre rejet des traditions et difficultés à s'intégrer dans un établissement prestigieux. Il faut dire qu'aux yeux de certains, toutes les cultures ne se valent pas - dissimulant sous une bonne couche de bienveillance un bon vieux racisme.

Au fur et à mesure que les pages se tournent, assez facilement il faut bien le dire tant l'écriture est agréable à lire, nous découvrons le parcours de Chi Chi vers la réconciliation avec les siens, avec qui elle est, et aussi la découverte du parcours de sa famille. Les mots, elle les avait bien entendus avant, pourtant, elle était loin d'avoir approfondi tout ce qu'ils recouvraient - ou comment, finalement, redécouvrir l'importance de ses racines.

L'élément déclencheur, c'est un choc, au beau milieu du livre, un événement qui lui impose de reconsidérer ce qu'elle a vécu, et aussi de poursuivre tout ce qui a été entrepris avant. Il lui permet aussi de mesurer la solidité de sa famille, jusqu'au bout de chaque branche, de chaque bourgeon.

Un livre pour aller au-delà des clichés.

Un roman bien sympa qui m attendait depuis des lustres.

Ce roman est la peinture de notre société actuelle dans un milieu de Cambodgiens

C'est aussi le monde de la restauration.

Le thème principal pourrait être l'immigration.

Comment peut on intégrer maghebins asiatiques européens.

Tout dans ce livre reflète la bonne humeur me^me si il arrive des pépins dans la vie commune de tous ces personnages.

Un très bon premier roman qui est passé inaperçu que je vous invite à découvrir

Un thème qui me touche d'autant plus que j'ai de nombreux points communs avec Chichi.

Le choc des cultures et comment s'adapter, tant pour les parents nés en Asie et installés en France, que pour les enfants nés en France....

Il faut finalement du temps pour que chacun lache du lest & que l'un comprenne l'autre.

Joli roman-témoignage, avec des passages drôle

L'ouvrage est le fruit d'échanges et de réflexions exprimés dans l'émission en podcast "Kiffe ta race", en cours depuis 2018 et animée par les deux co-autrices du livre. Il synthétise de manière très compéhensible l'histoire du racisme, les thèses sociologiques, les positions politiques, ainsi que le cadre juridique, avec à l'appui de nombreux témoignages pour illustrer les propos et points de vue. Le livre fait aussi un ingénieux parallèle entre racisme et sexisme.



Il m'a cependant semblé trop insistant dans la redondance des développements d'idées. Parler de ces sujets est essentiel. Surexploiter les concepts peut devenir contreproductif. De même, tout regard ethnique semble ouvrir à jugement négatif. Je prends un exemple du livre sur le métissage. Le valoriser transcrirait un point de vue exotique et donc raciste. Il serait donc impossible de trouver de la beauté dans la mixité sans être raciste ? Là encore, il me semble qu'il est important de trouver le point d'équilibre pour éviter de tomber dans l'extrême inverse du racisme.



En somme, un ouvrage d'actualité portant sur un sujet fondamental, dont l'approche très engagée politiquement peut de fait parfois manquer de nuances.

Avec sa couverture vitaminée et son titre qui claque comme un slogan, j’ai tout de suite eu envie de lire ce livre et les éditions Rageot m’ont fait l’honneur de me permettre de le lire avant sa parution. C’est un projet intéressant, celui de donner

Et j’ai bien aimé me plonger tour à tour dans ces six petites nouvelles. 3 nouvelles de personnes connues (mais pas nécessairement écrivain.e.s) et 3 nouvelles lauréates d’un concours dont le thème a donné son nom au livre. Bien sûr, comme c’est de mise dans ce genre de livre, les nouvelles sont assez disparates, même si elles touchent au même sujet. Des nouvelles destinées à des jeunes, certes, mais certaines pour des collégiens, d’autres pour de jeunes étudiants, le spectre est large, tout comme la façon d’approcher le sujet : de la scène de théâtre à la bit-lit, là aussi le spectre est large. Des nouvelles qui m’ont touchée, fait sourire, rendue triste ou qui ne m’ont pas vraiment parlé, ce spectre-là aussi est large.

Mais au final, c’est un petit recueil de nouvelles qui permettra à certains jeunes de se sentir moins seul.e.s dans leur propre quête d’identité. Un livre qui fait aussi réfléchir sur les stéréotypes de notre littérature, jeunesse ou adulte, et c’est le but de l’association qui s’est liée à l’éditeur Rageot pour ce livre, l’association Divéka qui œuvre pour la diversification des modèles véhiculés par la culture, qu’elle soit littéraire ou autre.

Ce livre n’est pas à lire pour ses qualités littéraires, mais il vaut le détour. En tant qu’adulte, ce livre m’a intéressé pour ce qu’il dit de la littérature et parce qu’il aiguise la vigilance de la lecteurice que je suis . Pour les plus jeunes, c’est une lecture qui peut faire grandir, que l’on soit soi-même porteur d’identités difficiles à affirmer ou à faire cohabiter ou non : cela peut donner de la force, agrandir l’espace des possibles, ou tout simplement rendre sensible à des questions que l’on ne se posait pas jusqu’alors. Intéressant, vraiment, et j’espère que les jeunes lecteurs seront nombreux à s’en saisir.



Merci aux éditions Rageot de m’avoir permis de lire ce livre, via netgalley.

Chichi, une adolescente mal dans sa peau, vit dans le 13eme avec sa mère Ama avec laquelle elle a des rapports compliqués. Elle aurait préféré s'appeler Marie ou Sophie. Sa mère voit les choses en grand pour elle et l'inscrit dans un lycée international en rêvant qu'elle devienne avocat, médecin ou ingénieur. Pourtant, Chi Chi qui était jusqu'à présent une brillante élève, va enchaîner les actes de rébellion. Elle ne se sent pas bien dans ce lycée où rien ne lui ressemble, elle ne se sent pas bien non plus à côté de cette mère dont elle ne connaît rien. Face à un évènement douloureux, elle va tenter de comprendre ses origines, l'histoire de sa famille dont on ne lui parle jamais.

Ce roman est plein d'humour et de tendresse à la fois. Il exprime avec légèreté comment on peut être parfois mal à l'aise avec ses origines dont on ne connaît pas grand chose. L'auteure passe en revue avec justesse tous les clichés portés sur les asiatiques. Cette adolescente recherche son identité et pour se construire elle aura besoin de connaître l'histoire de sa famille qu'on lui a trop longtemps caché, peut-être pour l'épargner de toutes les souffrances endurées.

Une lecture attendrissante que je recommande pour passer un bon moment de lecture dans l'humour et la légèreté.

Charmant petit livre,sans chichi ainsi que se nomme la narratrice,jeune fille issue de deux cultures-Cambodge et France-,et tentant de composer avec les deux,plus une petite greffe d'ambiance arabe;la langue enfantine,la fraîcheur de ce regard sont réjouissants et nous permette un moment riche de connaissances et de plaisir

« Est-ce que tu as faim ? » est un tendre album pour les plus jeunes autour de l’amour entre une grand-mère d’origine asiatique et sa petite fille née en France. On y valorise la richesse de la différence et une autre manière d’aborder les sentiments.



Cet album est né dans une maison d’édition indépendante – On ne compte pas pour du beurre – qui « développe une ligne éditoriale inclusive, soucieuse de produire de nouvelles représentations sociales banalisées dans les livres jeunesse, plus diverses et évitant les stéréotypes » comme elle l’indique sur son site web. Et cet album sur la transmission fait un bien fou.

Cet album m’a touchée, énormément touchée. C’est l’histoire d’une grand-mère venue de loin qui transmet sa culture maternelle et tout son amour à travers la cuisine.



Que de pudeur et de tendresse entre cette petite-fille et sa grand-mère. Cette dernière semble différente aux yeux des amis de cette enfant. On comprend vite que si elle habite désormais en France, la grand-mère chérie sa culture maternelle en cuisinant les plats de son enfance que l’on imagine à des milliers de kilomètres de là. Tout en délicatesse dans les mots choisis comme dans les douces illustrations, cet album célèbre la richesse d’une double culture. Chacun peut aimer à sa façon, chacun a une histoire unique à transmettre !




Lien : https://www.unlivredansmaval..

Livre lu sur les conseils de Sandrine Lenté, critique littéraire découverte sur Booktube.

Histoire très superficielle qui traite de sujets douloureux et profonds. Rien n’est creusé dans les thématiques lourdes - génocide, immigration, coma - qui y sont abordées. Quelques notes d’humour cependant, mais qui m’ont laissées de marbre. Peut-être que ce livre plaira à de plus jeunes gens. En regardant la quatrième de couverture, j’observe qu’il est destiné à un public à partir de 14 ans, donc je n’étais pas le bon public.

Facile à lire, avec de nombreux dialogues.

Essai sur le racisme sous toutes ses formes, Kiffe ta race est issu du podcast du même nom.

C'est un essai hyper intéressant et instructif tout en restant très accessible et abordable.

Il synthétise l'histoire du racisme, d'où ça vient, les différents liens et parallèles, notamment avec le féminisme. C'est intéressant car les autrices parlent du racisme de façon large et autant des personnes asiatiques qu'africaines et partagent beaucoup d'extraits du podcast pour appuyer leurs propos.



Pour un premier livre sur le racisme, ce livre est top ! Mais ayant déjà lu d'autres essais sur les mêmes thématiques, je n'ai pas spécialement appris grand chose ! A part qu'il y a encore beaucoup de travail à faire pour éradiquer le racisme.

J'ai ouvert ce livre sur la suggestion d'une lectrice et je dois avouer que, sans ce conseil, je n'aurais peut-être pas tenté le coup et j'aurais raté un très beau roman. Jeune fille modèle nous fait suivre Chi Chi, la narratrice, et on découvre sa vie quotidienne en tant que fille d'immigrée (sa maman, on ne sait rien sur son père au début du roman).



Grace Ly nous dépeint avec humour et sarcasme les clichés dont Chi Chi fait l'objet et ils s'adaptent à tous les enfants d'immigrés, qui ont un pied en France et un pied ailleurs, mais surtout le cul entre deux chaises... Une quête d'identité pour Chi Chi, grâce à une écriture teintée d'humour et de grande délicatesse qui nous fait passer du rire aux larmes en une page.



Un très bon moment passé avec ce premier romain de Grace Ly !

Tout d’abord, je remercie Babelio les éditions On ne compte pas pour du beurre pour l’envoi de ce livre. Anna-Yi a 6 ans. Tous les mercredis à la sortie de l’école, elle mange chez sa grand-mère, qui lui prépare un délicieux repas. Aujourd’hui est un jour particulier car c’est son anniversaire !



Les dessins sont agréables et l’histoire est mignonne. Elle met en avant le lien entre grands-parents et petits-enfants et, surtout, la richesse d’avoir une diversité culturelle familiale. Cependant, j’ai été quelque peu déçue par ce livre. Je trouve l’histoire décousue, sans vraie trame… Il manque aussi selon moi de rebondissements ou d’une vraie accroche pour plaire aux tout-petits. Par ailleurs, je n’ai pas tellement aimé le passage où Grand-mère offre un chiot comme cadeau d’anniversaire à sa petite-fille. A mes yeux, les animaux ne sont pas des objets que l’on peut offrir comme cadeaux et ce n’est pas ce que je veux transmettre à mon fils, mais c’est un avis très personnel.



Mon fils de 3 ans a apprécié les quelques lectures que nous en avons faites, mais n’a pas accroché plus que ça, contrairement à d’autre livres qu’il peut réclamer de lire en boucle ! Peut-être est-ce pour un peu plus grand…

Le podcast "Kiffe ta race" animé par les autrices Rokhaya Diallo et Grace Ly a nourri cet ouvrage. qui se penche sur la question du racisme. Il aborde son histoire, les thèses sociologiques, les positions politiques, ainsi que le cadre juridique. De nombreux témoignage, issus des entretiens menés à la radio illustrent les propos qui ne se contentent pas de dénoncer le racisme mais également le sexisme..

Cependant, même si le thème est extrêmement intéressant, j'avoue que des redondances ont fini par me lasser. L'ouvrage aurait gagné en concision : à force de se répéter pour vouloir à tout prix convaincre, les auteures perdent en efficacité et c'est dommage.

Cela dit, cela reste un très bon ouvrage qui a le mérite d'aborder de façon concrète un thème malheureusement encore d'actualité.