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Myron Bolitar tome 7 sur 11

Paul Benita (Traducteur)
EAN : 9782265076723
348 pages
Fleuve Editions (10/09/2009)
3.69/5   743 notes
Résumé :
Alors que sa vie professionnelle comme agent sportif semble piétiner, et que son père se remet non sans mal d'un infarctus, Myron Bolitar est brutalement précipité dans une affaire dont il se serait bien passé. Son ex-petite amie, Emily Downing, qui l'avait plaqué pour aller épouser son pire ennemi, resurgit dans sa vie en réclamant son aide : elle a un fils de 13 ans atteint de l'anémie de Fanconi. Seule une greffe de moelle osseuse pourrait désormais le sauver. Sa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 743 notes
Ce qu'il y a de bien avec Bolitar c'est que l'on ne s'ennuie jamais, du moins jusqu'à présent pour ce qui me concerne. Entre lui et sa bande, Win qui décroche le téléphone en prononçant : articule, en lieu et place de allô, ce qui me plie en quatre à chaque fois, si-si, j'suis bon public, Esperanza et sa partenaire de catch, Big Cindy, nous lecteurs nous sommes soignés et que demander de plus. Un cigare et un demi, pour moi, peut-être, pas compris dans le prix, tant pis, un whisky et une gitane alors (la cigarette bien sûr) !
Coben pour ce bouquin a mis le paquet, un journaleux plagiat, qu'on sait plus vraiment si c'est vrai ou pas, du lard ou du cochon, l'intrigue le dira, sûr de sûr, promis, des gardes du corps hyper balèzes que Win éliminera comme toi une mouche, d'un revers de main, le FBI, les flics, une ex, une actuelle, les deux bellouses en diable, à damner un sein euh... un saint, s'cusez, un fils qui tombe du ciel, une révélation qui tombe à l'eau, de la philosophie philosophique, si, enfin presque. Qu'on se rassure ce n'est pas du BHL. Une intrigue épatante, bien écrite comme d'hab, what else, rien.

Bonne lecture et fait remarquable, après un Coben et avant dodo, on n'a jamais mal au crâne, tandis qu'avec Saint-John Perse si!

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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"Encore une fois: il a treize ans; Il est né le dix-huit juillet. je me suis mariée le dix octobre" (...)''Oui, dit-elle, c'est ton fils''. le même jour, Myron apprend de son ex-petite amie de fac qu'il est le père de son fils (ils ont couché ensemble la veille des noces de la demoiselle), et que cet enfant est atteint d'une maladie très rare, une anémie de Fanconie, et qu'il va en mourir s'il ne reçoit pas une greffe de moelle osseuse. La nouvelle n'est pas facile à avaler, mais là ou ça se complique, c'est lorsque le donneur potentiellement compatible reste introuvable. Myron est chargé de mener l'enquête, comme il semble l'avoir déjà fait par le passé.
En effet, Harlan Coben a un héros récurrent, mais ce livre étant le premier que je lis avec ce personnage, ce n'est malheureusement pas le premier de la liste, et je sens que je rate quelque chose.
L'histoire est intéressante dès le début, pour son thème, et on la sent monter en puissance au fur et à mesure. le lecteur tente par tous les moyens de comprendre ce qui se passe, et on ressent des intuitions envers certains personnages. On pense tourner autour du pot, mais à chaque fois Coben nous emmène ailleurs, on franchit une étape, et le suspense croit. On n'est jamais bien loin de comprendre, jusqu'à la prochaine découverte. L'auteur nous tient en haleine, et on ne peut que pester après le coupable potentiel, son procédé, ses manipulations.
A propos de manipulation, qui tient qui? La famille Lex dont le fils semble avoir disparu? Les fédéraux qui ne disent pas tous? le Semeur de graine? le journaliste qui a couvert cette affaire? Mais au fait, celui-là, quel lien a-t-il avec le criminel kidnappeur?

Dans tout ça, on en oublierait presque Jérémy, qui joue sa vie dans cette course contre la montre pour retrouver le donneur.

Jusqu'où Myron est-il prêt à aller pour sauver son fils? La fin justifie-t-elle les moyens? C'est la question que doivent se poser beaucoup de parents concernés par l'attente d'une greffe d'organe quand la vie d'un proche est en jeu. Et c'est parce qu'on se sent concerné qu'on ne lâche plus ce livre avant la fin.
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C'est un véritable coup de coeur pour cet auteur dont j'avais apprécié l'adaptation cinéma de son roman « Ne le dis à personne ». Dans ce thriller haletant et plein de suspense, l'humour n'est pas absent et renforce l'idée d'une écriture plaisante.

Le scénario basé sur l'enlèvement de personnes par un psychopathe est agrémenté d'une course contre le temps. En effet, Myron Bolitar, le héros récurrent de Coben, apprend l'existence d'un fils, et par la même occasion que celui-ci a besoin d'une greffe. L'histoire se complique encore par la disparition mystérieuse de l'unique donneur compatible.

L'unique bémol provient des dons, incroyables, des amis de Bolitar. Cela ne m'empêchera pas de rechercher le premier roman de la série afin de retrouver les bonnes sensations littéraires de « Peur noire ».
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Mon premier roman de Harlan Coben.
Honnêtement je pensais que ce livre allait faire plus peur mais pas plus que ça...
Mais j'ai été surprise par l'humour du personnage.
J'ai trouvé que ce roman était plus un roman policier qu'un thriller.
J'ai lu ce livre rapidement dans le cadre de Halloween mais j'ai été un peu déçu que cela ne fasse pas peur, c'est plutôt un livre à suspens.
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J'ai trouvé le thème principal intéressant celui de la greffe de moelle. Ce livre traite de beaucoup de. Thèmes notamment les relations père fils ainsi que l'enlèvement enfin bref j'ai trouvé cette lecture enrichissante.
Le suspense et les rebondissements sont savamment dosés.
Je ne me suis pas ennuyée et les 400 pages ont été vite tournées.
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Citations et extraits (91) Voir plus Ajouter une citation
- Vous ne comprenez pas) hein? fit Stan. Aucun de vous ne comprend. Mon père est malade. Il n'est pas responsable. Nous ne sommes pas en train d'inventer je ne sais quoi. N'importe quel psychiatre compétent vous le dira. Il a besoin d'aide.
- Il devrait mourir, dit Win.
- C'est un homme malade.
- Les malades meurent souvent, dit Win.
- Ce n'est pas ce que je veux dire. Il est comme quelqu'un qui a un cœur abîmé. Ou un cancer. Il a besoin d'aide.
- Il enlève des gens et il les tue, dit Win.
- Et la raison pour laquelle il fait ça ne compte pas?
- Bien sûr qu'elle ne compte pas, dit Win. Ille fait. Cela suffit. Il ne devrait pas être placé dans une confortable institution psychiatrique. Il ne devrait plus être en situation d'apprécier un bon film, de lire un grand livre ou de rire. Il ne devrait plus pouvoir admirer une belle femme ni écouter du Beethoven ni connaître de la douceur ou de l'amour... parce que cela n'arrivera plus jamais à ses victimes. Qu'est-ce que vous ne comprenez pas là-dedans, monsieur Gibbs?
Page 292-293
Choisissez votre camp.
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J'ai sculpté mon joli petit p'tit cul sur les banc de la fac de droit tout en bossant à temps complet pour pouvoir un jour refiler mon bikini en daim et pétrir des nymphettes sur le retour devant d'ex-ados toujours aussi baveux.
P43
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Une heure avant que son monde n'éclate comme une tomate bien mûre sous un talon aiguille, Myron mâchait une pâtisserie qui avait l'aspect et le goût d'un pain détartrant pour urinoir.
- Alors ? demanda Maman.
Au prix d'un effort méritoire, il avala.
- Pas mal.
Maman secoua la tête, visiblement déçue.
- Quoi ?
- Je suis avocate. Le fils que j'ai éduqué devrait savoir mentir.
- Tu as fait de ton mieux.
Elle haussa les épaules et fit un geste vers le... gâteau.
- C'est la première fois que je cuisine, bubbe. Tu peux me dire la vérité.
- On dirait un pain détartrant, dit Myron.
- Un quoi ?
- Tu sais, les urinoirs publics. Les trucs qu'ils mettent pour l'odeur.
- Et tu en manges ?
- Non...
- C'est pour ça que ton père y reste si longtemps ? Il déguste un petit en-cas ? Et moi qui me faisais du souci pour sa prostate.
- Je plaisantais, M'man.
Les yeux bleus de Maman sourirent. Aujourd'hui, ils étaient bleu et rouge, d'un rouge qu'aucun collyre ne parviendrait à effacer, de ce rouge que seules des larmes lentes et fréquentes apportent. D'habitude, Maman était du genre facétieux. Pas larmoyant.
- Et moi aussi, Einstein. Tu crois qu'il n'y a que toi, dans cette famille, qui possèdes le sens de l'humour ?
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Négocier. Vivre, c’est négocier. Encore et toujours. Myron avait appris l’importance du troc, du marchandage et de l’honnêteté. On oublie souvent ça, l’honnêteté, et on finit toujours par le regretter. Le meilleur négociateur n’est pas celui qui récupère le gâteau et la cerise. Le meilleur négociateur, c’est celui qui obtient la part qu’il désire tout en laissant à l’autre de quoi se lécher les babines.
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Dans le couloir, ils croisèrent plusieurs enfants dans des fauteuils roulants […] Les gamins ne semblaient toujours pas avoir peur. Myron se demanda si ce calme était engendré par l’ignorance ou l’acceptation, il se demanda si les gosses comprenaient la gravité de ce qui était en train de leur arriver ou bien s’ils possédaient une clairvoyance que leurs parents ne connaîtraient jamais. Mieux vaut laisser de telles questions philosophiques à des gens plus érudits, se dit-il. Mais peut-être que la réponse était plus simple qu’il ne l’imaginait : la souffrance des enfants serait relativement brève, celle des parents éternelle.
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Vidéo de Harlan Coben
Cet épisode a été enregistré avec des patients hospitalisés au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour de l'AP-HP situé à Hyères à l'automne 2023.
Le livre lu dans cet épisode est « Ne le dis à personne » d'Harlan Coben paru aux éditions Pocket. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Marie-Thérèse Poppe, éducatrice spécialisée au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour, Paul Grégoire, éducateur spécialisé au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour et Isabelle Michel, cadre socio-éducatif de l'hôpital San Salvadour à Hyères, ainsi qu'à Marcus Malte, écrivain.
 
*** Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine). le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024. A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
 
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