AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Grégoire Courtois (42)


Il continue à me toucher.Mon volant,mon siège.Il me caresse
Commenter  J’apprécie          10
La vérité. (...) Malgré les recoupements de contexte et les croisements de champs lexicaux, je ne parviens pas à me représenter exactement ce qu'on entend par là. Je classe ce concept dans le vaste ensemble des termes humains trop imprécis pour que je les utilise ou même les interprète correctement.
Commenter  J’apprécie          10
Nous fournissons des outils, des véhicules, mais il n'est en aucun cas de notre responsabilité de materner nos clients. D'un point de vue purement moral, nous n'avons pas à nous substituer au pouvoir démocratique. Par exemple, autrefois, vous pouviez légalement rouler à une vitesse maximum de cent trente kilomètres à l'heure. Cela ne nous a jamais empêchés de concevoir des véhicules atteignant les deux cents, voir les deux cent cinquante.
Commenter  J’apprécie          10
La nature et l'évolution se contentent d'aller à l'essentiel. La nature, néanmoins, n'est pas aussi exigeante que notre clientèle.
Commenter  J’apprécie          10
Fransen s’approche de Jane. Quand elle accède à mes données mémorielles, je ne me rends compte de rien. Je ne sais pas ce qu’elle cherche. Je découvre en même temps que les humains les enregistrements choisis, et la manière dont Jane les interprète. Tout est là, dans les plis sinueux de mon système mémoriel, le récit complet des faits incompréhensibles qui se sont produits. Tout ce que je n’ai pas compris. Du début à la fin. Peut-être que, grâce à Jane, les choses seront plus claires. Peut-être que les mots braqueront su le mystère un éclairage salutaire. Les bons mots. Moi, je n’y peux plus rien. Mais Jane. Que Jane trouve les bons mots.
Commenter  J’apprécie          10
Christine dit : Mais ce n’est pas dangereux ? Ce n’est pas méchant ?
Antoine dit : Voyons, Christine, ce n’est pas un chien. Il n’y a rien de plus sûr que ces voitures-là. Le concessionnaire m’a tout expliqué et il m’a aussi donné un code d’accès au manuel vidéo. Il existe plein de films pédagogiques pour nous aider à nous en servir. Tu verrais toutes les options. J’étais complètement perdu. Pour l’instant, c’est la seule race disponible, mais elle est déjà suréquipée. je peux te dire qu’Olivier fera une drôle de tête quand il verra la BlackJag. Il vient de dépenser une fortune sur un nouveau 4 x 4 d’une banalité à pleurer.
Commenter  J’apprécie          10
Fransen dit : Pendant près d’un demi-siècle, les valeurs d’opinion recueillies par les instituts de sondage ont été relativement stables. « Affective » l’emportait largement sur « Passionnée’, tandis que les adjectifs « Indifférente » et « Amoureuse » demeuraient tous deux bon derniers
Commenter  J’apprécie          10
si ce n’est pas la fin du monde,
ces temps de désespoir total
que nous vivons,
travestis en joie d’être au moins là,
plutôt que nulle part,
alors qu’est-ce que c’est ?
Commenter  J’apprécie          10
Ce matin, votre humeur est bonne.
Vous vous êtes levé tôt et votre horoscope indique que le mouvement des astres favorise hautement des performances professionnelles inattendues.
Commenter  J’apprécie          10
Nous sommes des travaillants.
C’est notre statut, notre identité et notre fierté.
Nous exécutons un travail, devant des machines d’un autre siècle ronronnant comme des animaux domestiques, pendant que derrière les vitres teintées de nos bureaux, une épaisse couverture de nuages rampe lentement de l’Est vers l’Ouest.
Commenter  J’apprécie          10
L’histoire du travail est la première histoire qu’un agent apprend quand il devient agent.
C’est l’histoire première, celle qui lui enseigne qui il est, et pourquoi il est là.
Dans cette histoire qui remonte aussi loin que le travail lui-même, il est dit qu’il n’exista pas d’époque où le travail ne fut pas la seule et unique raison d’être en vie.
Le travail, et le combat pour le conserver.
Lorsque, sortis de l’institut, survivants incrédules au deuxième mois de notre existence adulte, nous avons commencé à poser des questions à nos collègues, toujours nous avons reçu les mêmes réponses et toujours entendu la même histoire, si bien qu’à notre tour, bien plus tard, toujours nous l’avons répétée aux remplaçants qui nous ont questionnés.
Il faut travailler, car notre travail est notre dignité, l’unique chose qui puisse nous différencier des sauvages que la rue a dévorés et dont la vie n’est pas même utile à elle-même, électrons impassibles lancés sur l’orbite chaotique de leur propre inconsistance.
Le travail est une foi, une évidence ultime qui nous rend humains et qui répond à la seule question que nous aurions pu nous poser : pourquoi ?
Le travail est cette réponse, et cette réponse porte en elle la graine gonflée du reste : si jamais nous cessions de travailler, que nous resterait-il à faire ?
Dès que les premiers rayons du soleil changent l’obscure épaisseur nuageuse en masse cotonneuse striée de pluie noire, nous nous postons devant nos écrans afin de suivre l’évolution de l’inimaginable réseau de machines qui gère notre monde. Disposés sur quatre-vingts lignes, cent six colonnes et trente-deux niveaux de netteté, les lots d’information défilent à rythme variable en fonction de leur importance et de leur urgence. Nos yeux balaient les données brutes que les formatrices nous ont appris à décoder à l’aube de notre vie, dans les quatre sens : du haut vers le bas, du bas vers le haut, de gauche à droite et de droite à gauche, selon un maillage que chacun personnalise en fonction de son humeur.
Nous surveillons les flux de capitaux.
Nous surveillons les cours des actions.
Nous surveillons la valeur des indices, les rapports de fonctionnement, les bilans trimestriels, les fusions-acquisitions, les krachs, les embellies, les naissances et les morts. Cet enchevêtrement fluide de chiffres et de mots, qui passent devant nos yeux comme une nature vivace en perpétuelle croissance.
Nous jouons tous un rôle, le même, et ce rôle est garant du bon fonctionnement du monde. L’agent surveille, et cette surveillance garantit sa condition d’agent.
Lors de nos premières journées de travail, si la fortune nous a permis de rencontrer un collègue assez amical pour nous répondre, nous ne manquons pas de demander la marche à suivre en cas de problème. Que faire si une anomalie est détectée, si un système se dérègle, ou si une erreur est commise ?
Le collègue amical apporte alors à notre question la réponse que tous les agents connaissent :
Il n’y a jamais d’erreur dans le système.
Nous ne travaillons pas pour surveiller. Nous surveillons pour travailler.
Sans travail, nous serions laids et sauvages, inutiles et indignes.
C’est ce que nous raconte l’histoire première, et chaque jour nous confirme son exceptionnelle pertinence.
Commenter  J’apprécie          00
Les milieux de mois sont les plus propices aux attaques contre les guildes.
C’est la période rouge, pendant laquelle chaque geste, chaque mouvement doit être étudié, utile et nécessaire, où le moindre déplacement risque de se terminer en affrontement mortel. En cette période critique, un seul de ces affrontements peut entraîner la destruction totale d’une guilde.
Lorsqu’on appartient à une guilde, mourir en milieu de mois, c’est mourir deux fois. Une première fois réellement, disparaître de son box pour toujours, être jeté à la rue, ou bien mourir pour de bon, ce qui revient au même ; et puis une seconde fois, car sa place revient à un autre, plus jeune, qu’on nomme remplaçant, tout juste sorti de l’institut, et qui à la fin du mois ne recevra qu’un demi-salaire, souvent insuffisant à sa survie.
Le remplaçant de milieu de mois, avec son demi premier salaire, est un demi-remplaçant. À ce titre, il est à demi vivant, et par conséquent déjà à moitié mort.
Ignorant les règles du bureau qu’il intègre, ignorant les noms et les visages à éviter, le remplaçant de milieu de mois se doit d’être fin, intelligent et tactique pour espérer conserver son box un mois de plus et gagner assez d’argent pour s’installer vraiment. Le remplaçant de milieu de mois tient normalement une petite semaine, avant d’être éliminé. S’il est malin, il peut tenir jusqu’à dix jours avant de succomber, mais dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent des cas, les remplaçants de milieu de mois ne vivent pas assez pour voir le mois suivant et disparaissent simplement, fugitives lueurs de jouvence innocente dans la nuit infinie de notre monde.
D’une manière générale, milieu de mois ou non, un remplaçant est déjà une proie, aussi frêle qu’un oiseau tombé du nid, sans moyens de se nourrir ni armes pour se défendre, maigre et condamné à le devenir encore plus si aucun agent ne se charge de sa protection.
Une guilde venant de perdre un membre a pourtant coutume de prendre sous son aile le remplaçant fraîchement arrivé, de le former et de le protéger autant que possible. Dans ce cas, les efforts investis doivent l’être utilement, afin que le jeune agent intègre la guilde et défende l’intérêt collectif.
Rares sont les guildes à former un remplaçant de milieu de mois. Elles préfèrent se renforcer ou mettre en place une riposte rapide plutôt que de perdre temps et argent à entretenir un néophyte incapable de s’acheter une goutte d’eau.
Car les attaques de milieu de mois réussies ont la particularité de handicaper une guilde pendant deux semaines au moins. Une attaque de milieu de mois menant à la perte d’un membre de la guilde cible n’est souvent qu’un prélude à la tentative de destruction complète de la guilde visée, assaut après assaut, ses membres décimés un par un, leurs cadavres décomposés par les nuages acides, renvoyés dans les ténèbres d’un monde qu’ils auront encore moins choisi que celui-ci. Si la guilde visée est détruite avant la fin du mois, la guilde attaquante se charge de former les remplaçants arrivés durant cette période, élargissant ainsi son parc de box et par là sa suprématie territoriale.
Commenter  J’apprécie          00
L’endroit où nous vivons est l’endroit où nous travaillons. Nous sommes des agents. C’est notre statut, notre identité et notre fierté.
Nous exécutons un travail, devant des machines d’un autre siècle ronronnant comme des animaux domestiques, pendant que, derrière les vitres teintées de notre bureau, une épaisse couverture nuageuse rampe de l’est vers l’ouest.
Nous sommes armés.
C’est le temps et l’expérience qui nous ont fourni la poudre et la grenaille? Nous en avons un stock et nous nous en servons aussi souvent que nécessaire.
Contre les autres, contre nous-mêmes, contre le temps immobile, nous livrons le combat éternel du quelque chose contre le rien et, quand l’un de nos ennemis s’écroule sans vie sur le sol, nous nous réjouissons d’avoir été choisis par le hasard pour porter quelques jours encore la flamme de l’activité.
Sans les combats, nous pourrions ignorer que notre présence ici est nécessaire. C’est pourquoi toujours nous combattons.
Nous avons cinq pauses par jour et nous avons une nuit.
Ces moments sont les champs de bataille temporels de notre guerre.
De 5 heures à 8 heures, nous travaillons.
De 8 h 15 à 11 h 15, nous travaillons.
De 11 h 30 à 14 h 30, nous travaillons à nouveau.
De 14 h 45 à 17 h 45, nous travaillons encore.
De 18 h 45 à 21 heures, nous continuons de travailler.
Et de 21 h 15 à 0 h 15, nous travaillons.
En dehors de ces horaires, nous sommes libres, et nous luttons pour tenter de le rester.
Notre bureau, c’est notre vie.
Personne aujourd’hui ne se souvient du temps où les humains habitaient hors de leur lieu de travail, pas plus que des siècles reculés où le travail consistait en une activité quelconque.
Ce que nous savons, c’est que les jours morts s’étirent désormais sans qu’il y ait rien d’autre à faire que porter de l’eau à ébullition, la boire, tuer et éviter d’être tué.
C’est ce monde que nos prédécesseurs nous ont laissé, parce qu’eux-mêmes en avaient hérité.
Ces box sont nos demeures, cette moquette notre terre, ces collègues nos concitoyens, et malheur à qui renonce à ces principes fondamentaux, car pour celui-là, il ne restera que la rue, tout en bas. Même si aucun de nous n’y a jamais mis les pieds, même si nous ne pouvons la distinguer en nous approchant des baies vitrées, nous savons qu’aussi rude soit notre condition, aussi pénible notre existence, il n’y a rien de pire que la rue.
Commenter  J’apprécie          00
Et ces trois enfants de même mouraient devant eux, vomissant du vide et l'horreur d'être encore en vie, et Sandra soudain plissait ses yeux devant le rêve brisé d'être un jour une conteuse pour enfants sages, parce que c'était humide, et chaud, et inattendu, ce quelque chose qui coulait sur sa poitrine et là, tout près, cette petite voix fluette qui avait dit "elle est nulle ton histoire"...
Commenter  J’apprécie          00
– Je vais me garer là, sur le bas-côté, avait dit le chauffeur du bus, le chemin est juste à une centaine de mètres, mais si je m’y engage, on risque de s’embourber.
– OK, avait répondu Fred en mettant son sac sur son dos.
Puis se retournant avait lancé :
– Les enfants, on est arrivés ! Je veux que vous mettiez dans les poubelles tous vos déchets et que vous fassiez bien attention à ne rien oublier. C’est un autre bus qui viendra nous chercher, alors vérifiez bien.
Le bus s’était immobilisé et les clameurs des enfants avaient envahi l’habitacle en une infernale cacophonie qui s’était directement invitée sous le crâne de Sandra Rémy, yeux écarquillés, terrifiée à l’idée que le séjour n’était même pas commencé et qu’elle éprouvait déjà le furieux désir de hurler et de frapper au hasard l’un de ces petits démons enragés.
Quelques minutes plus tard, le bus s’était éloigné dans un nuage écoeurant de fumée noire, et la petite troupe, sac à dos en place, s’était mise en route sur un chemin de terre qui s’enfonçait dans la forêt.
– Regardez bien autour de vous, les enfants, avait crié Fred, et dites-nous quand vous reconnaissez une plante ou un animal que nous avons étudié en classe, d’accord ?
La consigne avait eu le pouvoir de faire se dissoudre les rangs à peu près ordonnés de la fragile procession et les enfants avaient commencé à s’égailler en grappes inégales d’un côté ou de l’autre du chemin. La marche s’en était trouvée fortement ralentie : on s’accroupissait, on s’agenouillait, certains s’allongeaient sur le sol pour observer mousses, lichens, bois mort, scarabées, limaces, dans un bouquet sonore d’exclamations, d’invectives et de questions imprécises posées à un instituteur dont personne n’écoutait jamais les réponses.
– Ça fait quoi quand on écrase un escargot ? avait demandé Enzo à Lilou.
Elle l’avait regardé avec de grands yeux effrayés avant que son regard ne se pose sur son pied levé, menaçant de s’abattre sur la coquille jeune vif d’un petit escargot. Enzo affichait son traditionnel sourire dont il était difficile de dire s’il était celui d’un enfant dérangé ou exagérément heureux. Toute personne qui avait croisé Enzo l’avait de toute manière considéré comme un petit garçon inquiétant, même si cela se résumait à un pressentiment désagréable. La violence qui émanait naturellement de chacun de ses gestes et de chacune de ses paroles faisait de lui un danger à éviter. On retrouvait en sa présence des réflexes de survie animaux. Inconsciemment, on cherchait à le fuir et quand par malheur on se retrouvait bloqué en sa compagnie on craignait qu’à tout moment la situation ne dégénère. La petite Lilou avait éprouvé cet exact sentiment quand Enzo avait lentement abaissé son pied sur l’escargot, en silence, afin que le craquement sinistre de la coquille en train d’éclater se fasse bien entendre. Un sanglot irrépressible était monté dans sa gorge.
– Un escargot écrasé, ça fait une limace ! avait crié Enzo en riant comme un forcené.
Et il était parti en courant, zigzaguant entre les troncs sur le tapis de feuilles en décomposition. Lilou avait avalé sa salive, repris ses esprits comme tout juste sortie d’un rêve et regardé autour d’elle. À quelques mètres de là, Sandra, la maman de Jade, était pétrifiée. Elle avait visiblement assisté à la scène sans oser ou pouvoir intervenir. Lilou avait froncé les sourcils, le regard noir, légèrement voilé de larmes, et avait couru à son tour en direction d’un groupe d’amis. Le rire d’Enzo retentissait dans le sous-bois.
Commenter  J’apprécie          00
Les papas et les mamans leur avaient dit au revoir par la fenêtre du bus. Certains petits pleuraient en agitant la main et d’autres bavardaient déjà entre eux comme s’ils n’avaient jamais eu de parents. Tous partaient pour la première fois loin de leur maison, de leur lit et de leurs doudous. Quelques parents s’étaient émus de cette initiative ; éloigner des enfants si jeunes de leurs familles, avaient-ils pensé, même bien encadrés, même à quelques dizaines de kilomètres seulement de chez eux, c’était trop risqué, peut-être traumatisant. Mais ces parents, tout inquiets qu’ils étaient, n’étaient tout de même pas allés jusqu’à priver leurs petits de classe verte, laisser partir tous les autres et retenir près d’eux leur précieuse progéniture, saine et sauve peut-être mais à qui manqueraient toujours un nombre de souvenirs et d’expériences que le groupe allait posséder et arborer au retour comme de luisants bijoux.
Alors tous étaient partis, les douze enfants de la classe de CP de l’école primaire de Claincy dans l’Yonne, accompagnés de leur instituteur, Frédéric Brun, que tous les enfants appelaient Fred, de Sandra Rémy, qui était la maman de Jade Rémy, et de Nathalie Amselle, qui était pour sa part la maman de Hugo Amselle.
Le bus s’était éloigné de la grande rue du village et les silhouettes longilignes des parents avaient rétréci derrière les vitres couvertes de buée.
Et voilà.
Les enfants étaient partis.
Et jamais ils ne reviendraient.
Commenter  J’apprécie          00
Je suis faite d'éléments dont chacun à son utilité propre. J'ai le regard de l'aigle et du hibou. Je possède les organes sensoriels des requins. Je suis faite de mille morceaux de vivant. Je suis multiple. Je suis plusieurs. Je suis l'assemblage ultime, la bête qui ne devrait pas vivre. Je suis celle qui ne devrait pas penser mais qui pense, parfois, quand aucune consigne n'est à appliquer, dans le repli des heures vides, quand elle est seule, quand aucune tâche n'occupe son esprit. Je suis parfois celle qui pense et je deviens.
Commenter  J’apprécie          00
C'est l'été , une classe d'enfants de CP et leurs accompagnateurs partent quelques jours en classe verte en forêt....
Parmi eux , Enzo , est un enfant turbulent , fourbe et craint des autres ....et ce regard dérangeant , fait peur ....
Et quand Enzo , pète un plomb , c'est la tuerie ....
Commenter  J’apprécie          00
Voix non identifiée 2 dit : C’est cette chose ? C’est vraiment vivant ?
Voix non identifiée 1 dit : Vivant comme toi et moi. Mais c’est un embryon. C’est en train de grandir. Ce bain reproduit en quelque sorte les conditions d’un utérus naturel. Tous ses organes vont s’y développer petit à petit. Certains sont probablement déjà fonctionnels.
Commenter  J’apprécie          00
C’était ensuite dans le secret des machines, derrière les épaisses parois du bureau, que les gènes étaient étudiés, mélangés et épurés, avant d’être intégrés à des œufs conçus dans la pureté de laboratoires qu’aucun être humain ne pouvait pénétrer. De longues pages d’analyses racontaient sur le réseau global la manière dont les gènes étaient maniés, mais les références à la reproduction des chats n’étaient que lapidaires et vagues.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Grégoire Courtois (283)Voir plus

Quiz Voir plus

Karine Giebel ou Barbara Abel

Je sais pas ?

Karine Giebel
Barbara Abel

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}