Citations de Harlan Coben (2323)
Les souvenirs, ça fait mal. Surtout quand ils sont bons.
un garçon a de si mauvaises notes en maths que ses parents décident de l'envoyer dans une école catholique. Sur son premier bulletin, ils découvrent, stupéfaits, que leur fils a récolté uniquement des A. Interrogé, il répond : "Quand je suis allé dans la chapelle et que j'ai vu ce gars cloué sur un signe plus, j'ai compris qu'ils ne rigolaient pas."
On dit que vos possessions vous possèdent. C'est faux : ce sont les êtres aimés qui vous possèdent. Quand on aime, on est otage pour la vie.
Je suis, comme tout le monde, enclin à juger sur les apparences - ou, pour employer une expression plus actuelle, le profil racial.On le fait tous. Si vous traversez la rue pour éviter une bande d'adolescents noirs, c'est de profilage racial ; si vous ne traversez pas de peur de passer pour un raciste, c'est du profilage racial ; si vous croisez la bande et qu'elle ne vous inspire aucune réaction, c'est que vous venez d'une autre planète où je n'ai jamais mis les pieds.
Dans notre société, nous sommes très forts pour classer les villes comme nous le faisons avec les communautés ethniques et autres minorités. Il est facile de les juger à distance. Je me souviens des parents conservateurs de Jane et de leur mépris pour tout ce qui avait trait à l'homosexualité. Helen, la fille qui partageait sa chambre sur le campus, était lesbienne. Ils l'ignoraient, bien sûr. Quand ils l'ont rencontrée, tous deux, le père et la mère de Jane, ont tout simplement adorée Helen. Et quand ils ont appris son homosexualité, ils ont continué à l'aimer. Et ils ont aimé sa compagne aussi.
C'est souvent comme ça que ça se passe. Il est facile de haïr les homos, les Noirs, les juifs et les Arabes. Il est plus difficile de haïr des individus.
Je ne crois pas à l'inspiration, mais à la transpiration, avec un zeste de désespoir.
...quand on y pense, c’est la télé qui nous enseigne les plus grandes leçons de la vie. L’immense majorité de nos connaissances sur les interrogatoires, les droits du prévenu, l’autoaccusation, les contre-interrogatoires, les listes de témoins, le système du jury, nous les puisons dans « New York Police Blue » et compagnie. Si je vous jetais une arme et vous demandais de vous en servir, vous feriez ce que vous avez vu faire à la télé. Si je vous disais : « Attention à la filoche », vous sauriez de quoi je parle pour avoir entendu ça dans Mannix ou Magnum.
Où que l'on soit, même dans un lieu aussi anodin qu'un terrain de jeux, les parents imaginent toujours le pire.
La mémoire a des exigences qu'on ne peut pas toujours satisfaire. La mémoire est fallacieuse parce qu'elle persiste à vouloir boucher les trous.
(p. 71)
Quand une fille sourit comme ça à son père, le père – quel que soit son statut dans la vie – se sent devenir roi.
Le danger des jeux vidéo était qu'ils vous coupaient du monde extérieur. Le charme des jeux vidéo était qu'ils vous coupaient du monde extérieur.
A propos, il était toujours en vie, KillRoy. Notre système d’appel offrait à ce monstre la possibilité de respirer, de lire, de parler, d’être interviewé sur CNN, de recevoir des visites de la part d’âmes charitables, de sourires. Pendant que ses victimes pourrissaient. Comme je l’ai déjà dit, Dieu ne manque pas d’humour.
[…] si c'est dur pour nous, les adultes, de croire que notre vie passera en un battement de cils, il est impossible de convaincre une ado de seize ans victime de harcèlement que le monde ne se limite pas à ce fichu lycée.
(p. 181)
Souvent, quelqu'un qui décide de mettre fin à ses jours affiche un calme apparent.
Nous pleurons davantage la perte d'un animal de compagnie que des milliers de vies humaines emportées par un tsunami.
Il y a un vieux proverbe grec qui dit : le bossu ne voit jamais la bosse dans son propre dos.
Les souvenirs, ça fait mal. Surtout les bons.
Avec une pointe de cynisme, elle se disait que faire lever épisodiquement les ouailles pendant le service religieux n'avait rien à voir avec la dévotion : il s'agissait surtout de les empêcher de dormir.
Comme tout parent, elle avait des règles très strictes : pas de télé dans la journée. Et comme tout parent, elle savait que les règles étaient faites pour être transgressées.
Etre mère, c'est un peu comme être artiste : on vit dans l'insécurité permanente, on a l'impression d'être un imposteur, on sait que les autres se débrouillent beaucoup mieux que vous.