Guillaume Long

Club N°53 : BD sélectionnée

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La couverture est une belle promesse : à la fois douce et pétillante.



Les 14 récits qui suivent tiennent cette promesse : portraits émouvants, drôles, nostalgiques.



Ils nous donnent envie de replonger dans nos souvenirs !



Virginie

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Touchant, juste, très intime...



Un bien bel album !



Gwen E.

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On se surprend à se replonger dans l'été de nos 17 ans à la lecture de cet ouvrage où 14 auteurs mettent en images l'été de leurs 17 ans.



Une lecture agréable.



Sam

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Une galerie de portraits à travers la société et les époques, seul point commun: que s'est-il passé l'été de leurs 17 ans ?



Et justement, cela plonge le lecteur à se remémorer cet été-là...



Vincent T.

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14 auteurs se souviennent de l'été de leurs 17 ans ...



J'ai pris plaisir à lire ces différents témoignages d'auteurs avec des styles très différents.



Certains sont drôles, d'autres questionnent d'avantage... "qui suis-je ?", "que vais-je faire de ma vie ?"...



Une BD qui nous amène à se souvenir de nos propres 17 ans...



Nostalgie...



Sophie T.

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Lien : https://mediatheque.lannion...

Tétine man ou le petit garçon qui fait tout avec sa tétine .

Mais comment fait-il pour manger ou pour boire ? Les adultes essayent de lui tendre des pièges , mais Tétine Man ne se laissera pas prendre .

Et puis ce n'est pas parce qu'on a un etétine en bouche toute la journée qu'on se laisse marcher sur les pieds , et ce n'est pas la petite fille qui voulait passer devant tout le monde au toboggan qui dira le contraire .

Tétine Man a bien de la chance d'avoir des parents qui l'aiment autant et qui n'essayent pas par des moyens malhonnêtes de lui faire passer l'envie de prendre sa tétine .

Un petit livre charmant , déculpabilisant pour les parents et les enfants confrontés à ce petit problème de la petite enfance .

Ne nous occupons pas du regard des autres , voilà le message .

Simon est chercheur, Anne est trompettiste, le couple s’étiole, Anne décide de partir. C’est une histoire de rupture mal vécue. Simon tombe dans une déchéance inéluctable. L’ambiance est pratiquement celle d’un témoignage, une histoire vécue, axée sur les sentiments de Simon, son entêtement, son refus de comprendre, totalement égocentrique. L’histoire paraît très réelle, commune, ordinaire, alors quand elle dérive vers le glauque, le sordide, c’est le choc. Le récit glisse vers un thriller SF assez glaçant, sans jamais quitter son aspect “tranche de vie”. La transition n’est pas facile à saisir, à appréhender, quand le récit c’est mis à tourner, j’ai dû retourner quelques pages en arrière pour tout saisir, pour en apprécier son aspect vertigineux et glaçant. Ce nouvel aspect reste juste suggéré, pas vraiment démontré. Il peut être interprété simplement comme une vision symbolique, une sorte de folie ou au contraire, comme un récit de thriller SF, l'auteur nous laisse faire le choix. Sous une apparence anodine, ordinaire, ce récit est vraiment terrible, et c’est dans cette dichotomie que s’y situe tout sa force, son intérêt, sa réussite.

Avant toute chose, rendons grâce à Guillaume Long d’avoir épargné à son album la dénomination des Mémoires culinaires d’un jeune homme de son temps, titre auquel il nous dit avoir sérieusement pensé avant d’éloigner l’idée (mais quand même… cela nous semble trop gros pour ne pas être une blague !). Qui sait ce qui se serait passé si Guillaume Long n’avait pas finalement choisi de troquer ce titre pompeux, qui ne correspond absolument pas au ton de son album, pour celui beaucoup plus représentatif d’A boire et à manger ?





Heureusement, également, que Guillaume Long n’a pas réfléchi trop longtemps à la question de savoir si son album allait apporter ou non quelque chose de fondamentalement novateur à la vie culturelle française. Assurément, non, surtout si l’on reconnaît l’abondance des ouvrages culinaires publiés en ces temps de repli casanier et de popotte mélancolique, où la cuisine apparaît comme le dernier refuge de valeurs en déchéance. Et pourtant, et peut-être grâce au format choisi de la bande dessinée –qui implique une narration et qui permet l’humour ainsi que la fantaisie- Guillaume Long arrive à faire preuve de singularité. Démonstration, encore une fois, que le sujet ne fait pas tout, mais que la façon dont l’auteur en parle sera l’argument qui nous permettra de reconnaître ou non son talent.





A boire et à manger ne suit aucun fil conducteur et se présente au lecteur comme une représentation des envies culinaires de Guillaume Long, imprévisibles et soudaines, liés à un voyage, à la découverte d’un aliment, d’un ustensile ou d’un restaurant. Rien de linéaire ni d’ennuyeux et chaque nouveau thème abordé semble également être l’occasion de voir surgir un nouveau mode de narration. Guillaume Long ne se contente pas seulement d’être un fin gastronome dans le sens premier du terme –c’est-à-dire qu’il aime la bonne chère pour son goût et non pas d’après des critères esthétiques qui relèvent de modes compliquées mais brèves- ; il est également ouvert sur quantité d’expériences culinaires que nombre de chefs cantonnés à une cuisine spécifique ou à une réputation ne pourraient sans doute pas se permettre, et son intérêt s’enrichit d’expériences et de références parallèles, sans doute également à l’origine de son imagination sans bornes.





Guillaume Long aime rappeler les histoires des aliments et des pratiques culinaires, et lorsqu’il ne les connaît pas, il les invente et y incorpore une dose d’humour qui rend à la cuisine ce qu’elle pourrait parfois avoir tendance à perdre : sa convivialité, sa créativité et son plaisir.


Lien : http://colimasson.over-blog...

Deux enfants vont vivre à la fois leur pire et leur meilleure journée au sein d'un parc d'attraction.



Laissés seuls à l'entrée comme cadeau d'anniversaire, ils ont toutefois reçu un certain nombre de consignes à respecter.



Mais ils s'aperçoivent très rapidement qu'ils sont suivis par un homme étrange. Afin de le semer, ils vont enfreindre un grand nombre de recommandations...



Une bande dessinée originale car elle se lit comme un thriller pour les jeunes. Les deux héros sont terrorisés la majeur partie de la journée.



C'est ce sentiment de peur qui va les amener à dépasser leurs limites et vivre à cent à l'heure cette journée.



Il y a aussi beaucoup d'humour dans ce livre avec la relation aux filles ou encore la nourriture. Les héros se dépassent car ils sont en mode défi en permanence.



Les illustrations nous plongent vraiment dans l'ambiance des parcs de jeux et nous font partager les sentiments confus des héros.



Au final, une très chouette bande dessinée. Le lecteur passe un excellent moment à Youpi Land !



A lire et à offrir !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

L'été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d'adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans. 14 étés prépubliés dans Phosphore et une BD éditée par Bayard Graphics



L’été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d’adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans.

Avec Lewis Trondheim, Lisa Mandel, en passant par Bouzard, Leslie Plée, Lisa Mandel, Kim Consigny, Rudy Spiessert, Lucile Gomez, Fabrice Erre, Pochep, Jul, Claire Fauvel, Guillaume Long, Alix Garin et Elisa Maraudino.



On n'est pas sérieux quand on a 17 ans et on ne devrait jamais trop se prendre au sérieux dans la vie alors j'ai particulièrement aimé les regards plein d'humour de certains auteurs de BD sur leur 17 ans. Comme celui de Guillaume Bouzard qui se retrouve l'été de ses 17 ans à travailler dans un abattoir, celui de Lisa Mandel et sa première fois, les vacances de Jul en Grèce (avec des objets que j'ai connus tel que le walkman, les traveler's chèques ou la banane qui fait d'ailleurs son grand retour en force).



Plaisir aussi de retrouver les dessins et le regard de Lewis Trondheim dans un road trip nordique ou l'autodérision de Leslie Plé , de découvrir Guillaume Long touchant et drôle sur une autre thématique que la nourriture...



A lire pour retrouver ses 17 ans et à partager avec vos ados !






Lien : http://www.baz-art.org/archi..

J'avais entendu énormément de bien de cette BD, vraiment à part dans la grande production d'oeuvres sur la gastronomie et je dois dire que j'ai été un poil déçu par ma lecture d'une oeuvre certes sympathique et qui ne peut que faire saliver les amateurs de bonne chère, mais qui reste quand même trop décousue et qui n'est pas si drôle que prévue.

Dans le genre l'album de Christophe Blain sur Alain Passard était évidemment d'une autre tenue...mais que les amateurs de bonne chère ne boudent pas autant leur plaisir devant cet agréable divertissement!!

Peut-on sérieusement envisager de faire une bande dessinée gastronomique quand on ne sait ni dessiner ni cuisiner ?

C’est ce que tente de faire, avec succès et humour, Guillaume Long dans cette série qui compte déjà quatre tomes et dont celui-ci est le dernier.

Réalisé en partenariat avec Sonia Ezgulian, une chef d’origine arménienne, ce volume est sacrément drôle.

Nos deux compères sont très différents, l’une adore cuisiner, découper, choisir des ingrédients d’exception, mitonner des petits plats durant des heures et l’autre ne fait que rouspéter, regarder sans sortir ses mains des poches, se remplir la panse et attendre le prochain repas avec envie.

Ils passent leur temps à se chambrer, tout en nous faisant partager cet amour commun des bons produits, en échangeant des souvenirs de plats portant la trace des souvenirs d’enfance ou de repas succulents pris en compagnie d’amis.

Bon, pour la partie pratique, si vous n’avez pas d’épicerie fine près de chez vous et un porte-monnaie bien rempli, vous repasserez, car on ne trouve pas partout de l’huile d’olive venue directement de tel coin perdu de Sicile, des citrons caviar ou des aubergines de dix sortes différentes.

Et il vaut mieux aimer la cuisine méditerranéenne car les recettes proposées sont presque toutes composées de tomates, d’aubergines, d’anchois, de câpres et d’huile d’olive.

Cette bande dessinée m’a permis de découvrir Sonia Ezgulian, de saliver et de rire à de très nombreuses reprises.

Mes enfants ont été de grands adeptes de la tétine (euh... on peut même parler au présent pour mon deuxième... en vrai, tétine man c'est lui !), c'est donc tout naturellement que nous suivons les aventures de ce mini héros depuis des années.

Quel plaisir donc de découvrir ce nouveau tome où l'on retrouve un tétine man égal à lui-même.

Car pour ceux qui ne le connaissent pas, ce loustic est un petit garçon qui a du caractère, rien ni personne ne peut lui faire quitter sa tétine, sous peine de subir son "regard de tétine man" !



Trois nouvelles aventures dans cet album :

- Le problème de Tugdual

Tugual est le grand frère de Wandrille, l'ami de tétine man. Et si Wandrille est un vrai petit génie, qui lit "la théorie des cordes" en petite section et a un portrait d'Einstein et une panoplie de petit chimiste dans sa chambre, ce n'est pas le cas de ce grand dadais de Tugdual, qui essaye sans succès de subtiliser la fameuse tétine.

- Le problème d'Albertine

Albertine est une nouvelle dans l'école de tétine man, pour laquelle le petit garçon a un véritable coup de foudre... de là à abandonner sa tétine...? Faut pas exagérer quand-même !

- Le problème de Jean-Pierre, l'ami de mamie

L'aventure favorite de mes enfants, leur réplique culte : "Je suis Jean-pipi, le clown rigolo". Le pauvre Jean-Pierre s'est en effet mis en tête de faire rire tétine man afin de lui faire cracher sa tétine, mais il va simplement réussir à se couvrir de ridicule.



Un excellent album, lu quotidiennement depuis son acquisition...

Ça faisait plusieurs fois que je me retrouvais avec ce livre en main, en fouillant dans les bac d'une de mes médiathèques favorites, mais je n'avais jamais osé l'emprunter : j'avais un peu peur que ce soit trop donneur de leçon.

Et finalement c'est un thème du challenge BD qui a fini de me décider.... et je suis rentrée chez moi avec 3 tomes, et en croisant les doigts pour que ça me plaise !

Et j'ai ADORE. Ça part dans tous les sens, de recettes, en avis sur des restau, en récit d'expérience (pas toujours réussi)... c'est une petite promenade culinaire, mais qui comme certains plats peut-être un peu difficile à digérer, aussi je pense qu'il est plus sérieux d'en picorer un petit morceau chaque jour.

Une jolie découverte, et je pense qu'il va hériter de l'étiquette "a acheter"....

CE second tome est aussi distrayant, amusant et appétissant que le précédent.

Après une petite intro, nous sommes replongés dans un déluge de gags, d'anecdotes et de recettes plus appétissantes que les autres. Entre trucs et astuces, listes en tous genre et auto-dérision, Guillaume Long nous entraine dans son univers et celui des restaurants du monde et de la cuisine de chacun.

Entre autres bonnes idées de cette BD, je citerai l'index des recettes (super idée).

Je me réjouis maintenant de déguster le tome 3.

Lire est un plaisir et une passion. C'est une activité solitaire que j'aime à penser collective : nous vivons tous une sensation différente à la lecture d'un même livre. Mais aimer lire, c'est bien plus que cela.

Apprendre à lire suggère l'apprentissage, exercice, essai erreur. Mais dans quel but ?



Mon fils est à un âge où il apprend doucement à lire. Bientôt le CP et bientôt la joie de pouvoir me lire des histoires à moi. C'est un de ses objectifs que l'on retrouve parfaitement dans ce petit livre.



Nous l'avons lu ensemble, en accord avec ce que d'autres enfants ont proposés, en rajoutant bon nombre d'exemples : "Maman, moi aussi, je vais lire toute la nuit tous mes livres !"



Lire, ce n'est pas seulement s'évader dans une histoire incroyable remplie de fée, chevalier ou pirate. Lire, c'est aussi pouvoir se débrouiller dans notre quotidien, faire des courses, voir qu'on a grandi et pourquoi pas raconter notre propre histoire. Bien sûr il y aurait encore tant à dire, même si parfois il y a de la répétition, il y a autant de bonnes raisons dese réjouir de lire qu'on pourrait en imaginer !



Nous avons tous les deux apprécié les dessins de Guillaume Long. Un coup de crayon simple, mais qui suffit à raconter toute une histoire. Il y a beaucoup de douceur qui ressort de ce petit livre, de l'imagination et un doux moment partagé avec mon petit garçon.



Nous l'avons lu 3 fois d'affilé, c'est pour dire… ^^



En bref :



Un petit livre adorable, à lire seul ou à deux avec son enfant. Les plaisirs de la lecture vue par un collectif d'enfant et agrémentée des superbes dessins de Guillaume Long.
Lien : https://lecturedaydora.blogs..

Voilà j'ai fini tout ce que ma médiathèque avait comme ABAM en stock... et je ne regrette pas. Ces livres sont juste des petites pépites à feuilleter. Je n'ai pas pris de notes, il va donc falloir que j'investisse, car ça fourmille d'idées.

Alors pour ce troisième tome, j'ai eu parfois l'impression de guillaume Long était un double sédentaire de S Tesson, et qu'il y avait beaucoup plus à Boire que à Manger.... et a boire beaucoup d'ailleurs. Mais cela m'a tout de même donner l'occasion de bien rire.

Et après trois volumes, enfin vraiment convaincue, j'ai voulu aller faire un tour sur le blog de l'auteur... et là grosse déception : l'activité semble arrêtée depuis le début de cette année..... Il y a tout de même quelques années d'archives à consulter.

Une vraie méthode de lecture, qui se cache sous un style moderne et rigolo.

Le futur lecteur est interpellé directement par ce professeur déjanté qu'est le professeur Tagada. Et l'adulte qui est là pour aider n'est pas oublié non plus (préparez-vous à devoir expliquer "plénipotentiaire" par exemple...).

10 leçons pour appréhender la lecture. Elles sont plutôt bien découpées : une notion est abordée à chaque fois, sans lourdeur et de manière ludique.

Bon, je n'ai pas essayé d'apprendre à lire à un enfant avec cette méthode, mais je suis certaine qu'elle permet au moins une bonne appréhension de l'apprentissage.

J'ai commencé Tétine Man avec ce troisième tome et j'ai beaucoup aimé.

Il y a trois épisodes dans ce tome, une aventure à la piscine, une autre avec un chien et la dernière avec sa grand-mère.

Ce sont des illustrations de Guillaume Long, elles sont très drôles et justes.

Tétine Man est un petit garçon de quatre ans qui se sépare très rarement de sa tétine, attention sa tétine est magique.

L'auteur, Christophe Nicolas c'est inspiré de ces trois garçons qui sont des anciens dépendants de la tétine ce qui donne de l’authenticité à la bande dessinée.

J''ai hâte de découvrir le tome 1 et 2.

Dans ce quatrième et dernier tome de A boire et à manger, Guillaume Long partage l'écriture avec Sonia Ezgulian qui nous fait découvrir ses recettes fétiches et/ou préférées en nous racontant quelques tranches de vie, des rencontres et des coups de coeur.

De son côté, Guillaume Long se charge du dessin (et de la fondue). Il prend beaucoup de plaisir à se faire passer pour un imbécile, un tire-au-flan et un imposteur et c'est très drôle, je dois l'admettre.

J'ai beaucoup souri et j'ai beaucoup salivé..j'ai inscrit quelques unes des recettes, incluses dans la BD, au menu des semaines qui viennent.

Je regrette toutefois que ce tome soit aussi répétitif. Je ne vois pas l'intérêt de raconter une histoire de façon littéraire puis de la retranscrire ensuite de façon plus détaillée en BD... DE même, quel est l'intéret de faire une planche BD reprennant la recette et les ingrédients si c'est pour ensuite faire un recueil plus classique de ces mêmes recettes en fin de tome?

Mais bon, c'est malin, maintenant j'ai faim...

Dans la ligne directe des tomes précédents, nous retrouvons Guillaume Long au fil des quatre saisons.

En toute logique, nous reprenons les mêmes ingrédients d'humour, d'autodérision, de trucs et astuces, de listes et de recettes. Le tout est cuisiné avec art et c'est un vrai régal de lectures.

Je voudrais penser à sortir cette série quand je suis en quête d'une petite recette sympa.

Ca fait un bout de temps que mon cher et tendre me parle du blog 'A boire et à manger' de Guillaume Long. Quand je me suis retrouvée face à cette BD à la bibliothèque, je n'ai donc pas hésité...si ça fait rire mon pince sans rire de mari, ça doit être vraiment drôle.

Divisé en quatre quatre saisons, Guillaume Long nous offre un ouvrage assez atypique qui se compose d'une multitude d'autres : carnets de voyage, essais philosophiques (oui, bon, un peu), journaux intimes, carnets de croquis et livres de recettes.

Et bien, je ne suis pas déçue... c'est drôle sans être lourd, c'est bourré d'astuces, d'anecdotes et de petites trucs culinaires et de recettes que j'ai bien envie de retranscrire dans un petit carnet afin de les ressortir à l'occasion d'un petit souper entre amis auquel le temps et les conditions sanitaires se prêtent peu.

Le dessin est simple mais efficace et arrive tout de même à nous mettre l'eau à la bouche.

Si comme moi, vous avez toujours été plus doué pour déguster que pour mitonner, vous restez perplexe devant les termes "déglacer" ou "faire revenir" ou si vous googlez au moins trois fois par semaine le temps de cuisson des patates, A boire et à manger est aussi fait pour vous !



Avec une fraîcheur digne des bons légumes du jardin de papi, Guillaume Long nous livre pêle-mêle ses petits secrets culinaires, ses recettes savoureuses et inratables, ses anecdotes et ses bons plans mais aussi ses découvertes de la gastronomie étrangère qui recèle autant de bonnes trouvailles que d'amères déconvenues. A boire et à manger, c'est un peu Les Miscellanées culinaires de M. Schott en plus drôle et coloré !



Vous l'aurez compris, ce qui fait tout le sel de cette bande dessinée est bien entendu la bonne dose de simplicité et d'humour de Guillaume Long, auteur du blog culinaire "A boire et à manger" sur LeMonde.fr. A mille lieues de l'image du chef snob qui fait passer vos plus grandes réussites culinaires pour du poisson pané, Guillaume Long nous donne envie de nous jeter sur les fourneaux et de créer de bons petits plats à partir de (presque) rien. Tout paraît si facile ! Et sa technique est testée et approuvée : moi qui suis piètre cuisinière et qui manque cruellement de patience lorsqu'il s'agit de me faire à manger, j'ai eu envie d'enfiler mon tablier et de sortir mon économe. Impensable. Réussi, donc.



Les 141 pages de cette bande dessinée protéiforme s'avalent ou se picorent selon vos préférences, mais une chose est sûre : on en reprendrait bien une assiette ! Et si vous ne supportez plus les honteuses métaphores culinaires qui saupoudrent cet article, courrez vite lire A boire et à manger !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..

Un vrai plaisir de lire cette bande dessinée ou plutôt un vrai plaisir de la déguster car il y est question de gastronomie du début à la fin.

Christophe Long livre ses secrets de cuisine, ses recettes, ses carnets de voyage gustatifs, et quelques petites fiches bien pratiques (les légumes de saison, le matériel indispensable à avoir) le tout avec une bonne dose d'humour. Sans oublier les fameuses explications de termes culinaires par Pépé Roni !