Greg Keyes

Alchimie, intrigue et... pas de menuet ?

Entre les intrigues politiques, les inventions génialement bizarres et la pluie de personnages arrachés directement aux pages de l'Histoire, on ne s'arrête jamais. Il serait d'ailleurs très compliqué de s'ennuyer à lire un livre aussi bourré d'action et de rebondissements que celui-ci. Mais, comme c'est souvent le cas des livres hyper rythmés, on a un peu de mal à s'attacher aux personnages (qui frisent parfois dangereusement la caricature...). Je ne tiendrais pas rigueur à l'auteur de ces lacunes car, clairement, là n'était pas l'effet recherché.

Ce n'est pas mon volume préféré, ce qui est dommage ! Les personnages sont plus éparpillés, la narration s'en trouve morcelée ce qui donne une impression de mélancolie et de solitude, qui est certes appropriée avec le final de cette série grandiose, mais laisse un goût amer. Les choses vont un peu trop vite, passant du haletant au trop accéléré.

Le final reste tout de même grandiose et à la hauteur de tout ce que les mystères des volumes précédents nous promettaient, sans que le moindre fil ne soit laissé en suspens. Une série à découvrir pour les amateurs de high fantasy !
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Dans ce troisième tome sur quatre, les premières révélations sur le mystère à la source de ce qui s'approche d'une apocalypse commencent à se dévoiler enfin ; pourtant dans le même temps ce mystère semble tout autant s'épaissir, sans que cela soit frustrant pour autant heureusement.

Les personnages sont déjà bien installés et caractérisés ; Keyes a le génie de savoir nous faire ressentir instantanément les relations qui les unissent, alors même qu'il passe peu de temps sur le sujet - et pour cause, avec une intrigue aussi intense et complexe ! Cela n'empêche pas les personnages de se croiser et de se lier de manière fluide et réaliste, et la lecture d'être un vrai plaisir.
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L'histoire: On suit, en alternance, les aventures de deux adolescents qui n'ont de prime abord aucun point commun. Ils vivent dans deux régions éloignées, n'ont pas les mêmes croyances, ni les mêmes style de vie. Lui, est un garçon ambitieux, fils d'un petit seigneur, amoureux d'une déesse et en quête d'un but dans la vie. Elle, est une princesse, esseulée dans un immense palais, qui cherche à comprendre la disparition de son cousin, unique compagnon de jeux et que personne ne veut ou peut lui expliquer. Lui est un peu benêt et tête à claque. Elle est entêtée et plutôt maline. Ils finiront par se retrouver d'abord en songes puis en réalité.



Lecture un peu difficile pendant les 2/3 du tome. L'écriture est souvent imagée et les concepts développés nouveaux. J'ai eu un peu de mal à me représenter les croyances, les dieux, les coutumes. Ce premier tome est lent, c'est une présentation du monde et des héros, il faut donc un peu s'accrocher. J'ai bien apprécié les héros et leurs compagnons, surtout Perkar, franchement tête à claque au départ et qui s'enrichit au fur et à mesure de ses aventures et ses rencontres. Je suis plus nuancée pour Hezhi à ce stade du récit qui me semble plus “attendue” comme héroïne. Elle est sympathique d'emblée, intelligente et entreprenante mais encore très jeune. Il faudra voir comment elle évoluera dans les tomes suivants.

J'attends avec impatience de lire la suite.

deçu par la fin qui me laisse ma faim de qualité, de cohérence

Un livre avec une atmosphère intéressante mais je n'ai jamais réussi à m'y intéresser suffisamment pour le finir.

Dans la veine de George R.R.Martin.

Une histoire entrainante, des personnages variés et intéressant, beaucoup de suspense...

Un petit détail qui m'a agacée, mais c'est le fait de la traduction,: les personnages se tutoient tous, sans distinction de rang, ce qui est assez étrange, et déconcertant.

Sinon un bon début, il me reste à voir si la suite sera réussie.

Un deuxième tome aussi passionnant sinon plus que le premier. De nouveaux personnages font leur entrée, dont un dénomme Leoff particulièrement attachant.

Des révélations nombreuses aussi, quoique certaines ne sont pas vraiment surprenantes, disons que nous sommes amené à les envisager je n'ai pas été surprise du fait que "la loi de la mort " ai été brise par la malédiction de la reine, ni au sujet de Robert.



Des moments très forts aussi mon préférée étant sans dote la représentation musicale de Leoff

Bien trop souvent, les livres tirés de jeux vidéos n'existent que pour faire gagner plus d'argent aux éditeurs grâce à un nom connu. Ce qui est bien dommage, considérant le nombre de licences vidéo-ludiques proposant des univers complexes et profonds méritant que l'on s'y attarde.

A ce titre, on peut citer les Mass Effect et Dragon Age de Bioware, les Final Fantasy de Square Enix ou les Halo de Bungie Studio, et, évidemment, les The Elder Scrolls de Bethesda.



Je n'expliquerai pas ce que sont les The Elder Scrolls ici, mais je dirais juste qu'étant un grand fan et connaisseur de la série, j'étais à la fois excité et inquiet à l'idée de deux livres racontant quelque uns des événements arrivés entre Oblivion et Skyrim.



Et il faut avouer que La Cité Infernale est une très bonne surprise ! Greg Keyes s'est très bien ré-approprié l'univers de Bethesda -même si deux-trois incohérences existent-, et ses personnages sont fidèles à ceux des jeux, tout en étant assez charismatiques.

Le chemin des différents héros se croisent parfois, est référencé de temps à autre, ce qui rend le récit plus vivant.

Ce premier tome se lit très vite et donne envie d'embrayer sur la suite encore plus vite.

Une bonne pioche !

dans ce tome, l'auteur explore encore un peu plus loin à la fois son univers et ses personnages.....il affine leurs personnalités et leurs caractères(Anne, Robert,Leoff) et présente méticuleusement leurs motivations( Léoff,Robert,Fend,Stéphane, Hespéro)....il développe soigneusement sa mythologie notamment à travers les légendes et le bestiaire fantastique hérités des folklores existants(greffyn, vielle qui presse, les saints....)....il parvient à nous captiver en menant de main de maître son histoire, révélant avec parcimonie son intrigue, en faisant progresser son récit de manière à nous garder en haleine....les personnages so,nt de plus en plus attachant, les apparitions de Robert sont rares mais délicieusement horribles, nous en révélant énormément sur ses intentions et sa folie....ce n'est que pur bonheur que ce personnage!!je me délecte de la manière dont il est décrit....finalement tout cela nous mène facilement vers le retournement final, qui était préparé depuis le début et qui nous réserve quelques jolies surprises.....je me rue sur la suite et je conseille à tout lecteur de lire les 4 volumes d'un coup étant donné la multiplicité des personnages et des intrigues.....enfin je précise que l'auteur utilise ses propres connaissances et compétences pour nourrir son histoire( escrime, anthropologie et linguistique) au point que celles ci en sont le point central(Cazio, Stéphane Darige,....) je me demande même s'il n'y a pas un peu d'auto protrait dans certains personnages......

J'avais commencé à lire cette saga, il y a 3 ans. Et n'ayant plus eu le temps, j'avais choisi de ne pas m'investir dans les autres tomes. J'avais gardé un très bon souvenir du premier tome, plein d'action, de science-fiction, de personnages célèbres.

Et puis la motivation m'est revenue cet été pour lire la suite. Et que dire, si ce n'est que j'ai vraiment adoré! Je ne suis pas une férue d'Histoire, mais cette période revisitée avec un soupçon d'alchimie et de "mysticisme" m'a vraiment passionné!

C'est avec une peu (BEAUCOUP) de retard que je livre (ENFIN!) mon avis sur ce livre. Et je dois bien avouer avoir assez de mal à donner mon avis sur ce livre que j'ai pourtant adoré!



Ce livre fait partie d'une quadrilogie se nommant "L'Âge de la déraison". Cette saga se déroule au XVIII° siècle, à l'époque du Roi Soleil, des grands Empire de l'Est, et de la colonisation des Etats-Unis. Elle a pour héros un certain Benjamin Franklin, l'un des très célèbres "pères fondateurs des Etats-Unis d'Amérique".



"Le Temps des Rois est révolu, il est maintenant temps que les hommes se gouvernent eux-même."



Ce second tome nous amène 2 ans après la destruction de Londres et du Royaume de France par une météorite. Vous l'aurez donc compris, nous sommes ici dans un récit uchronique, où le développement de la science telle qu'on la connait aujourd'hui a laissé sa place à une science plus alchimique, philosophique voire magique, et proche de Dieu!



Cette réécriture de l'Histoire nous proposera donc de nouveaux enjeux scientifiques, théologiques et géopolitiques.



Ici, Benjamin va faire la connaissance, et retrouver certains protagonistes venus du nouveau monde. Ce groupe issus des colonies cherchera à comprendre pourquoi ils n'ont plus de nouvelles de l'Ancien Monde.



Après avoir parcouru la cours du Roi Soleil dans le premier tome, grâce aux yeux d'Adrienne, nous nous arrêtons ici à Prague, dans la cours de l'Empereur du Saint Empire Romain Germanique que Benjamin va tenter de sauver d'une nouvelle météorite.



Ce second tome qui parait complexe aux premiers abords est très bien construit. La lecture est très fluide. Les chapitres sont assez court, ce qui donne l'impression de progresser assez rapidement dans les différentes intrigues mises en place, et qui aboutissent sur un final en apothéose!



Les seuls moment qui pourraient sembler complexes à aborder sont quand Benjamin Franklin ou encore Isaac Newton nous font part de leurs théories scientifiques, ou encore les enjeux politiques.



En bref, voilà un très bon roman de science-fantasy.



Ce qui m'a également séduite, c'est le petit détour que l'auteur fait par la ville de Nancy, à la rencontre du Duc de Lorraine en fuite!
Lien : http://labiblivore.blogspot...

J'ai adoré ce premier tome.

Que va-t-il se passer par la suite.

L'auteur nous réserve une suite qui sort de bien des sentiers battus de classique du domaine.



Ce n'est pas un simple alignement d'histoires.

Le danger arrive. La fin du premier donne bien envie de découvrir la suite

Un série cohérente. Cette histoire est fascinante grâce à l'imagination de l'auteur, notamment parce qu'il ne fait pas référence à des mythologies connues et maintes fois utilisées dans le genre. Les innovations sont nombreuses, la plus emblématique étant le roi de bruyère. Je ne sait pas s'il est de la même famille que Daniel Keyes (Des fleurs pour Algernon), mais il est de la même trempe.

Un roman plutôt plaisant et intriguant, qui donne envie d’en savoir plus sur ses personnages et sur… son univers. Oui, parce que je n’ai pas vraiment retrouvé ce qui faisait le sel des Elder Scrolls dans ce récit. L’atmosphère est différente, je ne me suis pas sentie dans l’univers que je connaissais. Cela peut apporter une belle ouverture ou faire un bon roman autonome, mais difficile de l’estampiller clairement Elder Scrolls.

Bon bah honnêtement, que dire à part que c'est décevant, réellement décevant. Je suis un vrai admirateur de la série de jeu des Elder Scrolls, et j'étais assez enthousiaste pour un roman de ce type, permettant de se servir de l'univers riche de la série de jeux et du lore dans son ensemble. Je ne renouvellerai pas l'expérience, le livre est long, lent à la détente, les personnages survolés, l'intrigue franchement incompréhensible, et vraiment c'est ce qui me reste de ce livre, une constante perte de repères et des problématiques survolées.



Franchement désagréable à lire, j'ai eu un espoir sur les 100 dernières pages, mais les dix dernières sont un tel bordel d'incompréhension et non-résolution de problématiques du livre. On passe vraiment à côté d'un gros potentiel.



Je ne recommande pas, ne perdez pas votre temps pour ça, ne dépensez pas un euro dans ce livre.

Voyage d’exploration dans l’espace à la recherche d’une planète susceptible d’accueillir l’humanité, la Terre, soumise à un climat hostile, ayant atteint ses limites.



Très bonne mise en roman du film de Jonathan et Christopher Nolan.

Les dialogues sont rigoureusement fidèles au film, le récit est bien écrit et agréable à lire.

Le livre m’a permis de comprendre l’histoire dans les détails, que le film déroule un peu rapidement pour certaines parties.



Lecture en anglais accessible, facilitée quand on a vu le film.

Un des cycles les plus impressionnants que j'ai lu. Un chapitre un, qui laisse pantois dès que l'on lit les premières lignes du deuxième. Et le Bouffon Noir...

Après trois tomes de destructions massives, que pouvait-on encore espérer d’un auteur souhaitant terminer avec style son épopée ? Personnellement, j’aurais apprécié une conclusion aussi inattendue que certaines prémices de ce pavé. Malheureusement, il semble cette fois-ci que [author:Keyes], contrairement à certains personnages de son récit, ait épuisé toute sa chance et en soit réduit aux vieilles recettes de la bataille finale(1). Et c’est bien malheureux, après toute l’inventivité déployée dans les tomes précédents, de voir tout ça se résoudre, d’une part à une bataille pour sauver New Paris(2), et d’autre part en un affrontement mystique entre deux des personnages les plus intéressants de ce récit. Quelque part, j’aurais dû m’y attendre. Le premier tome était en effet trop écrasant pour permettre à des suites de s’épanouir sereinement. C’est en fait une formidable leçon à tous les apprentis auteurs de la Terre : on peut écrire avec style (ce qui est le cas ici(3)), disposer d’une idée et d’un univers très "crédible"(4), avoir sous la main des personnages tout à fait fascinants (de Benjamin Franklin à Red Shoes en passant par un fascinant Tsar Pierre de Russie), et pourtant gâcher ce formidable matériau par ce que j’appelerais une "apothéose précoce" qui fait de tout le cycle une espèce de petite mort littéraire particulièrement pathétique parce que pas mauvaise en soi, mais cachée dans l’ombre d’un titanesque premier tome. Donc voilà, l’âge de la déraison, c’est bien ça, déraisonnablement long. Et j’en suis particulièrement déçu, même si ça peut paraître difficile à croire. (1) Facilement, on peut faire remonter ça au Seigneur des Anneaux. Toutefois, je me souviens avoir entendu quelqu’un m’expliquer que ça fait partie de l’imaginaire anglo-saxon, puisqu’on retrouve également le concept de la bataille finale dans tous les films d’action, pusique ça semble venir tout droit des légendes Vikings, ou autres nordiques, avec le Valhalla et l’ultime bataille du bien contre le mal (Aaaah ! Sors de ce corps, Dubbya !).(2) que le traducteur aurait été inspiré de traduire en "Nouvelle Paris"(3) même si les transitions entre les multiples personnages deviennent à un moment vraiment agaçantes quand le lecteur est obligé de passer en plein chapître, et presqu’en plein paragraphe, de l’un à l’autre.(4) Il faut en effet une bonne dose de suspension of disbelief pour accepter l’idée initiale de l’Ether comme paradigme scientifique de base. Mais ça, c’est fait dans le formidable premier tome.

Un deuxième volume qui prend le temps d'explorer en détails les conséquences de tout ce qu'il s'est passé dans le premier tome, en retournant certaines situations de manière très intéressante. Les différents passages où les personnages convergent sont particulièrement palpitants, et la version de la magie développée dans cette série prend un tour très original, notamment avec le développement de formes différentes, comme par le biais de la musique.
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