Heather Morris

Histoire vraie…



L’immersion est immédiate, en avril 1942, dans un train à bestiaux rempli d’hommes à destination du camp de concentration d’Auschwitz.

Parqués comme des bêtes, l’hébétude est soudaine, totale et effrayante.

Une seule question les saisit : pourquoi ?



Le transfert de l’ambiance par l’auteure est intense, sombre, suffocante.



Lale le personnage principal s’échappe via des voyages oniriques peuplés de femmes, de situations passées vécues ou désirées.

Ces rêves permettent au récit de basculer dans une forme de romance au travers de la rencontre d’une déportée : Gita.

« Je ne veux pas être défini par ma judéité. Je ne cherche pas à nier le fait que je suis juif, mais je suis d’abord un homme, un homme amoureux de toi. »



En mai 43, apparaît le sulfureux, et le mot est faible, Herr Doktor Mengele qui accompagne ses apparitions d’un sifflement d’air d’opéra qui terrifie les plus endurcis. Le chirurgien d’Auschwitz.

« Lale ne peut détourner les yeux quand le docteur prend le visage de la fille suivante dans ses grosses mains, le fait pivoter de droite à gauche, puis de haut en bas, et ouvre sa bouche. Ensuite, il la gifle et la pousse vers la gauche. Rejetée. »



Le récit glisse jusqu’en 1945 pour nous faire assister à l’arrivée des russes et la fuite des allemands et donc de l’abandon du camp d’Auschwitz.



Un fait d’histoire à ne jamais oublier.

Incroyable ! Une histoire vraiment touchante et prenante les personnages sont tellement attachants ! J’ai adoré le déroulement de l’histoire, la plume est tout aussi incroyable franchement je ne voyais pas les pages défiler. Attention le livre parle de sujet sensible

Coup de coeur ❤



Vous suivez dans ce récit, Lale, vingt trois ans, tchécoslovaque, juif, déporté dès 1942 au camp d'Auschwitz.



Rapidement il tombe gravement malade, après cela on lui propose de rejoindre le poste de tatoueur de la numérisation des déportés car il parle plusieurs langues. Cela est dur pour lui de tatouer tout ces hommes à la chaîne, il n'ose pas lever le regard pour voir quelle personne il a en face de lui.



Tout cela devient encore plus compliqué à la période où il commence à tatouer femme et enfant, quelle torture...



Un jour, il leva les yeux en tatouant le bras d'une jeune femme. Son regard resta figé dans celui de Gita, leurs cœurs palpitaient dans cet enfer. Tout devient une évidence pour eux



Cette histoire est basée sur le témoignage de Lale Sokolov, qui a décidé, une fois arrivé à un âge avancé et suite au décès de sa femme en 2003, de partager son histoire.



Merci pour ce devoir de mémoire. Cette histoire d'amour qui n'est pas amplifiée dans ce récit est magnifique, cela rajoute une touche de couleur dans cette cruauté et ces atrocités.



A découvrir rapidement.

Il y a un moment que j’ai terminé la lecture du roman de Heather Morris, écrit à partir d’une histoire qui lui a été racontée par l’un des deux protagonistes, à savoir Lale Sokolov, qui doit la vie au fait qu’il a été tatoueur à Auschwitz.



Dès le départ, on sait qu’il est sorti vivant du camp de concentration et en compagnie de celle qu’il a connue et aimée là-bas. On sait donc que l’histoire se terminera bien. Mais cela ne diminue pas notre intérêt. On veut savoir comment il s’en est sorti, au moyen de quelles ruses et si la chance a été occasionnellement au rendez-vous.



Alors, oui, je l’admets, j’ai dévoré ce best-seller traduit en 48 langues. Car c’est le genre de livre qu’on ne peut abandonner en cours de route.



Je ne sais pas à quel point l’histoire a été romancée tant elle semble presque trop belle pour être vraie. Je suis donc un peu perplexe en ce qui concerne la véracité de tous les événements qui s’enchaînent. Mais j’admets que le roman se lit bien et que la série qui en a été tirée sera peut-être à voir.



Je crois que je vais l’offrir à une amie pour obtenir d’elle un deuxième avis. Les critiques sont elles aussi trop élogieuses pour être toutes crédibles.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..

En juin 1929, Cibi, sept ans, Magda, cinq ans et Livi, trois ans, font une grande promesse à leur père : ne jamais se séparer, se protéger, veiller les unes sur les autres. Leur père meurt peu après. Quel avenir pour cette famille juive, originaire de Slovaquie ?

En mars 1942, Cibi et Livi sont déportées au camp d'Auschwitz. Magda, quant à elle, échappe à la rafle dont sont victimes ses deux sœurs.

En septembre 1944, les trois sœurs seront réunies dans ce camp...



👍On est sur une histoire poignante, faite d'horreurs et de violences mais aussi d'amour, de résilience et d'espoir. La plume de Heather Morris est douce, fluide. On ne peut s'empêcher d'apprécier ces 3 sœurs, aux caractères différents mais complémentaires, d'endurer avec elles, de trembler pour elles, d'avancer à leurs côtés et d'espérer une vie meilleure. J'ai beaucoup aimé la 3eme partie, l'après Auschwitz (mais chut 🤫 il faudra lire pour en savoir plus  😉)



👎RAS



Bref, une histoire très émouvante. Tout aussi bien que "Le tatoueur d'Auschwitz" et "Le voyage de Cilka" de la même auteure.

Cilka Klein n'est pas un personnage de fiction.. Elle est née en Slovaquie le 17 mars 1926. Elle est décédée le 24 juillet 2004.



En 1942 Cilka , ses parents et sa sœur sont envoyés à Auschwitz-Birkenau. Elle a 15 ans; elle est jolie. Repérée par un officier SS elle doit se soumette à ses avances sexuelles. Cette situation lui permet de survivre dans l'enfer d'Auschwitz. Lors de la libération du camp elle est arrêtée par les Russes pour collaboration et condamnée à 15 ans de travaux forcés. Elle est conduite au goulag de Vorkouta situé à 160 km au-dessus du Cercle Polaire.



Cilka a réellement existé mais Heather MORRIS nous rappelle que son livre est un roman. Il est fondé sur des témoignages, celui de Lale Solokov et ceux d'autres personnes rencontrées, mais il ne représente pas l'intégralité des événements de la vie de Cilka. Les personnages sont en partie inspirés de personnes ayant réellement existées d'autres sont inventés par l'autrice.



La représentation des personnes internées, de leur comportement entres elles, de l'encadrement,des gardiens et gardiennes, les descriptions des sanctions, des locaux et de l'environnement, de la vie quotidienne, des conditions sanitaires ,etc..sont suffisamment documentées pour rendre tout à fait crédible et souvent difficilement supportable le récit.

Ce livre est tellement bien écrit qu’on ne voit même pas passer les pages, l’histoire est totalement prenante. Quand on a étudié à l’école cette période de la guerre, on découvre une toute autre face de ce que l’on connaît à propos de ce génocide. L’histoire est à la fois touchante, mais elle prend vraiment aux tripes. En parcourant, les lignes nous découvrons l’amour dans la terreur, l’entraide dans l’horreur et nous pouvons un petit peu imaginer, l’enfer qu’on vécue ces pauvres pauvres gens. Le personnage principal est aussi malin que dévoué, la fin de l’histoire est bien méritée, même si elle reste toutefois triste.

Le tatoueur d'Auschwitz... un titre qui fait froid dans le dos. On aurait presque peur d'ouvrir ce livre et quand on prend le risque de l'ouvrir on ne le regrette pas.

Une histoire, vraie, d'amour entre deux personnes dans un lieu où sont commis les actes les plus abominables.

Au fil des pages on découvre les horreurs d'Auschwitz mais aussi l'histoire de deux individus qui s'aiment...

Se livre ma bouleversée, toutes les horreurs de l histoire vécu par les personnages... malgré tout ils gardent l'espoir un merveilleux moment passé qui peut faire réfléchir et se dire que parfois il ne faut pas se plaindre car il y a des situations pire dans la vie...

L'amour dans un camp de mort



Lale est emprisonné à Auschwitz parmi tant d'autres malheureux. Il se retrouve au poste protégé de tatoueur.

Cet homme instruit, parlant de nombreuses langues, va faire tout son possible pour venir en aide aux prisonniers autour de lui.

C'est au milieu de l'horreur qu'il trouvera l'amour de sa vie.



J'avais beaucoup entendu parler de ce roman et n'avais rien lu sur cette période de cauchemar depuis longtemps. C'est donc avec beaucoup de curiosité et une pointe d'angoisse face aux scènes qui m'attendaient que j'ai commencé mon écoute.



Mon ressenti est plutôt négatif.

Je n'ai pas vraiment accroché au récit, trouvant l'attitude et la vie sauve de Lale peu crédible. Tout comme la puissance des sentiments entre lui et Gita avant même de se connaître. Quand j'ai compris avec la postface que le récit est tiré d'une histoire vraie, j'ai eu du mal à le croire.

Bien que l'auteur parle des horreurs commises dans le camp, j'ai trouvé leur traitement superficiel. Difficile de prendre la mesure de ce qui a été à travers ce roman.



Même la narratrice ne m'a pas vraiment convaincue. Il m'a semblé que son jeu manquait d'intensité.



Bref, je m'attendais à un témoignage poignant et horrible et j'ai lu une histoire d'amour sur fond sombre. Pas du tout ce que j'espérais. Ceci explique sans aucun doute mon dépit.

Bien évidemment si je lisais les 4eme de couverture, ça ne m'arriverait pas. Mais voilà, j'aime garder la surprise, quitte à ce que parfois elle soit mauvaise...

C’est une histoire difficile de celles que les temps de guerres provoquent, et parfois étouffent. C’est une histoire vraie dont je n’avais jamais entendu parler. Celle d’un bateau plein à craquer de civils et d’infirmières fuyant Singapour, en pleine Seconde Guerre Mondiale.



Inspiré de faits réels, racontant l’histoire de femmes ayant vécu ces terribles événements, écrit à partir de recherches et de témoignages de ces nombreuses femmes, "Quand le Soleil se lèvera" de Heather Morris aurait pu me plaire.



Pourtant, je n’ai pas éprouvé de plaisir particulier à la lecture de cette histoire, trouvant l'enchaînement des événements et des scènes trop haché. Le tout manquait de liant à mon goût, ce petit quelque chose qui fait qu’on passe du statut de badaud loin de la scène à spectateur au plus près de l’action, presque un personnage de l’histoire. Je n’étais pas dedans. Je n’ai pas été révoltée, émue ou choquée comme j’aurais dû l’être.

Pas plus que je n'ai été particulièrement heureuse et complice des beaux moments que ces femmes incroyables ont su créer durant leur captivité.



Les ingrédients étaient là. Mais l’assaisonnement pas assez relevé à mon goût.



J’en aurai malgré tout tiré le bénéfice d’agrandir ma culture générale historique, mais un livre factuel plus court m’aurait largement suffit pour remplir cette mission.

L'histoire vraie de Lale Solokov, Juif chargé de tatouer les femmes arrivant à Auschwitz. C'est ainsi qu'il rencontre Gita et en tombe amoureux. Un livre qui nous tient en haleine tout au long de sa lecture, remplie de détails concernant les camps et les conditions de vie déplorables.

Très bonne plume pour décrire l'indescriptible. Une leçon de vie chargée d'espoir et d'amour dans un milieu hostile à une période sombre de notre histoire. Cela nous montre que, même dans les pires moments, l'homme est capable de faire preuve de résilience pour sa survie.

Quand on se lance dans ce livre on sait qu'on ne va pas sur du feel good, le thème est évidemment émouvant, et même souvent éprouvant. Auschwitz Avril 42 tout est dit, le décor est posé...

Il est important de préciser que l'autrice se fait la rapportrice d'un récit réel ou du moins le plus près possible de la réalité à partir des souvenirs d'un ancien prisonnier. Cela donne un tout autre relief à l'ensemble.

Le style est efficace, simple et se lit très facilement. On suit tout d'abord un 1er personnage (le rapporteur du récit à l'autrice) Lale à partir de sa déportation puis dans le camp où il deviendra le tatoueur. Il rencontrera ensuite assez rapidement Gita, pour qui il a un coup de foudre. La suite va nous compter son quotidien, les petits trafics pour "améliorer" le quotidien et leur histoire d'amour presque impossible qui naît au milieu de ces horreurs. C'est un témoignage précieux, qui raconte aussi que les Tsiganes ont également été persécutés aux côtés des juifs.

La sortie du camp est un peu confuse. On peut constater que la libération des prisonniers rescapés par les russes n'est pas évidente.

Le final est poignant..

En résumé, ce témoignage est bouleversant bien que les souvenirs soient certainement incomplets voire orientés et subjectifs mais c'est le propre de tout témoignage après tout.

Je recommande vivement et lirai probablement la suite ou plutôt le spin off qui reprend un des personnages secondaires de ce livre. (Le voyage de Cilka)

Un troisième opus dans la lignée des deux premiers!!!!

Une fois de plus, la plume de l'autrice a su me captiver,me toucher, me bouleverser!

Le lien entre les deux soeurs est hors norme, à l'image de leurs vies.

Une promesse faite à leur père vont guider leurs vies, met leur donner une force, notamment pendant leurs captivités dans les camps et dans la marche de la mort.Ces trois soeurs ont une force de vies vraiment incroyable.Malgré leurs conditions de détentions qui dépassent l'entendement, l'espoir et la solidarité ne les ont jamais quitter.

Bref un roman qui m'a beaucoup marqué et que je conseille vivement si vous aimez lire cette période notre Histoire.

Il est important de ne jamais oublier.

Un roman tellement touchant. La psychologie des personnages est intéressante. Le contexte historique rend le tout complètement bouleversant. On s’attache énormément au personnage de Cilka. Encore un très bon roman de l’autrice. Je conseille vivement.

Le roman est très bien écrit avec une écriture fluide et il est très documenté comme le prouvent les différentes postfaces. On est édifié par le destin de Cilka qui va connaitre la folie nazie puis la folie communiste. La mise en parallèle des deux époques est intelligente car elle montre bien que dans les deux cas il s’est agit de génocides orchestrés pour des raisons idéologiques et économiques. J’ai beaucoup apprécié ce roman (il est bien indiqué que ce n’est pas une biographie car plusieurs éléments ont été imaginés) que j’ai trouvé plus réussi que « Le tatoueur d’Auschwitz » qui avait un côté presque trop « gentil ». Ici les sévices, les brutalités entre prisonniers, les rigueurs du climat et l’organisation « industrielle » du goulag sont très réalistes. Un bon roman instructif et malgré tout plein d’espoir.

Dans ce roman bâti à partir des témoignages de survivants, on suit le parcours de 3 sœurs tchèques. Il suit la mode actuelle qui choisit un personnage pour lui faire endurer les mêmes atrocités dans les camps de la mort (Le tatoueur d’Auschwitz, la violoniste d’Auschwitz, la sage-femme d’Auschwitz…). Tous ces romans s’emparant de l’histoire des déportés à Auschwitz racontent au final la même histoire et les mêmes tortures (Comme il s’agit de faits réels, la moindre des choses en mémoire des victimes est pour les auteurs de ne pas s’écarter de la réalité). Certes le texte est ici assez bien écrit mais je finis par me lasser de toujours relire à quelques détails près la même histoire.

J'ai lu beaucoup de romans sur la Seconde Guerre Mondiale et je suis toujours "fascinée" de me rendre compte qu'il y a tant encore à découvrir sur cette période de l'histoire. Heather Morris a choisi de nous raconter l'histoire vraie de Lale, le futur tatoueur d'Auschwitz et de Gita, la femme dont il tomberait éperdument amoureux.



Au-delà du roman historique dans lequel on découvre de nouvelles abominations faites par les Allemands, on assiste aussi aux prémices d'une véritable histoire d'amour et pour moi, c'est là où ça coince. J'ai eu le sentiment que l'histoire était beaucoup trop romantisée, je pense même au départ qu'il s'agissait d'une histoire inventée de toutes pièces. Mais finalement, bien plus que l'histoire en tant que telle, je pense que c'est l'écriture de l'autrice (ou la traduction ?) qui m'a dérangé dans ce roman. J'ai trouvé le travail éditorial décevant. C'était simpliste au possible, l'émotion procurée venant des faits en eux-mêmes plutôt que des mots de l'autrice.



En bref, j'ai passé un bon moment de lecture car il est toujours instructif de lire une histoire vraie. Mais je n'ai pas été véritablement convaincue par ce récit. Il m'a manqué quelque chose, sans doute lié au style d'écriture de l'autrice.

Une fois de plus Heather Morris signe un très bon roman basé sur des faits réels. Cette fois ci on part en Indonésie où l'ont va suivre le quotidien de femmes prisonnières des Japonais durant la seconde guerre mondiale.



J'ai lu le livre en deux jours tant c'est passionnant, le parti prit de l'autrice qui se focalise exclusivement sur les prisonnières peut en perturber plus d'un car on peut trouver un manque de détails concernant les évènements autour d'elles mais le but de ce roman n'est pas de parler de cette guerre, pas directement en tout cas.



Ca fait bizarre à la fin de quitter toutes ces femmes qui ont fait preuve d'un courage incroyable.