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Citations de Grégoire Polet (134)


- Ça, ça ne m'étonne pas, que ce soit un Belge. J'ai toujours pensé que c'étaient les Belges, les maîtres du monde. Ils n'ont l'air de rien, un tout petit pays, ils rigolent, leur Manneken-Pis, les frites, tout ça, leur gouvernement qui tombe tout le temps, mais après, hop, où qu'elles sont les institutions européennes ? À Bruxelles. Ils cachent bien leur jeu. Ils sont marrants. Tu sais ce qu'avait dit Jules César, des Belges?
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Rien n'est plus éloigné de la vérité toute pure que l'idée du vrai et l'idée du faux.
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Éloge de la Belgique, oui, comme terre, paysage, qui est à tous, partagée. Qui est un fruit (d’or, oui d’or) offert à toute main qui passe et qui voudrait. À tout passant, bienvenue!» (p.39)
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La source du gris murmure ainsi un soir de mortes eaux, à marée basse, au bord de la mer du Nord, et la joie est grande… ». (p. 12)
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« … Rien n’est plus étranger, rien n’est plus hostile à la liberté véritable que de devoir faire des choix »
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C'est le groupe qui fabrique les monstres et les comportements les plus abjects
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Le monde est une maison vous dis-je ! Habitez-le ! Que deviendra-t-il si les habitants du monde ne savent plus s'orienter dans leur grande maison ! Soyez là chez vous ! Aimez-le, habitez-le, prenez-en soi que diable! Aventurez- vous dans les greniers et les caves, les palais ! C'est un espace qui vous est offert ! Tout est espace, même le temps, que vous pouvez parcourir en mémoire. Connaissance et sagesse ! Vous n'êtes pas à l'hôtel de la gare !
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C'est tout de même pire de mourir que de survivre, non ? La mort, c'est la mort. Et si tu t'empares de la mort de quelqu'un et que tu t'en fais d'abord un événement à toi, tu lui manques de respect et tu le tues une deuxième fois. Si cet enfant signifie pour toi la mort, alors qu'il devrait signifier d'abord et surtout une vie, sa vie, trop courte mais une vie tout de même, avec un début, un milieu et une fin, si tu le résumes à sa mort, alors, et c'est toujours la même chose, tu es un ingrat et tu te plains de tout ce qu'on te donne. La vie des autres, leur mort, les joies, les douleurs, ce sont des choses qu'on te donne. A toi d'en faire quelque chose. Et de toute façon, on ne te donne rien d'autre. Les regrets sont stériles. Il faut agir. Faire le bilan pour agir mieux. C'est comme en affaires. Tu peux te dire : mon fils est mort, donc je ne vis plus. Mais tu mens. Et quelle responsabilité tu fais peser sur ton pauvre fils, qui a déjà eu une vie si courte ! Et tu le charges encore de ta mort à toi !
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libre enfin, et je comprends que, contre toutes les apparences, rien n'est plus étranger, rien n'est plus hostile à la liberté véritable que de devoir faire des choix. Et que rien n'est plus éloigné de la vérité toute pure que l'idée du vrai et l'idée du faux.
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Mais au moment de juger vraiment, de juger l'homme, de juger ma vie, j'espère que vous aurez des doutes, et l'humilité de vous découvrir incompétent.
Je veux dire : empêché.

A partir de quel bien, en effet, et de quel mal, jugerez-vous l'homme, le peintre, l'artiste, le faussaire, l’illustrateur, le fils, l'ami, le père, l'époux, le veuf ?
Toutes ces facettes ne sont-elles pas un étrange mélange ? Comment pourrez-vous unifier votre sentence, et ne pas vous perdre, comme je me suis perdu, dans ce -permettez-moi- ce "Ballet de masques" ?
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J'avais tué le concept excluant et exclusif de l'oeuvre d'art et, en considérant objectivement l'oeuvre comme un objet, je libérais le monde du complexe qui l'oppresse depuis toujours : vouloir être seul dans un monde peuplé d'autres ; vouloir être unique dans un monde peuplé de semblables.
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Ce n'était pas ma valeur propre qui tout à coup éclatait au grand jour, c'était le ridicule du monde.
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A quoi sert la grandeur personnelle, si elle ne nous rend pas magnanime ?
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Elle me dit un jour, avec beaucoup de précautions, qu'elle ne pensait pas suivre mon exemple et étouffer, sous prétexte de se sécuriser, les chances de percer dans le monde artistique et de réaliser son rêve, en prenant une place de professeur quelconque. Pour elle c'était une manière hypocrite de renoncer. La chute assurée, en pente douce.

Quel père n'aurait pas été blessé d'entendre cela dans la bouche de son enfant... ? Mais quel père digne de ce nom n'aurait pas fait passer cette belle détermination filiale avant la vexation personnelle ?
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Il ne s'agissait donc pas de copie, mais de création complète "dans le style exact de". Emile, en bon lettré, voulait qu'on appelle ça des "forgeries".
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Le diplôme est une forme vide ; son contenu, c'est la recommandation.
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Parfois je me dis qu'il est téméraire de distinguer le parfaitement raté du parfaitement réussi. Il y a quelque chose de parfait dans les deux, une même force obscure qui les pousse et les fait fatalement sortir de l'ordinaire, et les deux destins, peut-être, se confondent.
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Grégoire Polet
Sur le moment je me rendis compte que, comme femme, et en dépit de l'amitié et des meilleures intentions du monde, je devais faire attention à ma place. L'inertie machiste de notre Histoire est une broyeuse. [...] Il n'est pas impossible [...] que ce soit là le motif inconscient qui m'a poussée à consigner mes souvenirs. Une sorte de principe de précaution contre le masculin qui, dans la mémoire collective, l'emporte encore sur le féminin
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La classe politique, en tant que classe, avait toujours eu l'instinct de survie et avait rangé parmi ses préoccupations absolument prioritaires la nécessité de laisser toujours en vie les problèmes dont le peuple attendait d'elle la solution. L'entretien de ces problèmes sociaux, comme on fait vivre un petit monstre dans un environnement protégé, constituait l'art subtil et dangereux de la classe politique. Ne pas trop les laisser grandir, ou ils briseraient leur cage, leur terrarium de verre ; ne pas les tuer non plus, surtout pas, car, vaincu le problème, tué le monstre, on n'aurait plus besoin des gardiens.
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Les gouvernements organisent leur action en fonction d'une idée. Une idée du présent, de l'avenir, du passé, une idée de la nation qu'ils représentent, une idée de l'ordre du monde, une idée de la morale. Or les gouvernements maintenant prétendent qu'ils n'ont pas le choix, qu'ils gouvernent par la force des choses. Que la crise les contraint à reporter toute idéologie et à obéir aux nécessités , pour éviter le naufrage. Disparition de l'idée. Les gouvernements, sans boussole sans idée, parent au plus pressé. Le bateau coule, le peuple écope, les gouvernants crient, commandent, s'agitent sur le pont. Pas le temps de penser, sauver le navire, urgence, et après on verra.
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