Guy Breton

Quelle déception ce Henri IV ! Et dire que c’était mon idole de roi ! J’ai même été à Pau pour voir la carapace de tortue qui l’a accueilli bébé. Ce bon roi avec sa poule au pot, celui qui grâce à Sully dote la France de deux mamelles, labourage et pâturage. En fait il ne pensait qu’à courir le guilledou et rien qu’à ça ! Non il aimait bien faire la guerre et il était bon avec son panache blanc. Mais il détestait une chose chez ses nombreuses maîtresses : qu’elles tombent enceintes. Il en a abandonné beaucoup pour ça ou pour d’autres peccadilles. Mais Il était capable de faire la guerre pour se payer une nouvelle maîtresse ou ruiner la France pour la même raison. J’arrête sur ce triste sire. Heureusement il savait choisir ses hommes, je parle de Sully.

Son successeur et fils Louis XIII c’est autre chose : c’est l’anti-Henri pour les maîtresses mais assez intelligent pour promouvoir Richelieu. Suis le petit Louis XIV et heureusement Mazarin. Tiens puisqu’on parle du XVI est-il le fils du XIII ? On peut en douter. Le père on ne sait pas trop qui il est. Pour le frère puiné on suppute que ce soit Mazarin himself. On dit même dans ce tome que le masque de fer serait un parent du médecin qui autopsia Louis XIII et attesta qu’il ne pouvait avoir d’enfant ! Oups ! Gênant pas le XIV !

Un bon ouvrage que ce tome III à bientôt le quatrième.

Quelle déception ! Pas le livre, non il est super, non François le premier ! Je me suis aperçu à l’occasion de cette lecture que mes notions d’histoires étaient restées figées à mon Bernard et Redon du cours élémentaire. Groupies de François les deux auteurs du bouquin ; ils consacrent 12 pages au règne de François et la couverture ! Et que des belles choses. Quelle différence avec Guy Breton ! François n’avait aucun caractère, il était sous influence de sa mère Louise de Savoie puis de sa favorite Anne de Pisseleu. Ces deux mégères ont conduit la France à faire les pires bêtises. Tant qu’à la reine Claude, François se débrouillait à la mettre enceinte pour être tranquille avec ses nombreuses maîtresses : sept enfants en neuf ans de mariage !

En prenant un peu de recul on s’aperçoit, en lisant Breton, que les Valois sont obsédés par leurs favorites, les reines n’ont qu’une fonction reproductrice et ne retrouvent leur pouvoir que grâce à leur enfant mâle lorsqu’il devient lui-même roi, exemples Louise de Savoie pour son rejeton François et Catherine de Médicis avec les siens François II, Charles IX et Henri III .

Une belle lecture ! Impatient de lire le prochain.

Surprenant, jamais lassant, ce livre se lit comme un recueil de nouvelles. Chaque chapitre est décomposé en différentes petites histoires. Ce premier tome est ainsi composé de 82 petites histoires très connues comme la légende du comte de Saint Germain ou Nostradamus et ses prédictions et beaucoup d'autres qui m'étaient totalement étrangères. Chaque histoire ne fait jamais guère plus que quelques pages.

Le livre est ainsi décomposé : contacts avec l'au-delà, les grandes figures, possession magie et sorcellerie, visions du futur, les grands bizarres, les prodiges de l'esprit, le corps cet infini. Chaque chapitre commence par une citation célèbre.

Comment croire un seul instant à ces exagérations ?

Comment admettre que l'auteur ait pu connaitre dans le détail les discussions sur l'oreiller des couples.

Comment croire en les performances sexuelles racontées ? Des hommes 10 fois... des femmes qui épuisent 4 hommes et qui ensuite font venir 7 maçons qui attendent peut-être leur tour ?

Comment supposer que toutes les femmes soient des salo.... nymphomanes car c'est bien de cela qu'il s'agit.

C'est soit un ramassis de mensonges, soit l'auteur s'est fait plaisir en écrivant un livre érotique.

J'ai adoré toute la série et la relis de temps en temps. Délicieusement libertin, sans aucune vulgarité.

Assez intéressant. On remet finalement en cause des "vérités" que l'on croyait établies et ancrées dans notre patrimoine historique. Cela fait réfléchir sur d'autres évènements historiques qui ont pû être plus ou moins "arrangés"...

Je n'ai encore rien lu sur la révolution française, à l'école cette période m'indisposait ; je la considérais comme une période noire pour la France. Mais à force de lire du Breton comme celui-ci je deviens révolutionnaire dans l'âme. Après avoir été déçu par Henri IV, François premier, Louis XIII voilà qu'il m'arrive la même chose avec Louis le quatorzième et par le régent Philippe d'Orléans. Je comprends que l'on ait raccourci quelques nobles et que l'on se soit débarrasser de toute cette gente pervertie. Ah ça ira, ça ira ça ira les aristocrates à la lanterne

Ah ça ira, ça ira ça ira les aristocrates on les pendra.

Mais on n'en est pas encore là. Pour ce quatrième épisode de la saga française trois hommes et une flopée de femmes.

Un roi et un régent car la progéniture directe de Louis XIV n'a pas eu la même longévité que lui. le futur roi XV n'a que cinq ans en 1715. Donc huit ans de régence pour atteindre sa majorité. Roi et régent il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Que de obsédés avec d'autres maîtresses que la France. Pauvre France et surtout pauvres français.

Ah le troisième homme est l'abbé Dubois le précepteur et pourvoyeur de chair fraîche pour le futur Louis XV ; pourvoyeur et consommateur. Bon arrêtons-là et attendons le règne des deux Louis suivants. J'ai retrouvé dans cet ouvrage l'ambiance poisseuse bien décrite dans le film « Que la fête commence »

Si je résume bien à part Louis XI tous les rois me semblent avoir été de fieffés coquins. Et pourtant c'est même roi que l'on me décrivait comme une âme bien noire avec ses fillettes et ses habits tout noirs.

C’est le premier volume des « Histoires d’amour de l’histoire de France » ; nous rencontrons des femmes puissances du début de notre France : de Clotilde à Agnès Sorel en passant sur Berthe, Alienor, Marguerite de Bourgogne et Isabeau ; et j’en oublie. C’est réjouissant de lire ses beaux dessous de l’histoire. Et n’en déplaise aux mandarins des universités ce Guy -là a beaucoup apporté à la diffusion de notre histoire. Un exemple : ces histoires d’amour de l’histoire de France ont une histoire dans mon histoire. L’édition en 20 volumes reliés cuir couleur bleu pétrole représentait 60 cm dans la bibliothèque de mes parents. Mon père qui n’avait jamais lu que des polars s’est attaqué à la collection quand il fut en retraite. Il a adoré et s’est passionné pour l’histoire de France avec des livres plus conventionnels. Merci pour lui Monsieur Breton et pour moi car j’ai adoré.

Et puis votre style est délicieux ; votre sens de la litote et votre sens de l'humour sont irrésistibles.

Il m’en reste 9 car la nouvelle collection est condensée en 10 volumes.

"C'est comme cela que j'ai appris l'Histoire de France", me dit un jour cet homme si érudit. Alors j'ai ouvert ce livre moi aussi... Et j'ai adoré. Je le lis et le relis de temps à autre. C'est drôle, c'est intéressant, c'est superbement documenté. J'ADORE !... Je rêve de tels livres pour les autres pays, ou pour une époque plus récente... ;-)
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Guy Breton et non pas le théoricien du surréalisme André Breton...

Je viens de me rendre compte que ce n'est pas le même auteur.

24 anecdotes de l’Histoire proche (Verlaine) ou lointaine (le roi Salomon).

Un ouvrage à compulser pour assoir d'autres connaissances avec des faits intéressants, amusants...

Un petit ouvrage savoureux, composé de courts témoignages de quelques pages où l'auteur s'introduit dans des groupes sectaires au croyances diversifiées dans l'absurdité, et nous en fait un compte-rendu exhaustif.

C'est court, c'est drôle, son format en fait un livre de pause (ou ce que j'appelle plus communément un "livre de toilettes" ) parfait, et qu'il est impératif d'avoir dans sa bibliothèque !

Mention spéciale aux adorateurs de l'oignon, qui est assurément le passage mythique de ce livre qui le vend à coup sûr à ceux à qui on en parle.

J'ai apprécié ce moment de lecture... comme quoi.... on se jamais tout sur tout !

Une fois n’est pas coutume, je vais vous présenter aujourd’hui un beau livre édité par les éditions Omnibus et que j’ai eu le plaisir de recevoir. L’amour en France a été mon livre de chevet pendant plusieurs semaines, un rendez-vous du soir avec l’Histoire et avec des personnalités hors du commun, un moment que j’ai durer tant j’avais plaisir à parcourir ce beau livre.



Un livre d’histoires choisies qui brossent le portrait de vingt-huit femmes aimées de rois et d’hommes d’état, du Moyen-Age au 19è siècle, de Dagobert à Félix Faure, en passant par Henri IV, Louis XIV et Louis XIV.



Vous savez combien j’affectionne l’histoire des femmes et je vous avoue que tout comme les muses, je trouve le sujet des favorites tout à fait fascinant car elles révèlent les hommes qui les ont aimées dans l’intimité, avec leurs forces et leurs faiblesses.



Guy Breton nous confie en préambule que « les graves historiens qui rédigent les manuels scolaires font de l’histoire de notre pays un roman fort ennuyeux car ils en éliminent l’un des éléments déterminants : l’amour. (…) L’histoire de France est une histoire galante » et c’est ce que l’auteur nous propose ici, une histoire de France à travers le verrou de la serrure et ma foi c’est totalement passionnant.



Alors qui sont précisément ces femmes ? Il y a bien sûr les plus connues comme Diane de Poitiers, Louise de La Vallière, Gabrielle d’Estrées, Madame de Montespan, Madame de Pompadour, Madame du Barry, Joséphine de Beauharnais, Thérézia Tallien, Marie Walewska… ce qu’on pourrait reprocher à l’auteur mais en même temps on lui reprocherait tout autant de les oublier.



Mais Guy Breton ne s’arrête pas qu’aux plus connus et nous permet de faire connaissance avec les amours de Dagobert, de Charlemagne, Du Guesclin, Charles VII, François Ier, Adolphe Thiers, Louis-Napoléon, le général Boulanger ou Félix Faure.



Un livre qui ne manque pas d’intérêt donc mais aussi un livre magnifique qu’on ne se lasse pas de feuilleter avec une qualité de papier au top, une iconographie bien choisie, riche et abondante. Et il faut également saluer le travail de mise en page et de typographie réalisé par des éditions Omnibus, qui rendent cette lecture très agréable pour les yeux.



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Tout comme pour le premier tome, on prend du plaisir à découvrir des moments de l'histoire qui sont restés des énigmes, des mystères, ou dont l'explication a finalement pu être trouvée... Des anecdotes croustillantes, des questions en suspens, quoi de mieux pour passer un agréable moment ?

Je me régale, je me délecte je jouis du bonheur de cette lecture

Décidément il ne pensait qu'à ça Napoléon, entre un code civil, une bataille ou de nouveaux plans sur la comète. C'est ce qu'on appelle une obsession. Son cher Constant, le valet de chambre se charge de la logistique. Le maître commande, le valet exécute. Je ne saurais pas faire une liste exhaustive des conquêtes car j'en ai oublié le détail. Sûrement Breton ne les a pas toutes répertoriées. Si l'on rajoute les légendes non vérifiées comme Hortense sa belle fille et d'autres, on atteint l'incommensurable, bien au-delà de l'aura du vainqueur sur champ de bataille, le dieu du lit. Mais comme diraient les Inconnus, ça ne nous regarde pas.

Guy Breton est plus connu pour son "Histoires d'amour de l'histoire de France" en plusieurs volumes mais il a aussi publié un volume sur l'humour, catalogue d'anecdotes et de canulars : le flagrant délit d'adultère de Victor Hugo d'adultère, la mort du Président de la République Félix Faure dans les bras de sa maîtresse à l'Elysée, des répliques humoristiques De Voltaire, Chamfort ou Paul Valéry.



Mais le meilleur, c'est peut-être les trois canulars de l'écrivain Roland DORGELES (1886-1973). Le premier est mis en Citations, les deux autres sont ci-dessous, plus ou moins recopiés et résumés.



* En 1908 Roland DORGELES (1886-1973), un jour qu'il se trouvait chez son ami le sculpteur Buzon, avise, dans un coin de l'atelier, une tête de femme posée sur sol. le lendemain matin, Dorgelès se rendit au Louvre, avisa un socle vide, et revint l'après-midi avec la tête sculptée par Buzon dissimulée sous son manteau, et profita d'un moment où il était seul pour la poser sur le socle. Après quoi, il colla une étiquette qu'il avait préparée portant ces mots : « Fouilles de Delos », et s'en alla. Quand la supercherie fut dévoilée, rien n'y fit, la tête sculptée resta sur son socle. 42 ans plus tard, Roland DORGELES découvrit qu'elle y était encore. Y est-elle encore aujourd'hui ?



* En 1910, Roland DORGELES monta un canular pour se moquer de l'art abstrait très en vogue. Il fit peindre une toile par un âne à la queue duquel on avait accroché un pinceau et à qui on faisait remuer la queue de plaisir en lui donnant sa nourriture préférée. le tableau fut appelé « Coucher de soleil sur l'Adriatique », d'un peintre fictif Joachim Boronali, issu d'une nouvelle école italienne « L'excessivisme ». Lors du vernissage au salon des indépendants le tableau attira l'attention et fut vendu 400 francs-or. Après révélation de la supercherie le tableau et l'âne devinrent célèbres. Des faux Boronali ont même circulé. Aujourd'hui, le tableau figure dans une collection privée avec des Renoir, des Sisley et des Picasso. Il figure dans le très sérieux Dictionnaire des peintres de Bénézit où Boronali a droit à une notice.

Ce n’est mon meilleur dans cette saga mais ce cher Guy n’y est pour rien car c’est l’époque que je n’apprécie guère. Dans ce numéro six j’ai quand même l’impression que Breton en fait trop : pour lui toute l’histoire de France est la conséquence d’une histoire de lit. Peut-être est-ce un peu trop ! Mais il a voulu asseoir sa théorie et en a fait des tonnes. Cela reste intéressant et plaisant, tout juste.

Toujours aussi fan de cette série. Un réel plaisir. A lire et à relire. Se cultiver tout en rigolant, quel bonheur !
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Suite logique et tout aussi intéressant que le tome I, il en est en fait la continuité.

Il est ainsi décomposé : des fantômes parmi nous, faits insolites et inexplicables, les grands illuminés, des êtres venus d'ailleurs, les grands mystères, présences dans l'invisible, étranges faits divers.