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Citations de Harlan Coben (2320)


"L'un de nous devrait dire : "A propos de la nuit denière..."
"Je t'en laisse le soin."
"C'était de la pure bombe." (P.211)
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Il y a toujours un mur d'enceinte et un portail dans un cimetière. Pour garder quoi ? (P.175)
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Est-ce cela, le besoin de réconfort... ce sentiment égoïste auquel le consolateur aspire autant, sinon plus, que le consolé ? (P.99)
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Comme la ville où nous nous trouvions, Terese était consciente de sa beauté et ne cherchait pas à faire semblant du contraire.
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J'étais aussi la jolie fille qui voulait qu'on creuse sous la surface pour découvrir qu'elle était plus que ça. Mais la seule raison pour laquelle on avait envie de creuse, c'est parce que j'étais jolie. Tu vois le tableau. (P.94)
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Paris est comme une belle femme qui se sait belle, qui aime ça et qui n'as pas à se forcer pour le prouver. (P.60)
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La violence ne résout rien. Win grimaçait quand je disais ça, mais le fait est que chaque fois que j'y recourais, ce qui m'arrivait relativement souvent, les choses n'en restaient jamais là. La violence cascade et ricoche. Et son écho ne meurt jamais vraiment. (P.47)
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Myron sentit le sol devenir tout flasque sous sa chaise.
-Et ... Greg le sait ?
-Non. le médecin m'avait emmenée à l'écart. Depuis le divorce, c'est moi qui ai la garde des enfants. Greg a des droits mais ils vivent chez moi. Je suis responsable des décisions médicales.
- Donc il croit toujours ... ?
- Que Jeremy est son fils, oui.
Myron s'enfonçait dans un marécage de plus en plus profond, de plus en plus vaste.
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- Je ne suis pas sûr de comprendre, dit Myron. Vous pouvez me faire un dessin ?
- Ce que j’essaie de vous dire, c’est que la photo de Kathy Culver dans ce magazine porno risque de bousiller la carrière de Christian Steele. Sans compter celle de toute l’équipe.
- Mais ce n’était pas une photo de lui ! protesta Myron.
- Non mais de sa fiancée.
- Ex-fiancée.
- Laquelle a disparu dans d’étranges circonstances.
- Christian et moi sommes prêts à prendre le risque. La diffusion de ce magazine est restreinte, peu de gens sont au courant.
Otto sirota son soda comme s’il dégustait le nectar des dieux ou était payé par une agence de pub.
- Exact. Mais vous sous-estimez la presse.
- Je ne crois pas, dit Myron. J’en ai discuté avec Christian, et lui et moi sommes d’accord.
- J’en conclus donc que j’ai affaire à deux cons.
La façade commençait à craqueler, Otto Burke venait de révéler sa véritable personnalité.
- Je vous remercie du compliment, dit Myron. Venant d’un connaisseur…
Otto comprit son erreur et tenta de se rattraper aux branches.
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Je me suis assis. Il est sorti, emportant la corbeille contenant mes affaires. Je suis resté là pendant une demi-heure… à mariner dans mon jus, comme on dit. Non, décidément, je n’aimais pas ça.

Deux hommes sont entrés dans la pièce. Le premier était jeune, proche de la trentaine peut être, beau gosse : cheveux blond-roux, barbe de trois jours que les jolis garçons aiment porter pour avoir l’air plus viril et mâchonnant un cure-dent. Il était vêtu d’un jean, de bottes et d’une chemise aux manches roulées jusqu’aux coudes. Il s’est adossé au mur et a croisé les bras.
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Le pub était vieux et décrépit, avec un petit air factice qui ne l’en rendait que plus authentique. Les femmes étaient grandes, avec une forte poitrine et une tignasse en désordre. Beaucoup portait un sweat Flashdance, genre qui découvre une épaule. L’une d’elles a lorgné Win. Il lui manquait plusieurs dents. Elle avait de petits rubans dans les cheveux, qui ne retenaient rien du tout, style Madonna à l’époque de Starlight, et son maquillage semblait avoir été appliqué avec des balles de paintball dans un placard sans lumière.
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Il y a autre chose là, dans un recoin de mon cerveau, qui m’échappe. Un rêve, peut être. Vous connaissez ce sentiment : vous vous réveillez, le cauchemar est encore très présent, mais, à mesure que vous tentez de vous le remémorer, il se dissipe comme un nuage de fumée. C’est ce qui m’arrive à l’instant. J’essaie de me raccrocher aux images, mais elles s’évanouissent.
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Je n’ai jamais su son nom. Elle n’était pas très aimable. Comme tous les autres d’ailleurs. L’amour de Dieu, ils n’avaient que ça à la bouche, mais je ne les sentais pas. Bref, on avait des toilettes en commun. moi, je disais bonjour. Et elle me regardait comme si j’étais transparente. Vous voyez le tableau ?
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Ce n’est pas possible.
Cette pensée m’obsédait, un vrai leitmotiv. Peut être que j’espérais me tromper, je ne sais pas… mais comme je l’ai déjà dit, la vérité a une odeur bien particulière. Quant au « pas possible », on en revient toujours à l’axiome de Sherlock Holmes : une fois qu’on a éliminé l’impossible, ce qui reste, aussi improbable que cela soit, doit être la vérité.
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- Voici mon conseil : soyez sincères l’un envers l’autre. Totalement sincères.
Myron marqua une pause. Comme Lex n’avait manifestement rien à ajouter, il finit par demander :
- C’est tout ?
- Tu t’attendais à quelque chose de plus profond ?
Myron haussa les épaules.
- Un peu, oui.
- Il y a cette chanson que j’adore, fit Lex. Ça dit : « ton cœur est comme un parachute. » Tu sais pourquoi ?
- Il me semble que ça parle de l’esprit qui est comme un parachute… Il fonctionne seulement quand il est ouvert.
- Non, je connais ça. Celle-ci est mieux : « Ton cœur est comme un parachute… Il s’ouvre seulement quand tu tombes. »
Il sourit.
- Pas mal, hein ?
- Pas mal.
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Papa se pencha en avant.
- Nous autres parents, nous surestimons très largement notre importance.
- Tu es trop modeste.
- Pas du tout. Je sais que tu nous prends, ta mère et moi, pour des parents exemplaires. Ça me fait plaisir. Sincèrement. Et peut-être que nous l’avons été pour toi, même si tu as occulté bon nombre de nos défaillances.
- Comme quoi ?
- Je ne vais pas ressasser mes erreurs maintenant. La question n’est pas là, d’ailleurs. Nous avons été de bons parents, je suppose. La plupart des gens le sont. Ils font de leur mieux et, s’ils commettent des erreurs, c’est parce qu’ils veulent trop bien faire. Mais en vérité, nous, les parents, sommes dans le meilleur des cas, disons, des mécanos. Nous pouvons régler le moteur et vérifier les niveaux. Nous pouvons faire tourner la voiture, nous assurer qu’elle est en bon état de marche. Mais la voiture est ce qu’elle est. Quand elle entre au garage, c’est déjà une Toyota ou une Jaguar. Tu ne peux pas transformer une Toyota en Jaguar.

Myron grimaça.
- Une toyota en Jaguaur ?
- Tu comprends ce que je veux dire. Je sais que la comparaison n’est pas bien choisie et, maintenant que j’y pense, elle ne colle pas vraiment car je donne l’impression de porter un jugement de valeur, genre la Jaguar est mieux que la Totota. Or ce n’est pas vrai. Elles sont différentes, avec des objectifs différents. Il y a des gamins qui sont timides, d’autres expansifs, certains aiment les livres, certains le sport, que sais-je. Et la manière dont on vous éduque n’a pas grand chose à voir là-dedans. On peut vous incluquer des principes, mais quand on essaie de changer ce qui existe, on finit toujours par se planter.
- Quand on essaie de transformer la Toyota en Jaguaur ?
- Ne fais donc pas le malin.

Il n’y avait pas si longtemps, avant de se réfugier en Angola et dans de tout autre circonstances, Terese lui avait tenu exactement le même discours. La prééminence de l’inné sur l’acquis. Son raisonnement était à la fois glaçant et réconfortant, mais dans le cas présent, avec son père assis sur la terrasse à côté de lui, Myron n’y souscrivait pas vraiment.
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- Arrête de faire l’andouille. Ce que je dis, c’est qu’on ne doit pas interférer, même avec les meilleures intentions du monde. C’est dangereux et c’est de l’ingérence. Quand tu as eu ton gros problème avec Jessica, tu aurais voulu qu’on s’en mêle tous pour essayer de t’aider ?
Myron le regarda avec des yeux de carpe.
- Tu compares mes déboires sentimentaux avec ta disparition, alors que ta femme est enceinte ?
- Seulement sur un point : c’est insensé et franchement mégalo de croire que tu as ce genre de pouvoir. Ce qui se passe entre Suzze et moi… ce n’est plus ton problème. Il faut que tu respectes ça.
- Maintenant que je te sais sain et sauf, je le respecte.
- Bien. Et à moins que ton frère ou ta belle-sœur n’ait demandé ton aide, tu es en train d’interférer avec des affaires de cœur. Or le cœur, c’est comme une zone de guerre. Comme une intervention en Irak ou en Afghanistan. Tu te vois en héros, en sauveur, mais en réalité tu ne fais qu’aggraver la situation.
Nouveau regard de carpe.
- Tu compares mon inquiétude pour ma belle-sœur à la guerre en Irak ?
- Comme les États-Unis, tu fais de l’ingérence. La vie est pareille à un fleuve. Si tu changes son cours, tu es responsable de la direction qu’il prend.
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Marianne sirotait son troisième verre de cuervo, émerveillée par son infinie capacité à détruire tout ce qu'il pouvait y avoir de bon dans sa pitoyable vie, quand l'homme à côté d'elle s'écria :
- Écoutez voir, mes petites belles : le créationnisme et l'évolutionnisme sont parfaitement compatibles.
Il lui avait postillonné dans le cou. Marianne grimaça et coula un regard rapide dans sa direction. Assis à sa droite, le bonhomme avait une grosse moustache en broussaille sortie tout droit d'un film X des années soixante-dix. La blonde décolorée aux cheveux secs comme de la paille à qui était destiné ce brillant trait d'esprit était assise à gauche de Marianne, qui se retrouvait donc dans l'inconfortable position de la tranche de jambon d'un sandwich à la composition douteuse.
S'efforçant de les ignorer, elle scrutait son verre comme s'il s'agissait d'un diamant pour une future bague de fiançailles, dans l'espoir de faire disparaître le moustachu et la fille aux cheveux filasse. Rien à faire, ils étaient toujours là.
- Vous êtes cinglé, dit Miss Filasse.
- Attendez que je vous explique.
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LE Dr BRUCE GREY SE FORÇA À RALENTIR L'ALLURE. Il résista à la tentation de traverser en courant le terminal des arrivées de l'aéroport Kennedy et de sortir dans l'air humide de la nuit. Son regard filait de tous côtés. Tous les quelques mètres, il faisait semblant de masser son cou raide pour jeter un coup d'oeil par-dessus son épaule et vérifier qu'il n'était pas suivi.
Ça suffit, Bruce ! se dit-il. Arrête de jouer au James Bond de pacotille. Bon sang, tu trembles comme si tu avais la malaria. Bravo pour la discrétion !
Il passa près du carrousel à bagages et salua la petite mamie qui avait été assise à côté de lui dans l'avion. La vieille dame n'avait pas cessé de parler pendant toute la durée du vol - de sa famille, de sa passion des voyages, de son dernier séjour à l'étranger. Bruce avait fini par fermer les yeux pour avoir la paix. Quant à réussir à dormir, c'était une autre histoire. Le sommeil allait lui faire défaut pendant encore longtemps.
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Harlan Coben
Je bouillais de rage. Ce qui est une erreur lorsqu'il s'agit de se battre. Il faut y aller mollo, empêcher son pouls de s'emballer, ne pas se laisser paralyser par la décharge d'adrénaline.
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