Hélène Couturier

"Dans ce très court roman fondé sur l'emprise des résurgences enfantines et la prégnance des sensations, s'enchevêtrent trois destinées : celles de Robert, celle de René et celle de Claire.

L'histoire commence par un viol dont les conséquences vont conduire à un autre drame, tandis que les deux personnages principaux, Robert et Claire, voient leur enfance s'ouvrir comme un fruit trop mûr et les éclairer sur ce qui les meut ou les entrave. On plonge dans l'intériorité obscure et poisseuse des personnages comme dans un lieu archaïque. Dans celle de Robert le corps est une charge en même temps qu'une limite entre les murs de laquelle il tourne en rond comme un fauve enfermé, de façon obsessionnelle et mécanique. Pour Claire, c'est un lieu sans contour, où tout se trouve sous une surface réverbérante qui l'empêche d'en appréhender la profondeur et les formes. Elle vit à cette surface jusqu'au moment où elle en prend conscience et se laisse couler.

Tout le roman tourne autour des liens maternels : René hait sa mère qui l'aime tendrement, mais le torture en aimant trop les hommes. Robert hait sa mère et ses soeurs racistes et conventionnelles, mais trouve auprès de la mère de René une mère de substitution qu'il aime. À première vue Robert est complètement primaire, il ne pense qu'à sa bite : va-t-elle bander à cause de la chaleur au point de lui empoisonner l'existence, va-t-elle disparaître dans les tunnels fourbes d'une femme, va-t-elle lui faire défaut et le couvrir de honte au moment où il aurait besoin de s'en glorifier. (...)

Claire retrouve brusquement l'odeur douce et sucrée qu'elle a gardée enfouie en elle et refoulée jusqu'à ce jour, l'odeur d'un bonheur qui s'est arrêté quand elle avait sept ans. Et on se rend compte assez vite qu'elle a refoulé et effacé cet insoutenable paradoxe sur lequel tient son intégration dans la société française, elle dont les parents viennent d'extrême-orient.

Tous les personnages sont terrassés par des impulsions aveugles, comme s'ils étaient les marionnettes de leur enfance. Dans ce roman les conventions éclatent, il n'y a plus qu'une animalité qui cherche simplement à se satisfaire sans faux semblants, quête la plénitude de l'enfance, et qui ne craint ni la laideur ni la violence mais redoute l'étroitesse et la stérilité des calculs rationnels et de ce qu'on appelle la morale.

Si l'intrigue ne se donne pas la peine d'être solide, elle n'a pas beaucoup d'importance dans ce récit fiévreux et aquatique qui donne une impression d'intensité presque oppressante. (...)



Lonnie pour Double Marge (Extrait)
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Syros...



La semaine se terminait bien mal pour Nina. Au collège, elle oublia son maillot de bain pour la piscine et, à son passage à la cantine, le plat de frites était désespérément vide. Heureusement que les cours se terminaient à 14h et qu'une fois rentrée chez elle, elle pouvait faire ce qu'elle voulait avant l'arrivée de sa petite soeur, Garance, et de sa maman. Un après-midi entre copines qui aurait pu être marrant si seulement Garance n'avait pas pointé le bout de son nez et grogné parce que les filles lui avaient piqué ses déguisements. Sa maman, Valentine, une fois rentrée du boulot, réclama l'attention de ses filles en leur promettant une très belle surprise. Avec un plat indien commandé chez le traiteur pour indice... C'est là qu'elle leur annonça la grande nouvelle : un voyage de 18 jours en Inde, rien que toutes les trois. Mais, voilà, Val étant bio, ne fumant ni ne buvant, pratiquant le Iyengar yoga et le zazen, Nina aurait dû se méfier et se douter qu'elle n'allait pas visiter Bollywood... Des vacances dans un ashram, déconnectée de ses copines, la jeune fille allait vite désenchanter...





À l'image de cette couverture fraîche et pétillante, l'on suit, pendant quelques jours, la jeune Nina, 15 ans, en vacances avec sa petite sœur et sa maman en Inde. Ashram, méditation, repas végétaliens, lecture, levers aux aurores... On est bien loin de Bollywwod et de Slumdog Millionaire ! Heureusement qu'elle va faire la rencontre de Jésus, un jeune bruxellois, et de sa petite sœur. C'est un voyage dépaysant et riche de rencontres et d'événements qui attend Nina. Hélène Couturier nous offre un roman jeunesse frais, coloré et léger. Elle dépeint une Inde animée, chamarrée, souriante mais aussi bien différente des pays occidentaux. Des us et coutumes qui vont interpeller la jeune adolescente qui va s'ouvrir peu à peu et regarder le monde qui l'entoure. Mal dans sa peau, en froid avec sa famille, elle va ressortir grandie de ce voyage. L'écriture, authentique et enlevée, apporte fraicheur et vivacité à ce roman sympathique.

Dans la catégorie roman doudou, l'auteure Hélène Couturier remplit tous les critères.

C'est frais, agréable à lire et surtout très instructif. Le message passe très bien et avec beaucoup de légèreté.

Ce roman je le reconnais s'adresse à un public 10/15 ans. On est sur un roman mignonet.

La thématique abordée passe très bien. Le message est clair et l'auteure en profite pour passer des messages forts.

Nous avons ici les aventures de Nina 15 ans, obligée la pauvre de partir en vacances en Inde. Oh le drame, passer 15 jours dans un ashram avec sa maman et sa petite sœur Garance. Une maman adepte du yoga et de la méditation et une sœur particulièrement pot de colle. Nina est en pleine crise d'adolescence. Elle se sent incomprise par toutes les personnes qui l'entourent.

Pendant 15 jours loin du monde occidentale, Nina va s'enlever les œillères et peut-être rencontre l'amour….

Un roman qui fait découvrir à nos chers ados l'Inde et ses coutumes ancestrales. Un roman qui met en avant les différences culturelles et va prôner la tolérance.

J'ai beaucoup aimé comment l'auteure plante sa trame.

J'ai découvert une jolie plume. J'ai lu à la base pour un challenge mais je vais de ce pas me pencher sur le tome 2.

Affaire à suivre si j'aime toujours autant la proposition d'Hélène Couturier.

Chronique de Flingueuse : Le Billet de Chantal

Le héros de ce roman, Ilyas, est kabyle, presque quadragénaire, professeur de krav-maga. Le texte est une sorte de long monologue, entrecoupé de dialogues rapportés par le narrateur. Ilyas se présente quasi sans arrêt, comme s’il voulait lui-même se persuader d’être comme il le dit : respectueux avant tout des femmes, contre les violences dont elles sont victimes trop souvent, et prêt à les défendre en toutes circonstances. Ylias aime les femmes, celles qui s’affirment, mais se montre à l’écoute de toutes. Se rêverait-il preux chevalier ?

.… Il aime sortir en boîte, danser, draguer (mais sans être trop lourd…, il accepte tout à fait qu’une fille lui tourne le dos), et repère très vite celle qui pourrait être elle aussi en demande, à la recherche d’un bon coup, finalement, pour terminer agréablement la nuit. Ça a l’air simple : entre adultes qui se cooptent, rien de grave ne peut arriver. D’ailleurs, Ilyas est plutôt content de lui dans l’ensemble. Cependant, malgré son âge, 39 ans, son travail qui le rend en principe indépendant, il ne peut s’empêcher de garder un lien terriblement fort avec sa mère, femme soumise à celui qu’Ylias nomme l’Enfoiré, son géniteur, qu’il hait de toutes ses forces. Au fil du texte, bribes après bribes, on vit à travers ses propos le calvaire enduré par la mère, hélas assumé aussi, puisqu’elle ne veut pas quitter ce mari tyran. Ylias en souffre, et rêve d’arracher sa mère à cette vie d’esclavage déguisé.

C’est en rencontrant , par une de ces nuits où Ilyas s’étourdit de musique, Élodie, flic aux Stups, que les choses vont dérailler.. Pas du genre facile à conquérir, Élodie, avec un physique qui affole Ilyas… Après une sorte de parade amoureuse, tant d’un côté que de l’autre, ils finiront la nuit chez elle, et Ylias, au bout de quelques heures, se retrouvera seul, dans sa voiture. On sent bien que quelque chose s’est passé… Le monologue d’Ylias n’est plus si clair.

La nuit continue, et son côté Saint-Bernard va pousser Ylias à sauver la vie d’un homme en quasi overdose, la compagne de celui-ci appelant à l’aide.

Bref, vous l’aurez compris, les évènements s’enchaînent, chaotiques, notre héros toujours persuadé de bien faire.

On est littéralement happé par les propos du personnage, on a envie de le croire, et en même temps, on voit bien que le déséquilibre est là, qu’Ilyas marche sur un fil, à cause de l’Enfoiré … On s’achemine vers un dénouement que l’on pressent, bien sûr, fasciné par ce personnage.

L’auteure nous plonge avec réalisme dans la tête de son héros, nous propulse dans des situations bien tendues, nous fait danser, chanter à travers des citations de chansons aimées d’Ilyas, fait s’écrouler la fragile vie que se construit le héros … C’est un roman fort, surprenant, qui avance inéluctablement et nous laisse un peu KO…

Cela se passe comme dans une tragédie grecque, vous savez, ce genre d’histoire dans laquelle le héros, quoi qu’il fasse, ne peut échapper à son destin, aussi noir soit-il. À lire !
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Nina est très heureuse de partir en vacances en Inde avec sa mère et sa petite soeur. Seulement au lieu de retrouver la magie de Bollywood qui la fait rêver depuis lontemps, elle arrive dans un lieu de méditation.



Alors qu'elle s'apprête à détester son séjour, elle découvre dans ce lieu reculé les multiples visages de cet immense pays.



Du cyber café à la connexion aléatoire aux minuscules échoppes, elle va réussir à approcher progressivement les habitants et leur culture.



Mais, accompagnée par Jésus, le fils d'une autre participante de ce séjour de Yoga, elle va surtout être marquée par sa rencontre avec Sampat Pal qui se bat afin d'améliorer la condition des femmes en Inde où elles peinent à se libérer du poids des traditions.



Un roman frais et joyeux avec une héroïne ronchonne à souhait et pas souple du tout qui offre au final au lecteur une approche colorée et réaliste de cette lointaine contrée.


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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 138 pages sur ma liseuse.

Un roman noir,une écriture puissante,avec par moment quelques sourires , et quelques références musicales.

J'ai adoré tout simplement. Ilyas nous raconte son histoire même si au début j'ai été un peu décontenancé par l'écriture au fil des pages ça été vite oublié.

Ilyas va en boîte pour danser et pas que ...... un soir il rencontre Elodie flic au stup et un drame va arriver un drame oui mais Elyas n'a aucun souvenir.

Un livre qui ne laisse pas indifferent et qui marque à tout point de vue. Une belle lecture et qui va me faire plonger dans l'univers d´Hélène Couturier.

Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

« Bye Bye Bollywood » fait sensation au CDI de mon collège. Sélectionné dans les livres du « Prix ados en colère 2019 », je me devais de lire ce livre pour comprendre son succès, c’est chose faite !



La jeune Nina est en pleine période adolescente. Son père est cool, sa mère est chiante et elle vit chez… sa mère ! Ras le bol de tous ces délires « Yoga » mais sa mère lui fait une surprise : Direction l’Inde ! Génial non ? Oui, sauf quand on se retrouve dans un lieu paumé sans réseau… On est rapidement dans la tête de l’héroïne, on comprend ses réactions et on entre vite en empathie avec elle. Un beau succès donc qui fait remonter nos souvenirs d’adolescents.



Il suffisait d’ajouter un beau jeune homme, au départ détestable, pour enrouler le tout dans une histoire d’amour timide mais touchante et rendre le livre passionnant pour un lecteur ado ! Je comprends donc le succès du livre au collège !



Mais attention, ce n’est pas que ça ! Le livre véhicule également des images sur les mœurs en Inde. Le droit des femmes et la vision de l’homosexualité sont les deux sujets principaux traités ici. Le tout demeure très superficiel et on aimerait que ce soit creusé davantage, ça va vite ! Mais pour un public adolescent, c’est vraiment sympa !



Les autres personnages sont également hauts en couleurs ce qui renforce globalement l’histoire. Il faut juste dire que la fin nous laisse sur notre… faim ! Mais heureusement, un tome 2 existe ! Vivement !

Un roman court mais percutant. Ilyas a 39 ans, il est prof de krav maga et le weekend il sort en boîte pour rencontrer des femmes. Il est kabyle d'origine et adore sa mère qui a épousé un homme beaucoup plus vieux qu'elle et qui passe son temps à l'humilier et en faire son esclave. Il déteste ce père violent qu'il surnomme " l'enfoiré" ou son géniteur. Le roman est un monologue d'Ilyas, il commence par son arrivée en boîte de nuit. On note pas mal d'humour mais aussi un brin de folie, on sent qu'il est borderline. Ce soir-là il drague Élodie et repartira avec elle, elle est flic. Leur soirée va déraper.

Un roman que j'ai lu d'une seule traite, un personnage marquant et des sujets sociétaux intéressants.

J'ai souvent du mal avec des livres recommandés. Des avis souvent contraires, dans un sens comme dans l'autre !



Ainsi un livre vivement décommandé par une libraire malouine (Le poète de Gaza de Yishaï Sarid) fut l'une de mes meilleures lectures de l'année 2013 



Mais plus généralement ce sont des livres recommandés qui me déçoivent ... 



Dans la dernière newsletter de LibéPolar, j'ai lu que "Côté français, un de nos préférés de l'année, c'est De femme en femme (Rivages noir) d'Hélène Couturier, non seulement très original mais aussi à mourir de rire." ... Je me suis procuré cet ouvrage ... et je n'ai pas ri mais me suis un peu ennuyée avec les péripéties d'un héros pathétique, en conflit avec son père (pas son père, son géniteur est un de ses leitmotivs) dans une nuit de drague qui vire au tragique. 



Une écriture intéressante qui me fera certainement lire d'autres livres de l'auteur, mais une déception dans ce récit globalement convenu d'un instructeur de krav-maga, brave garçon prêt à aider toute jeune fille en détresse, et à sauter sur toute femme aux formes épanouies ... 



Dommage ! 
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Nina repart en vacances avec sa mère. Après son expérience en Inde de l'année précédente, elle est heureuse à la perspective de retrouver Jésus et sa famille en Espagne.



Alors qu'elle espère une première aventure amoureuse, un sac perdu va la plonger dans une enquête d'un autre type.



Avec ses amis, elle recueille des indices afin de comprendre qui est son propriétaire et de pouvoir le lui rendre.



En même temps, elle découvre sa mère autrement et se rapproche de sa petite soeur...



Un roman qui allie humour avec un sujet plus difficile qui est celui de l'identité sexuelle.



La trame amoureuse, et la complicité mère fille retrouvée, allègent celle du rejet parental des enfants différents.



Dès lors, le lecteur passe un très bon moment de lecture tout en visitant l'Espagne et en s'informant sur les questions du genre et de l'homosexualité.



A découvrir !
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L’histoire…

Allez, je vous raconte un peu l’intrigue de ce bijou. Nina est une adolescente comme toute adolescente qui se respecte. Elle a de l’acné et elle aspire à autres choses qu’avoir de bonnes notes à l’école. C’est vrai quoi, la vie c’est pas que ça ! Ah, et puis il y a Garance. Garance c’est sa petite sœur, elle est mignonne, mais qu’est-ce qu’elle peut être casse-pieds celle-là ! Une sœur quoi… Bon, et la maman. Sylvie et la méditation c’est toute une histoire. L’amour fou ! À la maison c’est un peu la guerre, les portes claques et les sœurs se plaignent, la routine quoi. Alors quand Sylvie revient les bras chargés de plats indiens, criant à torts et à travers qu’elle a une surprise, Garance et surexcitée. Nina ? Elle traîne des pieds et râle, une ado normale, quoi. Et là, la nouvelle tombe ! Un voyage en Inde ! Et pas n’importe où, dans un ashram, oui, oui, dans un ashram…

On va donc suivre l’évolution de Nina et toute sa petite famille dans une communauté de zénitude. Entre découverte, surprise et romance, un condensé de bonheur ! Le ton est donné, une comédie familiale dans une Inde pas vraiment du goût de tout le monde. On suit les pensées de Nina, une jeune fille en pleine puberté et qui a un avis sur tout. Le genre de personnage que j’adore. Elle pétille et rencontrera même l’amour, reste à savoir si ce sera avec un grand A…



L’Inde…

Outre que l’on suive les péripéties d’une bande d’adolescents, on est totalement immergé dans un pays inconnu. Je ne pense pas trop m’avancer en affirmant que très peu d’entre vous sont allés en Inde, donc on peut dire un pays « inconnu ». On en apprend sur l’aspect social et notamment leur système de classes, basé sur des castes. Les indiens sont divisés en plusieurs catégories, la plus basse sont les intouchables, la plus haute les Brahmanes ou prêtres. Ces habitants ne peuvent se marier qu’entre castes. Quel déshonore ce serait qu’un Brahmane se marie avec un intouchable. Même pas un déshonore, tout simplement impensable. On peut observer aussi les coutumes qui perdurent. Vous savez, ces traditions d’un autre âge qui consiste à marier son enfant à un bon parti, peu importe l’âge du parti en question d’ailleurs et pire encore de celui de l’enfant. En Inde, malgré le caractère dorénavant illégal, les parents n’hésitent pas à marier leur fille de 14 ans à un homme de 50 ans qui aura tous les droits sur elle. C’est un des problèmes dont traite cet ouvrage. Parce que derrière l’aspect léger du roman, Hélène Couturier met en lumière des réalités trop souvent oubliées. Des réalités que l’on cache, préférant les recouvrir d’un voile opaque.



Un personnage très important est également évoqué dans ce roman : Sampat Pal Devi. Vous la connaissez sûrement, c’est une véritable légende. Elle représente la justice en sari rose, et fait tout pour faire régner la loi dans un pays où les femmes sont trop souvent traitées comme des objets. Elle apparaît donc dans Bye Bye Bollywood.



Au final, Hélène Couturier nous peint une Inde criante de vérité, à travers le regard de jeunes occidentaux choqués par les agissements de certains habitants. Sous une plume légère et fluide, elle nous transporte avec bonheur en plein cœur d’un pays si différent, où Nina se découvrira elle, et les autres…
Lien : https://leshistoiresdameliae..

Bye bye Bollywood



Bye Bye Bollywood  d'Hélène Couturier est un livre qui se lit très vite, c'est dommage car dans certains moments c'était très intéressant mais j'aurais préféré que l'auteure en parle un peu plus et approfondisse le sujet.

J'ai beaucoup aimé Nina, le rôle principal du livre, qui est une adolescente avec un caractère assez fort. Elle se dispute souvent avec sa mère. Pendant le cours de l'histoire (en Inde) elle évolue mentalement en aidant une jeune fille à contredire ses parents. Nina passe d'une jeune fille fermée et agressive à une jeune fille calme, ouverte et amoureuse. C'est ce qui fait que j'ai bien aimé Nina et le livre. En revanche Jesus son petit ami ne m'a pas attaché. Je ne le trouvais pas sympathique avec Nina. J'ai eu l'impression qu'il essayait de la rabaisser.

Au début, ce livre ne m'a pas trop captivée mais au fur et à mesure je l'ai apprécié de plus en plus surtout quand Nina a essayé d'aider Bheru, de la faire sortir de son mariage arrangé et de l'aider à se marier avec l'homme qu'elle aime. Donc ce livre ne m'a pas forcément ému mais il m'a beaucoup fait réfléchir, car en France de nos jours il y a très peu de mariages arrangés tandis qu'en Inde cela est très courant.



Pseudo : une petite lectrice



C'est l'histoire de Nina, 15 ans, qui part en vacances dans un Ashram en Inde avec sa mère et sa petite sœur. Arrivée là-bas, elle se rend compte qu'un Ashram ça consiste à faire de la méditation toute la journée. En plus la seule personne de son âge s'appelle Jésus et est un peu comme un intello de service qui croit tout savoir. Quand sa petite sœur lui parle d'un homme dans la maison voisine qui maltraite sa fille, Nina et Jésus vont essayer d'aller arranger les choses, mais savoir gérer une histoire d'amour simple en apparence et la sienne et un peu compliqué pour une adolescente de 15 ans ...

J'ai bien aimé l'histoire car elle est intrigante et qu'on a envie de lire la suite. Par exemple quand Nina veut allez voir ce qui se passe chez les voisins et que Jésus la suis, on a envie de savoir ce qu'il se passe après. Les chapitres sont très courts (2 à 5 pages) ceci nous donne l'impression de lire vite. Le livre est difficile à commencer car l'action principale arrive tard et la fin au contraire arrive d'un coup.

Je conseille ce livre aux personnes qui sont patientes et qui aiment les histoires d'amour.



PSEUDO: AF3112



C'est l'histoire de Nina une fille de 15 ans qui rêve de partir en Inde depuis toute petite ,elle est capricieuse et quand sa mère est venue lui annoncer à elle et sœur que toutes les trois partaient en Inde, Nina s'est cru tout de suite en mode Bollywood d'où le titre du livre, mais une fois à l'arrivé elle venait d’apprendre que le Ashram est du yoga et que du coup elle ne pourrait pas toucher à son téléphone du coup le caprice rugit...

Au départ Nina me cassait les pied avec ces caprices, elle a tout ce qu'elle veut mais ça ne lui suffit pas. Dans l'histoire on se rend compte qu'elle va changer l'action première arrive tard dans l’histoire.

Je conseille ce livre aux lecteurs qui sont patients.



PSEUDO:LeVraiBouseuh

Un matin dès l’aube, bien que la campagne ne blanchisse pas, Nina surprend sa petite sœur en train d’astiquer le grille-pain et de l’emporter dans sa chambre. Plus tard, dans la cour de l’école, elle l'aperçoit en train de le revendre à une camarade. De même pour un des DVD, un pendentif et d’autres objets appartenant à Nina elle-même ! Mais pourquoi donc ? Elle en vient à la conclusion que sa petite sœur se fait racketter par des grands ! Mais Nina a-t-elle vraiment raison ?

Une jolie petite histoire sur les liens familiaux, sur les apparences, mais grâce à laquelle on pourra aborder également le problème du racket.

Léger, émouvant, utile.

Nina part en vacances à Barcelone avec sa famille, elle espère y retrouver Jesus qu'elle croisé quelques mois auparavant. Ses espoirs s'effondrent de ce côté-là mais elle fait d'autres rencontres, part à la découverte de Barcelone, de ses merveilles, de sa culture, sa vie nocturne et elle s'efforce de retrouver le propriétaire d'un sac qu'elle a emporté par erreur et qui contient d'étranges dessins.

Ce roman ado plein d'humour raconte des histoires d'amour estivales mais aborde également des sujets plus graves sur l'identité sexuelle.

Résumé : Nina est très contente, tout comme sa sœur Garance, car leur mère leur annonce qu’elles vont partir 18 jours en Inde. A elles, les tenues colorées, la nourriture délicieusement épicée, le repos au bord de la piscine… Mais hélas, ce n’est pas du tout ce qu’a prévu leur mère ! Ce sera yoga, méditation et vie en communauté dans un ashram ! Comment Nina va-t-elle survivre à cette épreuve ?



Mon avis : Coup de cœur pour ce roman qui met en scène la vie dans un ashram pour une adolescente connectée et adorant parler, bref, qui est tout le contraire de ce qu’on demande dans un ashram !



Nina est une jeune fille moderne, qui adore ses amies, Internet et les réseaux sociaux, et qui se rebelle contre sa mère à l’adolescence. Lorsque cette dernière, lui propose, ainsi qu’à sa sœur, un voyage en Inde, elle ne peut pas cacher sa joie, car elle s’imagine passer des vacances comme dans les films de Bollywood. Mais ce n’est pas du tout ce qui l’attend, sa mère, fan de yoga, ayant décidé de partir dans un ashram perdu, sans connexion internet, avec une nourriture saine, des tâches ménagères, le silence, du yoga et de la méditation. La déception de Nina est immense, et elle en veut à sa mère de l’avoir emmenée avec sa sœur dans ce trip ! Et il n’y a qu’un seul adolescent de son âge, qui la snobe, a l’air d’être un premier de la classe, la prend pour une fille superficielle, et en plus s’appelle Jésus !

Ce voyage en Inde ressemble de plus en plus à une punition, et Nina se demande comment elle va pouvoir survivre 18 jours dans cet enfer.



Mais elle va aussi découvrir un autre visage de l’Inde, et voir que la condition féminine est encore très difficile dans ce pays, en croisant une voisine de l’ashram, une jeune fille qui a 14 ans, comme Nina, et qui va être obligée de se marier à un homme beaucoup plus vieux qu’elle. Nina est révoltée. Comment pourrait-elle l’aider et empêcher ce mariage ?



Ce roman est une vraie pépite avec une héroïne au caractère caustique, qui n’a pas la langue dans sa poche, s’oppose à sa mère comme toute adolescente, et refuse de vivre en recluse dans un ashram, mais qui est surtout une jeune fille qui change, qui est timide, et cherche aussi à comprendre et changer le monde qui l’entoure.



Dès qu’elle découvre que sa voisine indienne va être mariée de force, elle n’a de cesse de chercher une solution pour empêcher ce mariage, et pour cela, elle peut compter sur l’aide de sa petite sœur, et pourrait rencontrer un allié inattendu en Jésus…



Un roman plein d’impertinence plus profond qu’il ne pourrait en avoir l’air au premier abord, où Nina va finalement beaucoup mûrir lors de son séjour, s’ouvrir aux personnes qui l’entourent, et décider d’agir. On y rencontrera la figure de Sampat Pal et de son Gulabi Gang, personne et groupe que je ne connaissais pas, mais dont j’admire le courage et la détermination pour leur lutte pour la cause des femmes.



Un livre intéressant et plaisant à lire, qui plonge dans un univers différent, prône le respect des autres, la prise en main de sa vie, avec une héroïne pleine d’humour et de dynamisme.
Lien : http://docbird.over-blog.com..

Par Maylis



Nina, 15 ans, et sa soeur Garance, ont une mère «bizarre». Nina et Valentine, sa maman ne s'entendent pas trop. Pour que leurs relations soient moins tendues, Valentine leur fait une surprise. Elles vont partir en Inde. Arrivées là-bas, Nina et Garance se rendent compte qu'elles vont devoir faire du yoga, manger bio et séjourner dans un ashram... Elles y rencontrent Jésus, 15 ans, et sa soeur Zaouïa. le soir de leur arrivée, Garance aperçoit depuis sa fenêtre une jeune fille indienne brutalisée par son père...



J'ai beaucoup aimé ce livre. Il parle d'une relation mère/fille compliquée, de la misère de l'Inde mais aussi des droits de la femme. C'est une histoire d'aventures, de rires mais aussi d'amour.



par Sherine

Un jour Valentine annonce à ses filles, Nina et Garance, qu’elles vont partir en voyage dans un pays dont elles rêvent depuis toutes petites : l’Inde ! Mais elles découvrent vite qu’elles partent dans un lieu sans WiFi où la méditation est au programme : c’est à dire un ashram… Elles sont tristes et en colère mais quand elles rencontrent Jesus et sa soeur Zaouïa, Garance change complètement d’avis sur ce séjour, au grand désespoir de Nina. Un jour, Garance dit à sa soeur qu’elle a vu un homme battre une jeune fille indienne… Nina et Jesus vont essayer de l’aider.



Ce livre m’a plu car l’écriture est très humoristique et l’histoire est captivante. On s’attache vite aux personnages. Ce livre, facile à lire avec plein de rebondissements, permet de s’évader en Inde.

Nina considère, à l'âge de ses 15 ans, tous les projets de sa mère comme une triste plaisanterie, une de celle extravagante qui vous ruine la vie un jour entier (encore plus extravagante que d'habitude, pourrions-nous dire, du haut d'un âge ado dit ingrat).



Et pour leurs prochaines vacances, voici donc qu'elle se met en tête de s'ouvrir corps et âme à la culture indienne.







Mais qu'elle le fasse seule, pense très fort et de façon éffrontée, Nina.



Jusqu'à preuve de majorité, d'autonomie, ce qui arrivera le jour où la jeune ado gagnera l'argent de son pain quotidien, Nina est "condamnée" à purgée 18 jours en Inde avec sa petite soeur, Garance, 9 ans, en compagnon de cellule.







Il y a pire sentence, pourrions-nous penser.



Connait-elle l'Inde? Sa culture, ses habitants?







Avec un humour mordant qui caractérise le personnage et l'auteure, Hélène Couturier, tout est passé en dérision, au début du moins.







L'engouement du bien-être spirituel, du bien manger sainement et de la vie sereinement réduite à un essentiel par la mère de Nina à tendance à lui montrer le lieu par le mauvais bout de la lorgnette.



Pour nous, c'est clairement dépaysant et drôle car nous ne percevons pas les choses sous le même angle.







Les deux soeurs qui se chamaillaient naguère se serrent les coudes et les échanges rajoutent une nouvelle dose de tendresse et d'humour.







Quel élément finira par changer le regard de Nina?



La révélation tombée du ciel que sa mère est une personne comme une autre?



La beauté et la richesse du pays?



Un garçon?



Nina rencontre Jésus en Inde. Si c'est vrai.



Il a 19 ans et est d'origine espagnol.



C'est pas le coup de coeur, c'est un garçon, point.



Mais la magie du hasard et des histoires peuvent faire pencher la balance du bon côté.



Garance se trouvera un rôle de mentor avec une petite de 5 ans, Zarouia, la petite soeur de Jésus et finalement le séjour deviendra le meilleur de sa vie (traître!).



Jésus et Nina vont se trouver des choses en commun, dans leur propre vie, tout en adoptant des caractères assez différents et ils échangeront beaucoup, concernant les moeurs et les coutumes du lieu, ramenés à l'exemple de jeunes gens de leur âge.



Ce qui remet un peu les choses en place pour sa propre perception de sa situation d'ado et de fille.



L'humour cède à des niveaux de lecture plus profondes du thème, toujours avec la légèreté "rentre dedans" de Nina qui continuera de nous faire sourire.



Hélène Couturier n'emprunte pas un regard moralisateur pour son roman mais expose toutefois tous les éléments sans concessions.



Oui, "Bye Bye Bollywood" est plus intéressant que ne supposait cette lecture bubble gum.



Une aventure à découvrir.

Mathilde est la narratrice de cette histoire des dernières du couple qu'elle forme avec Jo. Après des années qu'elle dit de fidélité, elle redéfinit son couple, où pour elle les aventures sont sans conséquences sur sa relation, sans en informer son partenaire. Quand il lui demande combien de fois elle l'a trompé, elle comprend que l'histoire est terminée. Après une scène, elle quitte l'appartement et part errer dans les rues de Barcelone, dans le monde de la dope et de la nuit qu'elle aime.

Tout est dit dans le résumé de l'éditeur, il ne faut rien attendre de plus de cette histoire. Le roman est bref, composé principalement de dialogues.

J'ai mené à son terme ma lecture malgré le manque total d'empathie envers cette femme. Mon ressenti est mitigé, l'écriture n'est pas désagréable mais je sais qu'il ne me restera rien de cette lecture. Je ne lirai pas cette auteur de nouveau

Voilà une lecture sur laquelle j'ai du mal à poser un avis. Dans ce roman, nous suivons Ilias, un homme qui aime sortir la nuit et qui aime plus encore rencontrer des femmes. Pour ne rien révéler de l'intrigue il vaut mieux ne pas en dire davantage.



C'est une lecture surprenante, dont la plus grande vertue selon moi et celle d'ouvrir de nombreux débats une fois terminée.



Pourtant, mon avis n'est ni positif, ni négatif. Le style d'écriture permet au lecteur de se sentir au plus proche du personnage. C'est un exercice de lecture surprenant mais qui pour m'a part a eu parfois un effet "fatiguant". Le manque de cohérence (volontaire), les répétitions, les longueurs, etc. Illustrent à merveille le fil de pensée de cet homme, mais m'ont donné un goût de redondance.



Il s'agit pour moi d'une lecture malgré tout intéressante qui amène des réflexions sur la psychologie, le rapport homme/femme et certaines autres notions qui ont du sens.

A 15 ans, Nina est en pleine crise d'adolescence. Elle est en perpetuel conflit avec sa mère qui ne jure que par ses cours de yoga et sa petite soeur Garance qui est toujours dans ses pattes.

Un jour, sa mère leur annonce qu'elles partent en vacances en Inde pendant deux semaines. Depuis toujours attirée par la culture indienne, Nina est d'abord enchantée de ce voyage avant de découvrir le programme prévu sa mère. En effet, il n'est pas question d'aller se dorer la pilule au bord d'une piscine, ni de dormir dans les meilleurs hôtels, mais de vivre enfermé pendant quinze jours dans un ashram avec pour seuls loisirs faire le ménage, le yoga et la méditation....



C'est un très bon moment d'évasion que nous offre ce roman. J'ai vraiment aimé suivre les péripéties indiennes de Nina. C'est un roman léger dans lequel on suit une adolescente mal dans sa peau cherchant continuellement le conflit et qui va peu à peu s'ouvrir au monde qui l'entoure. En arrivant dans ce ashram, rien ne lui fait plus horreur que se lever à 5h30 pour aller méditer et participer aux tâches collectives! Passant son temps à chercher du réseau pour ne pas être coupée de son monde, elle baisse sa garde lorsqu'elle rencontre une jeune fille indienne promise à un homme bien plus âgé. Face à cette injustice, elle ressent le besoin de l'aider en s'inspirant de la célèbre Sampat Pal Devi cheffe de gang en sari rose. Elle peut compter sur l'aide de Jésus un jeune espagnol venu lui aussi au ashram avec sa mère. Au fil des jours, elle réussit à lâcher prise et à ouvrir son cœur. C'est un roman qui nous remplit de joie, de couleurs, d'odeurs épicées. Il nous donne envie de vivre cette incroyable expérience et de méditer.