Citations de Hélène Balvay (29)
Le bonheur est fugace. Il faut savoir le saisir lorsqu’il frappe à notre porte et s’en nourrir tant que ça dure, car il peut nous échapper d’un instant à l’autre
N’abandonne pas ce que tu es. Ni pour lui, ni pour moi, ni pour personne.
Personne n’aime les gens cassés et déprimés. C’est moche. Ça fait désordre. Et ça nous renvoie à notre propre
malaise, à nos propres peurs.
Pour me sauver des regards, des regrets, de la douleur, de la colère, de l’aspiration inexorable du trou noir qu’a laissé derrière elle l’implosion de ma vie. Pour me sauver tout court.
Ce sont eux qui font la richesse du Cantal en lui offrant son sol fertile et en réchauffant l’eau de ses sources thermales. Alors, même si je suis éteinte, même si je me sens morte à l’intérieur, je vois dans ces volcans la promesse que la vie peut aussi rejaillir de moi sous d’autres formes.
Repartir pour une nouvelle vie tel ces volcan.
Suivre son propre chemin, ça veut parfois dire entrer en conflit avec la volonté des autres. C’est aussi entrer en conflit avec cette partie de nous-mêmes qui veut faire plaisir, qui veut être validée aux yeux des autres, qui s’accommode du rassurant, du statu quo. C’est défier l’improbable, oser la folie. C’est croire en cette force intangible qui nous donne le courage de sauter, de tout tenter. C’est faire ce qu’aucun algorithme n’aurait jamais su nous suggérer.
Le bonheur est fugace. Il faut savoir le saisir lorsqu’il frappe à notre porte et s’en nourrir tant que ça dure, car il peut nous échapper d’un istant à l’autre.
Ça les emmerdait juste de me voir au fond du trou. La vision les gênait. Personne n'aime les gens cassés et déprimés. C'est moche. Ça fait désordre. Et ça nous renvoie à notre propre malaise, à nos propres peurs.
Je me dis que parfois, il faut vraiment faire attention à ce que l’on souhaite, parce que ça pourrait bien se réaliser.
Fais-toi confiance, m’encouragea-t-il. C’est sûr que ça demande du courage. Souvent un peu de folie aussi. Et puis, c’est plus difficile que de laisser des listes, des statistiques ou les autres décider pour toi. Mais si tu as le courage de te faire confiance, tu as gagné dans ta vie. Parce que tu ne te laisseras pas impressionner par les difficultés et les mauvaises langues. Tu ne te laisseras pas asservir par la peur, la mauvaise conscience, ni les reproches. Tu sauras manœuvrer ta barque avec talent, pour le meilleur, et tu connaîtras la satisfaction rare de mener une vie en accord avec toi-même, de mener la vie que tu as choisie, toi.
C’est en regardant en face ses accidents, en acceptant ce qu’on a été, ce qu’on est, sans porter de jugement et en chérissant les beaux moments, que l’on peut avancer sereinement dans sa vie.
Je réalise qu'on n'est jamais tout à fait seul à écrire le film de sa vie, que beaucoup de personnages et d'événements y participent, en bien comme en moins bien. Mais il n'y a jamais quʻune seule personne dans le fauteuil du réalisateur. Et cette place, c'est à moi qu'elle appartient. C'est à moi de la prendre. C'est à moi de savoir faire des choix audacieux et de tirer le meilleur parti du casting, du budget, du décor et du scénario pour faire de ma vie une belle réalisation.
Ce que j'ai appris, c'est qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises décisions. Il y a seulement des décisions. Et toutes celles que j'ai prises ont le mérite d'avoir été les miennes, de m'appartenir pleinement. Leurs qualités et leurs défauts, j'en suis la seule artisane et la seule juge.
Mieux que quiconque, elle savait que tout peut basculer d'un instant à l'autre, qu'il n'y a pas de deuxième chance avec la vie. L'urgence de vivre, sans avoir peur de faire des erreurs, sans dramatiser leurs conséquences, était au cœur de tout ce qu'elle faisait.
Comme l’eau qui se change en glace est en réalité toujours de l’eau sous une autre forme, je ne changerai pas en devenant une autre, mais en étant moi-même, autrement
(...) personne ne peut prédire l'avenir (...). C'est justement pour ça qu'il vaut mieux s'occuper du présent, parce que c'est la seule chose dont tu puisses être sûre. Ce qui est certain, c'est que sacrifier ce qui est le plus important pour toi aujourd'hui en espérant que tu en tireras des bénéfices demain, c'est le meilleur moyen de se tromper et d'avoir des regrets.
-Oui, mais ce choix, il va avoir des conséquences sur mon avenir quand même, fis-je remarquer. Et puis d'un côté ou de I'autre, je dois sacrifier quelque chose. Comment je peux savoir si je ne vais pas le regretter plus tard ?
J'ai aussi compris qu'on n'a pas toujours le beau rôle et qu'on ne se fait pas que des amis, parce que suivre son propre chemin, ça veut parfois dire entrer en conflit avec la volonté des autres. C'est aussi entrer en conflit avec cette partie de nous-mêmes qui veut faire plaisir, qui veut être validée aux yeux des autres, qui s'accommode du rassurant, du statu quo. C'est défier l'improbable, oser la folie. C'est croire en cette force intangible qui nous donne le courage de sauter, de tout tenter.
Il est grand temps que je donne un nouvel essor à mon destin.
Je sais aussi que ma force et mon courage ne se mesurent pas à la hauteur de mes succès, mais à celle des obstacles que j'ai franchis, à la profondeur des échecs desquels je me suis relevée. Les cendres mêmes de mes expériences m'offrent un terreau inégalable pour faire grandir de nouveaux projets encore plus fabuleux.