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Critiques de Graham Swift (370)
Le dimanche des mères

Je suis un peu déçue par ce livre que j'attendais de lire avec tant d'impatience, dans le cadre de mes lectures sur l'Angleterre de cette époque.

La narration donne l'impression de stagner, j'ai ressenti une inertie, car il y a de nombreux sauts dans le temps, retours... Beaucoup de précisions inutiles selon moi, très factuelles (on saura par exemple tout de la semence de ces messieurs). Et c'est aussi beaucoup de sentiments, de débats intérieurs... Bref... ça traîne. Et c'est dommage.
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Le dimanche des mères

Une histoire simple du début du siècle de la bourgeoisie anglaise par une belle journée de printemps qui rend les jeunes gens si légers et insouciants. Graham Swift sublime cette journée de liberté des gens de maisons et son personnage principal Jane qui accède à la lecture des ouvrages de la bibliothèque que de son employeur Mr Niven. Mariage arrangé, les premières bicyclettes, l'importance de posséder des voitures plutôt que des chevaux - nous sommes en 1924 virage post deuxième guerre mondiale- sont les ingrédients de ce roman dont la fraîcheur tient au destin hors norme de Jane. Jolie histoire qui vous fait flotter dans les belles demeures et la campagne avant de lasser dans els dernières pages à trop vouloir parler du rôle et du pouvoir des mots.
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Le dimanche des mères

Le dimanche des mères, les bonnes ont congé et vont voir leur mère, les maîtres se débrouillent. Comme Jane, la bonne qui lit des livres de garçons, est orpheline, elle est disponible pour répondre à l'appel de son amant, le jeune fils des maîtres voisins. C'est joyeux et doux, mais seulement le temps de quelques heures, et malheureusement leur dernier moment, car celui-ci doit épouser prochainement Emma, d'un mariage arrangé. Jane s'imagine que la réalité aurait pu être autre... et cette réalité justement offre une nouvelle version.

C'est ainsi que Jane devient plus tard écrivain et, 70 ans après, pressée par des interviewers et les dédales de sa mémoire, se remémore.



C'est un récit tout à fait séduisant, d'une construction audacieuse, d'une poétique intelligence, qui parle de fiction, de mots, de souvenirs, d'histoires et de possibles au gré des pensées voyageuses de Jane âgée, de ses certitudes, de ses hypothèses. Et le discours se distille ainsi, un pas en avant, deux en arrière, un autre de travers et ça repart, piétine, se répète, comme la pensée qui se remémore, ou comme la fiction qui se construit, dans une grande malice d'écriture. Le récit est alternativement mutin et sensuel, tragique puis mélancolique pour le portrait d'une femme moderne, qui à 23 ans se découvre libre quoique choisie, audacieuse. Elle suit vaillament son chemin prpopre et non celui qui lui était tracé, pour démontrer que tout est possible est que, si l'amour est un plaisir, les mots sont des complices, et la littérature un compagnon d'aventure.
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Le dimanche des mères

Angleterre, le 30 mars 1924, dimanche des mères. Les aristocrates qui ont encore des domestiques donnent congé à ceux-ci pour qu’ils aillent rendre visite à leur mère. Mais Jane est orpheline et en profite plutôt pour rejoindre son amant, le fils de la famille voisine. Après l’amour, Paul se prépare pour rejoindre la fiancée qu’il doit épouser une quinzaine de jours plus tard. Jane reste dans la maison déserte prenant son temps durant cette journée de repos, transgression de son corps nu dans des pièces réservés aux nobles qui ne l’imagineraient jamais.



Ce roman se déroule donc sur une journée, prenant paresseusement son temps comme les personnages au sortir du lit. Mais cette journée va changer la vie de Jane de plusieurs manières, ainsi qu’elle aimerait y faire référence dans les interviews qu’elle donne des années plus tard.



Même si je me suis laissée portée par l’écriture, que je me suis vue dans cette demeure ensoleillée (on pense immédiatement à Downton Abbey), je n’ai pas réussi à me sentir plus touchée que ça par cette histoire. Les réflexions à la fin du roman sont intéressantes, en réalité j’aurais pu adorer ce roman, mais ça n’a pas pris avec moi. Je reste donc un peu ma faim, reconnaissant la plume de l’auteur, sans avoir pu y goûter véritablement.



Vous l’avez lu ? qu’en avez-vous pensé ? vous avez lu d’autres romans de cet auteur ?
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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A tout jamais

Etudier au cours d'anglais dans sa version orginal "Even After", version anglaise.
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Le dimanche des mères

Après avoir vu le film, j'ai souhaité lire le livre pour y trouver ce qu'il m'avait manqué : du fond. Or je constate que le livre en est assez pauvre.

J'ignore si la traduction en est responsable ou si le texte d'origine était écrit de cette manière, mais je trouve la narration laborieuse.

Les multiples sujets abordés sont intéressants, mais à peine effleurés : différences de classes sociales dans une Angleterre d'après Première Guerre Mondiale, la mort, l'amour, le sexe, l'écriture et l'éducation des jeunes filles pauvres.

D'ordinaire, je trouve toujours les films décevants par rapport aux romans dont ils sont tirés, cette fois fait exception. J'ai trouvé cette lecture hautement facultative et ai trouvé davantage d'ampleur dans le film.
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Demain

Je me suis rarement autant ennuyée en lisant un livre...

J'avais lu un extrait sur un groupe de lecture et bien c'est le seul passage du livre que j'ai aimé...

Par contre j'enchaîne sur un autre livre de l'auteur ''Le dimanche des mères '' et là je trouve l'écriture beaucoup plus fluide !
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Le dimanche des mères

Paul et Jane sont amants mais leur relation est secrète. En effet, Jane est une femme de chambre alors que Paul est un aristocrate. Jane est une orpheline alors que Paul est héritier d'une famille et sur le point de se marier à une femme de son rang.

Mais Paul et Jane se retrouvent encore une fois ce dimanche là pour ce qui doit être leur dernier instant ensemble avant le mariage de Paul. Ce dimanche qui va tout changer pour Jane.



J'ai lu ce livre sous recommandation de ma libraire à qui j'avais demandé une romance pour les fêtes. Autant dire qu'elle n'a pas compris ma demande haha. Bien que ce soit une lecture sympathique et rapide, j'ai eu du mal à adhérer à la construction du récit. On passe sans cesse de ce dimanche après-midi à comment ils en sont arrivés là puis à ce qui s'est passé ensuite. C'est dynamique certes vu qu'il ne se passe pas grand-chose au début comme action mais pas non plus hyper passionnant.

Si la journée et ce qui en découle est intéressante et interroge justement sur cette époque en transition, je n'ai pas accroché avec Jane et toutes ses interrogations.



En conclusion, ce fut une lecture divertissante, rapide mais pas mémorable.

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Le grand jeu

A l’été 1959, Jack Robinson est le maître de cérémonie d’un spectacle pour les vacanciers sur la jetée de Brighton. Des jongleurs, un ventriloque, un magicien s’y succèdent. Au fur et à mesure de la saison, le numéro de magie s’impose comme le clou du spectacle. Il est mené par Ronnie Deane et son assistante Evie White. La magie est la raison de vivre de Ronnie depuis son enfance. Il veut dépasser les numéros traditionnels pour créer des illusions originales et étourdissantes. Les évènements de l’été 1959 vont rester gravés dans la mémoire des trois personnages.



J’avais découvert Graham Swift avec le sublime « Dimanche des mères ». « Le grand jeu » reprend le même type de narration que le roman précédent. Une femme âgée, ici Evie, se remémore le moment charnière de sa vie. Le roman fait alors des aller-retour entre le présent et l’année 1959, mais également dans l’Angleterre de la Seconde guerre mondiale pour nous raconter l’enfance de Ronnie et sa découverte de la magie. Enfant évacué de Londres pendant le Blitz, il découvre, chez un couple à la campagne, sa vocation et l’existence du bonheur familial. Ces passages sont d’ailleurs extrêmement réussis et lumineux. Toute la narration tourne autour du dernier spectacle de Ronnie et Evie, comme « Le dimanche des mères » tournait autour du 30 mars 1924, suite auquel leurs vies ne seront plus les mêmes.



La lecture est plaisante, l’écriture est classique tout comme le thème du trio amoureux. Le cadre de la jetée de Brighton et du monde de la magie apportent de la fraîcheur et une pointe d’originalité. Le récit de l’été 1959 se fait doucement mélancolique. « Le grand jeu » est comme un grand plaid confortable dans lequel il est agréable de se lover. Mais il faut bien reconnaître que la magie n’opère pas comme dans « Le dimanche des mères » malgré (à cause ?) des ressemblances dans la structure du roman. Peut-être faudrait-il que Graham Swift renouvelle son disposition narratif pour nous enchanter à nouveau.



« Le grand jeu » est un livre qui se lit avec plaisir même si j’en ressort légèrement déçue, étant donné la qualité du roman précédent de Graham Swift.
Lien : https://plaisirsacultiver.com/
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Le grand jeu

Brighton, station balnéaire du sud de l’Angleterre, été 1959. Un spectacle de magie est à l’affiche. Ils sont trois : Ronnie, le magicien, Jack, le maître de cérémonie et enfin Evie, l’assistante de Ronnie.

Et puis nous sommes cinquante ans plus tard avec Evie, qui ressasse, seule devant son miroir, les souvenirs de cet été là.



Des tours de magie, une histoire d’amour, enfin deux, des vies d’enfants durant la seconde guerre mondiale : voilà le résumé de ce roman Hormis la vie de Ronnie, enfant envoyé dans une famille d’accueil du côté d’Oxford pour échapper au Blitz londonien, je suis passée complètement à côté de cette histoire.



J’ai trouvé ça long, superficiel, passant d’illusions à une désillusion sur ces destins croisés. Hormis l’aspect historique de ces enfants que l’on a éloignés du centre de Londres, j’ai trouvé tout cela brouillon et inabouti. Les rares moments empreints de nostalgie (les spectacles de ces années 50), ou les tentatives de roman social n’auront pas suffi à renverser la tendance (enfin à mon sens). Dommage !
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Le dimanche des mères

C'est un petit roman agréable à lire, et très intéressant.

Le point de départ, c’est une journée de mars 1924 : une bonne retrouve son amant, un jeune « maitre », lors d’une magnifique et chaude journée. Elle a son temps : une fois par an, les domestiques peuvent aller rendre visite à leur mère, mais elle est orpheline, donc totalement libre.

Cette évocation est déjà très belle, mais il y a plus. La jeune femme adore lire et écrire, du coup, il y a beaucoup de réflexions sur la fiction et la réalité. Et sur les choix de vie, la liberté. "Qui suis-je ?" Elle qui a été une enfant trouvée, sans nom et date de naissance, décidera qui elle veut être.

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Le grand jeu

J'aime bien l'élégance de l'écriture de cet auteur. C'est une histoire simple, l'histoire d'une vie en somme celle d'un amour perdu, d'une disparition, de la guerre, d'apprentissage aussi.

Le monde de la magie dans lequel évoluent les personnages dans leur jeunesse amène une touche de fantaisie et rappelle avec nostalgie une époque disparue.
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Le grand jeu

Avec Le Grand Jeu, Graham Swift signe un nouveau roman d’illusion, mettant en scène un trio d’artistes à Brighton, à la fin des années 50. S’emparant du classique triangle amoureux, l’auteur à la plume chantante ranime le réalisme magique.



Été 1959. Dans un petit théâtre de cette station balnéaire anglaise, se produisent chaque soir Jack, Ronnie et Evie. Ce trio époustouflant offre aux spectateurs un spectacle de variété qu’ils ne peuvent voir nulle part ailleurs. Sur les planches, ils sont Jack Robinson, Pablo le Magnifique et Eve et le succès ne se fait pas attendre ! Mais le charme n’opère pas seulement sur scène, l’un et l’autre, finiront par succomber à la délicieuse Evie, au risque de tout perdre !



Tel un tour de magie, Le grand jeu ne lève le voile que sur une partie du récit. Animé avec brio par le fantaisiste Jack Robinson, le récit séduit dès le début le lecteur, grâce à son numéro de prestidigitation. « C’était un spectacle typique pour vacanciers de stations balnéaires. Un spectacle de variétés. De tout, des acrobates au Rockabye Boys en vogue en passant par la désormais sur le retour et néanmoins opulente Doris Lane, qualifiée tantôt de “diva de la chansonnette” tantôt de “fiancée des Armées (allusion espiègle à l’une de ses rivales). »



Ce trio de choc passera un été fabuleux jusqu’au jour où quelqu’un, quelque chose viendra le briser. Et alors que Ronnie et Evie sont fiancés, Jack, fidèle ami de Ronnie depuis l’armée, n’ose plus cacher son attirance pour la jeune fille. Et cela est vite réciproque. Quand ce dernier s’en rendra compte, le célèbre magicien ne verra qu’une seule chose à faire, disparaître.
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J'aimerais tellement que tu sois là

Comment faire de l'histoire d'un gars de la campagne et sa famille, en Angleterre, frappés par les diverses épidémies du bétail (vache folle...) qui voit ses proches disparaître (y compris dans des conflits lointains qui ne le concernent pas vraiment) et finir par devenir gardien de camping, un roman haletant (il n'y a en fait rien d'autre dans ce long livre). Et pour ne rien gâcher, c'est un roman très bien écrit, les phrases s'enchainent de manière nerveuse, retournent sur elles-mêmes, la parole est donnée alternativement à chaque personnage sans que l'on sache vraiment toujours qui est qui ou ce qu'il se passe. On commence ce roman un peu dubitatif et très vite on se laisse prendre jusqu'au faux happy-end final... Magnifique.
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Le dimanche des mères

Le dimanche des mères est un court roman qui nous raconte par le menu ce dimanche de mars 1924 à travers le personnage de Jane Fairchild.



Graham Swift y dépeint avec subtilité une aristocratie déclinante, porteuse des stigmates de la guerre, et l’émergence d’une classe nouvelle en quête de liberté.



roman très bien écrit qui nous plonge dans la campagne anglaise au lendemain du premier conflit mondial dans la gentry marquée par ces quatre années de guerre et qui a donné un lourd tribu à la nation.



Dans ce roman, toutes les familles ont perdu des fils, fiancé, mari, frère et voient peu à peu leur monde vaciller : les fils ont disparu, les voitures ont remplacé les chevaux, la domesticité s’est réduite…



Le récit est à la fois sensuel et déroutant, lumineux et sombre. L’histoire, concentrée sur une journée, est très lente, s’étire à l’envi, toute en introspection. Elle est intéressante par les sujets qu’elle aborde : le quotidien d’une domestique, ses droits, ses devoirs et ses interdits, les relations avec la famille qui l’emploie, les autres domestiques de la maison mais aussi des maisons environnantes.



Et de l’autre, les changements qui découlent de la première guerre mondiale avec ces familles touchées par le deuil, qui vont devoir vivre autrement, sur un pied moins grand, avec une domesticité plus réduite.



L’auteur fait aussi des allers/retours entre le passé, le présent et le futur puisque Jane nous raconte son enfance, son quotidien de domestique mais aussi ce qui sera la suite de sa vie, après ce dimanche des mères, soixante années plus tard, alors qu’elle est devenue une autrice reconnue.



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Le dimanche des mères

Angleterre, 30 mars 1924. Comme chaque année, les aristocrates donnent congé à leurs domestiques pour qu’ils aillent rendre visite à leur mère le temps d’un dimanche. Jane, la jeune femme de chambre des Niven, est orpheline et se trouve donc désœuvrée. Va-t-elle passer la journée à lire ? Va-t-elle parcourir la campagne à bicyclette en cette magnifique journée ? Jusqu’à ce que Paul Sheringham, un jeune homme de bonne famille et son amant de longue date, lui propose de le retrouver dans sa demeure désertée. Tous deux goûtent pour la dernière fois à leurs rendez-vous secrets, car Paul doit épouser la riche héritière Emma Hobday. Pour la première – et dernière – fois, Jane découvre la chambre de son amant ainsi que le reste de la maison. Elle la parcourt, nue, tandis que Paul part rejoindre sa fiancée. Ce dimanche des mères 1924 changera à jamais le cours de sa vie.



L’intrigue est assez banale et l’écriture manque de souffle. Beaucoup de répétitions, un manque de structure laissent une impression de longueur à ce roman pourtant très court.



Graham Swift dépeint avec sensualité et subtilité une aristocratie déclinante et il tente de célébrer le plaisir de la lecture et l’art de l’écriture, mais quel ennui !!!

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Le dimanche des mères

un air suranné d'aristocratie anglaise... un long dimanche décrit avec minutie (un peu trop à mon goût d'ailleurs). On y retrouve effectivement un esprit Downton abbey mais sans les intrigues ce qui rend le dimanche long, voire même ennuyeux. Comme dans tous les romans anglais l'ensemble se déroule doucement avec des descriptions précises. Si précises que le temps semble être figé.

On y découvre les us et coutumes de maisons anglaises qui emploient du personnel.
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Le dimanche des mères

un livre bien écrit qui malgré des répétitions apparentes nous fait suivre l'évolution du personnage. Jane, jeune domestique orpheline, entretient une liaison depuis quelques années avec un jeune homme noble. Ce jour-là, le 30 mars 1924, les aristocrates donnent congé à leurs serviteurs pour qu'ils aillent voir leur mère. Jane rejoint son amant et passe avec lui ce qu'elle sait être leurs derniers moments ensemble car il va se marier avec une jeune fille de son milieu dans 2 semaines. Nous regardons le jeune homme avec le point de vue de Jane, sa tristesse et le souhait de graver dans sa mémoire les moindres détails de leurs derniers moment intimes. Mais, une fois le jeune homme parti rejoindre sa fiancée, rien ne va se passer comme prévu et une vie nouvelle va s'ouvrir à Jane.

Le roman est réaliste sur les rapports entre maitres et domestiques, il fait penser à la série downtown abbey. Ce personnage de jeune femme qui fait de sa pauvreté et de sa perte un tremplin courageux pour choisir sa propre vie est touchant.
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Le dimanche des mères

Le dimanche des mères de Graham Swift est un livre qui célèbre l'art de l'écriture. Comme chaque année les aristocrates donnent congés à leurs domestiques pour qu'ils aillent rendre visite à leur mère le temps d'un dimanche. Jane étant orpheline va passer sa journée avec son amant de toujours. Un roman contemplatif avec une belle narration, parfois charnel. Pas de réel intrigue, la lecture peut s'avérer quelques fois un peu trop lente. Néanmoins la réflexion sur le travail de l'écrivain entre le réel et la fiction est intéressante. En effet la fiction peut-elle devenir réel ou découle t-elle de la vérité ?

Je déconseille ce livre aux personnes qui aime les intrigues, les rebondissements, une lecture rythmée.
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Le dimanche des mères

Voici un court roman britannique, qui je l’avoue n’a pas emporté mon enthousiasme, à l’inverse de beaucoup d’autres lecteurs.



Mars 1924, une jeune domestique, Jane Fairchild, bénéficie d’un après-midi de loisir, normalement prévu pour aller voir sa mère.



Etant orpheline, elle va passer ce moment de liberté, avec son amant, Paul Sheringham. Derniers et ultimes moments, pour ces amants éprouvés ; en effet Paul doit se marier prochainement avec une riche héritière, Emma Hobday – sans nul doute un mariage arrangé -. Les temps sont durs, pour toutes ces familles bourgeoises, la réduction du train de vie devient un incontournable besoin.



Graham Swift, va pendant de longues pages, nous inviter dans leurs ébats, puis une fois celui-ci parti ; aux sentiments de « plénitude » de Jane, seule dans le manoir, qui va, nue, explorer les différentes pièces. Peut-on parler se sensualité ? De vulgarité, peut-être pas, mais difficile de sentir les émouvants propos de Jane à l’aune des mots, parfois, trop crus.



Il effleure, par certaines « images », les relations vues dans « Downton Abbey », et j’ajouterai « Vingt-quatre de la vie d’une femme » de Stefan Zweig, quant à la fin de ce roman.

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