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Critiques de Helene Hanff (343)
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La duchesse de Bloomsbury Street

Découvrant enfin Londres, Helene Hanff continue de noter ses observations cette fois sous la forme d'un journal. Mais le style reste le même, délicieux, humoristique, observateur et passionné quant à tout ce qui touche la littérature. De son regard et de sa plume acérés elle égratigne un peu les personnes qui l'entourent, mais sans méchanceté et avec beaucoup d'esprit. De plus elle pratique l'auto-dérision de manière très efficace et non sans sagesse

J'ai presque préféré ce texte au précédent où l'on attendait souvent les réponses de l'interlocuteur. Ici l'auteur se parle et nous parle sans intermédiaire et nous livre une vision de l'Angleterreà la fois décapante et très américaine. Quand des cousins se rencontrent....

Bref encore un petit bijou, dévoré en une journée par un temps très anglais, c'est-à-dire très pluvieux..
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84, Charing Cross Road

Hélène Hanff tient une correspondance avec la librairie Spencer and Co pendant une vingtaine d'années. A travers ce petit bouquin, c'est l'amour des livres et des librairies que mets en lumière l'auteur. Cette jeune femme scénariste va connaitre un incroyable succès qui perdure encore de nos jours avec ce 84 Charing cross road. Petit livre mais grand plaisir de lecture car chacun reconnaitra son envie de découvrir auteurs ou livres. Une correspondance bien agréable à lire qui touchera les amoureux des livres, donc nous tous.
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84, Charing Cross Road

Je dois le confesser, je ne connaissais pas ce recueil avant que les éditions Autrement ait la merveilleuse idée de le rééditer.

Et pour cela, je leur adresse mes sincères remerciements.

Car dés les premières pages, j’ai su que je tenais entre mes mains un livre rare. Un bijou, un incontournable.

Celui que je choierai, relirai sans doute régulièrement et aurai plaisir à offrir autour de moi, aux autres amoureux des livres et des libraires.

Helene est une boulimique de beaux livres, une cliente impatiente, extrêmement cultivée et à la verve piquante. Mais aussi d’une grande générosité, envoyant régulièrement des colis de nourriture à Franck et ses collègues de la librairie, dans un pays encore soumis au rationnement.

Quand l’impétueuse Amérique rencontre la flegmatique Angleterre avec, en leur centre, un véritable amour pour les livres et leurs auteurs, cela donne un roman attachant, un roman qui survivra aux années qui passent, un roman qui survivra à tous ceux qui l’ont précédé et lui succéderont.

Chère Helene, Cher Franck, vous n’êtes plus de ce monde mais je vous prie de croire en ma reconnaissance éternelle.
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84, Charing Cross Road

Quelle belle amitié épistolaire entre une scénariste de New York, pas bien riche, et un libraire employé dans un établissement spécialisé dans la vente de livres d'occasion.

Je me suis rendue compte aux deux tiers du livre que la correspondante américaine portait le même nom que l'auteure, pour à la fin apprendre qu'il s'agit d'une vraie correspondance.

Cette correspondance a été éditée bien des années après son début, la première lettre datant de 1949, elle a duré pendant vingt ans, au cours desquels d'autres correspondants se sont joints.

Au début, les lettres sont purement professionnelles, en effet, Helene recherche des livres d'occasion sur la litterature anglaise et Frank, le libraire anglais, devient son interlocuteur privilégié. Au fur et à mesure, les lettres deviennent plus personnelles et révèlent l'amitié et le respect que se tissent entre eux, tout en gardant une dose d'humour bien américaine et anglaise.

Ce petit livre, une centaine de pages, qui se lit rapidement, m'a laissé une belle impression, un livre généreux intégrant beaucoup de références à des auteurs et des livres anglais .

A notre époque, on a oublié l'importance de la correspondance écrite sur papier " à l'ancienne " et l'attente de la réponse à nos lettres.
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84, Charing Cross Road

Le 05 octobre 1949, une scénariste new-yorkaise écrit à Mark & Co, librairie londonienne spécialisée dans les livres rares et épuisés. C’est le début d’une belle et longue correspondance de vingt ans entre cette américaine et la petite librairie. Cette correspondance dessine en filigrane la vie en Angleterre et aux Etats-Unis dans l’immédiat après-guerre et dans les deux décennies qui suivent.



Pour nous, lecteur, cette petite boutique prend vie à travers ses employés qu’on découvre peu à peu lorsqu’ils prennent la plume à leur tour. L’échange est de moins en moins protocolaire, de plus en plus chaleureux et amical. Une belle amitié se créée entre Hélène, Franck, Cecily, Megan et les autres. Le ton devient léger et on découvre chez cette américaine un humour particulier qui fait sourire tout au long du livre.

Ce texte est une douceur dans notre monde de brut. Alors que nous vivons à cent à l’heure et continuellement connectés, alors que tout est instantané et que des livres peuvent arriver chez nous en un clic, ici, on se pose et on lit au rythme de la correspondance, comme une respiration.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré prendre mon temps.

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84, Charing Cross Road

J'ai adoré ce petit bijou, ce roman épistolaire, cette ode aux livres et à la littérature en général.

J'ai apprécié aussi les deux personnages si parfaits dans leurs différences:l' Anglais discret, bien élevé et confit dans les convenances et cette Américaine pieds dans le plat, à la limite de l'impertinence, mais tellement généreuse.
Lien : http://pasiondelalectura.wor..
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84, Charing Cross Road

C'est en me baladant sur les blogs de lectrices aguerries que je suis tombée sur cette petite pépite. Ni une ni deux, je me suis empressée de le commander et merci les filles parce que je ne le regrette pas. C'est d'ailleurs souvent le cas, quand je récupère des idées de lectures.



Hélène une jeune américaine férue de livres anciens prend contact avec une librairie spécialisée de Londres. Peu à peu les lettres vont se faire plus familières et une véritable complicité va se nouer entre Hélène et le personnel de la librairie sans que jamais en vingt ans ils ne puissent se rencontrer.



Les lettres pleines d'humour donnent également à voir le quotidien des anglais à la fin de la seconde guerre mondiale mais également les difficultés pour Hélène, écrivain, de se faire connaître. C'est d'ailleurs en publiant ce recueil de nouvelles qu'elle connaitra enfin le succès.



Un très bel ouvrage sur l'amour des livres, de la littérature et sur l'amitié.
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84, Charing Cross Road

J'ai passé de très agréables moments avec ce petit bout de chou de livre, tellement chaleureux, doux, simple et profond à la fois. Une douce lecture qui m'a rappelé des romans célèbres sur les correspondances comme @La chorale des dames de Chilbury de Jennifer Ryan ou Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates.

Un contexte d'après guerre difficile, de pauvreté, mais avec toujours l'amour et la sociabilité des personnes (qui étaient je crois plus sociables et chaleureuses qu'aujourd'hui) qui rendent le monde beau et doux.

Et tout cela dans un tout petit roman (si on peut appeler cela un roman) sous forme de lettres adressées entre une passionnée de livres en Amérique et les membres d'une petite librairie à Londres. Une histoire vraie, en plus. Tellement simple, petit et pourtant si représentatif de la vie humaine, du temps qui passe, des liens entre les gens. Un petit roman de vie, qu'on peut lire sans mal à n'importe quel moment de la journée.



Presque trop court. Je vais sûrement regretter les lettres d'Hélène et son humour. On ferme 84, Charing Cross Road comme un au-revoir à cette ancienne librairie londonienne et dans le souvenir à cette écrivaine américaine.
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84, Charing Cross Road

J'ai adoré cet échange épistolaire entre Helen Hanff et les libraires londoniens qu'elle mandate pour lui dénicher de jolis livres d'occasion.

Outre l'intérêt pour la passionnée de littérature, de livres, de classiques que je suis, ce roman est aussi un très émouvant témoignage de l'après-guerre, de l'amitié qui se crée malgré les milliers de kilomètres.

Court roman qui se lit extrêmement rapidement mais qui ne s'oublie jamais.

À lire, à relire, à offrir sans modération.
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84, Charing Cross Road

Je viens de terminer ce petit roman épistolaire autobiographique. Même si ce n'est pas un coup de coeur, c'est une très agréable lecture que ce livre.

Bon, gageons que le personnage ou plutôt bien la personnalité (puisque cette chère dame a réellement existé) d'Helene m'a pas mal échaudée. N'ai-je sans doute pas le même humour, mais je l'ai bien souvent trouvée grossière pour ne pas dire horripilante avec ses caprices de petite fille. A l'inverse, j'adore le calme olympien de ce libraire prêt à se plier en quatre, passionné à l'extrême.



La fin dramatique m'a portée un coup au coeur mais je suis heureuse que ces lettres aient été compilées pour former ce joli ouvrage plein de passion, de générosité et d'amour des livres. Même si je ne partage en rien les goûts d'Helene qui n'aime que les témoignages visuels et les histoires vraies. J'aurai plutôt tendance de mon côté à apprécier fuir la réalité trop fade pour les mondes merveilleux de l'imaginaire et des histoires qui n'existeront jamais autrement qu'entre les pages des romans.



Je conseille ce petit livre à tous les amoureux des livres quels que soient leurs goûts qui pousseront la porte des coeurs et de cette librairie au 84, Charing Cross Road avec délicatesse et empathie.
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84, Charing Cross Road

un petit roman épistolaire très intéressant, drôle, empli de courtoisie, de bon coeur, d'amitié.



Helen habite à New-York, et trouve plus simple de commander ses livres par correspondance de l'autre côté de l'océan plutôt que de descendre dans sa rue. De plus elle est assez exigeante, car elle recherche des éditions particulières, à moindre coûts.



Elle finit par trouver son bonheur auprès des établissements Marks & Co qui parviennent à lui dénicher des petites pépites bon marché. Bien sûr à cette époque pas d'internet, tous les échanges se font via la Poste, courrier, envoi de manuscrit puis règlement de la facture. S'en suit donc des échanges protocolaires qui virent à de l'amitié.



Helen envoie des colis à tout le personnel de la librairie pour palier aux restrictions en cours à Londres notamment les oeufs. Chose que j'ignorais totalement.



Leur correspondance va durer quelques 20 années, les liens se tissent et se resserrent donc au fil des lettres au fil des ans.



Je trouve ce livre très touchant, puisque ces lettres ont existé, et reste donc un témoignage d'une époque révolue. Sans compter toutes les références livresques que l'on peut bénéficier.

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84, Charing Cross Road

Petit livre très étonnant constitue d'échanges épistolaires entre Helene lectrice passionnee installée a News York et une librairie de Londres qui lui vend et lui trouve des livres anciens. C'est très plaisant, on ressent les émotions de la lectrice et son plaisir de posséder des beaux livres reliés. On plonge également dans les difficultés au quotidien des londoniens dans les années qui suivent la seconde guerre mondiale. Et cerise sur le gâteau, il s'agit d'échanges réels retranscrits trente ans après dans un livre.
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84, Charing Cross Road

Un livre épatant, plein d'humour, de chaleur ... sous forme épistolaire entre une demoiselle célibataire, cultivée , boulimique de lectures et ses correspondances détaillées, passionnées sur ses demandes à son libraire, à qui elle demande de lui dénicher les textes les plus éclectiques , avec des exigences particulières....cette correspondance entraînera de par la personnalité très vive et dynamique de cette lectrice insatiable... des complicités qui déborderont du cade commercial...A ne pas manquer......pour tous les amoureux des livres et des échanges à partir des lectures....
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84, Charing Cross Road

Le livre



Série de lettres échangées entre une écrivain américaine excentrique très exigeante en matière de livres, et un libraire londonien de l’établissement Marks and Co, spécialisé dans les livres rares et anciens. Leur correspondance a duré plus de 20 ans, avant de s’arrêter à la mort de Frank Doël, le libraire. C’est un best-seller mondial.



Le film



Réalisé en 1987 par David Hugh Jones, les rôles sont incarnés par Anthony Hopkins (Frank Doël) et Anne Bancroft (Helene Hanff). En plus du récit original, le scénariste a également utilisé des éléments de la suite de ce livre, La Duchesse de Bloomsbury Street dans laquelle Helene Hanff raconte son voyage à Londres, pour la première fois de sa vie.



Ce que j’en ai pensé



J’avais adoré ce roman épistolaire, grâce à l’humour d’Helene Hanff qui s’oppose au calme et à l’attitude très professionnelle, très british de Frank. C’est aussi une plongée dans un univers livresque que je ne connais pas, puisque Helene a le chic pour demander des ouvrages très confidentiels, des versions très précises.



Au-delà de leurs discussions autour des livres, se dessine également la situation de l’Angleterre au sortir de la guerre : Helene se rend compte que les Anglais sont fortement rationnés, surtout en ce qui concerne la viande, et s’en donnera à cœur joie en envoyant régulièrement des paquets de nourriture à la librairie.



Le film rend très bien toute cette atmosphère, à travers la réminiscence d’Helene au moment de son voyage à Londres et de la découverte de cette librairie, désormais abandonnée. Petit à petit, leur relation est reconstruite, des premières lettres professionnelles jusqu’à une technique intéressante de deux personnages s’adressant directement à la caméra, comme s’ils étaient face à face, ce qui souligne la proximité de ces deux êtres au soir de leur correspondance.



Le jeu des acteurs est très bon, parfaits chacun à leur manière et incarnant leur personnage avec une grande justesse. Décidément, j’ai trouvé qu’Hopkins, comme dans Les Vestiges du Jour, est vraiment le type même de l’Anglais british tel qu’on l’imagine dans les années 50, plein de flegme, de retenue et d’humour.



Il me semble pourtant que pour réellement apprécié ce film, il faut avoir découvert le livre auparavant et se laisser entraîner dans la prose d’Helene. L’adaptation est très lente, très posée, nous laissant découvrir le quotidien des deux personnages, par petites touches, et par extension, leurs deux pays. Il complète donc tout de même très bien le roman.



Un seul conseil pour finir : A lire et éventuellement, à voir !
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84, Charing Cross Road

Ce livre est court et rapidement lu (il m'a laissé un peu dubitative)

J'ai bien aimé le début avec les échanges autour de la lecture entre cette américaine, scénariste, et Franck Doel le libraire.

Les lettres vont de 1949 à 1969.

Cependant, une fois passé l'effet de surprise, le ton m'a semblé rapidement redondant : La recherche de livres, leur prix, l'envoi de cadeaux pour Noel et les anniversaires : j'ai un peu de mal à comprendre l'engouement pour ce livre…

Une déception pour ma part, malgré quelques sourires (1953, les couronnes du dentiste de l'autrice sont mises en parallèle avec le couronnement de la reine)
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84, Charing Cross Road

Aujourd'hui je vous parle d'un livre que j'ai lu et relu à de nombreuses reprises, un roman épistolaire qui a marqué ma vie de lectrice. Il s'agit de "84, Charing Cross Road" d'Hélène Hanff. Un vrai petit bijou tendre, intelligent et truffé d'humour !

Cet ouvrage renferme la correspondance entre Hélène Hanff, auteure new-yorkaise et Franck Doel, un libraire londonien. Une relation épistolaire qui va s'étendre sur une vingtaine d'années, de 1949 à 1969. Hélène est une célibataire complètement fauchée et un brin extravagante qui écrit dans un premier temps à Franck, un libraire doté d'un très grand flegme typiquement britannique, dans le but que ce dernier lui déniche des livres qu'elle ne trouve pas aux États-Unis. Le début de leur relation est donc purement commercial. Mais au fil du temps, le ton des lettres change, devient moins formel pour évoluer en quelque chose de plus intime, plus personnel.

Il y a un contraste très intéressant et plaisant entre le ton plein d'humour et très décomplexé d'Hélène et la prose plus guindée de Franck. Malgré leurs tempéraments opposés, une réelle amitié va se nouer entre ces deux amoureux de la littérature. Certaines lettres sont même très émouvantes à lire, avec une Hélène au grand cœur qui n'hésite pas à envoyer à ses correspondants (l'ensemble des employés de la librairie) qu'elle n'a jamais rencontré des colis contenant des denrées qui leurs sont encore inaccessibles à cause des restrictions qui touchent l'Angleterre à l'époque.

Vous l'aurez compris, ce roman épistolaire possède un charme vraiment particulier et brille par son originalité. Un livre qui nous permet également de découvrir ce Londres d'après guerre et qui nous offre au travers de ces échanges de lettres beaucoup d'humour et de surprises. Et ajoutons à cela l'érudition d'Hélène qui apporte un véritable plus pour tous les amoureux des mots et de la littérature. J'avoue que je ne connais pas toutes les œuvres dont elle fait mention dans ses échanges avec Franck, mais elle en parle d'une telle manière qu'elle donne envie de les découvrir.

Vraiment un joli témoignage d'un temps pas si lointain où les gens savaient prendre leur temps, profiter des plaisirs simples de la vie et surtout envoyer de vraies lettres faites d'encre et de papier. Un temps où plusieurs jours s'écoulaient avant de recevoir une réponse à une missive, où l'on attendait fébrilement la réception d'un courrier. Un temps que je n'ai pas connu mais qui me rend nostalgique.

En bref, ce court roman est un vrai petit bonheur qui se lit d'une traite, une magnifique déclaration d'amour aux livres, une vraie bouffée d'air frais, une parenthèse hors du temps, un instant suspendu qui vous donnera certainement envie de débuter à votre tour une correspondance épistolaire, plus charmante que les échanges de SMS habituels. Un vrai coup de cœur pour ce livre si charmant, drôle et atypique que je vous conseille de découvrir si vous ne le connaissez pas encore.

Ps: si "le cercle littéraire des amateurs d'epluchures de patates" vous a plu, n'hésitez pas une seconde à vous plonger dans ce roman épistolaire car les deux possèdent de nombreuses similitudes et se dégustent avec la même gourmandise !
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84, Charing Cross Road



A la recherche de livres anciens, rares, Helen Hanff, auteure américaine plutôt désargentée écrit Franck Doel qui travaille pour la librairie Marks and Cohen dont la spécialité est « les livres épuisés ». Les commandes plutôt exigeantes d'hh commencent 1949 et s'étaleront sur 20 ans.

Leur amour des livres, leur sens de l'humour bien que discret chez Franck, la générosité de l'une qui bien que fauchée envoie des colis de nourriture à Londres encore sous le coup du rationnement d'après-guerre, celle de l'autre, que l'on soupçonne de bien se démener pour dénicher les perles rares que convoite Helene vont peu à peu créer une relation amicale durable.

Un récit épistolaire bien mené permet au lecteur de combler les vides, les non-dits de lettres manquantes. C'est le cas ici.

Les correspondants extérieurs au duo donnent du sel à cette relation atypique : Nora l'épouse de Frank, la vieille voisine pour ne citer qu'elles.

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84, Charing Cross Road

J'ai suivi avec intérêt cet échange de correspondance entre Hélène Hanff , passionnée de vieux livres quasi introuvables qui vit à New York et une librairie de Londres et ses employés.

Correspondance qui s'étale sur vingt ans (1949 à 1969) où l'on découvre par petits morceaux la vie de chacun et plus ou moins leurs caractères.

Mais où j'ai le plus aimé c'est en lisant l'épilogue d'une vingtaine de pages qui explique en détail toute cette histoire et également ce qui concerne les auteurs des livres introuvables que Franck Doel arrive à lui dénicher .

Petit livre qui se lit avec plaisir et saura trouver sa place dans vos étagères.





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84, Charing Cross Road

Depuis le temps que j'entendais parler de ce "roman/correspondance" je l'ai entre les mains et je l'ai lu en deux heures (très court).



Il s'agit de la correspondance entre Helene Hanff, américaine, passionnée de littérature anglaise et la Librairie Marks & Co à Londres et en particulier Frank Doel, concernant l'achat de livres en version originale ou ancienne. Au début les échanges sont "professionnels" mais au fil des années (pendant plus de 15 ans) les relations sont devenues amicales.



En plus de Frank Doel, Helene Hanff échange avec diverses personnes de la librairie, l'épouse de Frank Doel car elle leur fournit très vite de la nourriture suite au rationnement d'après-guerre à Londres. Un lien fort se créé des deux côtés de l'Atlantique. Elle est très libre dans sa façon d'écrire,pleine d'humour et de réalisme sur la vie difficile d'écrivain aux Etats-Unis, Lui reste toujours professionnel mais peu à peu se confie à sa correspondante, de façon très pudique.



Ils ne se sont jamais rencontrés réellement car il décédera d'une péritonite en 1969. Elle finira sa vie misérablement dans une maison de retraite mais cet échange est très touchant mais aussi très enrichissant au niveau de la connaissance de la littérature anglaise, du travail de recherche de livres anciens, dans des éditions particulières. On note également la différence de ton entre les deux pays : très libéré pour Helene Hanff et très "comme il faut" pour Frank.



Quand on aime les livres on ne peut être que touchés par ces lettres si pleines d'amour des belles lettres ....... dans tous les sens du terme.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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84, Charing Cross Road

Helene Hanff est née en 1916 à Philadelphie. Elle a vécue à New York où elle écrivait des scénarios et des pièces de théâtres. Elle rencontra le succès avec la publication de ces échanges épistolaires avec la librairie londonienne Marks & Co et plus particulièrement avec Franck Doel.



Ce roman est donc le recueil de la correspondance de cette passionnée des livres au caractère gai et vivace avec un libraire au ton so british. Avec deux tempéraments très différents, ils se rencontrent à travers l’amour qu’ils vouent à la littérature et leurs traits d’esprit. Cet échange commence en 1949 et se poursuit jusqu’en 1968 , année où Franck Doel meurt.



Ce livre est un bijou d’intelligence, d’histoire, d’amour des livres et des libraires, bref un livre pour les amoureux de littérature.



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