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Citations de Harry Crews (136)


Le combat à un contre un c'est mieux qu'aller consulter chez un psychiatre, jamais aussi humiliant et loin d'être onéreux. p
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Sa vie l'effrayait. Il ne voyait pas comment il allait s'y prendre pour vivre le reste.
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Et du jour où je l'ai connue j'ai toujours su - j'aurais pas pu le formuler, mais dans mes veines je le savais -, toujours su que je la suivrais jusqu'en enfer par la grande porte.
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« Bon, dit le contremaître. Les hommes avec famille ont droit à une maison. Les célibataires restent dans les baraquements. » Il attrapa Wes à la nuque et désigna le formulaire. « Là-bas, dès que nous aurons prospecté cet endroit. C’est là que seront les maisons. »
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« Y aura du travail pour tout le monde, disait la rumeur. Y vont creuser. »
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« Nous faisons tous partie, nous tous, de la tribu sauvage des avaleurs de foutaises. »
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Comme une chaise pliante qui se replie , il est tombé lentement sur les genoux .Il a levé sa figure vers moi ,la plus blanche que j'ai jamais vue."Je m'ai tué" ,il a dit d'une voix plate , comme si de rien n'était.
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Il faisait un mètre quatre-vingt-sept,pesait quatre-vingt-dix-sept kilos, rien que du muscle conditionné,avec un crinière blonde qui lui descendait dans le cou,et de le voir comme ça dans la cuisine entre ces plâtres tachés d'humidité et cette femme sèche comme un clou et ces deux enfants endommagés,on aurait dit que son corps avait d'une certaine manière réussi à pomper tout ce qu'il y avait jamais eu de beau ou de fort ou de vivant chez sa femme et ses enfants.
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Je suis au bout du chemin. On m’avait prévenu, on m’a fait la leçon sur tout sauf sur l’essentiel. On m’a dit de me méfier du tabac et je fume pas. On m’a dit de me méfier du whisky et je bois pas, sauf quand je craque. On m’a dit de me méfier des femmes et je me suis jamais marié. Mais on m’avait jamais dit de me méfier du boulot. Travaille dur, qu’ils disaient, et tu seras heureux. Faut avoir une voiture, avoir une maison, avoir un emploi, avoir de l’argent. Avoir avoir avoir avoir avoir. Eh bien, j’ai. Et où ça m’a mené ? Ici. Dans un cul-de-sac.
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Je déteste voir quelqu'un passer pour un trouduc en essayant de faire quelque chose qu'il est pas dans sa nature de faire. On fait ce qu'on peut faire, on a le talent qu'on a, et essayer de péter plus haut que son cul c'est pour les trouducs. En plus de ça, par rapport à ce qu'on voit dans ce bas monde, Leroy et Pete étaient pas mauvais bougres. Des demeurés, d'accord, mais pas des mauvais demeurés, si vous voyez ce que je veux dire.
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Il fallait qu'Esther et Aristote apprennent à pas trop me baiser la gueule. Me baiser la gueule un petit peu, je dis pas. Quand on a traîné dans les galères où j'ai traîné, on s'attend bien à se faire baiser la gueule un petit peu. Mais pas trop.
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- J'ai avancé la main dans la lumière et j'ai fait :

"Que encuentres un cuño a tu medida"

- Hein ?
J'ai répété la même phrase.
- J'y comprend rien, elle a dit
- Ca s'appelle la malédiction du gitan.
- Dis-le encore.
Je l'ai refait, ajoutant : C'est de l'espagnol.
- Savais pas que tu parlais, espagnol.
- J'y connais rien, j'ai fait, mais ça je le sais parce que je l'ai chopé. J'ai la malédiction du gitan. C'est pour ça que je peux le dire.
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- Bon, je vais formuler ça autrement. Je veux bâtir une théorie qui reliera par une nécessité propre la raison pour laquelle tu te mets les doigts dans le nez et celle pour laquelle tu te grattes le cul.
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Elle claqua la porte et le chanteur de Gospel resta planté à reluquer la porte du placard. Il ôta ses vêtements, les suspendit délicatement sue les portes manteaux et rangea le tout dans le placard. Puis il les rejoignit nu dans le placard, et referma la porte. Il s'agenouilla entre sa pelisse et son pantalon. Il ouvrit la bouche et sa voix s'écouta. Le son s'enroula autour de lui comme un serpent onduleux. Mais de manière harmonieuse, suave.
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« Quand, à quarante ans, il avait commencé à perdre ses cheveux, il s'était rasé le crâne et l'avait gardé rasé. Tout ou rien, tel était Russell Morgan. Exigeant de soi la même discipline que celle qu'il imposait à ceux qu'il entraînait »
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« (…) la salle où elle s'entraînait (l'Empire des Douleurs, comme l'appelait Russell) »
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« — Ça fait mal, Russell.
— Je te dirai quand ça fait mal. »
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Quand Pete s'est garé de l'autre coté de la rue en face du Clearwater Beach Hotel, c'était que des vieux dorés-sur-tranche à perte de vue. Je les appelle dorés-sur-tranche parce que ces vieux-là ils aiment rien tant que de rester étalés au soleil à cuire dans leur graisse comme du bacon. Ils viennent prendre leur retraite ici et c'est à qui chopera son cancer de la peau le premier. Tout juste s'ils font pas des concours.
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– Des bobards, des bobards ? Mais sûrement pas. Je vois bien ce que j'ai sous les yeux.
– T'es devenu miraud surtout. Ma grand-mère voit mieux que toi, et la pauvre ça fait vingt ans qu'elle est morte.
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En 1953, j'avais alors 17 ans, mon frère était déjà en Corée, et il était communément admis dans ce pays – ou tout du moins dans le sud de la Géorgie – qu'il était de notre devoir de sauver la Corée du communisme. C'était une époque simple et bonne où les jeunes gens étaient prêts à en découdre et à buter du niakoué pour la démocratie. J'étais donc allé au bureau de poste à côté de chez moi voir le sympathique recruteur.
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